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Le gouvernement tanzanien est engagé depuis plusieurs années dans la transformation numérique du pays. Dans la quête de résultats rapides, l’exécutif travaille avec des partenaires spécialisés dans le secteur.

Le Centre estonien pour le développement international (ESTDEV) et ses partenaires — à savoir l'Institut finlandais de gestion publique (HAUS), l'Agence allemande de coopération internationale et le ministère allemand du Numérique des Transports — ont récemment lancé en Tanzanie le projet Digital4Tanzania (D4T).

Le projet financé à hauteur de 2 millions d’euros par l’Union européenne vise à soutenir la transformation numérique de la Tanzanie en coopérant à la réforme de l'administration en ligne et à la connectivité.

« L’intérêt de l’Estonie dans l’expérience de la numérisation est également très important dans les pays africains qui ne sont pas les pays prioritaires de l’Estonie. Bien sûr, nous sommes prêts à partager notre expérience de la construction d'un Etat numérique et d'une gouvernance électronique avec tous les pays. L’Estonie dispose d’un vaste réseau d’experts, et la Tanzanie et nous avons beaucoup à apprendre de ce jumelage », a déclaré Andres Ääremaa, responsable des programmes de transformation numérique de l’ESTDEV.

Dans le cadre du projet, les partenaires du consortium D4T et le ministère tanzanien de l'Information, de la Communication et des Technologies de l'information mettront en œuvre des activités répondant aux objectifs du D4T.

Les activités sont, entre autres, le renforcement des capacités et le développement des compétences dans la cybersécurité des pouvoirs publics ; l’élaboration des cadres de protection de la vie privée et des données ; le renforcement des compétences en matière de gestion des données et de gouvernance ; et l’amélioration des compétences et des capacités du secteur privé dans les domaines de la cybersécurité et des communautés de recherche sur la protection de la vie privée et des données.

Selon le communiqué de l’ESTDEV, le lancement du projet rentre dans le cadre du contrat de projet signé l'été dernier par l'Institut finlandais de gestion publique et la délégation de la Commission européenne en Tanzanie. Le projet devrait se dérouler jusqu'au printemps 2026.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 12 octobre 2023 14:26 Written by

La licence d'exploitation de Bolt au Kenya devrait expirer dans 17 jours. Les autorités du pays appellent l’entreprise estonienne à se conformer ou cesser les activités dans le pays.

L'Autorité nationale des transports et de la sécurité (NTSA) au Kenya a rejeté le renouvellement de la licence d'exploitation de l'entreprise de VTC Bolt dans le pays, apprend-on des médias locaux. La décision fait suite à des violations présumées par Bolt, notamment des commissions illégales et des frais de réservation plus élevées que celles fixées par le ministère des Transports.

«Veuillez noter que l'Autorité n'est pas en mesure de procéder au renouvellement de votre permis d'exploitation tant que les questions soulevées par les conducteurs et leurs représentants ne sont pas traitées de manière satisfaisante », a déclaré Cosmas Ngeso, directeur adjoint et responsable des licences, dans la lettre adressée à Bolt au nom du directeur général de la NTSA, George Njao.

En effet, l'entreprise basée en Estonie, qui est entrée au Kenya en tant que Taxify en 2016, avait obtenu une licence de Transport Network Company le 28 octobre 2022. Bolt s'était engagée à cet effet à se conformer à la réglementation en vigueur dans le pays, notamment la loi qui stipule que le taux de commission est fixé à 18 % pour les conducteurs utilisant l’application. Néanmoins, ces derniers mois, Bolt a été accusé d’avoir introduit des frais de réservation « illégaux ».

Selon les responsables de l'entreprise de VTC, le droit de réservation est une redevance supplémentaire ajoutée à chaque voyage. « Les frais de réservation aident à couvrir le soutien et les fonctionnalités technologiques améliorées qui garantissent un service encore plus efficace sur notre plateforme », a déclaré Linda Ndungu, responsable pays de Bolt.

L’entreprise s’est toutefois engagée à se conformer dans les jours à venir, ceci avant l’expiration de la licence en cours. Rappelons que Bolt offre actuellement des services dans 16 villes du pays. L'entreprise est opérationnelle dans cinq autres pays en dehors du Kenya, à savoir le Nigeria, le Ghana, l'Ouganda, la Tanzanie et la Tunisie.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 11 octobre 2023 14:43 Written by

Dans le domaine des recherches scientifiques, le continent africain est en retard par rapport au reste du monde. C’est pour combler ce gap que de nouvelles initiatives sont lancées en faveur du continent.

Jeudi 5 octobre, le géant américain Google a dévoilé la liste des 11 start-up africaines retenues pour la première cohorte de son programme baptisé Google for Startups Accelerator: AI First visant à accompagner des start-up utilisant l'intelligence artificielle pour relever les défis uniques de l'Afrique.

Les start-up sélectionnées sont originaires de l’Afrique du Sud (Avalon Health), du Ghana (Chatbots Africa), du Sénégal (Lengo AI), de l’Ouganda (Logistify AI), de l’Ethiopie (Telliscopen, Garri Logistics), du Kenya (Dial Afrika Inc, Fastagger Inc ) et du Nigeria (Famasi Africa , Izifin, Vzy). Elles ont été choisies parmi un vaste vivier de talents innovants, qui proposent des solutions aux problèmes modiaux grâce à l'usage de l’intelligence artificielle.

Elles bénéficieront chacune d’un parcours d’accélération de 10 semaines, d’une allocation de 350 000 $ en crédits Google Cloud et de sessions de mentorat, de conseils techniques et d’opportunités de réseautage pour améliorer leur portée et leur impact.

A terme, la formation permettra à ces start-up spécialisées de bénéficier du vaste réseau de Google pour développer davantage leurs entreprises et favoriser l'utilisation de l'IA dans leurs pays respectifs. Selon un rapport du McKinsey Global Institute, l'IA pourrait augmenter le PIB de l'Afrique à 1 300 milliards de dollars d'ici 2030, ce qui montre son potentiel indéniable pour alimenter les solutions et stimuler la prospérité économique.

« Les start-up que nous avons choisies pour le programme "AI First" incarnent cette vision, en tirant parti de l’IA de manière innovante pour relever les défis locaux et mondiaux. Nous sommes ravis de soutenir et d’amplifier leur impact », a déclaré Folarin Aiyegbusi, responsable de l’écosystème de startups pour l’Afrique chez Google.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 11 octobre 2023 12:42 Written by

Après la signature d’un partenariat en octobre 2022, les deux structures sont passées à l’action en concrétisant l’entente. Elles pensent également aux prochaines étapes dans la ville du Cap et dans des pays comme le Botswana, la Namibie, le Mozambique et la Zambie.

BCX, une filiale de l’opérateur télécoms Telkom, a lancé la semaine dernière son service cloud, baptisé Africa Local Public (ALP), en partenariat avec le géant chinois du commerce en ligne Alibaba. Les données seront stockées dans deux centres de la plus grande ville d’Afrique du Sud, Johannesburg.

« Le lancement d'ALP Cloud répond à plusieurs objectifs, l'un d'entre eux étant d'accentuer notre volonté de maintenir une présence locale. [...] Ainsi, lorsque nos clients opteront pour les services cloud locaux de BCX, ils se connecteront directement à une entreprise sud-africaine et bénéficieront de son soutien. Cette initiative stratégique répond à la demande croissante de solutions cloud sécurisées, évolutives et performantes qui répondent aux besoins spécifiques des entreprises sud-africaines », explique Jonas Bogoshi, président-directeur général de BCX.

A l’ère de la révolution technologique, les centres de données, dont le rôle est de traiter, de sécuriser ou encore de conserver les données informatiques, sont d’une importance capitale dans le processus de transformation numérique en cours sur le continent. Ils permettront aux Etats africains de disposer d’une souveraineté numérique, c’est-à-dire une capacité d’agir dans le cyberespace et de faire respecter leurs règles par les différents acteurs du monde virtuel. A peine 1 % des centres de données sont présents en Afrique, mais plus de la moitié se trouvent dans la nation arc-en-ciel.

Le nouveau partenariat s'inscrit dans le cadre de la politique nationale en matière de données et d'informatique dématérialisée d'Afrique du Sud. Cette politique veut, entre autres, mettre en place un environnement propice au développement de l’écosystème des données et promouvoir l’accès aux données et aux services cloud. Par ailleurs, BCX et Alibaba veulent construire de nouvelles régions dans la ville du Cap en Afrique du Sud, au Botswana, au Mozambique, en Namibie et en Zambie.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 11 octobre 2023 12:13 Written by

Avec la révolution numérique, les jeunes Africains sont de plus en plus nombreux à se tourner vers les start-up, ce qui donne une lueur d'espoir au continent. Ces jeunes pousses sont très souvent freinés dans leur élan par le manque de financement.

The Baobab Network, un accélérateur de start-up opérant en Afrique et qui fournit un soutien technique et financier aux entrepreneurs a annoncé, le jeudi 5 octobre, son intention d’investir dans un millier d'entreprises technologiques africaines au cours de la prochaine décennie.

« Nous disposons de la plateforme nécessaire pour augmenter considérablement le nombre d'investissements que nous examinons et exécutons à travers l'Afrique. Notre objectif est d'autonomiser 1 000 start-up, de catalyser l'innovation et de stimuler la croissance économique à travers le continent », a déclaré Toby Hanington, cofondateur de Baobab

En effet, environ 60 % de la population africaine a moins de 25 ans, ce qui fait de l'Afrique le continent le plus jeune du monde. Cela se traduit par une importante population de jeunes et met en évidence l'immense potentiel d'innovation, d'esprit d'entreprise et de croissance économique sous l'impulsion des jeunes.

Tout comme The Baobab Network, les entreprises mondiales telles que Microsoft croient aux potentiels de cette jeunesse entreprenante et investissent en conséquence. En 2022, la société américaine de logiciels informatiques a annoncé son intention de soutenir la croissance d’environ 10 000 start-up africaines au cours des cinq prochaines années.

Selon ses responsables, Microsoft compte   devenir « l’une des pierres angulaires de l'économie numérique du continent et fournir des solutions pertinentes face aux défis sociétaux en Afrique ». Il est donc question pour l'entreprise d'œuvrer pour une explosion d'innovations locales qui contribueront positivement, non seulement à l'économie numérique de l'Afrique, mais aussi à la société mondiale.

Depuis son lancement en 2019, Baobab a investi dans 45 start-up réparties dans 15 pays d’Afrique. Grâce à la mise sur pied de son nouveau véhicule de co-investissement, les futures cohortes de l’accélérateur bénéficieront d'un investissement de 100 000 dollars chacune, contre 50 000 dollars auparavant. La nouvelle cohorte comprend Brandrive, PocketFood et Bunce (Nigeria), ainsi que Kawu (Ouganda) et Alal (Sénégal).

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 05 octobre 2023 18:05 Written by

Starlink a signé la semaine dernière avec Paratus un accord en tant que distributeur de service Internet à haut débit. Elle s’associe à une autre entité pour continuer, tant bien que mal, son expansion sur le continent.

La plateforme de commerce électronique Jumia a annoncé, le lundi 2 octobre, un partenariat avec le fournisseur américain d’Internet haut débit par satellite Starlink pour étendre ses services en Afrique. Le but est de commercialiser les kits et terminaux de Starlink dans les onze pays où elle opère en commençant par le Nigeria et le Kenya.

« Nous avons vu Starlink réaliser ce type d'opérations en Asie du Sud-Est et en Amérique du Sud, et maintenant l'Afrique aura également la possibilité d'accéder aux services Internet à haut débit. Nous prévoyons de commencer à vendre par l'intermédiaire de nos sites et de nos agents au Nigeria ce mois-ci, puis au Kenya », a expliqué Hisham El Gabry, directeur commercial de Jumia.

Présent au Nigeria, au Rwanda, au Mozambique, au Kenya, et au Malawi, le fournisseur américain multiplie les partenariats pour faciliter l’accès à ses kits et terminaux d’accès à Internet. Jumia, avec ses 8,4 millions de consommateurs actifs et son milliard de visites en 2022, peut s’avérer un partenaire de choix d’autant plus qu’il permettra également d’atteindre des régions où les adresses officielles et la cartographie des villes sont limitées, inexploitables et/ou économiquement non rentables pour les fournisseurs traditionnels tels que les opérateurs mobiles.

« Nous avons dû établir nos propres modèles d'entreprise et notre réseau de transport, et même cartographier dans une certaine mesure lorsque nous avons commencé à créer une entreprise africaine de commerce électronique », ajoute Hisham El Gabry.

Par ailleurs, à l’aube du quatrième trimestre de l’année, Starlink est présent dans seulement 5 pays africains sur les 23 annoncés pour cette année. Il faut souligner que le retard du déploiement de Starlink est dû, entre autres, au facteur chronophage des procédures d'obtention des licences d'exploitation dans plusieurs pays.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 03 octobre 2023 15:32 Written by

L’Egypte mise sur la coopération internationale pour accélérer la réalisation sa stratégie de transformation numérique dénommée « Digital Egypt 2030 ». Dans ses actions, le pays est accompagné par des partenaires de choix qui travaillent en coalition dans le pays.

La filiale égyptienne de la société technologique américaine Microsoft et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Egypte ont signé, le samedi 28 septembre, un mémorandum d’entente pour la coopération commune dans les efforts visant à faire progresser le développement durable et à promouvoir l’innovation numérique en Egypte.

Dans le cadre de cet accord, le PNUD et Microsoft collaboreront pour promouvoir les compétences numériques et l'amélioration des compétences pour les emplois futurs et l'employabilité, en mettant entre autres l'accent sur l'autonomisation des femmes et des filles.

« Nous sommes ravis de conclure ce partenariat stratégique avec Microsoft Egypte. Cette collaboration témoigne de notre engagement commun à exploiter le pouvoir de l'innovation numérique et de la technologie au service du développement durable en Egypte. En combinant notre expertise et nos ressources, nous visons à autonomiser la jeunesse égyptienne, à promouvoir l'égalité des sexes », a déclaré Alessandro Fracassetti (photo, au centre), le représentant résident du PNUD en Egypte.

Selon le communiqué du PNUD, l'accord souligne également les progrès de l'agro-technologie et la transformation du système alimentaire. Dans ce sens, l’accord permettra de mettre en œuvre des solutions agritech qui répondent aux défis de la sécurité alimentaire et promeuvent des pratiques agricoles durables en Egypte. Les deux parties partageront également l'expertise et les meilleures pratiques pour soutenir la transformation numérique du secteur public, améliorer la prestation de services et les processus de gouvernance. Le partenariat vise également à faire progresser les programmes de transformation numérique dans le secteur public, y compris l'intégration de l'IA.

La signature de ce protocole d’accord vient ainsi en complément aux actions engagées par le gouvernement égyptien pour réaliser sa stratégie de transformation numérique dénommée « Digital Egypt 2030 ». A en croire Rania Al-Mashat, la ministre de la Coopération internationale, le portefeuille de coopération au développement du ministère comprenait 34 projets dans le domaine de l’innovation, de la numérisation et de l’entrepreneuriat, d’une valeur d’un milliard de dollars, représentant 4% du portefeuille total.

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Posted On lundi, 02 octobre 2023 14:30 Written by

Depuis son accession à la tête du Kenya le 13 septembre 2022, le nouveau chef de l’Etat déploie ses ambitions numériques. Il multiplie les investissements dans divers sous-segments, dont le haut débit ou encore la cybersécurité, et nouent des partenariats stratégiques.

Jeudi 28 septembre, à Nairobi, le président de la République du Kenya, William Ruto (photo), a invité les entreprises internationales du numérique à investir dans son pays. Il a affirmé que le gouvernement est déterminé à assurer l'avenir de la nation en déployant la technologie pour fournir des solutions qui enrichissent l'expérience humaine et le bien-être ; maintiennent l'économie compétitive, diversifiée et robuste ; et renforcent la résilience et la sécurité des communautés et du pays contre toutes les menaces.

S’exprimant lors de la cérémonie de célébration du 10e anniversaire d'IBM Research-Africa Labs, à l'université catholique d'Afrique de l'Est, il a également profité de l’occasion pour vanter les points forts actuels du Kenya dans le domaine du numérique. Il a présenté le pays comme atout géostratégique sur lequel il faut capitaliser au regard du rôle qu’il joue en tant que porte d’entrée vers la sous-région Afrique de l’Est et le continent. Il a également souligné l’opération en cours de numérisation des services publics visant à garantir l'efficacité, et à éliminer la corruption et le gaspillage des ressources publiques.

Ce nouvel appel de William Ruto à l’endroit des investisseurs internationaux pour le numérique intervient quelques jours après sa visite aux Etats-Unis entre le 16 et 23 septembre dernier. Au cours de ce séjour, il a échangé avec Tim Cook, le président-directeur général d’Apple, Patrick Gelsinger, le président-directeur général d’Intel, Ruth Porat, la directrice financière d'Alphabet la maison mère de Google, Brad Smith, le directeur des opérations de Microsoft et bien d'autres. Il leur a assuré que le gouvernement examinerait attentivement et répondrait à toutes leurs préoccupations afin d'accroître leur confiance dans le Kenya.

Le 28 septembre, le gouvernement a exhorté IBM à intensifier sa collaboration et à ouvrir des laboratoires dans les universités kényanes ainsi que dans les ministères, départements et agences gouvernementales qui ont besoin de recherches. Dario Gil, vice-président principal et directeur d'IBM Research, a affirmé l’engagement de l’organisation à travailler en étroite collaboration avec le Kenya pour transformer l'économie grâce à la technologie.

« Nous sommes prêts à atténuer les défis du changement climatique avec d'autres parties prenantes et à exploiter les opportunités disponibles afin que le pays réponde aux besoins technologiques de sa population », a-t-il déclaré.

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Posted On vendredi, 29 septembre 2023 16:47 Written by

La maintenance des câbles sous-marins est primordiale, notamment pour assurer la qualité d’Internet à haut débit. Orange, positionné sur ce marché avec sa filiale Orange Marine, y investit davantage.

La firme Orange a annoncé le vendredi 22 septembre l’acquisition d’un nouveau navire câblier. Baptisé « Sophie Germain », il renforcera la capacité de dépannage des fibres optiques sous-marines et pourra opérer pendant plus de 40 ans.

« Le Groupe Orange réaffirme à travers ce baptême son rôle central dans la pose et maintenance des câbles sous-marins, une industrie méconnue et pourtant socle essentiel au développement de la connectivité dans le monde. A la pointe de la technologie et grâce à une empreinte environnementale réduite, le Sophie Germain contribue à la démarche d’innovation durable du Groupe pour répondre aux grands défis de notre temps », explique Christel Heydemann, directrice générale d'Orange.

L’acquisition d’un tel navire intervient dans un contexte marqué par une demande croissante en connectivité à haut débit. Les acteurs du secteur multiplient les investissements dans des infrastructures telles que les câbles à fibre optique, dont plus de 486 sillonnent le fond des mers de nos jours, ce qui représente environ 1,3 million de kilomètres (soit 33 fois le tour de la Terre).

Par ailleurs, ces câbles nécessitent une maintenance constante et peuvent subir des dommages qui perturbent la qualité des communications téléphoniques, des transferts de données ou encore la qualité d’Internet. En août dernier, un glissement de terrain sous-marin dans le canyon du Congo a endommagé les câbles sous-marins West African Cable System (WACS) et South Atlantic 3 (SAT-3) entraînant un ralentissement des services Internet dans plusieurs pays d’Afrique.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 29 septembre 2023 15:20 Written by

Au moment où la transformation numérique du continent s’accélère, l’intérêt pour les services cloud s’intensifie. Alors que les autres continents ont réalisé des avancées considérables dans le domaine, l’Afrique possède à peine 1 % des datacenters installés dans le monde.

Le géant chinois de la tech Huawei investira 200 millions de dollars pour la création du premier centre de cloud public d'Afrique, il offrira plus de 200 services cloud. Terry HE, le président de Huawei Northern Africa (Afrique du Nord, de l’Ouest et centrale), l’a fait savoir lors de l’ouverture de la 8e édition du « Huawei Connect » qui s’est tenue du 20 au 22 septembre dernier à Shanghai en Chine.

« Chaque évolution technologique est le fruit de la persévérance, de l’exploration et de l’investissement », a déclaré Terry HE (photo), avant d’ajouter que « pour accélérer encore davantage l’intelligence régionale, Huawei continuera d’investir dans la technologie, les écosystèmes et le développement des talents ».

Les 200 millions de dollars annoncés par Huawei pour la création du premier centre de cloud public en Afrique représente une partie des 430 millions que l'entreprise a prévu d'investir sur le continent au cours des cinq prochaines années. Huawei mettra donc à disposition 200 millions de dollars supplémentaires pour soutenir 200 partenaires logiciels locaux et renforcer 1 300 partenaires de distribution. Les 30 millions de dollars restant seront injectés pour former 10 000 développeurs locaux et 100 000 professionnels du numérique, créant ainsi une main-d'œuvre qualifiée pour stimuler la transformation intelligente dans la région.

Cette initiative s’inscrit dans la nouvelle stratégie de Huawei visant à accompagner l’Afrique vers un « avenir intelligent » et connecté. Outre la rapide capacité de déploiement, la réduction des coûts et le stockage sécurisé des données, le cloud public de Huawei fournira également des services à même de soutenir une couverture numérique étendue, efficace et de qualité, tout en diminuant les émissions carbones.

Rappelons que la part du marché du cloud en Afrique reste relativement marginale au regard du marché mondial qui s’élevait à 445 milliards de dollars en 2021. Selon le rapport « Global Cloud Computing Market (2021 to 2028) » qui a révélé l'information, il devra tripler d’ici 2028 pour atteindre 1 200 milliards $. La possibilité d'accroître sensiblement la contribution de l'Afrique repose sur les investissements dans le secteur.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 29 septembre 2023 11:43 Written by
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