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Dans le but d’aider les étudiants du campus de l’université du Ghana dans le secteur technologique, les autorités ghanéennes ont pris des décisions stratégiques.

Ursula Owusu-Ekuful (photo) ministre ghanéenne de la Communication et de la Digitalisation, a annoncé le mardi 14 novembre, lors de la 75e édition de la conférence annuelle de l’école du Nouvel An à Accra, la création du Digital Youth Village, un village numérique au sein de l’université du Ghana. Le but de la mise en place d’une telle structure est de permettre aux étudiants de se familiariser avec les systèmes intelligents et les technologies de pointe.

« Le village numérique de la jeunesse pour l'école du Nouvel An est un projet qui me tient à cœur. Il permettra à nos étudiants d'acquérir des connaissances pratiques sur les environnements et les bureaux intelligents, ainsi que sur d'autres technologies de pointe. Malgré les difficultés qui ont retardé la réalisation du projet, je peux affirmer avec confiance que le village numérique de la jeunesse pour l'école du Nouvel An et la conférence de l'université du Ghana deviendra une réalité », a indiqué Ursula Owusu-Ekuful.

Les autorités ghanéennes poursuivent la transformation numérique du pays avec des investissements dans divers segments pour améliorer l’écosystème technologique du pays. Bien que ne faisant pas partie du « Big four » du continent (Kenya, Nigeria, Egypte, Afrique du Sud) dont les jeunes pousses ont monopolisé 67 % du total des levées de fonds réalisées sur le continent au troisième trimestre de l’année, d’après « The State of Tech in Africa Q3 2023 » de TechCabal Insights, le pays dirigé par Nana Akufo-Addo n’est pas non plus à la traîne. Selon le rapport « E-Government Survey 2022 The Future of Digital Government » du département des questions économiques et sociales des Nations unies (UN DESA), il figure parmi les seize champions du continent (7e place) en e-administration, et a rejoint plus tôt dans l’année l’Organisation de la coopération numérique.

Toutefois, l’événement, qui s’est déroulé sous le thème « Nourrir la résilience : intégrer la technologie et l'humanisme dans le développement durable », a permis à la ministre d’évoquer divers projets déjà réalisés ou en cours de réalisation dans le secteur technologique tels que Smart Community Project et The Rural Community Project.

« En adoptant une technologie centrée sur l'être humain, le Ghana continuera à renforcer ses systèmes éducatifs, ses services de santé, ses entreprises et à promouvoir sa propre culture, tout en donnant aux citoyens les moyens d'affronter l'avenir avec confiance et les compétences requises », a renchéri la ministre.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 17 novembre 2023 12:56 Written by

Alors que le numérique prend de l'ampleur à travers le monde, le gouvernement tchadien multiplie les mesures fortes pour rattraper le retard accusé dans le secteur. De nombreuses initiatives sont en cours et les résultats sont déjà perceptibles.

Le Tchad et le Maroc vont désormais étendre leur coopération bilatérale dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). Un mémorandum d'entente d'assistance technique a été signé, à cet effet, entre l’Agence tchadienne de développement des technologies de l’information et de la communication (ADETIC) et l'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) du Maroc.

La collaboration prévoit entre autres la formation des ingénieurs de l’ADETIC et l'échange d'expériences entre les deux structures. L’objectif est d’aider le Tchad à adapter et implémenter le modèle marocain des TIC en faveur de l’accélération numérique dans le pays, en vue d’une économie numérique prospère.

Le partenariat entre les deux agences chargées de la régulation et de la réglementation du secteur des télécoms s’inscrit dans le cadre des actions menées par le gouvernement tchadien pour rattraper le retard accusé dans le secteur du numérique. Il est intervenu à l’issue d’une mission d’imprégnation de trois jours effectuée par une délégation de l’ADETIC au Maroc, notamment au sein de l’Agence de développement du digital (ADD) et à ARNT.

« L’essentiel des échanges ont porté sur le modèle marocain de transformation digitale de l'Administration publique, le cadre juridique et réglementaire, la gestion des infrastructures techniques des TIC ainsi que la gestion de nom du domaine et la fourniture des services universels », a déclaré l’ADETIC sur Facebook.

Grâce à ce nouveau partenariat, l’ADETIC pourra profiter de l'expérience de l'ARNT qui a déjà 25 ans d'exercice dans la réglementation du secteur des télécommunications, l'agrément des équipements de télécommunication, la gestion des noms de domaine « .ma », le traitement de la certification électronique entre autres.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 17 novembre 2023 11:56 Written by

Depuis quelques années, les start-up prolifèrent sur le continent africain. Pourtant, dans de nombreux pays, les autorités ne font pas le nécessaire pour faciliter leur croissance. Kampala a décidé de se pencher sur la question.

L’Ouganda envisage la mise en place d’une politique nationale pour les start-up. Le projet, mené par la Private Sector Foundation Uganda (PSFU), est soutenu par la Fondation Mastercard et coordonné par le ministère ougandais du Commerce, de l'Industrie et des Coopératives. L’objectif de la politique est de régir les interactions entre le gouvernement, les incubateurs, les start-up et les investisseurs dans le but de promouvoir une culture d'innovation et d'entrepreneuriat dans le pays.

« Plusieurs multinationales viennent ici et bénéficient de plusieurs privilèges de facilitation des affaires, alors que pas grand-chose n'est fait pour les start-up locales. Nous croyons qu'avec cette politique, les start-up ougandaises auront une chance de concurrencer favorablement sur le marché, car elle établira non seulement ce dont elles ont besoin, mais aussi comment obtenir du soutien », ajoute Keneth Twesigye, responsable des politiques chez Startup Uganda.

L’écosystème technologique est en plein essor sur le continent. Les start-up africaines attirent des investisseurs du monde entier mais pour diverses raisons, la plus importante part des fonds est investie au Nigeria, en Afrique du Sud et au Kenya. Dans le rapport intitulé « Venture Capital Activity in Africa Q3 2023 » publié par l'Association africaine de capital-investissement et capital-risque (AVCA), plus de 2,95 milliards $ ont été investi dans les start-up africaines pendant les 9 premiers mois de l’année.

L’Ouganda fait bien d’assainir son écosystème technologique. D’ailleurs, il faut remplir un certain nombre de conditions pour être catalogué comme une start-up dans le pays. Il faut, entre autres, avoir une structure de gestion temporaire, consacrer une partie de son budget à la recherche et au développement, être détenue majoritairement par des Ougandais et être incorporée localement en Ouganda.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 15 novembre 2023 16:22 Written by

En Afrique, l'évolution des méthodes utilisées par les auteurs d'infractions oblige les forces de police à améliorer leurs capacités pour pouvoir lutter contre la cybercriminalité.

Les Seychelles ont désormais un laboratoire de criminalistique numérique visant à intensifier la lutte contre les menaces informatiques dans le pays. L’équipement a été remis le lundi 13 novembre à l’unité de lutte contre la cybercriminalité de la police par Mu Jianfeng (photo, à gauche), le chargé d'affaires de l'ambassade de Chine aux Seychelles, a-t-on appris de Seychelles News Agency.

Selon l'agence d'information, le laboratoire est financé par le gouvernement chinois à hauteur d’un million de Yuan (137 000 $).

« Le laboratoire sera pleinement opérationnel dans les prochains jours et ses principales fonctions comprennent l'extraction sécurisée des données, la sauvegarde des supports de stockage, l'acquisition rapide des données, l'analyse et l'authentification des données, ainsi que la récupération des données. Il constituera un outil efficace pour la police seychelloise et les autorités compétentes en matière d'enquête sur les données numériques et de collecte de preuves », a déclaré M. Jianfeng.

Le nouveau laboratoire arrive au moment où le gouvernement seychellois multiplie les mesures pour répondre à une montée croissante de la cybercriminalité dans le pays. En novembre 2021, une nouvelle loi sur la cybercriminalité et autres délits connexes est entrée en vigueur dans le pays après avoir été approuvée par l'Assemblée nationale.

En janvier, la mise en place d’une unité de lutte contre la cybercriminalité avait également fait l'objet de discussions entre les forces de police seychelloises et une délégation d'Interpol.

A travers cette acquisition d’équipements techniques et la formation des ressources humaines pour lutter contre la cybercriminalité, les Seychelles pourront sécuriser leurs systèmes d’information qui sont une composante indispensable pour la transformation numérique.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 15 novembre 2023 12:07 Written by

Depuis quelques années, les plateformes d’éducation à distance s’imposent comme des alternatives intéressantes au système éducatif traditionnel. Les autorités tanzaniennes ont décidé d’allier les deux systèmes.

Snapplify, une start-up sud-africaine qui fournit des manuels scolaires en ligne, a annoncé le vendredi 10 novembre son partenariat avec l’Institut tanzanien pour l’éducation (TIE). Le but est d’améliorer la disponibilité et la qualité des ressources éducatives pour les étudiants en Tanzanie durant les trois prochaines années.

« Notre partenariat avec TIE reflète notre vision commune de l'utilisation de la technologie pour démocratiser l'accès à l'éducation. En fournissant aux étudiants un écosystème d'apprentissage numérique complet, nous espérons susciter l'amour de l'apprentissage et encourager l'excellence académique chez les jeunes Tanzaniens », a indiqué Stephen Bestbier, responsable des partenariats gouvernementaux chez Snapplify.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du projet de la bibliothèque électronique où plus de 11 millions d'élèves et 190 000 enseignants recevront un compte Snapplify personnalisé, ce qui leur permettra d'accéder à un large éventail de ressources éducatives provenant de diverses plateformes partenaires. Les contenus de la start-up, accessibles sur son application mobile et sa plateforme web, peuvent être consultés hors ligne après téléchargement depuis un ordinateur ou un smartphone.

Toutefois, il faut souligner que l’option des edtech comme solution aux problèmes éducatifs est revenue sur le devant de la scène lors de la pandémie de la Covid-19. Les plateformes d’éducation en ligne ont été de plus en plus fréquentées et elles ont aidé à résoudre divers problèmes d’éducation sur le continent, en l’occurrence ceux de la gestion des effectifs pléthoriques dans les salles de cours ou encore de l’accès aux manuels scolaires. Pour rappel, le nombre d’internautes en Tanzanie s’élève à 15,6 millions et le taux de pénétration de l’Internet est de 25 % en 2022, d’après les données de DataReportal.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 14 novembre 2023 14:30 Written by

La République de Djibouti vient de rejoindre le cercle fermé des pays africains à avoir leurs propres satellites dans l’espace. Parmi ces pays se trouvent le Kenya, le Zimbabwe, l’Egypte, l’Ouganda et l’Angola.

La République de Djibouti a lancé avec succès son premier satellite, Djibouti 1A, le samedi 11 novembre, depuis la base spatiale de Vandenberg, en Californie, aux Etats-Unis d’Amérique. Le satellite a décollé à bord de la fusée Falcon 9 de SpaceX.

« Nous avons mis en place tous les éléments nécessaires pour réussir ce projet : premièrement, la sélection d'étudiants djiboutiens, parce que l'objectif était de faire le satellite mais pas de l'acheter, et de le faire fabriquer par nos étudiants pour faire ce saut technologique et dire d'une manière non inhibée que Djibouti est capable de fabriquer un satellite, de le lancer, de collecter des résultats. Il en résulte que 10 techniciens et ingénieurs ont été formés », a déclaré Nabil Mohamed Ahmed, le ministre djiboutien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Le nouveau satellite est le fruit de la collaboration entre le gouvernement djiboutien et le Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSUM) en France. L’établissement a formé, dès 2020, les ingénieurs djiboutiens qui ont conçu, construit et testé le nanosatellite. En mars dernier, Djibouti 1A a passé avec succès les tests de vibration et en juillet, il a été déclaré prêt pour le lancement.

Djibouti 1A sera utilisé à des fins de recherche spatiale et de communication. Il recueillera les données nationales en temps réel des stations climatologiques et sismiques, notamment la température, la pluviométrie, la profondeur des cours d'eau et l'hydrométrie, afin d'aider à stimuler la production agricole et à surveiller les changements environnementaux.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 14 novembre 2023 10:55 Written by

Avec l’arrivée de la technologie, il est devenu indispensable pour les étudiants de côtoyer l’outil informatique. En milieu carcéral, des innovations sont en cours dans ce sens en Afrique du Sud.

La Cour suprême d’appel (SCA) sud-africaine a donné 12 mois au gouvernement pour préparer et promulguer une politique révisée pour les centres correctionnels afin de permettre aux détenus d'utiliser des ordinateurs personnels dans leurs cellules à des fins d'étude.

Désormais, un détenu inscrit dans un établissement d'enseignement supérieur reconnu et qui a besoin d'un ordinateur pour ses études, aura le droit d'en utiliser un sans Internet dans sa cellule.

« Je constate que de plus en plus de matériel pédagogique est disponible sous forme électronique et que l'accès à ce matériel se fait de la manière la plus pratique et la plus économique à partir d'un ordinateur », a déclaré le juge David Unterhalter.

« Les travaux de cours sont désormais couramment composés et soumis par voie électronique. J'ai constaté que le droit à la poursuite de l'éducation inclut le droit de poursuivre effectivement cette éducation. Si un détenu dispose d'un ordinateur personnel, il s'agit d'un outil d'une valeur indispensable pour suivre de nombreux cours de formation continue », a-t-il ajouté.

La décision de réviser cette politique intervient après qu'un détenu de Johannesburg, qui purgeait une peine de 20 ans pour vol qualifié, s'était plaint d'avoir du mal à terminer son cours d'informatique parce qu'il ne pouvait pas travailler depuis sa cellule où il passait la majeure partie de son temps. En attendant l'examen de la politique, le juge a déclaré que détenu a le droit d'utiliser son PC dans sa cellule tant qu’il reste inscrit dans un établissement d'enseignement supérieur ou universitaire reconnu en Afrique du Sud.

Toutefois, le détenu doit mettre l'ordinateur à disposition pour inspection à tout moment et toute violation des règles par un détenu individuel pourrait entraîner le retrait de l'ordinateur.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 13 novembre 2023 16:43 Written by

Le Tchad a lancé en 2020 un nouveau plan stratégique de développement du numérique et des Postes, témoignant de la volonté du gouvernement de rattraper le retard technologique. Pour la mise en œuvre des projets dudit plan, le pays a besoin de partenaires expérimentés.

L’Egypte et le Tchad souhaitent collaborer dans le domaine de l’économie numérique. La question a fait l’objet de discussions entre Mahamat Allahou Taher (photo, au centre), le ministre tchadien des Télécommunications et de l’Economie numérique, et une délégation égyptienne en marge d’une réunion de travail tenue le jeudi 9 novembre à N’Djamena au Tchad.

Selon le ministère tchadien chargé de l’Economie numérique, les discussions ont porté, entre autres, sur la question de l’interconnexion en fibre optique internationale (Tchad-Egypte), la numérisation de l’administration publique tchadienne et la formation des cadres en compétences numériques.

La rencontre s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de développement du numérique et des postes (PSDNP 20-30) lancé par le gouvernement du Tchad en 2020. Elle intervient dans un contexte marqué par l’accélération de la transformation numérique dans le pays et la relance des travaux de la dorsale transsaharienne à fibre optique au Tchad.

Pour l’Egypte, la réunion cadre avec les actions engagées par le gouvernement pour réaliser sa stratégie de transformation numérique dénommée « Digital Egypt 2030 ». Pour y parvenir, Le Caire multiplie les partenariats avec des pays avec lesquels il entretient de bonnes relations.

La collaboration entre les deux pays devrait permettre au Tchad de profiter pleinement de l’Egypte qui est déjà très avancée dans sa transformation numérique, notamment dans l’e-gouvernance et dans la fourniture de la connectivité à haut débit. Le pays prévoit de délivrer des licences de réseau 5G aux opérateurs télécoms d’ici décembre. Pour ce qui est de la fourniture des services en ligne, le pays a lancé depuis 2019 la dématérialisation de la plupart de ses services publics. L’initiative lui a valu en 2022, le 6e rang sur 16 pays africains champions de l’administration électronique en Afrique selon les Nations unies.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 13 novembre 2023 09:58 Written by

Le Nigeria fait partie des pays africains disposant des écosystèmes technologiques les mieux avancés. Pourtant, les autorités multiplient les actions pour améliorer cet écosystème.

Bosun Tijani (photo), ministre nigérian des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique, a révélé le mardi 7 novembre lors de la réunion du Conseil national nigérian des responsables des TIC des ministères, départements techniques et agences du pays  l’obtention d’un montant de 1 milliard de nairas (environ 1,2 million $) pour le programme Trois millions de talents techniques. Les fonds, provenant d’une entreprise privée, contribueront à la mise en place d'un réseau de talents techniques au Nigeria afin de renforcer l'économie numérique.

« Lorsque j'ai pris mes fonctions et que j'ai dit que le ministère allait former 3 millions de personnes, nous n'avions pas les ressources nécessaires, mais chaque jour, des entreprises et des organisations viennent soutenir l'initiative.Le ministère n'avait pas de budget pour exécuter le projet, mais aujourd'hui, une entreprise va nous donner 1 milliard de nairas pour ce projet », a indiqué Bosun Tijani.

Depuis sa nomination en août dernier, le ministre nigérian a mené diverses actions pour dynamiser le secteur technologique de son pays avec l’aide du gouvernement et de différents partenaires techniques et financiers. D’ailleurs, le pays a mobilisé 500 millions $ dès la prise de fonction de Bosun Tijani dans le but de soutenir l’innovation et l’entrepreneuriat dans le secteur du numérique. En septembre dernier, il a signé un partenariat avec Central Square Foundation, une organisation non gouvernementale indienne, dans le but de mettre sur pied des solutions pour faciliter l’enseignement et l'apprentissage au Nigeria à travers les nouvelles technologies.

Toutefois, Bosun Tijani n’est pas satisfait des réalisations des autorités locales. Il s’est montré quelque peu acerbe en soulignant lors de la réunion que « le gouvernement nigérian devrait disposer d'un institut de recherche technologique digne de ce nom, mais il incombe à ce conseil de veiller à ce que le projet d'économie numérique de cette administration soit effectivement mis en œuvre ».

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 10 novembre 2023 16:00 Written by

L’Afrique reste la région du monde où les enjeux de santé sont les plus importants et critiques. Une bonne utilisation du numérique dans ce domaine pourrait constituer une chance pour le développement des systèmes de santé sur le continent.

Les Seychelles veulent accélérer la numérisation de leurs services de santé. Le pays a décidé d'évaluer la maturité de son système de santé numérique par un outil développé en partenariat par le Secrétariat du Commonwealth, le Commonwealth Centre for Digital Health (CWCDH), et l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’information a été révélée lors d'un récent atelier de quatre jours tenu à Mahé en présence des responsables de la santé du pays, des représentants du Commonwealth et des partenaires internationaux.

S’exprimant sur le sujet, la ministre de la Santé des Seychelles, Peggy Vidot, a fait savoir que l’outil permet de mesurer les progrès de la transformation numérique du secteur. « En cette ère marquée par des progrès technologiques rapides, l'intégration de solutions de santé numérique apparaît comme un impératif critique. Les Seychelles s'engagent dans un voyage de transformation, en tirant parti de la puissance de l'innovation numérique pour renforcer notre système de santé ».

Les premières conclusions de l'évaluation, ont déterminé entre autres que le gouvernement des Seychelles a réalisé des progrès significatifs dans ses efforts visant à renforcer les systèmes de santé numériques, notamment en investissant dans un système d'information sur la santé électronique.

Les résultats ont également souligné qu’il reste beaucoup à faire, notamment mettre en place des systèmes de feedback des utilisateurs et des patients dans les solutions numériques, adopter des normes pour l’infrastructure réseau et la formation,  veiller à ce que le suivi et l’évaluation fassent partie de la mise en œuvre des projets, cartographier les solutions, politiques et lignes directrices numériques existantes dans une stratégie de santé numérique, mettre en place une législation en matière de stockage et de sécurité des données.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 10 novembre 2023 15:18 Written by
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