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La formation, l’innovation et l’entrepreneuriat technologique sont au cœur de la stratégie d’autonomisation des jeunes que prône le groupe Orange en Afrique. L’entreprise télécoms qui multiplie les initiatives dans ce sens souhaite à travers elles contribuer au développement.

La 12e édition du Orange Summer Challenge (OSC) s’est close au début du mois de novembre 2022 à travers les neuf pays africains qui ont abrité cette année le stage organisé sous forme de compétition. Au niveau d’Orange Moyen-Orient et Afrique, l’on prépare déjà l’édition 2023 qui accueillera une nouveauté : un prix international qui mettra en concurrence les meilleurs projets nationaux.

Cette nouvelle distinction viendra récompenser l’équipe d’étudiants porteuse du meilleur projet technologique innovant et d’impact social en Afrique et Moyen-Orient. Elle sera introduite au regard de la qualité croissante des idées jugées chaque année par les différents jury-pays. OSC, porté par l'Orange Digital Center de chaque pays — centre dédié à la formation des jeunes étudiants dans les nouvelles technologies — enregistre aujourd’hui plusieurs projets nationaux primés dans diverses thématiques au fil des ans.

Cette année, la thématique « Tech4Good » qui cadrait avec plusieurs objectifs de développement durable — notamment l’amélioration de la santé et du bien-être, la protection de l’environnement, la gestion des déchets, l’agriculture, les énergies renouvelables — a vu 37 projets primés. Ils ont été défendus durant le stage de trois mois par un total de 207 jeunes du Mali, Egypte, Cameroun, Burkina Faso Jordanie, Madagascar, Tunisie, Cote d’Ivoire, Maroc, répartis en équipe.

Comme il est de coutume, les équipes d’étudiants retenues ont bénéficié d’un accompagnement technologique et métier durant l'Orange Summer Challenge. En plus de l’expertise de l'Ecole du code et du FabLab d’Orange pour ce qui est du volet software et hardware de leur projet respectif, les participants à la rencontre de formation et de mentoring ont aussi bénéficié du savoir-faire des partenaires de l’édition. Google et Ernst & Young Tunisie étaient ceux de cette année.

Dans chaque pays qui a participé à l’OSC, les meilleurs projets ont reçu une dotation financière. Quelques projets jugés prometteurs ont bénéficient généralement d’un prix « coup de cœur » des partenaires pour encourager leurs initiateurs à poursuivre leur maturation. Sur les 37 projets primés au niveau national en 2022, 5 projets ont reçu chacun 2 000 € comme prix coup de cœur de Google et neuf ont reçu chacun 1 000 € de la part d’Ernst & Young Tunisie. Le projet Methergy du Cameroun a reçu le prix coup de cœur des deux partenaires.

Pour l’édition 2023, Orange espère l’ouverture de son stage d’été aux quinze Orange Digital Center déjà présents en Afrique et au Moyen-Orient. Pour postuler à l'OSC qui se tient de juillet à septembre, les étudiants porteurs de projets tech innovants devront répondre à l’appel à candidature lancé généralement par Orange au mois de mai, selon leur pays.

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Posted On mercredi, 14 décembre 2022 07:58 Written by

Les modifications de processus, de gestion des opérations ou d’interfaces clients impliquent des investissements substantiels de la part des entreprises. Cependant, les petites entreprises font face pour la plupart au manque de financement pour s’adapter aux nouvelles donnes.

La fintech panafricaine MFS Africa et le Centre du commerce international (ITC), une agence conjointe de l’Organisation mondiale du commerce et de l'Organisation des Nations unies, ont signé un partenariat pour accélérer la numérisation des marchés africains.

Selon le communiqué rendu public par l’agence des Nations unies le vendredi 9 décembre, les deux entités soutiendront les petites et moyennes entreprises (PME) dans 10 marchés africains (Bénin, Côte d'Ivoire, Ethiopie, Ghana, Mali, Rwanda, Sénégal, Ouganda, Tanzanie, Zambie) par l'intégration de produits, le renforcement des capacités en matière de fintech et de paiements numériques, l'exposition aux investissements et les réunions interentreprises.

« Grâce à ce partenariat, le centre renforcera son engagement à soutenir les petites entreprises dans l'accès au financement et à la numérisation et s'attaquera conjointement à l'ODD 8 (travail décent et croissance économique). Ce partenariat est la prochaine étape de l'ambition d'ICT de collaborer avec le secteur privé pour mettre à l'échelle des solutions soutenant les petites entreprises », a déclaré Robert Skidmore, chef de la compétitivité des secteurs et des entreprises au Centre du commerce international.

A en croire le rapport du LSEG Africa Advisory Group, « The challenges and opportunities of SME financing in Africa », publié en 2018, les PME représentent un enjeu crucial dans la création d’emploi et la croissance économique. En Afrique, elles représentent environ 90 % des entreprises, créent entre 60 % et 80 % des emplois et contribuent à hauteur de 40 % du PIB. En comparaison, les PME aux Etats-Unis ou en Europe comptent respectivement pour 53 % et 65 % des entreprises.

Grâce à ce partenariat, l’ITC et MFS Africa contribueront à placer les petites entreprises au cœur de l'inclusion financière et de la numérisation. Le partenariat marque une étape importante dans la contribution à l'Agenda 2030 des Nations unies pour le développement durable. Il permettra, selon Ali Ouedraogo, responsable de l'expansion chez MFS Africa, « de construire une nouvelle ère où les petites entreprises sont au cœur de la croissance économique pour le bénéfice de millions de citoyens africains »

Samira Njoya

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Posted On mardi, 13 décembre 2022 10:24 Written by

Le Maroc continue de multiplier des partenariats pour développer son secteur numérique. En octobre, le gouvernement avait annoncé que des partenariats internationaux, déjà signés, devraient contribuer à créer plus de 14 000 emplois directs dans le domaine du numérique au Maroc.

Le marché marocain des TIC est en plein développement et attire des entrepreneurs étrangers. Le pays a accueilli une mission de techs entrepreneurs portugais, du mardi 6 au vendredi 9 décembre, initiée en partenariat avec plusieurs opérateurs lusitaniens du domaine du numérique, à savoir l’Agence pour l’investissement et le commerce extérieur du Portugal (AICEP Portugal Global), l’Association nationale des jeunes entrepreneurs (ANJE), la Confédération des entreprises du Portugal (CIP) et l’Association des entreprises pour un réseau d’innovation d’Aveiro (INOVA-RIA).

Cette mission avait pour objectif de présenter le potentiel actuel de l’écosystème technologique portugais, d'identifier les opportunités d’affaires et nouer des partenariats avec les entreprises tech marocaines.

Pendant les quatre jours, les entreprises ont participé à des rencontres B2B à Casablanca, puis au forum pour l’administration publique marocaine et autres entités locales ayant des projets en cours dans le secteur technologique qui s’est tenu à Rabat. Il était question pour le Portugal de se présenter comme le partenaire privilégié du Maroc dans le secteur des TIC, en consolidant les relations entre les acteurs du secteur des deux pays.

Il faut noter que le Portugal se classe parmi les pays les plus favorables aux entreprises, les plus stables et les plus ouverts de l'Union européenne en matière d'innovation, de numérisation et d'expertise technique. Il est actuellement le 7e pays le plus avancé d’Europe d’après le rapport « Digitalisation in Europe 2020-2021». Selon le rapport sur la compétitivité mondiale, 2020 du Forum économique mondiale, il est le 6e pays au monde le mieux préparé à la transition énergétique et numérique, permettant une économie plus verte et plus inclusive.

Ainsi, grâce aux partenariats envisagés avec le Portugal, le Maroc pourra profiter des compétences et de l’expérience portugaise pour la réalisation des multiples projets prévus dans sa stratégie numérique. Signalons que le Maroc fait figure de pionnier en matière de transition numérique dans le Maghreb. Dès 2005, le pays mettait en place la stratégie « e-Maroc 2010 », suivie du plan « Maroc numérique 2013 », de « Maroc Digital 2020 » et « Horizon 2025 ». En 2020, il occupait la quatrième place du « Digital Risers » (classement des pays en matière de compétitivité digitale) des pays de la région MENA (Afrique du Nord et Moyen-Orient).

Samira Njoya

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Posted On lundi, 12 décembre 2022 16:18 Written by

Les technologies numériques transforment l’économie mondiale. Cependant, beaucoup de pays en développement sont encore privés des bienfaits que leur apporterait le numérique. Il devient donc nécessaire de coopérer entre eux pour mutualiser les expériences.

L’Algérie et le Mali envisagent une collaboration dans les domaines du numérique et des start-up. Une table ronde pour discuter de ces questions a récemment été organisée à Bamako, par l'ambassade d'Algérie au Mali et le Mali Digital Awards (MDA), une organisation des métiers du numérique et des start-up.

Les travaux ont été présentés par le ministre la Communication, de l'Economie numérique et de la Modernisation de l'administration du Mali, Harouna Mamadou Toureh, et le ministre algérien de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, qui est intervenu par visioconférence depuis l’Algérie.

Les autorités des deux pays et les acteurs des secteurs concernés ont discuté de nombreuses opportunités de coopération et de partenariats incluant l'incubation, l'utilisation de la fibre optique dans le cadre de la dorsale africaine, le recours commercial aux capacités satellitaires algériennes, la formation dans les différents métiers du numérique, ainsi que les programmes d'immersion dans des écosystèmes favorables au développement des start-up.

Il faut dire que le Mali a accusé du retard ces dernières années en ce qui concerne le numérique. La stratégie numérique mise sur pied en 2015 s’est achevée, il y a deux ans, avec plusieurs objectifs non réalisés parmi lesquels l’administration qui n'a pas totalement été numérisée. Le rapport du département des questions économiques et sociales des Nations unies (UN DESA), « E-Government Survey 2022 The Future of Digital Government », indique que le pays occupe la 168e place sur 193 pays avec un indice d’e-gouvernement moyen. 

Le Mali pourra grâce à cette coopération tirer profit de l’Algérie qui est plus avancée dans le domaine du numérique et des TIC. Avec un indice d'e-gouvernance élevé, le pays occupe le 112e rang du même classement.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 09 décembre 2022 17:32 Written by

Selon Interpol, l’Afrique a enregistré une hausse soutenue des cyberattaques en 2020, notamment une augmentation de 238 % de celles ciblant les plateformes bancaires en ligne. Alors que l’usage d’Internet s’intensifie, la cybersécurité devient un secteur stratégique.

Au cours des dix dernières années, l’investissement de l’Afrique dans l’Internet à haut débit et la transformation numérique a progressivement augmenté au regard du besoin qui s’est développé. Aujourd’hui, cet investissement a contribué à la croissance du taux de pénétration d’Internet, de 9% en 2012 à plus de 30% en 2022, et à l’atteinte par 48 pays du continent d’un indice de développement de l’e-gouvernement fort et moyen. Mais cette adoption du numérique n’est pas sans risques. Bien qu’elle ait mûri de nombreuses opportunités dans la santé, l’éducation, le commerce, le divertissement, elle a également accentué les risques liés à la cybercriminalité.

Dans son rapport « The downsides of digital revolution: Confronting Africa’s evolving cyber threats », Global Initiative Against Transnational Organized Crime indique que l’Afrique est actuellement sous la menace de quatre grandes catégories de dangers que favorise le développement d’un numérique mal maîtrisé. Elles sont susceptibles d'avoir un effet croissant sur les conflits, la paix et la sécurité en Afrique si le virage numérique n’est pas négocié convenablement.

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Il s’agit du crime organisé qui s’appuie de plus en plus sur le numérique pour améliorer ses activités, les diversifier ; le sabotage des infrastructures critiques qui comprend les tentatives d'affaiblir ou de détruire les infrastructures, le matériel ou les systèmes nationaux, gouvernementaux ou militaires, de pénétrer le secteur financier, le secteur de l'énergie à travers l'Afrique ; le cyberespionnage et les tentatives de pénétration de système pour extraire des informations sensibles ; l'innovation dans les conflits armés ou l'utilisation de la technologie numérique pour faciliter la violence organisée, comme la prolifération de fausses nouvelles sur les réseaux sociaux pour susciter un mouvement de foule ou le déploiement de véhicules aériens sans pilote.

Ces menaces cybercriminelles bénéficient jusqu’à présent d’un terreau fertile dû à la faible protection du cyberespace africain. Seuls 18 des 54 pays d'Afrique ont élaboré des stratégies nationales de cybersécurité, qui sont nécessaires pour définir l'ampleur et la portée des défis liés à la cybersécurité d'un pays, attribuer des responsabilités à l'échelle du gouvernement pour la surveillance et la réponse aux menaces, et un soutien externe direct.

22 pays africains disposent d'équipes nationales de réponse aux incidents informatiques (CIRT) — des groupes d'intervenants et d'experts clés qui suivent les menaces majeures et aident les pays à se remettre d'incidents de sécurité importants. Seuls 15 pays africains ont ratifié la Convention de Budapest sur la cybercriminalité ou la Convention de l'Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données qui renforcent la coopération internationale en matière de cybercriminalité.

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Etat d’adoption de cyberstratégie et de CIRT en Afrique. (Source : UIT)

Parmi les recommandations énumérées par Global Initiative Against Transnational Organized Crime, pour déjouer les pièges du monde numérique, figure entre autres une plus grande sensibilisation des acteurs publics et privés aux question de sécurité numérique, le développement d’une main-d’œuvre qualifiée, l'amélioration du cadre réglementaire et technique, davantage de coopération au plan international et régional. Dans le cas contraire, l’Afrique pourrait rater les 180 milliards $ que l’économie numérique a le potentiel de générer pour le produit intérieur brut d’ici 2030 d’après Google et la Société financière internationale (SFI).  

Muriel Edjo

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Posted On mardi, 06 décembre 2022 08:26 Written by

Les institutions qui œuvrent dans l’humanitaire rencontrent généralement des problèmes  quand elles travaillent dans les zones d’instabilité, d’insécurité et de difficultés logistiques. Avec l’aide des TIC, des solutions sont testées pour faciliter la gestion des projets à distance.

L’Angola vient de rejoindre l’initiative RASME (Remote Appraisal, Supervision, Monitoring and Evaluation), un outil qui optimise la collecte de données sur les projets conduits dans des zones reculées. La Banque africaine de développement (BAD) a procédé le jeudi 1er décembre au lancement de l’initiative en Angola, après une session de formation de trois jours à Luanda, la capitale.

RASME, qui est en effet une suite d’outils et un ensemble de processus de collecte de données numériques en temps réel, a été mis sur pied afin de permettre à la Banque, à ses clients et partenaires de développement de mieux préparer les projets, de rendre compte des progrès et d'évaluer l'impact de manière ouverte et transparente.

Selon Pietro Toigo, le directeur national du Groupe de la Banque africaine de développement pour l'Angola, « ce projet peut améliorer considérablement la collecte de données que nous utilisons pour évaluer l'efficacité de notre travail de développement ici en Angola. Il était important que nous lancions RASME en partenariat avec le gouvernement de la République d'Angola », a-t-il déclaré.

RASME est le fruit d’un partenariat entre le Département des technologies de l’information de la Banque africaine de développement (CHIS), l'initiative Geo-Enabling de la Banque mondiale pour le suivi et la supervision et la Fondation KoBoToolbox, une organisation non gouvernementale affiliée à la Harvard Humanitarian Initiative.

Grâce à RASME, le personnel de la BAD, notamment les chefs de projets et de secteurs, les responsables de programmes nationaux et régionaux, et les représentants du gouvernement pourront désormais compiler les informations liées aux projets issues directement du terrain, à l’aide d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur portable, de drones et de satellites. Les données peuvent être recueillies sous différents formats : texte, vidéo, graphiques et même réponses à des sondages.

A ce jour, RASME a été déployé dans quatorze pays d’Afrique, parmi lesquels le Gabon, le Cameroun, le Tchad, la République démocratique du Congo, la République centrafricaine et le Mozambique. Selon Dra Rossana Silva, chef du département de la Coopération économique internationale au ministère angolais des Finances, « garantir des rapports ouverts et transparents sur nos initiatives de développement est au cœur de notre mission. RASME est une amélioration importante de notre capacité à le faire »

Samira Njoya

Posted On lundi, 05 décembre 2022 08:43 Written by

Le gouvernement du Burkina Faso, en partenariat avec des organismes internationaux, a misé sur le numérique pour renforcer le système de santé du pays à travers une application innovante qui propose des services de santé sur mobile.

Mardi 29 novembre, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Robert Lucien Kargougou, a lancé à Kombissiri la phase pilote des activités du Mhealth-Burkina, un logiciel de santé numérique destiné à améliorer la santé de la population par le numérique.

Le projet Mhealth-Burkina qui va démarrer ses activités dans deux districts sanitaires, dont celui de Boromo, vise à collecter et à transmettre à travers des téléphones portables des données de la prise en charge intégrée des maladies.

S’exprimant sur l’importance du projet, Robert Lucien Kargougou a déclaré que la santé communautaire constitue plus que jamais la priorité majeure du système de santé. « Nous avons des zones dans lesquelles les agents de santé ne peuvent pas arriver et ce sont des agents de santé à base communautaire qui assurent l’offre de soins. Donc il était important pour nous de digitaliser leurs activités à travers cet outil Mhealth-Burkina, qui permet de collecter toutes les activités que ces agents de santé à base communautaire réalisent au quotidien », a-t-il déclaré.

C’est en 2019 que le Burkina Faso, en partenariat avec l’Unicef et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a développé une application mobile de numérisation des données, baptisée « mHealth ». L’objectif est d’améliorer la prise en charge et le suivi des patients, ainsi que le contrôle des stocks de médicaments sur place.

L’application, qui fonctionne hors connexion, transfère par SMS les données collectées sur un serveur sécurisé, accessible aux équipes du centre de santé de la commune, au district sanitaire, à la direction régionale et au niveau central.

Selon le ministre, le lancement du logiciel dans ces communes marquera le début de l’opérationnalisation effective de la numérisation des activités des agents de santé à base communautaire. Une quinzaine de modules seront intégrés dans le logiciel de santé Mhealth-Burkina. Ce qui permettra aux agents de santé communautaire de faire remonter leurs données de façon instantanée.

D’ici à 2023, sept régions devraient disposer du système mHealth, soit environ 7 500 agents de santé. L’objectif à terme est de couvrir l’ensemble des villages, situés à plus de 5 kilomètres d’un établissement sanitaire.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 01 décembre 2022 12:27 Written by

Ces dernières années, le secteur des start-up égyptiennes a véritablement prospéré. Pour avoir de meilleurs résultats, le gouvernement s’est engagé à soutenir cet écosystème, ce qui pousse les investisseurs à manifester un intérêt croissant pour ces entreprises.

L'Agence égyptienne de développement de l'industrie des technologies de l'information (ITIDA) a annoncé, vendredi 25 novembre, la signature d’une convention de partenariat avec 500 Global, l'une des sociétés de capital-risque les plus actives au monde. L'accord de trois ans va permettre à la société d’ouvrir un bureau en Egypte, son tout premier en Afrique, et de renforcer les capacités de 200 start-up ainsi que la création d'un fonds d'investissement pour soutenir les start-up en Egypte.

« Nous sommes ravis de nous associer à ITIDA pour proposer les programmes de classe mondiale de 500 Global, qui ont produit huit de nos 49 licornes, ainsi qu'un programme d'éducation au risque adapté aux responsables des accélérateurs. En tant qu'investisseurs de longue date dans le pays, nous avons la plus grande confiance dans le potentiel du marché égyptien et souhaitons être un élément clé de son écosystème en pleine croissance », a déclaré Courtney Powell (photo, à gauche), directrice des opérations et associée directrice de 500 Global.

En effet, l'écosystème égyptien des start-up s'est imposé comme l'un des quatre plus grands de l'Afrique en très peu de temps. Ces start-up ont attiré près de 500 millions de dollars de financement en capital-risque en 2021, plus du double du montant de 2020. Elles ont également permis le développement de secteurs clés à l'instar des transports publics, des énergies alternatives et renouvelables, de l’agroalimentaire et de l’e-commerce.

L’accord signé vise à fournir aux jeunes pousses prometteuses basées en Egypte les outils dont elles ont besoin pour réussir, et à former les gestionnaires d'accélérateurs en herbe, créant ainsi les conditions nécessaires pour favoriser une communauté régionale d'innovateurs.

Selon Amr Talaat (photo, au centre), ministre égyptien des Communications et des Technologies de l'information, ce partenariat s'inscrit dans le cadre de la volonté du ministère d'établir une coopération avec les principaux acteurs mondiaux. Ceci dans le but « de créer un réseau inclusif et solide d'experts et d'investisseurs, afin d'accélérer la croissance du secteur local des start-up et de stimuler l'esprit d'entreprise fondé sur l'innovation », a t-il déclaré.

Samira Njoya

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Foodics et Paymob s’associent pour numériser le secteur de la restauration en Egypte

Posted On jeudi, 01 décembre 2022 09:12 Written by

L’objectif de ce partenariat est de permettre au secteur de l'alimentation et des boissons de prospérer dans l'économie numérique égyptienne, conformément à la stratégie de développement du pays baptisée « Vision de l’Egypte 2030 ».

Foodics, une start-up spécialisée dans les solutions de gestion de restaurants, et Paymob, un facilitateur de services financiers dans la région MENA, ont signé le mardi 22 novembre un accord de partenariat, en coopération avec la Banque Misr, pour autonomiser le secteur de l'alimentation et des boissons en Egypte.

Le partenariat vise à combiner le système de gestion de restaurant (RMS) de Foodics avec les appareils de point de vente (POS) de Paymob, créant ainsi une solution de bout en bout transparente pour les restaurateurs et leurs clients.

« L'activation de la technologie et l'économie numérique sont des facteurs essentiels pour l'accélération de la croissance de l'industrie alimentaire et de boissons ou Food and Beverage (F&B). En réunissant Foodics et Paymob, deux puissances technologiques régionales, cela servira à moderniser le secteur F&B en Egypte et à faire avancer le passage aux paiements sans numéraire, alimentant à la fois la croissance et la transformation numérique », a déclaré Belal Zahran (photo, à gauche), directeur national pour l'Egypte chez Foodics.

En Egypte, l'industrie de l'alimentation et des boissons est une facette clé de l'économie d'un pays peuplé de plus de 104 millions d'habitants, ce qui représente un énorme marché intérieur et le plus grand de la région MENA. L'étude du « marché des aliments et boissons, taille, part, perspectives et opportunités de croissance 2020-2026 » identifie que la concurrence dans le secteur F&B va s'intensifier d'année en année en egypte, avec des applications émergentes et un portefeuille de produits élargi.

En s’associant, Foodics et Paymob, deux puissances technologiques régionales, ambitionnent de mettre sur pieds la première intégration d'API sans fil backend pour le secteur F&B égyptien. La collaboration permettra aux restaurants Foodics d'accepter tous les types de paiements par carte en utilisant les dispositifs de point de vente de Paymob. Ce qui permettra de résoudre deux problèmes majeurs pour les restaurants, à savoir l'automatisation des processus de rapprochement et de paiement pour fournir un traitement plus rapide des commandes et des expériences de paiement sans erreur et sans friction.

Samira Njoya

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En Tunisie, Eat & Fit commercialise des nourritures diététiques

Posted On jeudi, 24 novembre 2022 17:05 Written by

Selon l'OMS, les médicaments contrefaits causent près de 100 000 décès en Afrique par an. En mettant sur pieds Grinda, les responsables se sont engagés à lutter contre ce fléau en proposant une solution de traçabilité et d’authentification des médicaments qu’ils fournissent.

Grinta, la start-up égyptienne qui numérise la chaîne d'approvisionnement pharmaceutique, a annoncé lundi 21 novembre l’obtention de 8 millions de dollars lors d'un premier tour de table. Les fonds levés auprès de Raed Ventures (Arabie saoudite) et NClude, un fonds FinTech égyptien géré par Global Ventures (Dubaï), seront utilisés pour développer sa plateforme technologique et accélérer sa croissance sur le marché égyptien.

« Comme nous prévoyons d'étendre notre empreinte dans les principaux hubs pharmaceutiques du continent, nous allons également permettre aux fabricants pharmaceutiques égyptiens et régionaux de pénétrer davantage le marché africain de 50 milliards de dollars », a déclaré le directeur général et cofondateur de Grinta, Mohamed Azab.

Selon le communiqué de l’entreprise, l'Egypte compte trois grands distributeurs et plus de 3 000 grossistes ciblant 60 000 pharmacies de détail fragmentées, ce qui en fait le plus grand marché pharmaceutique d'Afrique, d'une valeur de plus de 6 milliards de dollars. Malgré cela, le problème de la pénurie de produits pharmaceutiques en Afrique demeure. Selon l’OMS, près de la moitié de la population africaine (1,1 milliard de personnes) est privée d’un accès régulier aux médicaments les plus essentiels.

Depuis sa création en 2021, Grinta travaille pour réduire la pénurie de médicaments en Egypte en modernisant la chaîne d'approvisionnement pharmaceutique et en donnant plus de pouvoir aux pharmacies indépendantes. La plateforme de bout en bout permet d'accéder à toute la gamme de produits pharmaceutiques et médicaux traçables provenant de plusieurs fournisseurs, en plus d'assurer l'exécution des commandes, la planification de la demande et le financement des stocks. 

Avec ces capitaux, Grinta ambitionne de mettre à l'échelle sa plateforme technologique full-stack, élargir son équipe et accélérer sa croissance sur le marché égyptien. En un an et demi d’activité, la société s'est développée de manière agressive à travers sept gouvernorats en Egypte, avec plus de 14 000 pharmacies enregistrées sur sa plateforme, plus de unités de Gestion de stock et a livré plus de 100 000 commandes.

Samira Njoya

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Avec Rahet Bally, l’Egyptienne Nadia Gamal El Din aide les nouvelles mères à prendre soins d’elles et de leurs bébés

Posted On mardi, 22 novembre 2022 12:18 Written by
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