Dans le but de faciliter l’assimilation de divers concepts scolaires par les enfants et les adolescents, une entrepreneure tech a mis en place une plateforme d’apprentissage en ligne qui révolutionne la façon d’apprendre avec des contenus innovants.

Sikul est une plateforme d’apprentissage en ligne développée par une start-up gabonaise. Elle permet principalement aux enfants et aux adolescents d’accéder à des contenus éducatifs, pédagogiques et ludiques. La start-up a été lancée en septembre 2020 par Lynda Hernandez Moibouey.

La plateforme ne dispose pas d’une application mobile. Les utilisateurs doivent utiliser un navigateur pour accéder directement au site Internet. En créant un compte et en renseignant leurs informations personnelles, ils peuvent explorer les contenus de Sikul. La plateforme propose des vidéos et des ouvrages numériques, souvent développés en collaboration avec des enseignants et des conseillers pédagogiques.

La grammaire, les mathématiques, la conjugaison, l’orthographe, le vocabulaire, l’anglais et les langues locales figurent parmi les divers contenus éducatifs disponibles. « Nous apprenons aux enfants tout en les amusant, et nous les aidons à développer des aptitudes de base leur permettant de devenir des adultes bien formés. […] Nous proposons des DVD vidéo, Ma maternelle en poche (volume 1), Mon premier syllabaire (volumes 1 et 2), L’écriture des mots, Je sais conjuguer, ainsi qu’un DVD spécial Mots mêlés », a indiqué Lynda Hernandez Moibouey. Elle ajoute, à propos des ouvrages numériques : « mon super alphabet illustré, L’abécédaire des animaux, L’abécédaire des fruits et des légumes et Animal Alphabet ».

La plateforme Sikul revendique 161 comptes actifs, 77 vidéos et 30 jeux éducatifs. L’accès aux différents contenus est soumis à un abonnement. Les tarifs proposés sont de 7 000 FCFA (environ 11,2 dollars) pour un abonnement d’un mois pour un compte parent et un compte enfant, 15 000 FCFA pour un abonnement trimestriel donnant droit à un compte parent et deux comptes enfants, et 48 000 FCFA pour l’année avec deux comptes parents et cinq comptes enfants.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but d’aider les jeunes Marocains, diplômés ou non, à trouver un emploi, un entrepreneur tech a développé une solution sur mesure.

JobUp est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet de trouver, partout au Maroc, le prestataire idéal pour tous les services du quotidien. La start-up, basée dans la ville de Casablanca, a été fondée en 2020 par Mohamed Ennamli.

« JobUp est un accélérateur de carrière pour les jeunes diplômés qui souhaitent intégrer le marché d’emploi. L’idée de créer JobUp est née juste après la crise sanitaire de la Covid-19. C’est en effet avec le confinement et ses conséquences sur le marché du travail que la présence de l’application va devenir une nécessité étant donné qu’elle va servir tous les chercheurs d’emplois et améliorer leur situation financière », explique Mohamed Ennamli.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et Android, où elle a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, selon les données du Play Store. Après avoir téléchargé l’application, l’utilisateur crée un compte et configure son profil. S’il est demandeur de service, il publie une annonce avec un maximum de détails, et les prestataires intéressés postulent. En fonction des offres reçues, il sélectionne un prestataire qui interviendra sur le lieu du projet à la date et au prix convenus.

Le processus est sensiblement similaire pour les prestataires de services. En créant leur compte, ils fournissent suffisamment de détails sur les services qu’ils proposent afin que, en postulant aux diverses annonces, les clients privilégient leur profil plutôt qu’un autre. Des coiffeurs, cuisiniers, plombiers, maçons ou encore aides-ménagers sont disponibles sur la plateforme. Depuis son lancement, JobUp revendique plus de 10 000 profils et plus de 15 000 utilisateurs. Elle est présente dans plus d’une vingtaine de villes à travers le royaume chérifien.

Adoni Conrad Quenum

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Dans le but de permettre aux entreprises algériennes de postuler aisément pour les appels d’offres dans le pays, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure.

Rhinotenders est une solution numérique développée par une jeune pousse algérienne. Elle permet aux entreprises de trouver les meilleurs fournisseurs pour répondre à leurs appels d’offres. La start-up, basée à Alger, a été fondée en 2016 par Saïd Hamdani.

La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible sur Android, où elle a déjà été téléchargée plus de 5000 fois, d’après les données du Play Store. L’utilisateur, s’il est un fournisseur, s’inscrit sur la plateforme en renseignant les informations demandées. Il pourra ensuite découvrir les diverses opportunités correspondant à son profil.

Rhinotenders permet de recevoir une notification (par e-mail et sur l’application) dès qu’une nouvelle opportunité est postée, d’envoyer des offres et devis en ligne accompagnés des documents de support, de suivre les projets et les entreprises de votre choix, de consulter les profils des acheteurs avec l’historique de leurs projets lancés pour améliorer l’efficacité de votre prospection commerciale ou encore d’accéder à la liste quotidienne complète des appels d’offres en Algérie (sans limitation de catégorie) avec des fonctions de recherche avancées.

En ce qui concerne les entreprises, il faudra créer une annonce sur la plateforme en renseignant tous les détails requis, ce qui permettra à Rhinotenders de sélectionner les fournisseurs adéquats. Après cette étape, les fournisseurs envoient leurs devis et l’entreprise, depuis son tableau de bord sur l’application ou la plateforme web, choisit celui qui répond le mieux à ses exigences.

Par ailleurs, il faut souligner que la start-up, outre les appels d’offres publiés directement sur la plateforme, partage les informations sur les appels d’offres disponibles sur les sites web des institutions publiques et privées et des acheteurs, ainsi que sur la presse nationale, régionale, spécialisée et les bulletins officiels. Elle revendique 40 000 utilisateurs et 350 000 publications depuis son lancement.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre et les embouteillages, deux entrepreneurs tech ont mis en place une solution sur mesure pour faciliter les déplacements urbains et interurbains.

Enakl est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet de mettre en relation des personnes allant vers la même destination avec des transporteurs semi-collectifs (minibus), ce qui permet de réduire les embouteillages et les émissions de carbone. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2022 par Samir Bennani et Charles Pommarede.

Disposant également de bureaux à Paris, elle a annoncé le mardi 3 décembre la réussite d’un tour de table d’un montant de 1,4 million de dollars. Les fonds seront utilisés pour développer des solutions de transport collectif intelligentes pour les trajets quotidiens à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

« Ce financement nous permet d’approfondir notre impact à Casablanca, d’étendre notre portée et d’accélérer le développement de notre technologie, en tirant parti de l’IA pour optimiser les itinéraires, améliorer les expériences des navetteurs et proposer des solutions de mobilité urbaine durable », ont indiqué les deux fondateurs à Disrupt Africa.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et Android, où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données du Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte en renseignant ses informations personnelles. Il peut ensuite accéder aux services de la jeune pousse et planifier une course ou un voyage en quelques clics. Il doit indiquer son lieu de départ, sa destination et l’heure d’arrivée souhaitée.

En fonction de ces détails, Enakl proposera la meilleure option pour effectuer sa course dans les meilleures conditions. L’utilisateur recevra ainsi les détails du moyen de transport, en l’occurrence un minibus, avec l’heure et le lieu de passage, à quelques minutes à pied de la situation géographique préalablement renseignée. La start-up gère plus de 15 000 réservations par mois et veut s’étendre dans d’autres villes du Maroc, puis à d’autres marchés du continent.

Adoni Conrad Quenum

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Ariika, une start-up égyptienne opérant dans le commerce en ligne, a annoncé la semaine dernière la réussite d’un tour de table d’un montant de 3 millions de dollars. Ces fonds, une extension d’une opération de série A précédemment menée, permettront de soutenir l'expansion de la jeune pousse à travers la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). 

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Les difficultés à concilier la vie professionnelle et la vie parentale amènent plusieurs familles à confier leurs enfants aux garderies, aux crèches ou encore aux nounous. Au Mali, une tech entrepreneure a mis en place une solution sur mesure pour résoudre ce problème.

MaNounou est une solution numérique développée par la jeune pousse malienne La Classe de Bintou. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les parents, de trouver des nounous qualifiées pour leurs enfants en bas âge dans leur région. La start-up, basée dans la ville de Bamako, a été fondée par Bintou Doumbia.

« La plateforme donne également la possibilité aux crèches, maternelles et autres professionnels de la garde d'enfants de proposer leurs services aux parents dans le besoin. MaNounou offre aux jeunes filles diplômées sans emploi l'opportunité de se former dans le domaine de la petite enfance et d'appliquer leurs compétences dans un cadre professionnel », explique la jeune pousse.

La solution dispose d’une application mobile. Après téléchargement, l’utilisateur se crée un compte puis accède aux divers services de la jeune pousse. Entre autres, il est possible de consulter des profils détaillés de nounous, incluant leur expérience, leurs qualifications, leurs horaires et les avis d'autres parents ; d’accéder à une messagerie intégrée permettant des échanges directs et sécurisés entre parents et nounous ou encore de filtrer les recherches selon divers critères pour trouver la nounou idéale.

La start-up procède à des vérifications rigoureuses des profils présents sur sa plateforme pour assurer la sécurité et la qualité des services offerts. L’embauche d’une nounou sur MaNounou est entérinée par la mise à disposition de contrats que l’on peut signer en ligne de manière simple et sécurisée. Cet acte protège les deux parties pendant la durée du contrat.

En 2024, MaNounou remporte l’étape malienne du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et Moyen-Orient (POESAM). La jeune pousse reçoit une récompense de 5 millions FCFA (environ 7973 $). Elle fera partie des représentants du Mali pour l’étape internationale du POESAM.

Adoni Conrad Quenum

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Entrepreneur en série, il excelle dans la conception, le développement et le déploiement de plateformes technologiques. A son actif, il compte déjà trois start-up au Kenya.

Emmanuel Miriti est un informaticien et un entrepreneur technologique kényan. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Route.Money, une société qui fournit des technologies de marketing et de paiements aux entreprises.

Fondée en 2022, la start-up Route.Money s’est donné pour mission de créer une application de cashback destinée aux restaurants. Cette start-up vise à permettre à ses utilisateurs d’économiser tout en profitant de repas savoureux. Grâce à son application, les restaurants peuvent augmenter leurs ventes tout en récompensant les membres du programme de cashback.

Route.Money établit un lien entre des restaurants et des créateurs de contenu passionnés, qu’ils soient conteurs ou amateurs de cuisine. Ces créateurs mettent en avant leurs établissements préférés, renforçant ainsi leur visibilité. La plateforme regroupe aujourd’hui plus de 30 marchands, plus de 100 créateurs et une communauté de plus de 20 000 membres.

« La révolution de Route ne se contente pas de remodeler la façon dont nous mangeons. Elle redéfinit également la façon dont les entreprises, les créateurs et les communautés interagissent, en rendant chaque interaction précieuse », déclare l’entrepreneur.

Avant Route.Money, Emmanuel Miriti a cofondé ITA TEKSI en 2011, une application mobile permettant de commander des taxis. Il en a été le président-directeur général jusqu’en 2014, année où il a cofondé Cloud9xp, un marché en ligne et un service de réservation dédié aux expériences de loisirs. Il a dirigé cette entreprise en tant que président-directeur général jusqu’en 2018.

Emmanuel Miriti est diplômé de l’université de Nairobi où il a obtenu en 2015 un bachelor en informatique. Entre 2018 et 2020, il a travaillé comme directeur général de Threethousnd. Cette agence digitale se spécialise dans le marketing numérique, ainsi que dans le développement de sites web et de logiciels.

Melchior Koba

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Les start-up opérant sur le segment du commerce en ligne sont en vogue sur le continent. En Guinée, un tech entrepreneur a trouvé un moyen novateur de vendre de l’ancien sur sa plateforme de commerce en ligne.

Seconde Main 224 est une solution numérique développée par une jeune pousse guinéenne. Elle met en relation via sa plateforme les personnes souhaitant vendre leurs anciens biens et celles voulant acheter ces biens déjà utilisés. La start-up, basée dans la ville de Conakry, a été fondée par Youssouf Sylla.

« On fait gagner de l'argent à nos utilisateurs sur leurs anciens objets tout en faisant gagner ceux qui n'ont pas assez d'argent à acheter ce qu'ils désirent avec peu », explique la jeune pousse.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer par le navigateur et accéder à la plateforme d’e-commerce. Après la création d’un compte, l’utilisateur peut surfer sur la plateforme et découvrir divers produits proposés par les tiers. Entre autres, Seconde Main 22’ commercialise des vêtements, des chaussures, des produits électroniques, des livres, des meubles, etc.

C’est le vendeur qui ajoute directement l’article à vendre sur la plateforme en fournissant le nom de l’article, le prix de vente, une photo et une brève description. Il choisit également la catégorie de l’article et appuie sur le bouton « suivant ». Il faut souligner qu’il est indispensable de disposer d’un compte sur la plateforme afin d’être autorisé à y vendre des produits.

« En ce qui concerne notre business modèle, nous gagnerons de l’argent à travers notre deuxième service ‘‘booster mon bien’’. Ce service consiste à montrer les biens boostés à un nombre important d’utilisateurs susceptibles d’acheter le bien boosté. Car leurs différents centres d’intérêt auront été connus grâce à leurs archives d’utilisation », ajoute la jeune pousse.

En 2024, Seconde Main 224 a participé au Prix Orange de l’entrepreneur social d’Afrique et du Moyen-Orient. La start-up termine à la deuxième place et fait partie des représentants de la Guinée pour la phase finale du concours. Elle repart avec un chèque de 60 millions de francs guinéens (environ 6962,75 $).

Adoni Conrad Quenum

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Informaticienne de formation, elle cumule 25 années d’expérience dans les secteurs de la technologie et des télécommunications. En tant qu’entrepreneure, elle s’engage à promouvoir et à faciliter la commercialisation de produits exclusivement africains.

Nafy Diagne (photo) est une experte en télécommunications et une entrepreneure technologique sénégalaise. Elle est la fondatrice d’Awalebiz, une plateforme de commerce électronique dédiée à la promotion de la créativité africaine.

Fondée en 2014, Awalebiz propose un espace en ligne où les créateurs, fabricants de vêtements, artistes, artisans et entrepreneurs locaux peuvent commercialiser leurs produits. Cette plateforme multi-vendeurs permet à chaque producteur de gérer sa propre boutique, offrant ainsi une vitrine internationale pour les talents africains. A travers cette initiative, l’entreprise s’engage à valoriser les artisans locaux et à mettre en avant la richesse de la culture africaine.

« Nous avons lancé la plateforme il y a 5 ans et nous avons validé le concept d’une plateforme continentale transfrontalière qui rassemble des vendeurs de différents pays africains pour leur permettre de vendre leurs produits au niveau local, régional et international », explique la fondatrice d’Awalebiz.

Depuis 2023, Nafy Diagne occupe le poste de responsable de la stratégie et de la transformation chez Free Sénégal, une entreprise de télécommunications. Elle avait intégré cette société en 2019 en tant que directrice de la transformation digitale et de l’expérience client.

La Sénégalaise est diplômée de la Centrale Lille Institut en France où elle a obtenu en 1999 un master en informatique et technologie industrielle. Sa carrière professionnelle a commencé en 1999 chez Capgemini, une entreprise informatique, comme chef d’équipe d’intégration.

En 2008, Nafy Diagne rejoint Ericsson en tant qu’architecte de solutions. Au fil des années, elle y occupe divers postes de responsabilité : cheffe de projet client en intégration de systèmes, directrice de programme, cheffe de projet pour l’Afrique subsaharienne, puis directrice de l’information pour cette même région.

En 2016, elle devient directrice du marché des télécommunications d’Atos pour la région de l’Inde, Moyen-Orient et Afrique. Entre 2020 et 2023, elle occupe le poste de directrice des affaires numériques chez Axian Group, un groupe panafricain spécialisé dans les télécommunications, la finance, l’énergie, l’immobilier et l’innovation ouverte.

En 2017, Awalebiz remporte le premier prix de la troisième édition du Linguère Digital Challenge. En 2022 et 2023, Nafy Diagne figure dans le top 100 mondial des directeurs des affaires numériques, un classement établi par les entreprises technologiques HP Enterprise et HotTopics.

Melchior Koba

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Anciennement connue sous le nom de TopSet, la jeune pousse a choisi de réorienter ses activités pour se consacrer pleinement à ce nouveau projet. Une stratégie qui porte ses fruits, puisqu'elle a réussi à lever des fonds pour accompagner sa croissance.

Lingawa est une solution numérique développée par une start-up nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’apprendre des langues africaines, en l’occurrence l'igbo et le yoruba, avec des cours en ligne amusants et immersifs. La start-up, basée à Lagos au Nigeria, a été fondée en 2022 par Frank Williams, Yvonne Williams et Uche Azinge.

Elle dispose également de bureaux à Londres au Royaume-Uni et à New York aux Etats-Unis. En 2023, Lingawa a introduit l’IA sur sa plateforme pour améliorer la qualité des services fournis. « L'IA est déjà au cœur de ce que nous avons construit en termes d'adéquation élève-tuteur, mais en arrière-plan, nous avons également commencé à travailler sur nos grands modèles linguistiques africains. L'objectif de ces modèles d'IA est de s'assurer qu'au départ, entre les cours, les étudiants sont en mesure de faire leurs devoirs et de s'entraîner aussi efficacement que possible », a indiqué Frank Williams.

Le jeudi 21 novembre, Lingawa a annoncé un tour de table d’un montant de 1,1 million $. Les fonds seront utilisés pour, entre autres, développer une application mobile, proposer plus de langues africaines à enseigner et s’étendre dans d’autres régions du monde. Frank Williams prévoit d’introduire, dès le premier trimestre de 2025, le zoulou et le swahili à la plateforme. Cependant, il rencontre quelques problèmes avec les tuteurs dont la plupart sont basées en Afrique.

« Nous avons réalisé très tôt qu'il y avait un manque de compétences en matière d'enseignement des langues. Ce que nous faisons, c'est trouver des locuteurs natifs de langues africaines à fort potentiel et les former pour qu'ils deviennent des professeurs de langues de classe mondiale, ce qui implique une formation en compétences non techniques, une formation en sciences de l'apprentissage et, essentiellement, de s'assurer que les étudiants sont entraînés dans la leçon et que les cours sont dispensés de manière amusante et attrayante », ajoute-il.

En attendant l’application mobile, il faudra passer par le navigateur pour accéder au site web de la solution. L’utilisateur pourra s’y inscrire en renseignant ses informations personnelles ou en passant par son compte Google. Après cette étape, il peut accéder aux services de la start-up en optant pour l’une ou l’autre des langues proposées à l’apprentissage puis se mettre en relation avec un tuteur. Le programme est structuré en 5 niveaux (débutant, élémentaire, intermédiaire, expert et avancé) et plusieurs forfaits sont proposés aux apprenants. Par exemple, le forfait hebdomadaire pour un élève coûte 18 $ (pour une seule leçon), 22,5 $ s’ils sont deux.

« Nos étudiants commencent à parler dès leur première leçon et s'engagent souvent dans une conversation confortable au bout de 6 mois à 1 an. La maîtrise de la langue choisie dépend de votre engagement à apprendre et à pratiquer », explique la start-up. Depuis son lancement, Lingawa est en pleine croissance. Elle compte environ 3000 apprenants et une centaine de tuteurs.

Adoni Conrad Quenum

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