Les réseaux sociaux jouent un rôle de plus en plus déterminant dans l’entrepreneuriat. TikTok a décidé d’apporter son soutien aux entrepreneurs en Afrique subsahiarienne avec la mise en place d’un programme.

Le géant chinois de la technologie TikTok a annoncé le mercredi 6 décembre, en partenariat avec Yunus Social Business (YSB), une organisation à but non lucratif qui se consacre au développement de 60 entreprises sociales, un investissement de 1,5 million $ dans les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) en Afrique de l’Est, principalement au Kenya.

L’investissement sera fait à travers le programme TikTokEmpower dont l’objectif est de doter les MPME des ressources nécessaires, en l’occurrence de compétences numériques, pour prospérer. Entre autres, TikTok mettra en place des programmes de formation et de mentorat qui aborderont des thématiques telles que la création d'une marque, les stratégies de vente et de commerce électronique, ou encore l'exploitation des plateformes numériques pour la réussite d’une entreprise.

« Ce partenariat #TikTokEmpower avec YSB représente une opportunité transformatrice pour autonomiser les entrepreneurs, relever les défis sociaux et stimuler une croissance économique durable au Kenya et en Afrique de l'Est. Nous avons vu l'impact profond et l'opportunité réelle que TikTok apporte aux petites entreprises à travers le monde, et nous sommes fiers d'encourager cet esprit d'entreprise et l'innovation numérique en Afrique », a déclaré Fortune Mgwili-Sibanda, directeur des relations gouvernementales et de la politique publique pour l'Afrique subsaharienne pour TikTok.

Avant l’ouverture de son bureau kényan, le géant chinois a investi le pays de William Ruto avec son programme TikTokEmpower. En août dernier, le réseau social avait frôlé l’interdiction dans le pays avant que, après une réunion virtuelle avec les autorités, son président-directeur général Shou Zi Chew n'annonce l’ouverture de bureaux physiques pour superviser ses activités en Afrique de l’Est. TikTok accroît, avec cet investissement, son implication sur le continent africain où il est, d’après un rapport publié par la plateforme de sondage GeoPoll en septembre, le deuxième réseau social le plus utilisé après Facebook.

Adoni Conrad Quenum

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La start-up kényane d’e-mobilité BasiGo a annoncé le mercredi 6 décembre la réussite d’un cycle de financement d’un montant de 5 millions $. Les fonds, levés sous la forme de dettes auprès de la British International Investment, une institution britannique de financement du développement, seront utilisés pour étendre l’assemblage des bus électriques au Kenya.

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De plus en plus d'entrepreneurs africains se tournent vers Internet pour trouver ou élargir leurs marchés. Pour leur faciliter la tâche, la start-up kenyane les aide à gérer plusieurs aspects du fonctionnement de leur business en ligne, et à s'y construire une véritable présence.

Tappi est une solution numérique développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les propriétaires de petites et moyennes entreprises, d’accéder à divers outils de marketing pour faciliter la gestion et la promotion de sa boutique en ligne. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2022 par Kenfield Griffith et Louis Majanja. Le mercredi 6 décembre, elle a annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant de 1,5 million $ pour, entre autres, développer sa marque, attirer des talents et renforcer sa présence au Kenya et au Nigeria.

« Nous sommes reconnaissants d'être soutenus par d'excellents investisseurs qui partagent notre vision et notre mission, à savoir exploiter le potentiel inexploité des marchés informels des PME en Afrique, en particulier dans les secteurs de services négligés tels que la restauration, la mode, l'agriculture, la santé et les soins de beauté. Nous sommes impatients de donner aux PME africaines les moyens d'agir en leur fournissant une identité de confiance en ligne pour trouver des clients », a indiqué Kenfield Griffith dans le cadre de la levée de fonds.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée son profil et renseigne les informations relatives à son entreprise. Avec la fonctionnalité d’intelligence artificielle intégrée à l’application, il peut rédiger une description commerciale sur-mesure pour son entreprise. « Nous avons constaté que la plupart de ces entreprises n'ont pas les ressources nécessaires pour rédiger correctement leurs annonces, d'où des annonces peu performantes. L'outil leur permet donc d'entrer des détails sur leur entreprise et d'obtenir des textes publicitaires », explique Kenfield Griffith.

Avec ces données, la jeune pousse crée une plateforme web, ce qui permet à l’entreprise d’être indexée par les moteurs de recherche, en l’occurrence Google qui concentre une grande part du marché dans le secteur. Depuis son compte Tappi, l’utilisateur peut créer des publicités sur les différents réseaux sociaux, publier des annonces, trouver des clients en ligne et recevoir leurs avis ou encore bâtir une e-réputation.

Depuis son lancement, l’application mobile de la jeune pousse a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois.

Adoni Conrad Quenum

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Avec le développement de l'e-commerce sur le continent, les services de livraison sont devenus incontournables. Dans le royaume chérifien, un tech entrepreneur s’est lancé dans l’aventure de la livraison au dernier kilomètre.

Kaalix est une solution technologique développée par une start-up marocaine. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des services de livraison depuis leur smartphone ou leur ordinateur. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2019 par Ilyess Hammouda.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra s’inscrire en renseignant ses données personnelles telles que nom, prénom ou encore l’adresse e-mail. Il pourra ensuite accéder aux divers services, en l’occurrence la commande de nourritures dans les restaurants, les achats en ligne dans les boutiques (épiceries, magasins, supermarchés, etc.) ou l’accès direct à un coursier. Pour ce dernier service, l’utilisateur peut avoir besoin d’un coursier pour récupérer un colis dans la ville, indépendamment d’une livraison après une commande dans une enseigne ou un restaurant partenaire de la start-up.

En ce qui concerne les restaurants et les boutiques sur l’application, l’utilisateur accède au menu ou au catalogue de l’enseigne de son choix et effectue ses courses. Après cette étape, il renseigne sa position et se fait livrer. Il faut signaler qu’il est possible de suivre la position du livreur en temps réel depuis l’application mobile et que les tarifs appliqués par Kaalix sont fonction de la situation géographique de l’utilisateur.

En 2021, la start-up s’allie à la plateforme de commerce électronique Marjane pour agrandir sa clientèle. Depuis son lancement, Kaalix est en pleine croissance dans le royaume chérifien. D’après les données de Play Store, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois.

Adoni Conrad Quenum

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Amini, une start-up kényane qui utilise l’intelligence artificielle pour combler le déficit de données environnementales en Afrique, a annoncé la semaine dernière la réussite d’un tour de table d’un montant de 4 millions $. « Ce nouvel investissement de Salesforce Ventures et Female Founders Fund accélérera la mise à l'échelle de notre entreprise et de notre plateforme d'infrastructure de données, permettant une croissance durable et alimentant l'expansion de notre entreprise », a expliqué Kate Kallot, fondatrice de la start-up.

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Partment, une start-up égyptienne opérant dans le secteur immobilier, a annoncé son expansion en Grèce, apprend-on de Disrupt Africa le lundi 4 décembre. « Cette expansion s'aligne sur notre vision globale qui consiste à améliorer le bien-être des gens grâce à un accès durable aux résidences secondaires, en rendant les investissements immobiliers abordables et accessibles à tous », a déclaré Nadim Nagui, cofondateur de Partment.

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Cynoia, une start-up tunisienne qui fournit des solutions qui facilitent la communication au sein des entreprises, a annoncé la semaine dernière la réussite d’un tour de table d’un montant de 850 000 euros. Les fonds seront utilisés pour financer son expansion en Afrique de l’Ouest, principalement en Côte d’Ivoire et au Sénégal.

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L'agriculture est l’un des secteurs de développement les plus importants en Afrique. Au Togo, un jeune entrepreneur a conçu et développé une application pour numériser la chaîne de valeur agricole.

Edeh Dona Etchri (photo) est un entrepreneur togolais titulaire d’un diplôme en gestion de projet numérique et citoyen obtenu en 2017 à CFI Médias en France. Il est le fondateur de la plateforme agritech E-AgriBusiness.

E-AgriBusiness est une place de marché où les acteurs du secteur agricole sont mis en relation. Elle peut être déployée comme un site Web ou une application mobile, une solution USSD, SMS, un chatbot ou un centre d’appels en plusieurs langues locales. L’application est déjà disponible au Togo, en Côte d’Ivoire, au Cameroun et au Congo-Brazzaville.

Aux agriculteurs, elle permet la réduction des pertes de récoltes, la vente au juste prix, l’inclusion technologique et financière, l’augmentation des revenus et l’amélioration des conditions de vie. Pour les acheteurs, elle facilite le ciblage des produits et les achats. Pour les Etats et partenaires au développement, l’application aide à la mise en œuvre des politiques agricoles, à la mise à disposition d’indicateurs pertinents, à l’inclusion financière et à la réduction de la pauvreté.

« En trouvant des débouchés avant les récoltes, les agriculteurs sauvegardent celles-ci et vendent au meilleur prix. Ils ne risquent plus de voir les récoltes s’avarier, comme cela a pu être le cas par le passé. Le revenu est donc garanti et les conditions de vie s’améliorent », a déclaré Edeh Dona Etchri en 2020 à CIO Mag.

E-AgriBusiness est un produit édité par l’entreprise CLIN SARL, dont Edeh Dona Etchri est le fondateur et le président-directeur général. Fondé en 2016, le centre local d’incubation numérique (CLIN SARL) est un intégrateur de solutions informatiques, de plateformes et réseaux, que ce soit SMS, USSD, VoIP, Web, Mobile, desktop ou chatbot.

Egalement directeur technique de l’entreprise informatique Wassa Group Sarl, Edeh Dona Etchri est, depuis 2021, le président national de l’association togolaise Numérique Citoyen. Sa première entreprise est EDZEPROCOM INFO. Fondée en 2011, cette dernière a développé E-orga, un système de sécurisation de tickets, de billets et de documents au Togo.

Le Togolais est aussi le fondateur de MIABETOGO MARKET, une plateforme d'e-commerce qui offre de la visibilité aux entreprises, de WassaSMS, une plateforme de SMS qui permet aux entreprises de communiquer avec leur clientèle, et de la plateforme Doomevi, conçue pour favoriser la démocratie participative.

En 2016, Edeh Dona Etchri remporte, avec E-AgriBusiness, le premier prix des applications innovantes au Togo. Il est aussi le lauréat du premier prix au hackathon AgriPME 2017. Sacré chevalier national de l’ordre de mérite agricole par le chef de l’Etat du Togo en 2019, il est élevé au grade de docteur honoris causa de l’université européenne-américaine en 2022.

Melchior Koba

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MPost, une jeune pousse kényane qui transforme les numéros de téléphone en adresses virtuelles, a annoncé le mercredi 29 novembre le déménagement de son siège social à Kigali, au Rwanda. Elle s’installera dans l’espace coworking de la fondation Norrsken, un fonds d’investissement opérant sur le continent.

« Notre déménagement à Kigali, au Rwanda, marque une étape importante dans notre parcours vers une empreinte internationale plus large. Nous sommes enthousiastes quant aux opportunités qu'offre ce déménagement, car il permet à MPost de proposer des solutions postales innovantes à un public plus large », peut-on lire sur le compte LinkedIn de la start-up.

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Winshot, une start-up tunisienne de technologie de vente au détail, a réussi la semaine dernière un cycle de financement d’un montant non dévoilé. L’opération a été dirigé par 216 Capital, un fonds de capital-risque basé à Tunis, en Tunisie. Les fonds seront utilisés pour, entre autres, développer sa technologie en améliorant l’expérience-client des enseignes avec lesquelles elle opère et ses chaines de vente au détail.

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