Ulysse Agassin et deux amis ont mis en place un supermarché en ligne, d’où les diasporas peuvent lancer des commandes à livrer à leurs proches en Afrique.
Mes Courses Béninoises est une plateforme d’e-commerce développée par une jeune pousse bénino-française. Elle permet à la diaspora de commander directement des produits alimentaires et de première nécessité en quelques clics pour leurs proches au Bénin, via un supermarché en ligne. La start-up basée à Cotonou (Bénin) et à Montpellier (France) a été fondée en 2021 par Ulysse Agassin, rejoint par Vincent Ferrera et Enki Roussel.
« Mes Courses Béninoises a été créé suite à mon expérience personnelle. Étudiant étranger en France, comme des milliers d’expatriés, j’envoie de l’argent à ma famille chaque mois. Mais l’argent est souvent vite dépensé. En plus, à Cotonou, ma famille a du mal à retirer l’argent rapidement : pas d’agence de retrait à cause du manque de connexion, les agences sont fermées les week-ends et il faut attendre le lundi pour retirer, donc pas d’urgence de retrait les week-ends » indique Ulysse Agassin à We Are Tech Africa.
La solution ne dispose pas encore d’application mobile. Il faut donc se rendre sur la plateforme web pour passer commande. Les courses sont ensuite livrées rapidement aux destinataires. Pour les utilisateurs résidant au Bénin, les commandes peuvent également se faire via WhatsApp, par téléphone ou via l’application Gozem.
Mes Courses Béninoises a étendu son offre en ouvrant un supermarché physique à Cotonou en mars 2024. Elle y propose divers produits à des prix accessibles, avec une livraison à tarif fixe de 700 FCFA (environ 1,22 USD), et gratuite à terme. La jeune pousse revendique plus de 2000 clients issus de la diaspora.
À court terme, elle compte développer une flotte pour faciliter la livraison des produits dans toutes les localités du Bénin. Elle prévoit aussi une expansion régionale déjà amorcée au Togo avec Mes Courses Togolaises, et un lancement prochain en Côte d’Ivoire. Par ailleurs, Mes Courses Béninoises développe un modèle B2B (Business-to-Business) à destination des entreprises, permettant une livraison groupée pour leurs salariés via un site dédié.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Entrepreneur en série, il allie expertise technique et financière pour moderniser le commerce de proximité en Afrique.
Sidy Niang (photo) est l’un des cofondateurs de Maad, une start-up sénégalaise qui numérise la chaîne d’approvisionnement au profit des petits commerçants. Créée en 2020, Maad s’appuie sur la technologie pour résoudre un défi majeur du commerce en Afrique : la fragmentation et l’inefficacité de la distribution.
Grâce à sa plateforme numérique, Maad connecte directement les fournisseurs aux détaillants. Ces derniers peuvent ainsi commander, payer et se faire livrer en quelques clics, tout en réduisant les ruptures de stock et les coûts logistiques. « Avec notre technologie et notre infrastructure logistique, nous favorisons le développement économique du commerce traditionnel et des entreprises agroalimentaires faisant partie de la communauté Maad », explique la start-up.
Pour les fournisseurs, Maad propose un suivi en temps réel des performances de leurs produits, ainsi que des outils d’analyse comparative. Une application mobile leur permet de piloter leurs équipes commerciales et leurs opérations marketing. Leurs produits gagnent en visibilité auprès d’un réseau de 20 000 détaillants, ce qui stimule la croissance des ventes.
Entrepreneur aux multiples casquettes, Sidy Niang est également cofondateur et investisseur de Joloff Food, une cantine d’entreprise virtuelle basée à Dakar. Créée en 2019, l’enseigne livre plus de 6000 repas par mois.
Diplômé de CentraleSupélec en France, où il obtient en 2016 un master en finance et stratégie, Sidy Niang a entamé sa carrière en 2012 chez Louis Vuitton à Paris, en tant que consultant chargé de l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement à l’aide des technologies émergentes.
Il rejoint ensuite Millicom (Tigo) au Sénégal en 2013 comme ingénieur support technique, avant de devenir analyste en fusions et acquisitions chez BNP Paribas en 2014. En 2015, il poursuit son parcours chez Mediterrania Capital Partners au Maroc en tant qu’analyste en investissement. L’année suivante, il intègre la Société financière internationale (SFI), où il occupera successivement les postes d’analyste et d’associé en investissement.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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En Afrique du Sud, cette solution mise sur la simplicité numérique pour fluidifier les interactions entre prestataires de services à domicile et clients.
GoodApp est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs de réserver en quelques clics des services aussi variés que le ménage, la plomberie, le jardinage ou encore l’électricité, tout en offrant aux prestataires une vitrine professionnelle et un accès direct à une clientèle locale. La start-up basée à Johannesburg a été fondée en 2023 et est dirigée par Prakhar Srivastava.
« En Afrique du Sud, des millions de prestataires de services talentueux (électriciens, plombiers, agents d'entretien) n'ont pas accès à une demande régulière, aux paiements numériques et aux plateformes d'emploi officielles. Parallèlement, les propriétaires et les locataires rencontrent de nombreuses difficultés lorsqu'ils cherchent des professionnels fiables et certifiés en qui ils peuvent avoir confiance » indique-t-il.
L’application est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 5000 fois, selon les données de Play Store. Avec sa plateforme mobile, GoodApp ambitionne de formaliser le marché où elle centralise les offres, affiche les avis clients et garantit un certain niveau de qualité via des processus de contrôle des prestataires.
La jeune pousse est principalement présente dans les villes de Johannesburg et Cape Town. Elle prévoit une première incursion internationale, avec un projet pilote aux États-Unis d’ici la fin de l’année. Dans un contexte où l’économie des petits boulots gagne en importance et où les usages digitaux s’ancrent dans le quotidien, GoodApp illustre une nouvelle vague d’innovation africaine centrée sur l'inclusion économique et l’expérience utilisateur.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Avec le développement du commerce en ligne en Afrique, les offres logistiques sont devenues indispensables. En Égypte, trois tech entrepreneurs ont mis en place une solution sur mesure pour les petites et moyennes entreprises.
Turuq est une solution numérique développée par une start-up égyptienne et qui fournit aux utilisateurs des services de livraison au dernier kilomètre. La start-up a été fondée en 2023 par Ahmed Atta, Karim Kamal et Ahmed Alaa. « De l'entrepôt à la porte, nous nous occupons de la logistique afin que nos clients puissent se concentrer sur ce qu'ils font le mieux : concevoir et vendre d'excellents produits » explique Ahmed Atta.
La solution ne dispose pas encore d’application mobile, mais cette dernière est en cours de développement selon la jeune pousse et sera disponible dans les prochains mois. En attendant, l’utilisateur peut passer par le navigateur et se rendre sur la plateforme web pour accéder aux services. En combinant automatisation complète, transparence de bout en bout et efficacité opérationnelle, Turuq offre à ses clients un contrôle total sur leur processus de livraison, éliminant les tracas traditionnels associés à la logistique.
Contrairement aux prestataires qui opèrent sans infrastructure technologique, Turuq a développé une plateforme intégrée fournissant des mises à jour en temps réel, une résolution automatisée des problèmes et une visibilité complète pour les marques et les consommateurs finaux. Cette approche digitale élimine les malentendus fréquents entre coursiers et les clients, améliorant ainsi l'expérience.
Turuq a atteint un taux de rétention client de 94% et un taux de livraison réussie de 76% dans des environnements urbains complexes. Avec une structure tarifaire basée sur le paiement par livraison et des services premium optionnels, elle génère des revenus constants tout en réduisant ses coûts par livraison à mesure qu'elle gagne en échelle opérationnelle.
Adoni Conrad Quenum
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Il développe depuis plusieurs années des outils numériques destinés à faciliter le commerce en ligne en Afrique. Installé au Burkina Faso, il consacre son travail à la création de solutions adaptées aux réalités locales des entreprises.
Lawko Juste Davy Dala (photo) est un entrepreneur technologique burkinabè engagé dans la transformation numérique du commerce sur le continent. Il est le fondateur et président-directeur général de Nayamax, un accélérateur spécialisé dans le développement de solutions e-commerce en Afrique.
Fondée en 2020, Nayamax ambitionne de démocratiser l’accès au commerce en ligne sur le continent. L’entreprise propose un écosystème de solutions technologiques destinées à accompagner les entreprises et porteurs de projets dans leur transition numérique. Elle les aide à surmonter les obstacles liés à la digitalisation et à concrétiser leurs ambitions entrepreneuriales.
En plus de son rôle d’accélérateur, Nayamax offre également des services de conseil et de développement de solutions e-commerce. Parmi ses produits phares figure OuCest, une solution d’adressage numérique conçue pour améliorer la logistique grâce à des adresses précises. La société a également lancé la plateforme SaaS NAYAMAX, une solution e-commerce clé en main pensée pour les petites et moyennes entreprises du continent.
L’entreprise est également à l’initiative du programme « E-commerce Connect », qui vise à structurer le secteur du commerce électronique en Afrique. Cette initiative promeut la formation des acteurs, milite pour un cadre réglementaire adapté et fédère un réseau panafricain de professionnels du secteur.
En avril 2025, Nayamax a été récompensée du prix de la meilleure start-up de commerce électronique lors de la compétition « Startups of the Year » organisée par HackerNoon, une publication de référence dans l’univers tech.
Formé par le Founder Institute, un accélérateur mondial de start-up, Lawko Juste Davy Dala est aussi président de l’Association des acteurs de l'e-commerce du Burkina. Il exerce par ailleurs comme consultant commercial indépendant de l’Euro Exim Bank dans son pays, où il œuvre au développement de solutions de financement du commerce international pour les entreprises locales.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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La numérisation du marché de la seconde main recèle des opportunités. En Égypte, la jeune pousse Sylndr compte s’y positionner comme un acteur central en misant sur la technologie, la qualité de service et la transparence.
Sylndr est une plateforme de commerce en ligne développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d’acheter, vendre, financer et entretenir des voitures d’occasion depuis ses plateformes web et mobile. La start-up basée au Caire a été fondée en 2022 par Omar El Defrawy.
Elle dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois, selon Play Store. L’utilisateur crée un compte avec ses informations personnelles et peut accéder aux divers services de Sylndr. Le modèle qu’elle propose vise à instaurer davantage de transparence et de confiance dans un marché encore largement informel et fragmenté. Elle se distingue aussi par sa politique de reprise rapide, sa garantie de six mois sur les véhicules, et des options de paiement échelonné.
Le mardi 20 mai, la jeune pousse a annoncé une levée de fonds d’un montant de 15,7 millions USD. « Cette levée de fonds nous permet de nous développer à l'échelle nationale et d'élargir notre offre de produits, tout en continuant à construire la plateforme de mobilité par excellence en Égypte » a indiqué Omar El Defrawy dans le communiqué publié par la jeune pousse.
« Lorsque nous avons commencé à développer cette activité, il nous est apparu clairement que le marché était bien plus vaste que cela, et que pour créer de la valeur pour les clients, nous devions créer d'autres activités attrayantes qui s'intègrent à ce que nous faisons » poursuit-il.
Dans un contexte où les prix des véhicules neufs ne cessent d’augmenter et où les consommateurs recherchent des alternatives abordables, Sylndr s’impose comme une réponse à la fois pratique et accessible. La jeune pousse travaille avec plus d’un millier de concessionnaires sur tout le territoire et soutient sa croissance en ligne avec ses divers canaux et hors ligne.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Les barrières de communication limitent souvent l'accès des personnes sourdes aux services essentiels. Au Ghana, trois tech entrepreneurs ont mis en place une innovation technologique pour changer la donne.
DeafCanTalk est une application mobile développée par une jeune pousse ghanéenne. Elle utilise l’IA pour faciliter la communication en temps réel entre les personnes sourdes et entendantes. La start-up a été fondée en 2021 par Ike Agyei Mensah, Bejal Joshi et Victor Wealth-Adankai.
« Dans une salle de classe inclusive, par exemple, la personne sourde a besoin d'un outil d'assistance pour communiquer et prendre des notes lorsqu'elle assiste à des cours magistraux. Nous utilisons l'IA pour convertir les paroles prononcées en un texte enregistré qui est sauvegardé pour la personne sourde, qui peut le consulter plus tard pour prendre des notes appropriées », explique Ike Agyei Mensah.
L’application est uniquement accessible sur Android où elle a été téléchargée plus d’une centaine de fois, selon Play Store. DeafCanTalk embarque plusieurs fonctionnalités comme la prise de notes, les cours de langue des signes, une technologie de communication assistée, un service client dédié « Deaf-Care », des solutions de télémédecine et des programmes d'emploi inclusifs. Toutes ces fonctionnalités contribuent à améliorer l'inclusion sociale des personnes sourdes et celles ayant des troubles de la parole.
« Nous utilisons également l'IA pour générer des codes QR qui relient les personnes sourdes et malentendantes à des interprètes en déplacement, et nous travaillons actuellement sur un modèle de conversion de la parole en langue des signes et de la langue des signes en parole en utilisant l'IA », ajoute Ike Agyei Mensah.
Depuis son lancement, la jeune pousse revendique 10 000 utilisateurs sur le continent. En combinant technologie et engagement social, l'application représente une avancée significative vers une société plus inclusive, où la communication n'est plus un obstacle mais un pont entre les individus.
Adoni Conrad Quenum
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La start-up sud-africaine AURA, spécialisée dans les technologies d'intervention d'urgence, a levé 15,1 millions $, lors d'un tour de financement. Les fonds seront utilisés pour soutenir son expansion aux Etats-Unis et développer une plateforme mondiale de répartition des services d'urgence.
« Je suis incroyablement reconnaissant à nos partenaires et à nos clients pour la confiance qu'ils nous accordent, et surtout à mon équipe exceptionnelle. Leur dévouement à notre vision d'un monde où chacun se sent en sécurité est la véritable force motrice de tout ce que nous faisons », a indiqué Warren Myers (photo, à droite), un des fondateurs de la jeune pousse.
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Il incarne une nouvelle génération d’entrepreneurs africains engagés dans la transformation numérique et sociale du continent. À la croisée de la technologie, de la finance et de l’impact, il développe des solutions innovantes pour renforcer l’économie informelle.
Brian Makwaiba (photo) est un entrepreneur technologique sud-africain. Il est cofondateur et directeur général de Vuleka, une plateforme combinant commerce électronique et services fintech.
Fondée en 2017, Vuleka connecte les fabricants et les grossistes aux propriétaires de magasins. Elle permet aux propriétaires de magasins de vendre directement leurs produits aux consommateurs. La plateforme prend en charge la collecte des marchandises auprès des fournisseurs et assure leur livraison aux détaillants.
Vuleka propose aussi une solution de paiement sécurisée et élabore des profils de crédit pour les entrepreneurs informels non bancarisés, leur facilitant ainsi l'accès au financement. Grâce à son modèle d’achat immédiat avec paiement différé, elle aide les micro, petits et moyens commerçants à optimiser leur trésorerie et à sécuriser leur chaîne d’approvisionnement.
En parallèle, Brian Makwaiba dirige All Data, une entreprise spécialisée dans la collecte, le nettoyage, l’analyse et l’interprétation des données issues du secteur informel. Il est également à la tête de Multi Media Villa, une société de conseil, et dirige CIBIO, une entreprise technologique axée sur l’agriculture. Il occupe en outre le poste de vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie de Johannesburg, en Afrique du Sud.
Investisseur engagé, il soutient Lucre, un fonds de microcrédit en phase de démarrage. Il préside aussi le conseil d’administration d’ASANDE Investments, une entreprise sociale qui s’efforce de répondre aux enjeux cruciaux de la société sud-africaine.
Titulaire d’un bachelor en médecine obtenu en 2005 à l’université de Stellenbosch, Brian Makwaiba a poursuivi des études en entrepreneuriat à l’université de Pretoria en 2015. Il a décroché en 2020 un master en commerce à la Stellenbosch Business School.
Entre 2012 et 2022, il était le directeur de l’agence créative sud-africaine IAM Emerge. Plus récemment, en 2023 et 2024, il a été business coach chez Old Mutual South Africa, entreprise de services financiers, puis chez alx_africa, une plateforme de formation en ligne.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Alors que le numérique transforme les usages, de nouvelles initiatives voient le jour pour répondre aux besoins quotidiens des populations. Porté par une vision innovante, un entrepreneur s’impose progressivement comme un acteur clé de cette transformation.
Vianney Kanda (photo) est un expert centrafricain en finance d’entreprise et un entrepreneur dans le secteur des technologies. Il est le fondateur et le directeur général de Warani, une start-up spécialisée dans le développement de solutions numériques.
Fondée en 2022, Warani conçoit des outils digitaux dans plusieurs domaines. L’une de ses principales réalisations est Warani Food, une application de commande et de livraison de repas à domicile. Elle permet aux restaurateurs de proposer leurs menus aux clients, qui peuvent suivre en temps réel la position du livreur dès la validation de leur commande.
Une autre innovation est Warani Shop, une plateforme de référence pour les achats en ligne et la livraison rapide de produits. L’entreprise est également présente dans le secteur immobilier avec l’application Wara, qui aide les utilisateurs à acheter des biens immobiliers, à les rentabiliser ou à construire leurs maisons. Enfin, Warani Hébergement permet de réserver des logements, hôtels, villas et voyages en République centrafricaine.
« L’idée de Warani est non seulement de promouvoir les services aux Centrafricains, mais aussi de rendre accessibles les produits qui se vendent de manière classique, et de proposer des solutions dites digitales, dans l’optique d’apporter une contribution à l’édifice économique. C’est pourquoi nous avons décidé de lancer cette start-up », a expliqué le fondateur de Warani, Vianney Kanda.
Côté formation, Vianney Kanda est titulaire d’une licence en finance et gestion des services financiers, obtenue en 2015 à l’Université Centrale de Tunisie. Il a ensuite décroché un master en gestion de patrimoine, finance et services financiers à MBA ESG à Paris en 2018, puis un master en finance d’entreprise, fusions et acquisitions en 2021 dans le même établissement.
Il débute sa carrière en 2017 en Espagne, au Centre Borja, une communauté jésuite, en tant que responsable de la gestion financière. Entre 2019 et 2021, il occupe le poste de responsable de l’analyse financière et du reporting chez Optima Finances, une entreprise basée en France.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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