Au Nigeria, une jeune pousse mise sur la technologie pour résoudre les défis logistiques dans la vente au détail. Avec sa solution, elle ouvre la voie à une nouvelle ère d’automatisation dans les commerces locaux.

Zippcart est une start-up nigériane qui a lancé en début d’année un appareil de caisse automatique intelligent. Le dispositif facilite les transactions dans les magasins de détail en s'attaquant au problème récurrent des files d'attente et des processus risqués de paiement manuel.

« Nous résolvons le problème des files d'attente interminables et des inefficacités manuelles dans les magasins qui ne peuvent pas se permettre des systèmes complexes ou dépendants d'Internet. Notre solution est entièrement hors ligne, abordable et prête à l'emploi : elle ne nécessite ni Internet, ni cloud, ni intégrations coûteuses. C'est Amazon Go, repensé pour l'Afrique : simple, évolutif et conçu pour être adopté dans le monde réel » explique Blessed Pepple, promoteur de la start-up.

Concrètement, l’appareil qui se fixe sur un caddie, et au lieu de décharger leurs articles à la caisse, les acheteurs scannent leurs produits directement au fur et à mesure de leurs achats. Le dispositif doté d'une technologie de détection met à jour le total des dépenses en temps réel, offrant une visibilité immédiate du panier d'achat. Une fois les courses terminées, le paiement est instantané et se fait en scannant un code QR unique généré par l'appareil, éliminant ainsi le besoin de passer par une caisse traditionnelle.

« À la caisse, il n'est pas nécessaire de rescanner les données du panier, qui sont synchronisées hors ligne avec un PC local, et le ticket de caisse s'imprime immédiatement », explique Blessed Pepple. Ce qui rend Zippcart particulièrement pertinent pour le marché africain est sa capacité à fonctionner de manière autonome. L'appareil est entièrement fonctionnel hors ligne, ce qui est crucial dans des régions où la connectivité Internet peut être instable ou inexistante.

En simplifiant et en accélérant le processus de paiement, Zippcart ne se contente pas d'améliorer l'expérience client. La solution permet aussi aux commerçants de réduire leurs coûts opérationnels liés à la gestion des files d'attente et du personnel de caisse.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Plus tôt en août, cette jeune pousse marocaine opérant dans le marketing en ligne a annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant non divulgué.

Hypeo AI est une solution numérique développée par la start-up marocaine Phoenix AI, et qui utilise l’intelligence artificielle pour aider les entreprises de se connecter à des influenceurs réels ou virtuels. La jeune pousse basée à Casablanca a été fondée en 2024 par Meriam Bessa, Oussama Sekkat et Salah Eddine Mimouni.

« Notre région ne manque pas de talents. Ce qui manquait, c'était une infrastructure intelligente. [...] Nous développons des outils qui permettent aux marques et aux créateurs de se rencontrer plus rapidement, de mieux s'accorder et de travailler plus intelligemment grâce à la puissance de l'IA » a déclaré Meriam Bessa.

Hypeo AI facilite la création, la gestion et le suivi des campagnes de marketing en ligne. Les marques peuvent identifier automatiquement des influenceurs parfaitement en phase avec leur univers, obtenir des recommandations de prix adaptées, générer des briefs et scripts personnalisés, et suivre les performances des campagnes en temps réel. Cette automatisation met fin aux pratiques fragmentées, aux suivis manuels et aux allers-retours entre plateformes.

Le but de la solution est de faire de l’influence marketing un processus fluide, numérique et optimisé, apportant aux entreprises et créateurs de la région des outils accessibles et adaptés aux réalités locales. Grâce à son infrastructure, Hypeo AI propose des interactions plus rapides, plus justes et mieux orchestrées. Notons que la start-up dispose aussi de ses influenceurs virtuels maison, parmi lesquels figurent Kenza Layli et ses 200 000 abonnés.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Flood transforme les apps mobiles des PME en place de marché en ligne

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En août 2025, la start-up sud-africaine Flood a finalisé un tour de table d’un montant de 2,5 millions USD. Elle est soutenue par diverses entités, en l’occurrence des business angels, afin d’accélérer son expansion sur le continent et au-delà.

Flood est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. C’est une plateforme mobile-first de type « SuperApp-as-a-Service » (S-AaaS) pilotée par une interface de programmation (API), qui permet aux télécoms, banques et entreprises d’intégrer instantanément des fonctionnalités au sein de leurs applications de commerce, sans code. La start-up basée à Cape Town a été fondée en 2020 par André de Wet et Shashank Jain.

« Les petites PME ne sont pas mises en avant ni visibles dans le monde numérique. Nous résolvons ce problème en leur permettant d'être trouvées sur des plateformes à large audience » indique André de Wet qui ajoute : « Parallèlement, les opérateurs télécoms et les banques souffrent d'un manque de capitaux. Nous les aidons à ajouter une couche commerciale à leurs applications locales en libre-service afin d'attirer des acheteurs engagés en magasin, et nous ajoutons des fonctionnalités de paiement et de fidélisation pour augmenter l'utilisation de la plateforme ».

En ciblant des structures déjà dotées d’un large parc d’utilisateurs, Flood propose une plateforme de commerce en ligne couvrant produits, services, paiements, logistique, fidélité et analytics. La plateforme relie l’e-commerce et celui hors ligne via plusieurs outils clés tels que l’onboarding rapide de marchands, les programmes de fidélité, la découverte produit, le retrait en magasin, les QR codes et analyses en temps réel.

Le but est de rendre visibles les PME physiques sur les applications populaires, une façon de numériser l’essentiel du commerce encore largement offline, et de transformer les apps de telco ou banque en véritables marketplaces locales. Actuellement présente en Afrique du Sud, en Inde et à Singapour, la start-up prévoit un déploiement prochain au Ghana, à Maurice, au Panama, à Porto Rico, en Turquie et en Tanzanie.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Diplômé en biomédical, il a fondé plusieurs entreprises technologiques dans divers secteurs dont les médias. À travers sa dernière entreprise, il innove dans la logistique digitale et la transformation des modes d’approvisionnement.

Mostafa Amin (photo) est un entrepreneur égyptien, cofondateur et directeur général de Breadfast, une plateforme spécialisée dans la livraison en ligne de produits d’épicerie et d’articles ménagers.

Fondée en 2017, Breadfast offre une solution intégrée de chaîne d’approvisionnement pour les produits frais, les produits de boulangerie, ainsi que les articles ménagers, et dessert Le Caire, Gizeh, Alexandrie, avec des ambitions d’expansion à travers toute l’Égypte et la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

L’entreprise se distingue par un modèle verticalement intégré, ce qui lui permet de maîtriser l’ensemble de sa chaîne de production et de distribution. Breadfast possède ses propres boulangeries et centres de traitement des commandes, ce qui garantit la fraîcheur et la qualité de ses produits tout en optimisant la rapidité de la livraison.

En parallèle des activités avec Breadfast, Mostafa Amin est également cofondateur d’Egyptian Streets, un média anglophone indépendant créé en 2012. Ce dernier se donne pour mission de présenter une autre facette de l’Égypte en mettant l’accent sur des histoires significatives dans les domaines de la culture, de l’économie, du social et des voyages.

Avant de lancer Breadfast, Mostafa Amin a cofondé Wassel en 2016, une plateforme de mise en relation entre entreprises, investisseurs et particuliers dans la région MENA. Il est diplômé du Higher Technological Institute d’Égypte, où il a obtenu en 2012 un bachelor en ingénierie biomédicale.

Son parcours professionnel commence en 2013, lorsqu’il rejoint Thomson Reuters, une société technologique canadienne axée sur le contenu, en tant que chargé de communication et marketing. L’année suivante, il devient directeur des opérations chez Speakol, un réseau de découverte de contenu et de publicité native. Entre 2016 et 2017, il travaille en tant que conseiller produit chez COOING, une plateforme numérique spécialisée dans l’immobilier.

Melchior Koba

Édité par : Ubrick Quenum

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Les services de livraison sont en pleine croissance en Afrique avec le développement du commerce en ligne. En Égypte, ce tech entrepreneur a décidé de s’associer aux entreprises pour tirer profit de ce marché.

Akelni est une solution numérique développée par une start-up égyptienne. Elle facilite la mise en relation entre les consommateurs et une large gamme de restaurants, cafés et fast-foods locaux. Son objectif est d’offrir une expérience de commande de repas rapide, fluide et accessible, tout en soutenant les établissements de restauration partenaires dans leur digitalisation. La start-up basée au Caire a été fondée en 2017 par El Sayed Kassem.

Disponible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 500 000 fois selon les données de Play Store, l’application permet aux utilisateurs de parcourir des menus, passer commande, personnaliser leurs plats et suivre en temps réel leur livraison. Elle regroupe une vaste sélection d’enseignes, de la restauration rapide aux établissements gastronomiques, en passant par des marques locales montantes. Le service couvre actuellement plusieurs grandes villes égyptiennes, avec l’ambition de s’étendre à d’autres marchés d’Afrique du Nord.

Akelni repose sur une technologie développée sur mesure. Elle présente une interface client intuitive, un tableau de bord pour les restaurateurs et une solution logistique intégrée pour les livreurs. Ce modèle vise à optimiser la chaîne de valeur de la restauration, en réduisant les délais, améliorant la gestion des commandes et facilitant les paiements numériques.

Dans un contexte où la demande pour les services de livraison explose, notamment dans les zones urbaines, Akelni s’impose comme un acteur local crédible face aux géants internationaux. La jeune pousse veut renforcer son ancrage dans l’écosystème foodtech régional, tout en promouvant un modèle de livraison centré sur la proximité, l’efficacité et l’inclusion numérique.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Il a construit sa carrière entre le secteur privé, les institutions publiques et les marchés africains, en combinant plusieurs expertises acquises au fil de plus de vingt ans d’expérience.

Ebrima Fatty (photo) est un entrepreneur gambien, spécialiste de la finance et des technologies. Il est le fondateur et directeur général d’AfricaSokoni, une place de marché numérique basée à Londres, dont les opérations se concentrent sur le continent africain, notamment au Kenya.

Lancée en 2017, AfricaSokoni vise à connecter les entreprises, producteurs et commerçants locaux à la demande régionale, tout en facilitant l’accès des particuliers à une large gamme de produits grâce à une interface en ligne. Le nom « Sokoni », qui signifie « marché » en swahili, souligne cette orientation vers les échanges locaux et continentaux.

La plateforme propose aux petites et moyennes entreprises (PME), artisans et agriculteurs des outils de gestion, la digitalisation de leur chaîne logistique, ainsi que des solutions de financement et de promotion adaptées au contexte africain. Pour les particuliers, l’offre propose des produits dans les domaines de l’électronique, de la mode, de la beauté, de l’équipement domestique ou encore des télécommunications.

AfricaSokoni intègre des fonctionnalités telles que le suivi des stocks, l’automatisation des commandes, la gestion des inventaires et l’organisation des relations fournisseurs. L’entreprise met également en place des partenariats pour soutenir les besoins en trésorerie des petites structures et facilite leur accès à des services en marketing, création de contenus, emballage, logistique, avec une ouverture sur des marchés internationaux.

« Dans l'ensemble, AfricaSokoni est une plateforme complète qui se consacre à l'autonomisation du secteur des MPME en Afrique et qui aide les entreprises à se développer et à prospérer. Si vous êtes une petite ou moyenne entreprise désireuse de réussir en Afrique, nous vous invitons à rejoindre notre plateforme et à découvrir les nombreuses façons dont nous pouvons vous accompagner », explique l’entreprise.

Parallèlement à ses activités entrepreneuriales, Ebrima Fatty occupe le poste de chef de produit à la Banque islamique de développement (IsDB) en Arabie saoudite. Il est diplômé de l’université de Maiduguri, au Nigeria, où il a obtenu en 2000 un master en comptabilité et finance.

Il entame sa carrière professionnelle la même année chez Deloitte, au poste d’auditeur senior. En 2001, il rejoint le « Gambia Capacity Building for Economic Management Project » en tant que contrôleur financier. Ce programme visait à renforcer la capacité du gouvernement gambien à concevoir et mettre en œuvre des politiques économiques, ainsi qu’à améliorer les systèmes judiciaire et financier pour encourager le développement du secteur privé. Il y travaille jusqu’en 2005.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Au Kenya, de jeunes entrepreneurs misent sur une approche simple et inclusive pour rendre l’e-commerce accessible à tous : transformer WhatsApp en canal de vente principal.

Flowcart est une solution numérique développée par une jeune pousse kényane et permettant aux entreprises de gérer l’ensemble de leurs processus de ventes via WhatsApp. La start-up fondée sous le nom de Sukhiba en 2021 par Ananth Raj Gudipati et Abhinav Reddy, a réussi en 2024 un tour de table d’un montant de 1,55 million USD pour soutenir sa croissance sur le continent.

La croissance de Flowcart repose sur une technologie propriétaire d’automatisation, enrichie par l’analyse des données de messagerie, qui permet un service personnalisé à grande échelle. Du catalogue produit au paiement en passant par les commandes et le suivi des clients, tout est intégré dans une interface familière.

« Nous avons créé Sukhiba avec un objectif clair : permettre le commerce sur WhatsApp. Au fur et à mesure de notre croissance, nous avons réalisé que pour générer des revenus, il fallait plus qu'un simple chat. Les entreprises ont besoin d'une automatisation plus intelligente, d'un parcours client fluide et d'outils qui transforment chaque conversation en conversion. Flowcart est l'évolution de cette vision. Il est plus raffiné, plus puissant et conçu pour l'avenir du commerce dans le chat » a indiqué Ananth Gudipati, cofondateur de Flowcart.

Cette approche low-tech permet aux PME et aux commerçants informels de tirer profit de la vente en ligne sans accroc. Elle comble un vide entre les plateformes traditionnelles et les pratiques de vente réelles sur le continent. En misant sur un usage intensif de WhatsApp, la jeune pousse illustre une tendance de l’e-commerce conversationnel en Afrique. C’est un modèle agile, ancré dans les usages locaux, qui pourrait redéfinir le commerce numérique dans les économies émergentes.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Confrontées à des obstacles structurels tels que le manque de financement, l’accès limité au marché ou le déficit de compétences, de nombreuses PME sud-africaines peinent à se développer dans les TIC. Samsung intensifie son programme d’appui pour mieux répondre à ces enjeux.

L’entreprise sud-coréenne spécialisée dans les produits électroniques Samsung a annoncé, lundi 21 juillet, le lancement prochain d’une nouvelle phase de son programme d’investissement équivalent en titres (EEIP), en partenariat avec le ministère sud-africain du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence (DTIC). Ce programme vise à renforcer le soutien aux PME noires dans le secteur des technologies de l’information et de la communication, avec une attention particulière portée aux start-up émergentes et aux femmes entrepreneures.

« C’est notre façon de contribuer à façonner l’avenir numérique de l’Afrique du Sud en aidant les entrepreneurs de TIC à prospérer, alors que nous approfondissons notre engagement et notre collaboration avec le DTIC [...] Nous comprenons également à quel point l’esprit d’entreprise contribue à la création d’emplois, au développement communautaire, à l’innovation et à la croissance économique », a déclaré Nicky Beukes, directeur du projet EEIP chez Samsung South Africa.

Lancé en 2019, le programme s’inscrit dans le cadre du Plan national de développement (NDP) à l’horizon 2030 et de la politique d’autonomisation économique des Noirs (B-BBEE). Il repose sur un engagement financier de 280 millions de rands (environ 15,9 millions de dollars) et entend atténuer plusieurs freins structurels rencontrés par les petites entreprises, notamment l’accès au capital, le manque de compétences techniques, les difficultés d’intégration au marché et l’exposition aux risques numériques.

Pour cette troisième phase, Samsung élargit les critères d’éligibilité afin d’inclure davantage de start-up en phase de démarrage, tout en renforçant l’implication des femmes dans les filières technologiques. Cette évolution marque une volonté de favoriser un écosystème numérique plus représentatif et de stimuler le potentiel d’innovation au sein des segments encore sous-représentés.

Le dispositif prévoit, entre autres, des sessions de formation intensive, du mentorat, un appui au développement managérial et des subventions ciblées pour accompagner la croissance des entreprises soutenues. Plusieurs PME bénéficiaires ont, ces dernières années, pu se positionner dans les services de réparation ou les centres technologiques. À travers ce programme, Samsung entend contribuer activement à l’émergence d’une économie numérique résiliente et inclusive en Afrique du Sud.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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En Angola, la start-up Food Care mise sur le digital pour promouvoir la consommation locale. Depuis son lancement en 2020, elle propose divers produits du terroir à la commercialisation sur sa plateforme en ligne.

Food Care est une solution d’e-commerce développée par une entreprise angolaise. Elle permet notamment aux utilisateurs d’accéder à des produits locaux via sa plateforme web. La start-up basée à Luanda a été fondée en 2020 par Marlene José.

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Sa solution ne dispose pas d’une application mobile, et c’est via sa plateforme web de commerce en ligne qu’elle propose un large éventail de produits agroalimentaires, issus principalement des producteurs nationaux. Le but est de faciliter l’accès des consommateurs urbains à des aliments sains, produits localement, tout en soutenant les filières agricoles locales.

Sont proposés des produits frais (fruits, légumes, viandes), des produits transformés (jus, huiles, céréales) mais aussi des articles d’hygiène et de soin. Les commandes peuvent être livrées à domicile ou récupérées dans des points relais, avec des options de paiement en ligne ou à la livraison.

Food Care s’inscrit dans une dynamique plus large de transformation numérique du secteur agroalimentaire en Angola, en capitalisant sur l’e-commerce pour résoudre des problèmes structurels tels que la fragmentation de la distribution, le gaspillage post-récolte ou encore l’accès réduit au marché pour les petits exploitants. Elle exporte ses produits vers divers pays africains tels que le Congo, la Namibie ou encore le Kenya, et à l’international vers les USA et le Portugal.

Selon la plateforme Agrinnovators, FoodCare a bénéficié du programme national de soutien à la production, à la diversification des exportations et à la substitution des importations, ce qui lui a permis d’obtenir 386 millions de kwanzas (environ 421 000 USD) pour soutenir sa croissance.

Au-delà de la vente, la start-up s’implique aussi dans des projets éducatifs et nutritionnels, avec l’ambition de faire évoluer les comportements alimentaires. En combinant innovation technologique et impact social, Food Care illustre le potentiel des solutions numériques à contribuer à la souveraineté alimentaire et au développement économique local.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Il transforme les circuits commerciaux en Afrique grâce à une approche numérique qui connecte acteurs informels et industriels. Son parcours mêle innovation, stratégie et ouverture internationale, reflétant une vision centrée sur la modernisation du commerce local.

Raphael Afaedor (photo) est un entrepreneur ghanéen spécialisé dans la distribution et le commerce en ligne. Il est cofondateur et directeur général de Kyosk Digital Services, une entreprise basée à Nairobi, au Kenya, qui organise le commerce de détail en Afrique.

Fondée en 2019, Kyosk Digital Services connecte petits détaillants informels, kiosques, agriculteurs et fournisseurs via une plateforme numérique qui simplifie la distribution de biens essentiels tout en facilitant l’inclusion financière et logistique de millions d’acteurs économiques.

La plateforme permet aux petits commerçants, appelés « dukas », de commander des produits alimentaires, électroniques ou de soins et de recevoir leurs livraisons en moins de 24 heures. Elle offre aux industriels et fournisseurs une visibilité en temps réel sur la chaîne d’approvisionnement, tout en réduisant les contraintes logistiques traditionnelles.

En 2023, Kyosk Digital Services a acquis KwikBasket, une entreprise spécialisée dans la distribution de produits agricoles et la fourniture de services aux agriculteurs, cuisines commerciales et acteurs de la chaîne alimentaire.

Avant de fonder Kyosk Digital Services, Raphael Afaedor a cofondé en 2012 la start-up de commerce électronique Jumia Group, où il a été directeur général jusqu’en 2014. La même année, il a cofondé Supermart.ng au Nigeria, un détaillant en ligne de produits d’épicerie et de biens de consommation.

Raphael Afaedor est diplômé de l’université technique tchèque de Prague, où il a obtenu un bachelor en 2003. Il détient un master en marketing obtenu en 2006 à l’Université de New York à Prague. Il est également diplômé de la Harvard Business School, où il a obtenu un master en gestion et administration des affaires.

Sa carrière professionnelle a débuté en 2004 en République tchèque chez Monster, où il a travaillé comme ingénieur logiciel. En 2008, il a rejoint Goldman Sachs au Royaume-Uni en tant que gestionnaire d’investissement. En 2009, il a intégré Notore, une entreprise de produits alimentaires, comme responsable marketing et développement commercial pour l’Afrique de l’Ouest, centrale et du Nord.

Melchior Koba

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