Après avoir effectué ses études universitaires en France, il est retourné au Mali avec l’ambition de mettre ses compétences au service de ses compatriotes. Il développe des solutions et programmes innovants pour simplifier la vie quotidienne et favoriser l’esprit d’entrepreneuriat.

Mahamadou Cissé (photo) est un entrepreneur technologique malien, fondateur et président-directeur général de Fikaso, une start-up spécialisée dans les solutions de livraison. Créée en 2019, Fikaso s’est donnée pour mission de transformer la façon dont les habitants de Bamako, la capitale du Mali, commandent leurs repas et effectuent leurs courses.

Grâce à son site Internet et son application mobile, Fikaso permet à ses utilisateurs de se faire livrer des repas, des courses et bien plus encore, depuis n’importe quel point de la ville. L’entreprise collabore avec une large gamme de restaurants, allant des petites adresses locales aux grandes chaînes reconnues. Pour garantir un service efficace, la start-up s’appuie sur son propre réseau de coursiers et propose des fonctionnalités pratiques, telles que la programmation des commandes, le choix de l’heure de livraison et des coupons de réduction pour ses clients.

Les plateformes de Fikaso intègrent un système de géolocalisation, permettant aux utilisateurs de préciser leurs lieux de livraison et de suivre leurs commandes en temps réel. « Lorsque l’on travaille, on n’a pas forcément le temps ni l’envie d’affronter les embouteillages bamakois pour savourer les plats de son restaurant préféré. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, grâce à Fikaso », expliquait Mahamadou Cissé en 2019.

En parallèle de ses activités chez Fikaso, Mahamadou Cissé occupe plusieurs postes à responsabilité. Il est coordinateur national du Programme de mobilisation des compétences de la diaspora pour l’emploi au Mali, président du Conseil national de la jeunesse malienne de France et chargé de mission auprès du ministre malien de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation.

Mahamadou Cissé est titulaire d’un master en gestion d’entreprises obtenu à l’École supérieure de commerce et de gestion (ESCG) de Paris, ainsi que d’un master en langues, littératures et civilisations étrangères (LLCE) obtenu à l’université Paris Nanterre. Avant ses fonctions actuelles, il a occupé le poste de chargé de mission pour la coopération et les relations extérieures au ministère malien de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Depuis la pandémie de la Covid-19, le commerce en ligne est en pleine croissance en Afrique. En Tanzanie, Ng’winula Kingamkono a mis en place une solution pour booster les flux dans ce secteur.

Tunzaa est une plateforme numérique tanzanienne qui combine une place de marché et des solutions de paiement. Elle a été fondée en 2020 par Ng’winula Kingamkono. Basée à Dar es Salaam, la fintech met en relation les entreprises avec un réseau d'acheteurs qui bénéficient de plans de paiement échelonnés, ce qui facilite l’achat des différents biens et services. Récemment, elle a réussi un tour de table d’un montant non divulgué pour soutenir sa croissance.

L’application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données du Play Store. La marketplace propose un large éventail de produits, grâce à divers partenariats avec des marques d’envergure internationale pour proposer des offres exclusives.

Après un achat, diverses solutions de paiement sont proposées aux utilisateurs. Les cartes bancaires, le mobile money (M-Pesa en l’occurrence) et le paiement via le portefeuille de la jeune pousse. Si la transaction est conclue, l’utilisateur reçoit un message ou un e-mail de la part de la jeune pousse, puis un appel pour convenir des modalités de livraison.

À défaut de se faire livrer, il est possible de passer récupérer le colis auprès du vendeur ou du service client de Tunzaa. En ce qui concerne le paiement échelonné, il faut préciser que l’utilisateur entre en possession de son achat après avoir soldé la totalité du montant.

Adoni Conrad Quenum

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Le marché du commerce électronique au Nigeria se transforme rapidement, soutenu par une jeunesse connectée et une adoption croissante des achats en ligne. L’arrivée d’acteurs internationaux intensifie la concurrence, créant à la fois des défis et des opportunités pour l’économie locale.

Trois semaines après son lancement au Nigeria, Temu, le détaillant en ligne chinois, a atteint le sommet des téléchargements sur Android et Apple Store. Ce succès fulgurant repose sur une campagne de marketing ciblée, combinée à une offre attrayante de produits à bas prix, importés directement de Chine. En adaptant ses services aux besoins locaux, notamment avec des paiements en naira et une livraison à domicile, Temu a su capter l’attention des consommateurs nigérians.

Une offensive stratégique des leaders chinoises

L’arrivée de Temu s’inscrit dans une stratégie plus large des géants chinois du commerce électronique, tels que Shein, Aliexpress et TikTok Shop, qui cherchent à pallier les restrictions croissantes sur les marchés occidentaux. Après son lancement en Afrique du Sud, Temu a choisi le Nigeria comme son deuxième marché en Afrique, consolidant ainsi sa présence sur le continent.

Pour conquérir le Nigeria, Temu a misé sur une stratégie de lancement spectaculaire, soutenue par des investissements publicitaires massifs. En 2023, l’entreprise était le principal annonceur de Meta, avec près de 2 milliards de dollars dépensés en publicités. Cette approche lui a permis non seulement de surpasser des acteurs locaux et internationaux établis, mais aussi d’augmenter les coûts publicitaires pour ses concurrents.

Un modèle qui bouscule l’écosystème local

Le principal atout de Temu réside dans son modèle d’expédition directe depuis les fabricants en Chine. En supprimant les intermédiaires, l’entreprise propose une large gamme de produits à des prix ultra-compétitifs, séduisant ainsi les consommateurs d’un marché où la sensibilité au prix est élevée et la fidélité aux marques faible.

Cependant, ce modèle pose des défis majeurs pour l’économie locale. Les produits importés à bas coût exercent une pression accrue sur les plateformes locales comme Jumia et fragilisent les petites entreprises nigérianes, notamment dans les secteurs de la mode et du design, encore en plein essor.

Réactions et enjeux pour l’avenir

L’arrivée de Temu au Nigeria suscite des avis partagés. Si les consommateurs saluent l’accès à des produits variés et abordables, les analystes s’inquiètent des répercussions à long terme sur les entreprises locales. Certains experts appellent le gouvernement à s’inspirer de pays comme l’Indonésie ou le Viêt Nam, qui ont introduit des taxes et droits de douane pour protéger leurs marchés locaux face aux géants du commerce électronique.

Des mesures telles que l’imposition de conditions aux entreprises étrangères, comme la création d’emplois locaux ou l’installation de centres de production, pourraient permettre de limiter l’impact sur l’économie locale tout en profitant des investissements étrangers.

Un marché à fort potentiel

Le marché nigérian du commerce électronique, estimé à 8,53 milliards de dollars en 2024, devrait atteindre 14,92 milliards de dollars d’ici 2029, avec un taux de croissance annuel composé de 11,82 %, selon l’étude E-commerce in Nigeria Market Size & Share Analysis (2024-2029) de Mordor Intelligence. Cette progression rapide reflète l’adoption croissante des achats en ligne par les Nigérians, soutenue par une population jeune et connectée.

Cependant, pour que cette expansion bénéficie réellement à l’économie locale, un équilibre doit être trouvé entre l’ouverture aux acteurs internationaux et la protection des capacités locales. L’ascension de Temu souligne les transformations rapides du commerce électronique au Nigeria, tout en soulevant des questions cruciales sur la manière de préserver un écosystème économique durable.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il est un entrepreneur spécialisé dans les services électroniques en Afrique. Il conçoit des solutions numériques innovantes pour simplifier le quotidien de la population gabonaise.

Anthony Marat (photo) est un homme d’affaires et un entrepreneur en série gabonais. Il est le fondateur de Yoboresto, une application de livraison de repas de restaurant. Créée en 2018, Yoboresto est une entreprise gabonaise qui facilite la commande et la livraison de repas à Libreville et ses environs. Grâce à son site internet et son application mobile, les utilisateurs peuvent commander des plats en quelques clics, depuis une vaste sélection de restaurants partenaires.

La plateforme permet d’accéder aux menus, aux prix, aux horaires d’ouverture et de fermeture, ainsi qu’aux photos et aux avis des clients. Yoboresto propose également des services complémentaires tels que la réservation de tables pour le déjeuner ou le dîner et un programme de fidélité qui récompense les utilisateurs avec des points bonus.

Anthony Marat est titulaire d’un bachelor en affaires internationales obtenu en 2014 à la Marymount University aux États-Unis. Il détient aussi un master en entrepreneuriat et développement des affaires internationales obtenu en 2016 à l’American Business School de Paris.

Sa carrière professionnelle a commencé en 2010 avec des stages au sein d’entreprises prestigieuses comme Citi, Bechtel Corporation, Addax Petroleum et SCRP Consulting. En 2014, il rejoint l’Académie franco-américaine de management (AFRAM) au Gabon en tant que stagiaire en gestion de projet. L’année suivante, il effectue un stage en droit et fiscalité chez Deloitte Gabon. En 2017, il travaille comme consultant en affaires chez Vivendi, une entreprise spécialisée dans la promotion de l’art, des spectacles et des activités récréatives.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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5 tech entrepreneurs zimbabwéens ont lancé un service pour faciliter la réservation de billets de bus aux usagers. L’idée a germé dans l’esprit de l’un d’entre eux, alors qu’il faisait du commerce dans une gare routière.

myRunner est une start-up tech zimbabwéenne lancée en 2017 par Vusumuzi Mkhwananzi, Josiah Mahachi, Millcent Mkhwananzi, Gift Chirinda et Mandla Ncube avec pour but d’améliorer les services de transport routier en Afrique. Via ses plateformes web et mobile tout-en-un, elle permet aux utilisateurs d’accéder à de la billetterie en ligne et de suivre les bus en temps réel. Pour les compagnies de transport, elle facilite la gestion des parcs automobile.

« J’ai grandi en vendant des friandises et des gelées dans une gare routière [...] Tous les jours, je voyais les défis auxquels étaient confrontés les passagers et les opérateurs d’autobus, les voyageurs harcelés par les rabatteurs, l’attente de longues heures pour les bus, et les compagnies d’autobus, qui perdaient beaucoup de revenus en raison de systèmes de billetterie inefficaces et de systèmes de gestion des bus largement manuels » explique Vusumuzi Mkhwananzi.

Plusieurs processus sont ainsi simplifiés avec myRunner. Le voyageur inscrit peut par exemple acheter son billet en ligne chez la compagnie de son choix grâce à divers moyens de paiement digitaux. Il peut choisir en fonction de sa destination, du jour et de l’heure de son voyage entre autres.

Présente dans plusieurs pays africains, notamment le Botswana, l’Afrique du Sud, la Zambie, le Malawi et le Zimbabwe, la jeune pousse cherche à transformer l’industrie du transport interurbain en Afrique en alliant innovation et accessibilité. Elle ambitionne d’accélérer sa croissance en développant davantage ses fonctionnalités pour répondre aux besoins croissants du marché.

En juillet 2024, elle a été sélectionnée avec 41 autres start-up africaines pour faire partie de la première cohorte Timbuktoo Fintech Hub. L’initiative mise en place par les pays africains et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), vise à soutenir le développement de l’écosystème technologique africain.

Adoni Conrad Quenum

Édité par : Feriol Bewa

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Diplômé en finance, il a acquis une riche expérience professionnelle en travaillant au sein de diverses entreprises en Afrique, en Europe et aux États-Unis. Aujourd’hui, il est entrepreneur et s’est spécialisé dans le domaine de la logistique.

Nick Joshi (photo) est un expert en finance et un entrepreneur technologique kényan. Il est le fondateur et président-directeur général de Leta, une start-up innovante spécialisée dans la gestion et l’optimisation des livraisons pour les entreprises.

Fondée en 2021, Leta développe des solutions logistiques intelligentes permettant un transport automatisé et efficace des marchandises en Afrique. Grâce à l’intelligence artificielle (IA), l’entreprise optimise les itinéraires de livraison, réduit les coûts logistiques et améliore l’efficacité globale des opérations.

Leta aide les entreprises à gérer leurs processus logistiques et leur chaîne d’approvisionnement de manière entièrement numérique. Sa technologie permet aux clients finaux de suivre et de tracer leurs livraisons en temps réel, renforçant ainsi leur confiance. Depuis sa création, l’entreprise a facilité plus de 2,5 millions de livraisons et s’appuie sur une flotte de plus de 5000 véhicules. Aujourd’hui, Leta est présente au Kenya et au Nigeria.

Nick Joshi est titulaire d’un bachelor en finance d’entreprise et financement d’investissement obtenu à l’université d’Australie occidentale. Il commence sa carrière professionnelle en 2006 chez Paradigma Solutions, une entreprise australienne spécialisée dans le développement professionnel et le coaching, où il occupe le poste de consultant.

En 2009, il rejoint le Département des services d’incendie et d’urgence d’Australie de l’Ouest en tant que gestionnaire de programme. En 2013, il devient directeur des produits chez MakerBot, une entreprise américaine reconnue pour son écosystème éducatif autour de l’impression 3D. En 2018, il occupe un poste similaire chez Spring Inc., une société visant à offrir la meilleure expérience d’achat mobile au monde. De 2019 à 2021, Nick Joshi est vice-président chargé des produits pour la plateforme de marché en ligne delivery.com.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Pour aider les entreprises à dénicher des talents dans les pays africains et leurs diasporas, et ces derniers à trouver des emplois, le tech entrepreneur sénégalais Kémo Touré a monté une solution sur mesure.

Wutiko est une plateforme web qui propose aux Africains, y compris ceux des diasporas, de découvrir les meilleures opportunités disponibles en matière d'emploi, de financements ou encore d’évènements. Elle a été conçue par l’agence Wutiko Senegal SAS de Kémo Touré, basée à Dakar, mais aussi à Lagos (Nigeria) et à Ébène (République de Maurice).

La solution numérique utilise l’intelligence artificielle pour proposer les profils les plus intéressants en fonctions des critères de recherche. On peut ainsi postuler à des offres ponctuelles ou recruter un demandeur d’emploi. La plateforme propose aussi divers services comme la gestion de petites annonces, des outils de collaboration, ainsi que des solutions pour mesurer la performance.

Il y a par exemple le Wutiko Wealth Index qui évalue les interactions au sein de la communauté de la plateforme. Cette initiative vise à mieux répondre aux besoins du marché de l'emploi en Afrique, tout en favorisant l'accès à des ressources adaptées aux spécificités locales et régionales.

« Wutiko est aujourd’hui une plateforme adaptée pour répondre aux besoins du marché de l’emploi au Sénégal, en Afrique, mais également dans la diaspora. Un jeune, au lieu d’avoir un CV papier et d’envoyer des messages à des entreprises non avérées, en venant chez nous, pourra donner plus de visibilité à son profil qui sera vu par l’ensemble des entreprises présentes sur la plateforme. Également, les entreprises ont la possibilité de recruter sur la base de CV bien structurés et certifiés » explique Kémo Touré.

Adoni Conrad Quenum

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Elle a effectué ses études universitaires en finance en France et en Angleterre. Après plusieurs années d’expérience dans ce domaine, elle décide de se lancer dans l’entrepreneuriat en se tournant vers le secteur de la logistique.

Zeinabou Sidibe (photo) est une experte en finance et une entrepreneure malienne. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale d’Afrisends, une entreprise spécialisée dans le transport et la logistique, dont l’objectif est de démocratiser les achats et les livraisons internationaux.

Fondée en 2021, Afrisends a pour mission de rendre l’e-commerce mondial accessible aux Africains tout en simplifiant la chaîne logistique pour les entreprises. Grâce à sa plateforme numérique, elle permet aux particuliers d’accéder facilement à des produits provenant du monde entier et aide les entreprises à accroître leur compétitivité. La société offre un accès à un réseau de plus de 200 fournisseurs internationaux répartis notamment en Chine, en Turquie, à Dubaï et en Europe.

En tant qu’entreprise logistique, Afrisends assure le transport de marchandises par voie aérienne, maritime ou routière, selon les besoins de ses clients. Elle facilite également le dédouanement des marchandises, propose une assurance fret et offre des services de livraison dernier kilomètre dans des villes comme Abidjan, Bamako et Dakar. La plateforme numérique permet aux utilisateurs de suivre leurs stocks et livraisons en temps réel.

Zeinabou Sidibe est diplômée de l’Université Libre de Tunis, où elle obtient en 2010 un bachelor en finance. Elle poursuit ensuite ses études en France, où elle décroche un master en gestion financière internationale en 2012 à l’ESG Finance, puis un master en audit, contrôle de gestion et systèmes d’information en 2014 à la SKEMA Business School. En 2015, elle complète sa formation avec un master en audit et conseil obtenu à l’ESCP Business School en Angleterre.

Sa carrière commence en 2012 en France chez Attijariwafa Bank, où elle occupe le poste d’assistante en banque d’affaires. Elle rejoint ensuite la Société Générale en tant que contrôleur de gestion de projet. En 2013, elle est nommée au poste de contrôleur financier chez Veolia Environnement, une société spécialisée dans la transformation écologique. En 2015, elle intègre Deloitte France comme auditrice. De 2018 à 2024, elle travaille comme contrôleur financier au sein du groupe PPG Industries, une multinationale spécialisée dans les peintures.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Samer Choumar, cofondateur et président-directeur général de z.systems, une entreprise marocaine spécialisée dans la technologie de vente au détail B2B, a annoncé le jeudi 12 décembre la clôture d’un tour de table de 1,05 million de dollars. Ce financement permettra à la start-up de poursuivre la modernisation de l’écosystème traditionnel du commerce de détail au Maroc.

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Dans le but de faciliter l’assimilation de divers concepts scolaires par les enfants et les adolescents, une entrepreneure tech a mis en place une plateforme d’apprentissage en ligne qui révolutionne la façon d’apprendre avec des contenus innovants.

Sikul est une plateforme d’apprentissage en ligne développée par une start-up gabonaise. Elle permet principalement aux enfants et aux adolescents d’accéder à des contenus éducatifs, pédagogiques et ludiques. La start-up a été lancée en septembre 2020 par Lynda Hernandez Moibouey.

La plateforme ne dispose pas d’une application mobile. Les utilisateurs doivent utiliser un navigateur pour accéder directement au site Internet. En créant un compte et en renseignant leurs informations personnelles, ils peuvent explorer les contenus de Sikul. La plateforme propose des vidéos et des ouvrages numériques, souvent développés en collaboration avec des enseignants et des conseillers pédagogiques.

La grammaire, les mathématiques, la conjugaison, l’orthographe, le vocabulaire, l’anglais et les langues locales figurent parmi les divers contenus éducatifs disponibles. « Nous apprenons aux enfants tout en les amusant, et nous les aidons à développer des aptitudes de base leur permettant de devenir des adultes bien formés. […] Nous proposons des DVD vidéo, Ma maternelle en poche (volume 1), Mon premier syllabaire (volumes 1 et 2), L’écriture des mots, Je sais conjuguer, ainsi qu’un DVD spécial Mots mêlés », a indiqué Lynda Hernandez Moibouey. Elle ajoute, à propos des ouvrages numériques : « mon super alphabet illustré, L’abécédaire des animaux, L’abécédaire des fruits et des légumes et Animal Alphabet ».

La plateforme Sikul revendique 161 comptes actifs, 77 vidéos et 30 jeux éducatifs. L’accès aux différents contenus est soumis à un abonnement. Les tarifs proposés sont de 7 000 FCFA (environ 11,2 dollars) pour un abonnement d’un mois pour un compte parent et un compte enfant, 15 000 FCFA pour un abonnement trimestriel donnant droit à un compte parent et deux comptes enfants, et 48 000 FCFA pour l’année avec deux comptes parents et cinq comptes enfants.

Adoni Conrad Quenum

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