Le secteur informel est très développé dans plusieurs pays du continent. Dans le but de soutenir les acteurs de ce secteur, deux tech entrepreneurs ont mis en place une solution de technologie financière.
Waribei est une solution fintech développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux petits commerçants de se procurer des stocks de marchandises directement chez des grossistes et à ces derniers d’accéder aux crédits des banques. La start-up, basée à Abidjan, a été fondée en 2023 par Ladislas Pham et Frédéric Fameni.
Plus tôt dans le mois, elle a annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant de 750 000 euros (environ 813 500 $) auprès de Mstudio et Saviu Ventures. Les fonds seront utilisés pour développer ses activités et soutenir sa croissance.
« Nous passons du temps dans les marchés, à comprendre les défis qu’ils rencontrent au quotidien, afin de concevoir des solutions qui répondent véritablement à leurs besoins. Chez Waribei, nous voulons nous assurer que les commerçants peuvent développer leurs activités sans se soucier de maintenir des niveaux de stock ou de lutter pour obtenir des prêts », a indiqué Ladislas Pham.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android. L’utilisateur se crée un compte et vérifie si son fournisseur fait partie des partenaires de la start-up. Sinon, il peut opter pour un autre fournisseur de Waribei afin de bénéficier des avantages qu’offre la start-up à ses clients. Chaque utilisateur dispose d’un montant qui constitue l’avance disponible pour acheter des stocks de marchandises. Avec un QR Code préalablement généré (waricode), l’utilisateur peut effectuer ses achats auprès d’un fournisseur en partenariat avec Waribei.
La fintech sert ainsi de lien entre les banques, les fournisseurs et les petits commerçants. Elle a pour ambition de s’étendre à d’autres pays d’Afrique francophone.
Adoni Conrad Quenum
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Il est un entrepreneur passionné et un chef d’entreprise qui met ses compétences technologiques au service des petites et moyennes entreprises au Liberia. Il dirige une société de commerce électronique.
Christopher Fallah (photo) est un informaticien et un entrepreneur libérien. Il est le fondateur et le président-directeur général d’Annita Store, une plateforme e-commerce qui connecte petites entreprises et vendeurs avec les clients. Créée en 2021, Annita Store facilite l’accès aux services essentiels, tout en offrant une expérience d’achat diversifiée et en permettant aux vendeurs de s’ouvrir à un marché international.
La plateforme met à disposition divers outils et ressources pour aider les vendeurs à optimiser leurs ventes et à développer leurs activités. Elle est conçue pour permettre aux vendeurs de promouvoir leurs produits et de se connecter avec leur audience cible.
Pour les clients, Annita Store propose un large choix de produits dans des catégories variées comme l’électronique, la mode, la santé et le bien-être, ainsi que la beauté. La plateforme offre également des promotions et des offres spéciales. Annita Store collabore avec des fournisseurs fiables pour garantir la qualité des produits proposés.
« Nous sommes fiers d’offrir une large gamme de produits de qualité et de services exceptionnels. Notre objectif est de faire en sorte que chaque client soit satisfait de son expérience d’achat, et nous nous engageons à fournir le meilleur service client possible » peut-on lire sur le site de la start-up.
En parallèle de ses activités chez Annita Store, Christopher Fallah est responsable des médias sociaux et du contenu pour Rhona Beauty, une entreprise américaine spécialisée dans la beauté. Il est diplômé de la BlueCrest University College du Ghana, où il a obtenu un bachelor en informatique, sciences de l’information et services de soutien en 2021.
Entre 2022 et 2023, il a été responsable des ventes chez Prestige Motor Corporation, le concessionnaire exclusif de Ford au Liberia. En 2024, Christopher Fallah a remporté la première place au prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) pour le Liberia.
Melchior Koba
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Dans le but d’aider les couturiers dans la gestion quotidienne de leurs affaires, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure.
ProCouture est une solution numérique développée par une jeune pousse ivoirienne. La start-up, fondée par Adama Bakayoko, a pour mission d’aider les couturiers, en l’occurrence ceux du secteur informel, de mieux gérer leurs ateliers.
« Sur tous les couturiers qu’on a eus, seulement quelques-uns qui arrivent à savoir combien ils gagnent par mois. C’est bon d’avoir des éléments, des indicateurs. [...] le logiciel permet de pouvoir ressortir pour regarder si le business ça va », explique Adama Bakayoko.
La solution est disponible sur iOS et sur Android où elle a déjà téléchargé plus de 500 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur se crée un compte et accède aux diverses fonctionnalités de la solution. Entre autres, elle intègre le rappel des rendez-vous, la gestion des clients, la gestion de la caisse, les statistiques, la gestion de la production ou encore la gestion des fournisseurs. Il faut souligner qu’une meilleure gestion de leurs ateliers pourrait permettre aux couturiers d’accéder à des financements auprès d’établissements financiers.
ProCouture intègre également une boutique en ligne. Le couturier peut ainsi se lancer dans le prêt-à-porter avec l’application mobile ou web. Depuis son ordinateur ou son smartphone, il peut gérer cette boutique en ligne en plus des commandes quotidiennes des clients. L’accès aux fonctionnalités de la plateforme requiert un abonnement dont les frais s’élèvent à 3000 FCFA (environ 5 $). En 2024, la jeune pousse remporte le deuxième prix à l’étape ivoirienne du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient.
Adoni Conrad Quenum
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Le commerce électronique est en pleine expansion en Afrique. Il tire parti de sa population jeune et connectée, ainsi que des initiatives d'intégration continentale pour se développer.
En 2017, seulement 13 % des Africains faisaient des achats en ligne. Cependant, ce chiffre pourrait atteindre 40 % d'ici fin 2025, selon un rapport de l’entreprise de paiements transfrontaliers Nikulipe, publié en juillet 2024, portant sur les paiements et le commerce électronique en Afrique. Cette progression fait de l'e-commerce un levier important pour renforcer le commerce intra-africain.
Le rapport, intitulé « Payments and E-commerce in Africa 2024 », prévoit que le marché du commerce en ligne en Afrique augmentera de 15 milliards de dollars d'ici 2028. Soit une croissance de près de 49 % en quatre ans. Les données de Statista confirment cette tendance, prévoyant un taux de croissance annuel moyen de 11,7 % entre 2024 et 2028. Cela signifie que la taille du marché pourrait doubler par rapport à 2023, où les revenus étaient de 16,1 milliards de dollars.
Cette expansion est portée par une population jeune et connectée. En effet, l’Afrique, avec une médiane d'âge de 19,7 ans et plus de 1,4 milliard d'habitants, possède un fort potentiel démographique, souligne le rapport de la fintech. De plus, le taux d’utilisation d’Internet, qui était de 16 % en 2013, a plus que doublé en dix ans pour atteindre 37 % en 2023, selon l’Union internationale des télécommunications.
Malgré ce potentiel, le commerce électronique intra-africain fait face à plusieurs obstacles. Un rapport de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) mentionne que les infrastructures insuffisantes compliquent le commerce transfrontalier. Le manque d'harmonisation des réglementations sur le commerce électronique, entre les pays africains, accroît également la complexité des transactions transfrontalières.
Vers une intégration commerciale continentale
Plusieurs initiatives visent déjà à faciliter le commerce intra-africain. La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a mis en place un protocole sur le commerce numérique, visant à harmoniser les réglementations et à simplifier les échanges en ligne entre les pays du continent. Des projets régionaux, tels que la Zone de libre-échange numérique du COMESA (Marché commun de l'Afrique orientale et australe), encouragent aussi le commerce électronique et l'intégration numérique entre les Etats membres.
De plus en plus d'acteurs africains de l'e-commerce se développent à l'échelle continentale. Jumia, une société panafricaine de commerce en ligne, est présente dans 11 pays et attire 5,7 millions de consommateurs actifs dans le monde. Anka Africa, basée en Côte d’Ivoire, regroupe plus de 20 000 boutiques en ligne dans 46 pays africains, et attire plus d'un million de visiteurs par mois.
Ces plateformes facilitent les échanges entre les pays africains en offrant une vitrine numérique aux producteurs locaux et en simplifiant la logistique transfrontalière.
Melchior Koba
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Dans le but de faciliter la commercialisation des billets d’événements, une tech entrepreneure a mis en place une solution sur mesure. En 2024, elle a remporté le premier prix de l'accélérateur NBA Africa's Triple-Double.
Tix Africa est une solution numérique développée par la start-up nigériane Festival Coins. Elle permet d’acheter des billets d’événements en ligne en quelques clics. La jeune pousse, basée dans la ville de Lagos, a été fondée en 2019 par Folayemi Agusto. En 2021, elle a levé un montant non divulgué pour soutenir sa croissance.
S’exprimant sur ce cycle de financement, Folayemi Agusto indique : « le nouveau capital nous permettra de nous développer plus rapidement et d'intégrer les produits et services actuellement séparés que nous offrons, y compris une application offrant aux participants un marché où ils peuvent acheter, échanger et revendre des billets en toute sécurité ».
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur se crée un compte puis accède aux divers événements présents sur la plateforme. Tix Africa propose des événements se rapportant au sport et au bien-être, en art et à la culture, à la spiritualité et à la religion, à la musique et aux spectacles, etc.
Les promoteurs, de leur côté, peuvent mettre en avant leurs événements sur Tix Africa. De la plateforme, ils peuvent suivre les ventes des billets depuis le tableau de bord. « Vous pouvez créer des événements qui se répètent plusieurs fois au cours d'une période donnée. Ensuite, les participants pourront sélectionner la date à laquelle ils souhaitent assister à l'événement en passant une seule fois à la caisse. Cette fonctionnalité vous permet de gérer des pages de billets uniques pour plusieurs événements et de rendre les mêmes billets disponibles pour plusieurs dates, ce qui vous permet d'économiser du temps et des efforts », explique la start-up.
Adoni Conrad Quenum
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Il est un entrepreneur très engagé dans le développement du numérique au Gabon. Depuis plusieurs années, il collabore avec le gouvernement, contribuant ainsi au progrès du pays.
Thierry Dzime (photo) est un expert gabonais en communication stratégique et marketing digital. Il est le fondateur et directeur d’Olatano Market, une plateforme numérique spécialisée dans le commerce électronique.
Créée en 2021, Olatano Market a pour mission d’offrir une nouvelle expérience d'e-commerce au Gabon. Cette plateforme propose un espace commercial en ligne qui réunit des milliers de personnes souhaitant acheter ou vendre des produits de qualité à travers le pays. Elle met à disposition une gamme étendue de services et d’outils pour aider les entrepreneurs à lancer et développer leur activité.
L’un des services phares d’Olatano Market est Achat Flex, qui permet aux particuliers de payer en ligne via plusieurs modes de paiement, tels que la livraison contre paiement, le mobile money, et les cartes de crédit. Il est aussi possible d’acheter un produit et de le payer en plusieurs fois.
« Notre plateforme innovante est en totale rupture avec l’offre classique des acteurs existants et vient répondre aux attentes des clients, désireux de plus en plus avoir le choix, comparer les prix et avoir accès aux prix et produits partout où ils se trouvent au Gabon », a déclaré le fondateur d’Olatano Market en 2022.
Thierry Dzime est également conseiller à la Primature du Gabon et co-organisateur, chargé du marketing et de la communication, de l’événement Café Numérique à Libreville. Avant de créer Olatano Market, il a fondé Digital Impact Gabon en 2014, une agence digitale, et Express Courrier Gabon en 2017, une entreprise de transport et de messagerie express.
Diplômé de l’université Leibniz de Hanovre en Allemagne, Thierry Dzime y a obtenu en 2011 un master en management international, marketing et ventes. Sa carrière a débuté en 2012 chez Petro Gabon, une entreprise pétrolière et gazière, où il occupait le poste de responsable des ventes.
En 2019, il est devenu conseiller en communication du ministre du Tourisme, du Commerce et des PME-PMI du Gabon, puis en 2020, du ministre de l’Économie et des Finances. De 2021 à 2022, il était le conseiller numérique du président de la République du Gabon. Parallèlement, il a assumé le rôle de directeur pays de Baloon Assurance au Gabon.
Melchior Koba
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Dans le but d’aider les artisans de l’informel à atteindre d’autres types de clientèles, des tech entrepreneurs ont décidé de développer une solution sur mesure.
Fundis est une solution numérique développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs d’entrer en contact avec des artisans professionnels de divers domaines. La start-up, basée dans la ville de Nairobi, a été fondée en 2019 par Liwali Kivumanyuki et Alex Ndegwa.
« La main-d'œuvre informelle africaine est très fragmentée, caractérisée par de faibles revenus imprévisibles, de mauvaises conditions de travail et une faible productivité. [...] Au-delà de la fragmentation, de nombreuses aptitudes, connaissances et compétences artisanales utilisées sur le marché du travail informel en Afrique n'ont pas été évaluées, reconnues ou certifiées, alors que le recrutement exige une certification que le marché informel ou non formel ne fournit pas », a déclaré Alex Ndegwa.
L’application mobile est uniquement accessible sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte et accède aux services de la jeune pousse. Il suffit de formuler son besoin et de la soumettre dans l’application. Fundis se charge de mettre en contact l’utilisateur avec les meilleurs professionnels du secteur. Il est possible de prévisualiser leurs profils et d’opter pour l’un d’entre eux pour l’exécution du travail.
Après cette étape, il faudra prendre rendez-vous pour qu’il puisse effectuer le travail. Fundis dispose de professionnels en plomberie, en travaux électriques, en charpenterie, en carrelage, en maçonnerie ou encore en réparation de travaux électroménagers. La jeune a des ambitions d’expansion. Elle veut s’étendre à d’autres pays africains en commençant par la Tanzanie où elle effectue déjà des essais pour un déploiement effectif d’ici la fin de l’année 2024.
Adoni Conrad Quenum
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Entrepreneur en série, il s’engage à développer des solutions technologiques pour le secteur du commerce électronique. Il a déjà cofondé trois start-up technologiques en Egypte.
Mohamed Ezzat (photo) est un ingénieur égyptien en électronique et un entrepreneur. Il est cofondateur et président-directeur général de Bosta, une start-up technologique spécialisée dans la logistique et le financement pour le commerce électronique.
Fondée en 2017, Bosta est une entreprise logistique innovante qui propose des services de livraison le lendemain et de transfert rapide aux entreprises de commerce électronique en Egypte, en Arabie Saoudite et aux Emirats arabes unis. Son objectif est de simplifier l’expédition, qu’il s’agisse de petits documents, de colis ou d’articles volumineux, pour des entreprises de toutes tailles.
La start-up compte plus de 25 magasins, 15 000 vendeurs et 1000 représentants. Elle revendique être « la plus grande entreprise de transport pour le commerce électronique et le partenaire de confiance numéro 1 en matière de livraison, offrant une expérience exceptionnelle des deux côtés, avec une technologie futuriste qui nous place en tête du marché », peut-on lire sur son site.
Avant de fonder Bosta, Mohamed Ezzat a cofondé Lynks en 2014, une entreprise de commerce électronique. Il en a été directeur des opérations jusqu’en 2016, et il en est aujourd’hui conseiller. Sa première start-up, DealGamed, un magasin en ligne orienté vers les clients et proposant divers articles, a également vu le jour en 2014.
Mohamed Ezzat est diplômé de l’Arab Academy for Science, Technology and Maritime Transport, où il a obtenu en 2007 un bachelor en ingénierie électronique et de communications. Entre 2008 et 2015, il a travaillé comme chef de projet technique chez Alcatel-Lucent, un fournisseur de services de communication, de réseau et de cloud pour entreprises, avant le rachat de cette société par Nokia.
Melchior Koba
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Diplômé en droit et en fiscalité, il se lance dans l’entrepreneuriat après ses études. En s’appuyant sur les TIC, il propose des services de livraison du dernier kilomètre au Togo.
Ruphin Tiou Tagba Aliti (photo) est un juriste togolais et un entrepreneur dans le domaine des TIC. Il est un cofondateur et le directeur général de Kaba Delivery, une start-up spécialisée dans les solutions de livraison.
Fondée en 2018, Kaba Delivery a pour mission de simplifier la livraison quotidienne grâce à une application mobile dédiée. Cette application permet aux utilisateurs de commander des repas à la demande auprès d’une large sélection de restaurants. Les clients ont la possibilité de payer en espèces à la livraison, ou via des moyens électroniques tels que la carte bancaire ou le mobile money.
La plateforme utilise la géolocalisation pour permettre aux utilisateurs d’indiquer précisément leur position. Pour fidéliser sa clientèle, Kaba Delivery récompense chaque commande par des points. Une fois 50 commandes atteintes, ces points permettent de bénéficier d’une réduction de 3000 FCFA (environ 5 USD) sur les frais de livraison chaque mois.
A ce jour, Kaba Delivery compte plus de 200 partenaires et emploie plus de 50 livreurs. La start-up a déjà effectué plus de 150 000 livraisons et généré des transactions d’une valeur totale de 250 millions FCFA.
En parallèle de ses activités entrepreneuriales, Ruphin Tiou Tagba Aliti est professeur de commerce électronique à l’Ecole supérieure du commerce et de l’économie numérique (ESCEN) au Togo. Il est diplômé de l’université Jean-François Champollion de Toulouse, en France, où il a obtenu en 2015 une licence en droit des affaires. Il est aussi titulaire d’un master en expertise et conseil fiscal obtenu en 2018 à l’Institut supérieur de management de Dakar (ISM).
Melchior Koba
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Entrepreneur et chef d’entreprise, il dirige plusieurs sociétés. Sa plus récente création est une start-up numérique qui encourage la consommation de repas locaux en Afrique du Sud.
Talifhani Banks (photo) est un statisticien de formation et un entrepreneur sud-africain. Il a fondé Spaza Eats, une start-up lancée en 2020, spécialisée dans la livraison. Cette entreprise propose une plateforme de livraison de nourriture, d’épicerie et de produits locaux.
Basée en Afrique du Sud, Spaza Eats se distingue par son offre de plats traditionnels sud-africains et son rôle dans la numérisation des marchés informels, favorisant ainsi l’inclusion financière et l’accès à la bancarisation. L’accent est mis sur les fournisseurs locaux et les cuisines traditionnelles du pays.
En parallèle, Talifhani Banks est également président-directeur général d’AnalyticsX, une société technologique offrant une gamme complète de services : développement de logiciels, ingénierie de données, science des données, Internet des objets, tests de systèmes et analyse des systèmes.
Présente en Afrique du Sud, au Botswana et à Dubaï, AnalyticsX fournit des solutions innovantes pour aider les entreprises à prospérer dans un environnement de plus en plus numérique. L’entreprise est aussi un investisseur technologique, soutenant des start-up et entreprises prometteuses en leur apportant les financements et ressources nécessaires à leur croissance et leur succès.
Talifhani Banks est diplômé de l’université de Pretoria, où il a étudié la statistique et l’économétrie entre 2009 et 2012. Il a débuté sa carrière professionnelle en 2013 chez Daymon, une société de services et de conseil aux entreprises, en tant qu’analyste des marques privées. En 2015, il a rejoint Pick n Pay, une start-up spécialisée dans le commerce de détail, comme analyste des prix et des promotions. En 2017, il a travaillé comme analyste commercial chez AutoZone South Africa, une entreprise du secteur automobile.
En 2022, Talifhani Banks a été reconnu pour ses réalisations en recevant plusieurs distinctions, dont meilleur entrepreneur de l’année et meilleur PDG de la technologie de l’année en Afrique du Sud. Il a également été lauréat du prix international BRICS de l’année.
Melchior Koba
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