A l’instar du commerce en ligne, les start-up actives dans la logistique sont en pleine croissance sur le continent. A mesure que les achats en ligne prennent de l'ampleur, la demande en infrastructures de livraison évolue de manière parallèle.

Yalla Natlob est une solution numérique développée par une start-up soudanaise. Elle permet aux utilisateurs de commander de la nourriture, des produits pharmaceutiques ou encore des produits d’épicerie et de se faire livrer. La start-up, basée à Khartoum, a été fondée en 2018 par Mohamed Elfatih Mansour et Ahmad Abdalla.  

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Après téléchargement, l’utilisateur doit créer un compte pour accéder aux diverses fonctionnalités de l’application. Il faut souligner qu’il est impossible de surfer à travers l’application mobile et la plateforme web de Yalla Natlob sans au préalable disposer d’un compte.

On y retrouve les menus des restaurants et des hôtels partenaires de la start-up. Qu'il s'agisse de fast-food ou des mets gastronomiques, locaux ou non, l’utilisateur peut passer sa commande depuis l’application mobile et se faire livrer à son domicile ou sur son lieu de travail. C’est pareil pour les produits pharmaceutiques. Hormis les médicaments nécessitant une ordonnance médicale, Yalla Natlob facilite l’approvisionnement en médicaments depuis ses plateformes web et mobile.

En ce qui concerne les moyens de paiement, la jeune pousse intègre un portefeuille numérique sur l’application. Les utilisateurs peuvent ainsi directement régler leurs achats et les frais de livraison, mais ils peuvent également payer à la livraison en cash. Par ailleurs, Yalla Natlob opère uniquement dans la conurbation urbaine que forme la capitale Khartoum et les villes d’Omdurman et de Bahri. Ces trois villes constituent le centre économique du pays. Depuis son lancement, l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois.

Adoni Conrad Quenum

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La plateforme égyptienne de paiement électronique Fawry a récemment annoncé son intention de transformer son portail de paiement en ligne « myFawry » en une banque numérique, d'ici la fin de l'année en cours.

Selon les responsables de l’entreprise, la nouvelle banque numérique fournira une variété de services financiers, y compris les paiements, les prêts à la consommation, l'épargne et les investissements.

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Après avoir géré des initiatives privées, gouvernementales et à but non lucratif dans le secteur de l’éducation dans plusieurs pays du continent, deux tech entrepreneurs ont décidé de mettre en place une solution numérique pour faciliter l’accès aux sciences mathématiques.

Watobe est une edtech qui permet aux utilisateurs, en l’occurrence les apprenants des collèges et lycées, de suivre des cours en ligne en mathématiques. La start-up, basée au Cap, a été fondée en 2019 par Erik Lönnroth et Henry Warren.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Les utilisateurs de smartphones et de tablettes fonctionnant sous le système iOS devront télécharger l’application de visioconférence Zoom pour accéder aux cours. Deux séances des diverses classes du collège (de la sixième en troisième) et du lycée (de la seconde en terminale) se déroulent en direct sur la plateforme. La vidéo des cours est accessible 24 heures plus tard et les absents pourront accéder au contenu en différé et répondre aux quiz pour ne pas prendre du retard.

En fonction des quiz et de la participation aux cours en direct, les professeurs suivent chaque apprenant et envoient des rapports de progrès hebdomadaires aux parents. « Les cours en direct de Watobe sont interactifs du début à la fin et incluent de nombreuses possibilités de poser des questions. Les questions peuvent être posées verbalement ou par écrit via le chat en direct », peut-on lire sur la plateforme.

L’edtech propose deux types de forfaits : l’un coûte 299 rands (environ 15,95 $) et l’autre est facturé à 99 rands. Elle propose également une période d’essai de 14 jours pour que l’apprenant valide ou non si ce type d’apprentissage lui convient. Il faudra débourser 50 rands pour cette période d’essai.

Depuis son lancement, elle a déjà levé environ 1,1 million $ pour financer sa croissance.

Adoni Conrad Quenum

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Malgré les difficultés des populations à accéder à Internet, les plateformes de commerce en ligne se multiplient sur le continent. Certaines, présentes depuis plus d’une décennie, font office de mastodontes du secteur.

Konga est une plateforme de commerce en ligne qui permet aux consommateurs de s’acheter divers articles comme des ordinateurs, des smartphones, des articles pour bébé ou encore des produits d’épicerie et aux commerçants tiers de la plateforme d’atteindre d’autres catégories de clients, inaccessibles pour eux via leur réseau traditionnel.

La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2012 par Leonard Nnamdi Stanley Ekeh. Depuis son lancement, elle a levé 79,8 millions $ dans plusieurs opérations pour développer sa technologie et accélérer sa croissance. La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra se créer un compte. Néanmoins, il est possible de surfer sur la plateforme sans disposer d’un compte.

Konga revendique les meilleurs prix du marché puisque la jeune pousse se ravitaille auprès des distributeurs agréés pour de nombreux articles. Le délai de livraison standard est de sept jours et le client peut suivre son colis une fois expédié. Il peut changer en fonction du produit et du lieu de livraison. Lors du paiement, Konga notifie au client le délai moyen de réception de son achat. Au cas où l’article acheté n’est pas conforme à la commande, il est possible de le renvoyer dans un délai de sept jours, en s’assurant que tout est conforme à la politique de retour.

D’après les données de Play Store, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus d’un million de fois. Pour faciliter les transactions commerciales sur sa plateforme, la start-up a investi dans le développement d’une solution numérique de paiement. Baptisée KongaPay, elle fait partie des moyens de paiement de la plateforme. Bien qu’il soit possible d’acheter sur Konga à partir de n’importe quel pays du monde, l’adresse de livraison doit être au Nigeria. La jeune pousse ne fait donc pas de livraisons à l’international.

Adoni Conrad Quenum

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Le Kenya ambitionne d’être un hub de l’économie numérique en Afrique subsaharienne. Pour y parvenir, le gouvernement et ses partenaires mettent en œuvre des projets innovants visant à stimuler davantage l’économie numérique du pays.

Webb Fontaine, l'un des principaux fournisseurs de services commerciaux et douaniers basé à Dubaï, s'est associé à la Kenya Trade Network Agency (KenTrade), l'opérateur du système national de guichet unique électronique au Kenya.

Le partenariat vise à introduire le Digital Logistics Market Place (DLMP), une plateforme révolutionnaire avec pour objectifs de remodeler les pratiques logistiques, augmenter les volumes d'échanges, accélérer la croissance du commerce électronique et stimuler le développement du vaste marché commercial kényan.

« Le DLMP est une place de marché en ligne qui offre des services B2B aux commerçants avec des capacités de recherche, de découverte et d'envoi transparentes, favorisant la croissance, la fiabilité et l'autonomisation », a déclaré Alioune Ciss, le PDG de Webb Fontaine.

L’introduction du DLMP au Kenya intervient dans un contexte où le pays d’Afrique de l’Est ambitionne de se positionner comme un hub de l’économie numérique en Afrique subsaharienne. Il entre dans le cadre de la stratégie de la KenTrade visant à numériser les activités commerciales dans le pays afin d’augmenter les revenus apportés par le commerce numérique dans l’économie du pays.

Le DLMP rassemble ainsi des compagnies maritimes, des entreprises de camionnage, des transitaires, des importateurs, des exportateurs, des entreprises d’entreposage et des fournisseurs d’assurance dans un marché numérique intégré. Cette plateforme donne l’opportunité aux commerçants de présenter leurs services en ligne et de concourir pour des offres, favorisant un environnement concurrentiel qui stimule l’efficacité et les économies de coûts.

A travers ce partenariat et la mise sur pied du DLMP, les deux entités espèrent tirer parti de la situation stratégique du Kenya, de ses infrastructures solides et de son économie diversifiée. L’objectif est de faire du DLMP, la pierre angulaire du développement continu du marché commercial kenyan en pleine effervescence.

Samira Njoya 

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Dans le but de permettre aux populations d’accéder aux médicaments, deux tech entrepreneurs ont décidé de lancer une solution pour entre autres faciliter l’acquisition de produits pharmaceutiques.

PharmaRun est une plateforme numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs de s’approvisionner en médicaments et d’effectuer des consultations gratuites en ligne si nécessaire.

La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2021 par Teniola Adedeji et Funmilola Aderemi. Elle vise à éliminer les obstacles auxquels sont confrontées les pharmacies traditionnelles au Nigeria, en l’occurrence les ruptures de stocks, ce qui oblige les populations à opter pour des alternatives.

C’est depuis son site web que l’utilisateur peut, après avoir créé un compte, acheter les médicaments dont il a besoin (l’application n’est pas disponible dans le Play Store, ni dans l'App Store). Il faudra renseigner le médicament sur la plateforme, indiquer la quantité puis fournir l’adresse de livraison. La phase suivante est le paiement et une fois qu’il est réglé, les livreurs se chargeront d’apporter la commande à l’adresse préalablement renseignée.

PharmaRun travaille avec un réseau composé d’un millier de pharmacies à travers le pays. Ceci garantit par la même occasion la disponibilité d’une large gamme de médicaments. Le délai de livraison est de 3 heures pour les commandes passées entre 8 heures et 20 heures.

Outre ces volets, PharmaRun dispose d’une fonction qui permet de commander des médicaments de façon périodique si vous suivez un traitement de longue durée. Elle est aussi pratique pour un utilisateur qui veut pouvoir suivre le traitement d’un proche à distance. PharmaRun a également introduit le paiement différé dans sa solution. En effet, il est possible d’acheter les médicaments maintenant et de payer plus tard.

En 2023, la healthtech nigériane a remporté le concours de start-up Pitch2Win. Elle a empoché un montant de 10 000 $. Teniola Adedeji a expliqué, lors de l’événement, que sa jeune pousse a besoin de réussir un cycle de financement d’un montant de 500 000 $ pour développer son produit et attirer de nouveaux clients.

Adoni Conrad Quenum

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Après Ongo en avril dernier, une autre application d’e-mobilité vient investir le marché camerounais. Il est l’œuvre d’un membre de la diaspora revenu au bercail pour contribuer au développement de son pays, le Cameroun.

Klandoo est une application d’e-mobilité développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux utilisateurs de contacter directement des chauffeurs de taxis via une application mobile. La start-up, basée à Douala, a été lancée en 2023 par Serge Itjo.

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur peut créer un compte puis commander une course. Il faudra juste renseigner son lieu de départ, sa destination, le type de voiture qu’il souhaite. Klandoo proposera des chauffeurs proches de sa situation géographique et le tarif de la course. L’utilisateur aura à opter pour l’un d’eux pour lancer sa course. Arrivé à destination, l’application exhorte le client à noter son expérience. En cas de bonne note, le chauffeur est classé parmi vos favoris.

« Les visites techniques de tous les véhicules sont contrôlées offrant une assurance de conduite parfaite au chauffeur. En cas d’accident de la route ou d’une quelconque agression, les chauffeurs et la clientèle sont pris en charge par les hôpitaux partenaires », explique Serge Itjo.

Pour se rendre à des événements tels que des réunions, des conférences ou des congrès, la start-up conseille d’effectuer une réservation plutôt que de faire appel à un chauffeur à quelques minutes de l’événement. Bien que les chauffeurs soient disponibles tous les jours, il est plus adéquat de prendre des dispositions pour ne pas être en retard. Par ailleurs, il faut souligner que les équipes de la jeune pousse suivent en temps réel les taxis. C’est une façon de lutter contre l’insécurité.

« Les chauffeurs de Klandoo sont des partenaires, et pour cela les courses qu’ils font sont à leur compte. Cependant, ils versent à Klandoo 20 % de leur course », affirme Serge Itjo. Présente à Douala, à Yaoundé et à Kribi, la jeune pousse veut conquérir le marché camerounais. La version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus d’une centaine de fois, d’après les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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Après des années à Jumia et à Supermart, Raphael Afaedor a décidé de lancer sa plateforme de commerce en ligne. La solution est en pleine croissance et est déjà présente dans plusieurs pays du continent.

Kyosk est une plateforme de commerce en ligne développée par une start-up kényane. Elle permet aux commerçants de détail de s’approvisionner directement chez les fabricants, les fournisseurs et les agriculteurs, ce qui fluidifie la chaîne d’approvisionnement. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2019 par Raphael Afaedor.

« Notre distribution s'étend des biens de consommation à rotation rapide, de l'électronique, des produits de santé et de beauté aux chaînes de valeur agricoles, aux services financiers, et plus encore. Notre modèle supprime les inefficacités dans la chaîne de distribution à plusieurs niveaux en connectant les fabricants directement aux détaillants, en fournissant des données en temps réel et en supprimant les coûts inutiles, ce qui permet d'optimiser les opérations commerciales en toute simplicité », explique Raphael Afaedor.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Les utilisateurs, après téléchargement, peuvent créer un compte pour accéder aux divers distributeurs déjà présents sur la plateforme. « Nous responsabilisons les petites entreprises de vente au détail et les communautés, en leur donnant accès à des produits et services de premier ordre via nos plateformes numériques faciles à utiliser et nos modèles d'affaires centrés sur le client. [...] En créant une plateforme technologique qui rationalise le processus de distribution, nous comblons le fossé entre les fabricants et les détaillants tout en stimulant la croissance du marché de la vente au détail en Afrique », poursuit le fondateur de la start-up.

Kyosk dispose d’un service de livraison qui s’occupe de l’acheminement des différents produits après les achats. Le délai de livraison est de 24 heures. La plateforme d’e-commerce revendique plus de 160 000 détaillants fournis, plus de 75 000 commandes hebdomadaires et dispose de plus de 300 000 points de vente. En plus du Kenya, elle est présente en Ouganda, au Nigeria et en Tanzania. La version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois.

Adoni Conrad Quenum

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Après des expériences dans divers secteurs, quatre tech entrepreneurs ont décidé d’unir leurs forces pour mettre en place une solution sur mesure pour les personnes désireuses d’acquérir des connaissances en technologies de l’information et de la communication.

Zaio est une plateforme numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des formations en ligne dans divers domaines de l’informatique. La start-up, basée à Sandton dans la province du Gauteng, a été fondée en 2017 par Mvelo Hlophe, Akhil Boddu, Mahomed Asif Yousuf Hassam et Mzwenhlanhla Hlongwane. Depuis son lancement, elle a déjà levé environ 125 000 $ pour, entre autres, soutenir sa croissance et développer sa technologie.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. L’utilisateur, après téléchargement, devra s’inscrire pour accéder aux différents services de l’edtech. Entre autres, elle propose des cours pour apprendre les bases du codage, du développement web pour apprendre à créer des sites Internet et des applications mobiles de bout en bout, d’ingénierie front-end et back-end. Tous les cours sont disponibles en ligne sur la plateforme de Zaio.

La plateforme dispose de modules de cours en libre accès (Introduction au codage) et des modules tarifés. Il faut au minimum débourser 4 950 rands (environ 280 $) pour accéder aux cours d’ingénierie front-end et de développement web. L’utilisateur aura droit à du mentorat, de l’assistance gratuite avec un tuteur ou encore à un stage pour peaufiner ses connaissances en milieu professionnel. Zaio dispose également d'une intelligence artificielle conçue pour aider les apprenants pendant leur formation.

L’edtech sud-africaine revendique plus de 10 000 étudiants. En avril 2023, la start-up a été sélectionnée par Injini, un incubateur sud-africain spécialisé dans les technologies de l’éducation, avec onze autres pour prendre part à la première édition du programme de bourse de la Fondation MasterCard. Par ailleurs, elle a déjà participé en 2020 au programme Grindstone Accelerator.

Adoni Conrad Quenum

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Avec la Covid-19 et la transformation numérique, le secteur des postes a connu des évolutions, notamment avec l’accélération du commerce électronique. Les pays africains ont décidé de se mettre à jour afin de profiter des opportunités qu’offre ce secteur en pleine croissance.

La République populaire de Chine accompagnera l'île Maurice dans la transformation numérique de la société postale nationale, la Mauritius Post. Une délégation d'experts chinois a effectué à cet effet une visite au Musée postal de Maurice le lundi 24 juillet, marquant ainsi la première étape d’une longue collaboration.

Selon le ministre mauricien des Technologies de l'information, de la Communication et de l'Innovation, Darsanand Balgobin, dans le cadre de cette collaboration, la Chine offrira au personnel des bureaux de poste une formation approfondie, afin qu'ils puissent acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour mettre en œuvre les idées apprises au niveau local.

La Chine apportera également son expertise technique pour la numérisation des activités clés de la poste afin d'améliorer les services postaux offerts à la population.

Cette collaboration s’inscrit dans le cadre de la nouvelle vision de la Mauritius Post, qui consiste à introduire la technologie numérique dans ses activités principales et à se revitaliser grâce au projet e-post.

A cet effet, le gouvernement de Maurice a sollicité l’expertise de plusieurs pays afin de l’accompagner pour améliorer les services postaux, notamment en rendant la livraison des colis plus rapide et en réduisant les inefficacités existantes grâce à des services de réclamation numériques, mais aussi grâce au suivi des colis et aux paiements en ligne.

Tout comme l'île Maurice, plusieurs autres pays africains, notamment le Sénégal, le Congo, l’Afrique du Sud ou encore Djibouti ont lancé des initiatives visant à numériser leurs services postaux. L’objectif est de tirer parti de la technologie pour booster l’activité postale et attirer de grands groupes de vente en Afrique, favorisant ainsi le développement du e-commerce.

Samira Njoya

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