En tant qu’entrepreneur expérimenté, il a démontré ses compétences et son expertise dans le secteur des technologies de l’information et des services. Il a mené des projets ambitieux et apporte des solutions innovantes aux défis actuels de l’Afrique.
Chisepo Chirwa (photo) est un informaticien et un entrepreneur zambien. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Bosso, une start-up qui utilise la technologie pour faciliter la construction.
Créée en 2022, Bosso propose une plateforme en ligne où les futurs propriétaires peuvent trouver tous les produits et services nécessaires à la construction de leur maison. En collaborant avec des fabricants, des quincailleries, des promoteurs et des entrepreneurs, Bosso vise à rendre le logement plus abordable en Afrique.
La société travaille également avec des institutions financières pour aider ses clients à obtenir des financements. Elle propose plusieurs options, comme l’approche « acheter maintenant, payer plus tard », les prêts hypothécaires classiques et l’approche « épargner maintenant, construire plus tard ».
Avant Bosso, il a cofondé en 2016 l’application mobile Z’POS qui permet à ses utilisateurs d’enregistrer leurs transactions commerciales afin de connaître facilement les performances de leur entreprise. D’abord directeur des opérations de la start-up, il a, de 2018 à 2019, été son président-directeur général.
Chisepo Chirwa est diplômé de l’université de Greenwich, à Londres, où il a obtenu en 2012 un bachelor en informatique. Bénéficiaire de la Bourse Mandela Washington en 2021, il a effectué une formation en gestion d’entreprise à la Clark Atlanta University.
Entre 2012 et 2015, l’entrepreneur était un professionnel du marketing de réseau chez Forever Living Products International Company. Au sein de cette entreprise, il a mis en place des équipes de distribution et de vente dans toute l’Afrique australe pour divers produits de consommation dans l’industrie de la santé et de la beauté.
Melchior Koba
Lire aussi:
L’économiste Evelyn Chilomo Kaingu propose des prêts aux Zambiens
Les applications de VTC ont le vent en poupe sur le continent. Plusieurs entreprises d’envergure mondiale s'installent sur le continent pour concurrencer les opérateurs locaux.
Woyo est une solution d'e-mobilité développée par une jeune pousse malienne. Elle permet aux utilisateurs de se déplacer via des taxis préalablement commandés par une application mobile. La start-up, basée à Bamako, a été fondée en 2020 par Oumar Diawara. Les objectifs de Woyo sont, entre autres, de rendre les transports, en l’occurrence les nocturnes, plus sûrs et de contribuer à la réduction du chômage au Mali.
L’application mobile de la solution est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte et accède aux services proposés par la jeune pousse. Il entre sa destination et en fonction de sa situation géographique, le chauffeur le plus proche prend la course.
Les tarifs sont fixés par l’application et ils varient de façon standard entre 500 FCFA (environ 0,82 $) et 1 000 FCFA par kilomètre. La jeune pousse dispose également des tarifs Eco établis à 2 000 FCFA, Confort à 2 500 FCFA et VIP à 5 000 FCFA. En ce qui concerne les chauffeurs, ils prennent des commissions à hauteur de 20% sur toutes les courses et à la fin du mois une prime fixe pour le meilleur chauffeur établi en fonction du nombre de courses et de la note des clients. En effet, après chaque course sur Woyo, les clients doivent laisser un commentaire et noter le service. C’est une façon de motiver l’équipe à fournir les meilleurs services aux clients.
En octobre 2023, la start-up malienne revendiquait une flotte d’une vingtaine de véhicules et de plus d’une centaine de chauffeurs partenaires. Quant aux moyens de paiement, Woyo intègre sur son application les cartes bancaires, mobicash ou encore le mobile money, en l’occurrence Orange Money.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi:
Côte d’Ivoire : Moja Ride, une alternative aux géants du transport à la demande
Dans le but d’aider les entrepreneurs africains à développer leurs affaires sur le continent sur les plans juridique et administratif, deux tech entrepreneurs ont mis en place une solution sur mesure.
Legafrik est une solution legaltech développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux utilisateurs de plusieurs pays du continent d’accéder à des services juridiques depuis sa plateforme web. La start-up, basée à Abidjan, a été fondée en 2017 par Youssouf Ballo et Daouda Diallo.
« Notre but est de rendre les services juridiques de base accessibles au plus grand nombre dans les pays de l’OHADA [Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires]. Aujourd’hui, on parle beaucoup d’inclusion financière, mais je pense qu’il est aussi important de parler d’inclusion juridique. Notre mission est donc de permettre à tous d’accéder à n’importe quel service juridique à des frais très abordables », explique la jeune pousse.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur devra passer par le navigateur pour accéder au site de la start-up. Il faudra ensuite appuyer sur le bouton « accès client » dans le coin supérieur droit pour accéder à la page de connexion puis cliquer sur « inscrivez-vous ». L’utilisateur devra remplir le formulaire avec son nom, son prénom, son numéro de téléphone puis créer un mot de passe.
Le compte créé, il a accès à un espace de travail depuis lequel il pourra lancer divers services et suivre leur évolution. Entre autres, Legafrik propose des services de création d’entreprise dans plusieurs pays africains, d’assistance pour l'ouverture de comptes bancaires, de recouvrement de créances impayées, de domiciliation d’entreprise ou encore d’obtention de licences ou agréments administratifs.
Depuis son lancement, la jeune pousse a soutenu plus de 7 000 entrepreneurs et a rempli plus de 20 000 formalités juridiques et administratives. En plus de la Côte d’Ivoire, elle est présente au Bénin, au Maroc, au Sénégal, en RDC, au Burkina Faso, en Guinée, au Togo ou encore au Cameroun.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi:
Le Malien Moulaye Taboure met le numérique aux services des artisans africains
Après avoir obtenu son diplôme d'ingénieur et accumulé trois ans d'expérience en recherche et développement, Marwa Moula décide de se consacrer à l'entrepreneuriat. En 2020, elle fonde sa première entreprise pour révolutionner l'industrie de l'e-commerce en Afrique.
Marwa Moula (photo) est une ingénieure DevOps, une spécialiste en marketing digital et une entrepreneure tunisienne. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale d’IleyCom, une marketplace sociale qui propose des produits fabriqués par des entrepreneurs basés principalement en Afrique.
Fondée en 2020, IleyCom offre aux artisans africains une plateforme omnicanale pour vendre leurs créations artisanales, y compris des produits faits main, des vêtements berbères et traditionnels, ainsi que des spécialités gastronomiques. Sa mission est de « réinventer l'e-commerce équitable de manière à créer un monde plus épanouissant et durable, et nous nous engageons à utiliser le pouvoir des entreprises pour renforcer les communautés ».
En plus de sa marketplace, IleyCom propose un programme d’incubation pour jeunes entrepreneurs sociaux, les aidant à développer des projets à impact positif et à valoriser leurs produits.
Depuis le mercredi 22 mai 2024, Marwa Moula représente sa start-up au salon VivaTech, qui se termine le samedi 25 mai.
En parallèle de ses activités chez IleyCom, Marwa Moula est la présidente de l’association « La Tunisie De Demain » depuis 2020. Cette association œuvre pour l'instauration de l'économie sociale et solidaire (ESS) en Tunisie.
Marwa Moula est diplômée de l'Institut national des sciences appliquées de Lyon, où elle obtient un master en génie mécanique en 2016, suivi d'un doctorat en science des matériaux en 2020. En 2021, elle décroche un diplôme d’ingénieure DevOps de l'Ib Cegos, filiale du groupe Cegos, spécialisée dans la formation des professionnels de l’informatique.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Marwa a acquis une riche expérience en France. En 2014, elle était ingénieure FAO (fabrication assistée par ordinateur) chez STELIA Aerospace, fabricant de composants pour l’industrie aéronautique et aérospatiale. En 2015, elle rejoint LaMCoS, un laboratoire de mécanique, en tant qu’ingénieure de simulation numérique. En 2021, elle devient ingénieure en recherche et développement à l’université de Lille.
Melchior Koba
Lire aussi:
L’accès au financement demeure l’une des difficultés auxquelles les start-up sont confrontées, en particulier en Afrique et au Moyen-Orient. Leur soutien stimule l'innovation, crée des emplois et dynamise l'économie numérique régionale.
Orange Ventures, l’entité de capital-risque du groupe Orange, et Digital Africa une initiative panafricaine qui soutient les entreprises africaines en phase de démarrage ont signé, le jeudi 23 mai, un accord de partenariat en marge du salon technologique Vivatech qui se tient à Paris. L’initiative vise à co-investir dans des start-up issues du réseau Orange digital centers (ODC) en Afrique et au Moyen-Orient.
[PR] @Orange_Ventures and Digital Africa commit to jointly invest in startups from the “Orange Digital Centers” network in Africa and the Middle East: https://t.co/i0dDWMLQKL#VivaTech pic.twitter.com/KRfVMAtOXz
— Orange Group Press Office (@OrangeGroupPR) May 23, 2024
« Les Orange Digital Centers sont de véritables catalyseurs d'innovation où les idées prennent forme et où les rêves deviennent réalité. En associant nos forces avec Orange Ventures et Digital Africa, nous donnons aux start-up africaines les moyens de prospérer et de laisser leur empreinte dans un monde numérique en pleine expansion », a déclaré Asma Ennaifer (photo, à gauche), directrice exécutive RSE, communication et du programme Orange Digital Center d’Orange Afrique et Moyen-Orient.
Le partenariat s'inscrit dans l'engagement résolu d’Orange Ventures et de Digital Africa à intensifier leurs investissements dans les start-up accélérées par le réseau ODC. Il consolide également l'accord stratégique conclu en juin 2023 entre Orange et Digital Africa, visant à faciliter le financement et l'accompagnement des start-up du réseau ODC.
Dans le cadre de la collaboration, les partenaires pourront désormais doubler les fonds engagés par l'une des deux parties, grâce à une instruction conjointe des dossiers de candidature et à une possibilité de financement commun, via Fuzé, un dispositif d’investissement mis en œuvre par Digital Africa. Cette nouvelle étape, impliquant Orange Ventures, devrait permettre de soutenir un nombre croissant d’entrepreneurs africains du réseau ODC dès les premières phases de leur développement, en leur offrant un financement et un accompagnement complets.
La précédente collaboration a permis dès la première année de financer cinq start-up du réseau ODC. Chacune d'elles a reçu des financements allant jusqu'à 50 000 euros dans le cadre du programme Fuzé de Digital Africa.
Samira Njoya
Lire aussi:
Orange RDC et Orange Cyberdéfense renforcent la cybersécurité en RDC
Développeur web, il est passionné par la création de solutions innovantes pour régler les problèmes de ses clients. Il a déjà développé des dizaines de projets numériques.
Mamadou Dieye (photo) est un développeur web, consultant en informatique et entrepreneur sénégalais. Il a fondé Peelo, une start-up spécialisée dans les chatbots pour l'e-commerce et les institutions financières. Ces chatbots aident à augmenter les ventes en ligne et à automatiser le support client.
Peelo vise à révolutionner le commerce et la communication avec ses chatbots WhatsApp intelligents et sans code, facilitant ainsi les interactions avec un public plus large. Les chatbots de Peelo permettent aux e-commerçants et aux institutions financières de répondre facilement aux messages et commentaires de leurs clients, augmentant ainsi le taux de conversion et collectant des données pour personnaliser l’expérience utilisateur.
Le 21 mai 2024, Mamadou Dieye a présenté Peelo lors de l’événement Orange Fab Demo en France. Depuis le 22 mai, il participe également au salon VivaTech, organisé par le groupe Les Echos-Le Parisien.
Mamadou Dieye est aussi le fondateur de Mojay.pro. A travers sa start-up fondée en 2022, il accompagne des entreprises établies ou start-up dans leur processus de transformation digitale en leur proposant des solutions technologiques adaptées aux problématiques auxquelles elles font face au quotidien. Il a déjà mené à bien plus de 50 projets.
Le Sénégalais est diplômé de l’Ecole supérieure polytechnique de Dakar. En 2016, il a été embauché par Agence 3W, une agence digitale qui propose des solutions innovantes de communication à ses clients, en tant qu’analyste programmeur. En 2019, il rejoint l’incubateur Impact Hub Dakar comme développeur d’entreprise. En 2021, il devient instructeur en développement web au sein de Go My Code, une start-up qui forme aux compétences numériques.
Melchior Koba
Lire aussi:
Avec Génimi, le Sénégalais Mafal Lô Absa remédie aux lacunes des écoliers
Le succès des plateformes Airbnb et Booking ont inspiré les tech entrepreneurs africains. Le secteur touristique est en pleine croissance et le besoin de se loger pour des courts séjours, pour les vacances ou les affaires, est devenu indispensable.
Camansa est une solution numérique développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux utilisateurs de trouver des hébergements pour un court séjour, en l’occurrence pour les vacances ou les voyages d’affaires, dans plusieurs villes ivoiriennes. La start-up, basée dans la ville d’Abidjan, a été fondée par Aziz Doumbia, Khalifa Bayoko et Yann Akoun.
« Chez Camansa, notre mission est de connecter les voyageurs, les touristes, les hôtels et les propriétaires à travers notre plateforme de réservation. [...] Nous avons créé une plateforme de réservation dédiée aux hôtes et aux voyageurs afin de faciliter le processus de réservation et d'éliminer les problèmes couramment rencontrés », indique la jeune pousse.
La solution ne dispose pas encore d’une application mobile. Il faut donc passer par un navigateur et accéder à la plateforme web de Camansa. Bien qu’il soit possible de surfer sur le site à la découverte des biens immobiliers disponibles, il est indispensable de créer un compte pour effectuer une quelconque réservation. Que ce soit pour réserver ou pour héberger, Camansa collecte les informations nécessaires pour vérifier l’identité de la personne créant un compte. Son identité validée, elle peut effectuer ses affaires sur la plateforme.
Des établissements hôteliers aux villas et/ou appartements détenus par des particuliers, la jeune pousse ivoirienne offre tout type de logement et de différents standings aux clients. Outre les biens immobiliers mis en avant sur la homepage, l’utilisateur peut effectuer des recherches plus personnalisées. Pour cela, le site Internet embarque une barre de recherche dans laquelle il faut renseigner la ville où l’on veut effectuer la recherche, la date d’arrivée, la date de départ et le nombre de voyageurs. Pour ce dernier point, il faudra préciser le nombre d’adultes, d’enfants et de bébés.
L’utilisation de la plateforme est gratuite mais la réservation est payante. Il faudra débourser 2 000 FCFA (environ 3,3 $) pour effectuer une réservation. La start-up perçoit une commission de 10% chez les établissements hôteliers et de 15% chez les particuliers. Les paiements se font par cartes bancaires ou par mobile money. Par ailleurs, les politiques de remboursement en cas d’annulation de la réservation sont fonction du choix du propriétaire du bien immobilier, que ce soit un établissement hôtelier ou un particulier.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi:
Tunisie : e-Tafakna simplifie la gestion des contrats et des documents juridiques en ligne
L’e-commerce continue de gagner du terrain en Afrique. Les tech entrepreneurs proposent diverses solutions pour faciliter le quotidien des commerçants.
Maad est une solution de commerce électronique business-to-business développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet aux petits détaillants de se ravitailler en biens de grande consommation directement auprès des fournisseurs partenaires.
La start-up, basée dans les villes de Dakar (Sénégal) et de San Francisco (Etats-Unis), a été fondée en 2020 par Sidy Niang et Jessica Long. Elle a annoncé le mardi 14 mai la réussite d’un tour de financement d’un montant de 3,2 millions $ pour diversifier ses services et soutenir sa croissance au Sénégal.
« Nous avons décidé de fournir toute la logistique... la raison pour laquelle nous faisons cela est simplement que c'est une activité à faible marge. Nous pensons que c'est le moyen de fournir un bon service et de répondre aux besoins de fiabilité des clients. Je ne pense pas que nous serions en mesure d'offrir un service similaire si nous dépendions d'un fournisseur tiers », a indiqué Jessica Long.
L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte et accède aux divers services, notamment aux commandes. La jeune pousse estime que 75% des commandes reçues provient de l’application. Le reste s’effectue via le centre d’appel et ses agents sur le terrain. Maad dispose également d’un service de livraison qui permet d’optimiser les prix des commandes.
En ce qui concerne les diverses marques présentent sur la plateforme mobile de la jeune pousse, elles « peuvent suivre en direct les données relatives à leur présence et à leur part de marché. Elles peuvent également déployer des services de promotion et de merchandising dans des quartiers ciblés afin d'augmenter les ventes de produits clés ».
Outre les commandes, la start-up introduit divers services tels que le « achetez maintenant, payez plus tard » pour permettre aux détaillants d’accéder aux stocks à crédit. Maad revendique plus 6 500 détaillants actifs et 80 fournisseurs.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi:
Dans le but de faciliter la tâche aux élèves de la sixième en terminale, deux tech entrepreneurs ont mis en place une plateforme d’e-learning. Ils ont noué des partenariats avec plusieurs écoles sénégalaises.
20/20 Edtech est une solution d’e-learning développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder en quelques clics à divers contenus éducatifs depuis des plateformes web et mobile. La start-up, basée à Dakar, a été fondée en 2020 par Abderrahmane Sow et Ahmadou Ba. Elle a pour mission de mettre en place une bibliothèque de contenus éducatifs abordables pour les élèves d’Afrique francophone.
« En utilisant la plateforme 20sur20, les élèves peuvent apprendre à travers des centaines de vidéos courtes, directes et très ludiques qui leur permettent de réviser à leur rythme, sans stress, de s’entrainer en continu en répondant à nos questions quizz qui permettent d'assurer la maitrise du matériel, de se perfectionner en voyant exactement là où ils ont des lacunes et orienter leurs efforts d'apprentissage vers celles-ci », indique la jeune pousse.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android mais elle n’est pas disponible sur Play Store. Il faut passer par la plateforme web pour la télécharger et créer un compte en renseignant ses informations personnelles. De là, l’utilisateur peut accéder aux divers contenus de l’edtech, de la classe de sixième à celle de terminale. Pour l’instant, seuls les contenus des classes de sixième, de troisième et de terminale sont disponibles sur 20/20 Edtech.
Outre les différents cours, des quiz sont disponibles pour permettre à l'utilisateur d’évaluer son niveau. Un tableau analytique permet de visualiser les performances en temps réel, de trouver les lacunes et d’y remédier automatiquement avec les contenus de la plateforme. L’objectif est de produire 1 500 vidéos et 50 000 quiz dans sept matières (mathématiques, physique-chimie, sciences de la vie et de la terre, philosophie, etc.) pour les classes du secondaire. Le but de 20/20 Edtech est de faciliter les études pour les élèves des différents niveaux d’étude cités.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi:
Côte d’Ivoire : Etudesk LMS stimule l’éducation en ligne avec sa plateforme web
Il est un entrepreneur dévoué qui consacre sa vie à créer des solutions technologiques visant à améliorer l’efficacité des petites et moyennes entreprises en Afrique. Son engagement dans l’entrepreneuriat et son esprit novateur lui ont valu des récompenses.
Alex Degny (photo), entrepreneur technologique originaire de Côte d’Ivoire, est un cofondateur et le président-directeur général de Tajiri. Cette entreprise, lancée en 2023, révolutionne la gestion des restaurants en Côte d’Ivoire et en Afrique.
Avec une application mobile disponible sur Android et iOS, Tajiri simplifie la vie des restaurateurs en leur offrant une plateforme pour enregistrer les ventes, suivre les données de leur activité et même accéder à des financements. L’application rend la prise de commande facile et efficace, simplifie le suivi et la gestion des commandes, et permet de surveiller et gérer les niveaux de stock pour une planification optimale.
Tajiri propose aussi des rapports analytiques pour évaluer les performances et prendre des décisions éclairées basées sur des données concrètes. Elle améliore également la communication entre la salle à manger et la cuisine, augmentant ainsi l’efficacité opérationnelle des restaurants.
En outre, depuis le 12 avril 2024, Alex Degny est le nouveau président de #Ci20 (Côte d’Ivoire Innovation 20), une coalition d’entreprises technologiques. Il succède ainsi à Steven Bedi dans cette fonction.
https://www.linkedin.com/posts/alex-degny-4a7771134_ci20-ci20-ci20-activity-7188078004902744064-Dwzx?utm_source=share&utm_medium=member_desktop
Avant de lancer Tajiri, Alex Degny avait déjà fait ses preuves dans le domaine de l’entrepreneuriat technologique. En 2017, il a fondé Innoving, une start-up proposant des logiciels de gestion aux petites et moyennes entreprises. Puis, en janvier 2018, il a créé RIZE’S, une start-up française spécialisée dans les services numériques.
Alex Degny est diplômé de l’université catholique de l’Afrique de l’Ouest, où il a obtenu en 2008 un master en droit bancaire, des affaires, de la finance et des valeurs immobilières. Il possède également un certificat en administration et gestion des affaires délivré par HEC Paris.
Sa carrière professionnelle a commencé en 2011 à la FIAO Côte d’Ivoire (Financière d’Investissement d’Afrique de l’Ouest) où il était chef de bureau exécutif. En 2014, il devient l’administrateur des ventes de WABCO COTIA, une entreprise spécialisée dans la fabrication et la commercialisation d’engrais composés. En 2015, il travaille pour l’entreprise rizicole GAN logis en tant que consultant administratif. En 2016, il devient directeur général d’Agri Hope, un consortium regroupant plusieurs sociétés spécialisées dans l’agrobusiness.
En 2019, Alex Degny a été récompensé par le prix de l’innovation lors de la saison 5 d’Orange Fab Côte d’Ivoire, ce qui témoigne de sa contribution exceptionnelle au domaine de la technologie et de l’entrepreneuriat en Afrique.
Melchior Koba
Lire aussi: