Après avoir terminé ses études, elle a décidé de mettre ses compétences au service des Tunisiens. Devenue entrepreneure, elle utilise une plateforme de commerce électronique pour vendre des produits locaux, sains et écologiques.
Fatma Midani (photo) est une entrepreneure tunisienne spécialisée dans la commercialisation de produits responsables. Cofondatrice et présidente-directrice générale de Soul & Planet, elle met en relation les producteurs locaux avec les clients en quête de produits sains et écologiques.
Fondée en 2020, Soul & Planet est une plateforme technologique qui commercialise des produits écologiques en Tunisie. Initialement dédiée aux particuliers, elle s’est rapidement diversifiée pour inclure les entreprises, les aidant ainsi à améliorer leur empreinte environnementale et sociale en influençant les habitudes de consommation de leurs employés.
« Le principe de Soul & Planet est d’acheter et revendre des produits (alimentation, cosmétique, décoration) sains et écologiques par le biais de l'e-commerce. Il faut savoir que nous avons développé notre communauté avant de vendre les produits. Cela nous a permis de bien identifier et répondre aux besoins de nos clients. Privilégiant les circuits courts, nos fournisseurs viennent principalement de Tunisie », explique la PDG de l’entreprise.
Les produits disponibles sur la plateforme sont conçus pour économiser l’eau, réduire les émissions de CO2, améliorer la santé des consommateurs, soutenir l’économie locale et favoriser la création d’emplois au sein des micro et petites entreprises. Soul & Planet est également partenaire du gouvernement tunisien pour le reboisement des forêts.
En 2021, Fatma Midani a cofondé Ceos Club, un pôle de partage des connaissances et des ressources managériales regroupant des entrepreneurs, des fondateurs et des dirigeants d’entreprise.
Elle est diplômée de l’Institut supérieur des beaux-arts de Tunis où elle a obtenu une licence en design produit en 2015. Elle possède également un master en conception de produit obtenu en 2019 à l’Université Sapienza de Rome. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, elle a travaillé comme conceptrice UX (expérience utilisateur) chez Conte.it, une marque italienne du groupe Admiral, entre 2018 et 2019.
Melchior Koba
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Il exerce dans les domaines de la technologie et de la logistique. Avec son entreprise Ezee Market, il veut révolutionner le commerce en ligne et aider les PME à optimiser leurs efforts pour en tirer un meilleur profit.
Eric Hage (photo) est un entrepreneur libérien doté de plusieurs années d’expérience dans le développement des entreprises. Il est un cofondateur et le président-directeur général d’Ezee Market, une start-up technologique de vente au détail qui soutient les petites et moyennes entreprises.
Fondée en 2019, Ezee Market est une plateforme en ligne qui rassemble divers détaillants locaux, supermarchés, centres commerciaux, restaurants, bars, pizzerias, glaciers, et petits entrepreneurs. Les utilisateurs peuvent y acheter une vaste gamme de produits, tels que des appareils électroniques, smartphones, produits alimentaires, ordinateurs, articles de mode, bijoux, et bien plus encore.
La start-up facilite le shopping et la livraison à domicile. Elle permet également de discuter avec des proches et des vendeurs, de réaliser des paiements fluides via carte bancaire ou services de paiement mobile, et de suivre les commandes en temps réel.
Avant de lancer Ezee Market, Eric Hage a fondé en 2016 United Logistic Company, une entreprise proposant des solutions de transport, dont il a été le président-directeur général jusqu’en 2022. Il est titulaire d’un master en administration des affaires obtenu en 2011 à l’université Cuttington, au Liberia.
Sa carrière a débuté en 2003 à Acres of Hope, une organisation caritative à but non lucratif dédiée aux personnes vulnérables au Liberia. Il y a, successivement, occupé les postes de responsable des programmes et directeur national. En 2009, il est devenu responsable de la logistique des achats chez Liberia Commodities and Logistics, une organisation spécialisée dans la commercialisation de produits de base. Entre 2012 et 2016, il a travaillé comme spécialiste du développement pour l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).
Melchior Koba
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Il est passé de simple vendeur de vêtements à chef de sa propre entreprise. Aujourd'hui, il facilite la création et la gestion de boutiques en ligne pour les e-commerçants, en leur épargnant des efforts complexes.
Thato Garekoe (photo) est un entrepreneur sud-africain et un expert en marketing digital. Il est le fondateur et président-directeur général de Rekisa eCommerce Solutions, une plateforme technologique dédiée aux entreprises de commerce électronique.
Fondée en 2020, Rekisa eCommerce Solutions est une start-up qui aide les e-commerçants à créer des sites web grâce à des outils de conception simples et personnalisables, ou à ajouter une boutique en ligne à un site existant. Elle facilite également la vente de produits sur Facebook et Instagram, permettant aux acheteurs de naviguer et d'effectuer des achats directement via leurs réseaux sociaux préférés.
Rekisa eCommerce Solutions propose aussi l'intégration de l'application Codisto aux magasins. Cette dernière synchronise en temps réel les détails des produits, les prix et les stocks entre les magasins en ligne et leurs différents canaux de vente.
Thato Garekoe est également PDG d'Algorithmics Midrand, une école internationale de programmation pour les enfants de 6 à 18 ans. Avant de fonder Rekisa eCommerce Solutions, il a cofondé Tribe Activations en 2012, une agence marketing où il a été directeur général jusqu'en 2019. En 2020, il a cofondé Blink Digital, une plateforme de création de sites web alimentée par l'intelligence artificielle.
Il est titulaire d'un diplôme en administration des affaires obtenu en 2008 à Eduvos, une école supérieure sud-africaine. Depuis 2023, il étudie à la Henley Business School où il effectue un master en administration des affaires. Sa carrière professionnelle a débuté en 2007 chez Platinum Group, une société de mode possédant plusieurs marques comme Urban Degree, Aca Joe, Hilton Weiner, Jenni Button et Vertigo, où il était détaillant de vêtements.
Melchior Koba
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Deux tech entrepreneurs ont mis en place une solution pour permettre aux jeunes Africains d’étudier dans d’autres pays du continent. Elle prévoit de lever des fonds au second semestre de 2024 pour soutenir sa croissance.
Esseyi est une edtech développée par une jeune pousse béninoise. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les étudiants africains, de se connecter à des universités du continent pour diverses formations diplômantes. La start-up, basée à Cotonou, a été fondée en 2023 par Emeric Koda et Max Agueh. Le nom de la start-up signifie « savoir » vient du Ikposso, une langue véhiculaire du Togo.
« [...] nous sommes persuadés que c’est en capitalisant sur la jeunesse que l’Afrique accélérera son développement économique et social. [...] Nombre de pays qui connaissent actuellement un fort développement comme la Tunisie, le Kenya ou la Turquie ont investi sur un dispositif d’enseignement supérieur performant et local. À travers ce projet, nous souhaitons également limiter la fuite de talents africains vers l’occident », indique Emeric Koda.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur devra donc passer par un navigateur pour accéder à la plateforme Internet. Il crée un compte et remplit son profil étudiant. Esseyi offre l’accès à plus de 10 000 cursus de formations diplômantes dans 2 000 établissements publics et privés dans 52 pays du continent. L’utilisateur, en fonction de son projet d’étude, trouve la formation qui lui correspond et s’engage dans les démarches avec l'aide de la jeune pousse.
« Nous espérons que notre plateforme deviendra le compagnon de route des étudiants tout le long de leur parcours. À moyen terme, les étudiants qui utiliseront Esseyi pourront trouver un logement, bénéficier d’une assurance maladie, se bancariser et rechercher un stage ou un emploi en Afrique », explique Emeric Koda.
En juin 2024, Esseyi a été sélectionné, avec cinq autres edtech béninoises, pour participer à la première cohorte du programme Mastercard Foundation EdTech Fellowship de l’incubateur béninois EtriLabs, en partenariat avec la Mastercard Foundation. Le programme sera sur une durée de huit mois assortis d’un financement sans prise de participation d’un montant de 75 000 $.
Adoni Conrad Quenum
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Deux tech entrepreneurs, un Marocain et un Sénégalais, ont décidé en 2019 de traquer les bus informels à Dakar, au Sénégal, pour estimer leurs heures d’arrivée pour en faire une solution. Ils déménagent le projet plus tard au Maroc.
Weego est une solution d’e-mobilité mise en place par une start-up marocaine. Elle permet aux utilisateurs de se déplacer dans les villes marocaines en ayant le choix d’opter pour le moyen de déplacement optimal. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2020 par Saâd Jittou et Mor Niane. Elle a pour objectif d’offrir aux populations une meilleure utilisation des transports collectifs et de réduire le temps de trajet à moins de trente minutes.
« La solution s'assure qu'au moins une station virtuelle soit à deux minutes du domicile des usagers, leur assigne un bus et un chauffeur, et désigne à chacun une station où le minibus pourra le récupérer. Aucune intervention humaine n'est requise », indique Saâd Jittou.
L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte et accède aux divers services. « WeegoMaas » est le service de base de la solution qui propose des solutions de VTC avec chauffeur, de covoiturage, de bus ou encore de tramway à l’utilisateur en fonction de la ville dans laquelle il se trouve.
Pour offrir ce service, Weego a intégré plusieurs applications opérant dans l’e-mobilité dans les régions où elles sont accessibles. Heetch, Pip Pip Yalah, Train ou encore Tramway sont autant d’applications desquelles Weego tire ses offres. La jeune pousse marocaine propose aussi « WeegoLines », un service qui permet aux entreprises d’aider leur personnel à réduire les temps de transport et les retards au bureau. Depuis l’application mobile, les membres du personnel peuvent suivre en temps réel l’évolution des navettes d’entreprises et connaître les heures d’arrivée et les éventuels retards.
Depuis le lancement de ce service, la jeune pousse marocaine revendique plus de 100 000 trajets effectués par ses navettes d’entreprises, ce qui a impacté positivement sur les retards et les absences au sein des entreprises. Aussi, les coûts de transport ont diminué de 30 % pour les membres du personnel. Weego propose également le service « WeegoPro » pour les utilisateurs qui disposent d’une flotte de véhicules et WeegoSchool est annoncé pour une date ultérieure. En ce qui concerne les moyens de paiement, l’application intègre un portefeuille numérique qui est rechargeable via les cartes bancaires.
Adoni Conrad Quenum
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Il a acquis une riche expérience en marketing digital en travaillant pour plusieurs entreprises au Canada. Entrepreneur depuis quelques années, il simplifie le processus d’échange de vêtements d’occasion entre les acheteurs et les vendeurs.
Salim Ammara (photo) est un entrepreneur technologique algérien. Il est le fondateur et le président-directeur général de Dirideal, une plateforme de commerce électronique spécialisée dans les vêtements d’occasion. Lancée en 2022, Dirideal facilite l’achat et la vente de vêtements depuis chez soi.
Dirideal a instauré une véritable communauté circulaire, avec un service de livraison porte-à-porte sans papier et un portefeuille numérique intégré. La plateforme agit comme un intermédiaire entre vendeurs et acheteurs : un livreur récupère les colis chez les vendeurs et les livre aux acheteurs, partout en Algérie. Dirideal compte déjà 150 000 utilisateurs actifs à travers le pays, propose 17 000 articles et enregistre 700 nouveaux membres chaque jour.
En plus de son engagement chez Dirideal, Salim Ammara est également un directeur marketing à temps partiel pour des start-up en phase de démarrage. Son expertise consiste à analyser les comportements d’achat, à développer l’image de marque et à optimiser la promotion des ventes pour améliorer la rentabilité et la position de ces entreprises sur le marché.
Salim Ammara est diplômé en marketing de l’université de Sherbrooke, au Québec, où il a obtenu en 2014 un bachelor en marketing. Sa carrière professionnelle a débuté en 2013 chez Ludis Media à Sherbrooke en tant que stratège marketing digital. En 2015, il a rejoint SherWeb, un distributeur cloud québécois, comme stratège marketing.
En 2018, Salim a intégré Datavalet Technologies, une entreprise éditrice de logiciels au Canada, en tant que directeur du marketing numérique. L’année suivante, il est devenu consultant en automatisation du marketing chez Incloud Solutions d’Affaires. Parallèlement, il a enseigné le marketing numérique au Montreal College of Information Technology. De 2020 à 2021, il a occupé le poste de responsable marketing chez Bopper, une société aidant les artistes à obtenir leurs licences.
Grâce à son parcours riche et diversifié, Salim Ammara continue de contribuer de manière significative à l’innovation technologique et au développement du commerce électronique en Algérie.
Melchior Koba
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Le nom de la start-up signifie « vite vite » en lingala, une langue véhiculaire du Congo. Son objectif est de redéfinir les standards de la livraison en Afrique.
Noki Noki est une solution numérique développée par une start-up congolaise. Elle permet aux utilisateurs de faire livrer leurs colis via son application mobile. La start-up, basée à Brazzaville, a été fondée en 2021 par Jonathan Yanghat. Le jeudi 13 juin, elle lève un montant de 3 millions $ pour élargir son réseau de distribution, améliorer ses offres de service et consolider sa présence sur de nouveaux marchés.
« J'ai fondé Noki Noki en 2021, animé par une foi profonde en la puissance de l'innovation africaine, en particulier celle du Congo-Brazzaville. Nous avons démarré l'aventure avec quelques motos et une ambition claire : révolutionner la livraison et l'e-commerce sur le continent. Cette levée de fonds nous rapproche aujourd’hui de notre objectif : devenir une référence dans la livraison de proximité en Afrique », a indiqué Jonathan Yanghat.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte avec ses informations personnelles. Il pourra ensuite accéder aux différents services de la jeune pousse.
Entre autres, en plus de la livraison de colis, elle a déployé Noki Food pour la commande de nourritures dans les restaurants de la ville ; Noki Noki Entreprises pour répondre aux besoins de logistique des entreprises afin d'assurer pour elles l'acheminement des colis et marchandises d'un point A à un point B dans le respect des protocoles de sécurité ; Noki Noki Shopping pour effectuer différentes courses telles que livrer des articles préalablement commandés, des vêtements du pressing, etc.
La jeune pousse est présente dans six pays et dans huit villes dont Brazzaville et Pointe-Noire au Congo, Dakar au Sénégal, Abidjan en Côte d’Ivoire et Libreville au Gabon. Avec des délais moyens de livraison qui sont de 10-15 minutes (centre-ville) et de 20-30 minutes (hors du centre-ville), Noki Noki est une alternative pour les plateformes de commerce en ligne qui sont généralement confrontés à des problèmes de livraison.
La start-up congolaise revendique plus de 10 000 utilisateurs, plus de 5 000 clients satisfaits et plus de 200 partenaires d’affaire. En 2022, elle a été lauréate du prix de la meilleure start-up lors du Salon international de la tech et de l'innovation de l'Afrique centrale (Osiane) et a rejoint l'incubateur TotalEnergies à Pointe-Noire, en 2024, à l’issue du concours Challenge Startupper.
Adoni Conrad Quenum
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Le nom de cette start-up signifie « étonnement » en langue bambara, une langue véhiculaire du Mali. Elle s’applique à innover et à surprendre dans sa façon d’appréhender l’éducation avec, entre autres, son application mobile.
Kabakoo est une solution edtech développée par la jeune pousse malienne Kabakoo Academies. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des formations en ligne dans divers domaines. La start-up, basée à Bamako, a été fondée en 2019 par Yanick Kemayou et Michèle Traoré. L'objectif est de former des jeunes capables de concevoir et de mettre en œuvre des solutions adaptées aux défis spécifiques de leurs communautés.
Pour atteindre ce but, en plus de ses campus physiques dans plusieurs villes du continent, la jeune pousse a mis en place une application mobile accessible uniquement sur Android. Depuis son lancement, elle a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, pourra se créer un compte et accéder aux diverses formations proposées sur la plateforme mobile de la start-up.
« Nous mettons en relation des jeunes, des communautés locales et des personnes ouvertes d'esprit du monde entier pour résoudre ensemble des problèmes concrets en utilisant des technologies de pointe et des savoirs autochtones. L'expérience d'apprentissage Kabakoo permet aux jeunes Africains d'acquérir les compétences nécessaires pour générer de la valeur en créant des entreprises, en trouvant des emplois et en surmontant les inégalités entre les hommes et les femmes », indique la jeune pousse.
L’edtech malienne mise sur un programme d'études centré sur l'apprenant, en l’occurrence sur l’apprentissage créatif basé sur des projets et l'intégration des connaissances locales, conçu pour que les apprenants acquièrent et développent des compétences en matière de fabrication numérique et de technologies pour la fabrication distribuée. Son approche innovante a été plébiscitée par de nombreuses institutions dont l'Union africaine, l'Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ou encore le Forum économique mondial comme une innovation majeure dans le paysage mondial de l'éducation.
Adoni Conrad Quenum
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La plateforme congolaise de commerce électronique, spécialisée dans la vente de produits de beauté pour les femmes noires, a annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant non divulgué. Les fonds seront utilisés pour poursuivre le développement de la plateforme et financer l’intégration des technologies de pointe.
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Devenue une licorne en 2016, Jumia s’impose comme l’un des acteurs principaux du commerce électronique sur le continent. La start-up a décidé de soutenir sa croissance au Nigeria et au Maroc.
La plateforme de commerce en ligne Jumia a annoncé la semaine dernière l’ouverture de deux entrepôts intégrés dans les villes de Lagos au Nigeria et de Casablanca au Maroc. Ces infrastructures permettront à la licorne de mieux gérer sa croissance future et de répondre aux demandes toujours croissantes du marché africain.
A Casablanca, le nouvel entrepôt se construira sur une surface de 5 000 mètres carrés et sera en mesure de stocker plus de 300 000 produits. Quant à l’entrepôt de Lagos, il sera construit sur 30 000 mètres carrés. La licorne nigériane n’a pas donné de plus amples détails sur cette infrastructure.
La décision de construire ces deux entrepôts s’inscrit dans le cadre de la volonté de Jumia de s’imposer comme le leader local du commerce électronique sur le continent. Devenue la première licorne du continent en 2016, Jumia a depuis lors pris plusieurs décisions stratégiques pour se maintenir au sommet sur son segment. En 2023, elle a d’ailleurs mis fin à sa branche Jumia Food, lancée en 2019, car l’activité ne serait pas adaptée à l'environnement opérationnel et aux conditions macroéconomiques dans les sept pays où elle est présente.
Que ce soit sur le marché nigérian ou sur le marché marocain, les nouveaux entrepôts permettront d'accroître considérablement les opérations et d'améliorer l'efficacité, les économies de coûts et les délais de livraison. Pour rappel, les jeunes pousses africaines opérant dans le secteur du commerce électronique ont levé 298 millions $ en 2023, un recul de 53,29 % en comparaison à 2022, selon les données de Partech Africa.
Adoni Conrad Quenum
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