Après un séjour au Moyen-Orient, ce tech entrepreneur a voulu reproduire dans son pays un service qui lui a été d’une grande utilité.

Fikaso Plus est une application mobile développée par la jeune pousse malienne Fikaso. Elle permet aux habitants de la ville de Bamako de commander de la nourriture dans les restaurants et de se faire livrer. La start-up a été fondée en 2019 par Mahamadou Cissé.

« L’idée de créer cette application est partie d’un constat simple : chaque fois que je séjournais au Mali, j’avais souvent du mal à trouver de quoi manger, soit parce que je ne connaissais pas les restaurants qui existaient ou soit parce que je ne voulais pas être confronté à des embouteillages interminables », explique Mahamadou Cissé. Et il ajoute : « mais le vrai déclic a été lors d’un séjour au Proche-Orient, plus précisément à Abu-Dhabi, où j’avais pris l’habitude d’utiliser une application de livraison de nourriture ».

Avec son application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois, Fikaso permet de résoudre ce problème. L’utilisateur, après téléchargement, devra créer son compte avec ses informations personnelles. Il pourra ainsi avoir accès aux restaurants partenaires de la plateforme mobile depuis laquelle il passera sa commande. En fonction de sa situation géographique, il renseigne la commune et le nom du quartier dans la barre de recherche pour obtenir une liste pertinente de restaurants.

En cliquant sur « Commandez maintenant », l’utilisateur accèdera au menu avec les prix de chacun des plats, aux heures d’ouverture et de fermeture ou encore aux avis des internautes sur ledit restaurant. Fikaso Plus embarque également un portefeuille numérique depuis lequel les factures des restaurants et les frais de la livraison peuvent être réglés.

Par ailleurs, outre la commande de nourritures, Fikaso intègre d’autres services. Entre autres, la livraison de colis et la mobilité à la demande. L’utilisateur peut donc commander un taxi ou un moto-taxi en ligne pour effectuer ses courses. La jeune pousse veut soutenir sa croissance sur le marché local en s’étendant à d’autres villes avant éventuellement, de s’exporter hors du pays.

Selon Mahamadou Cissé, « l’innovation technologique redistribue les cartes, les pays dits sous-développés peuvent bénéficier des mêmes avancées technologiques que les pays développés. Donc la jeunesse africaine ne doit plus se contenter de prendre le train en marche, elle doit en être la locomotive ».

Adoni Conrad Quenum

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Ingénieur logiciel, il s’engage à développer des solutions technologiques qui facilitent la vie des Africains au quotidien. Sa start-up, Chowdeck, bénéficie du soutien de grands investisseurs.

Femi Aluko (photo) est un entrepreneur technologique nigérian. Cofondateur et président-directeur général de Chowdeck, il sert d’intermédiaire entre les vendeurs nigérians et les consommateurs.

Fondée en 2021 par Femi Aluko, Olumide Ojo et Lanre Yusuf, Chowdeck est une entreprise technologique spécialisée dans les services logistiques pour les vendeurs et les consommateurs. Elle permet notamment aux vendeurs de nourriture de livrer leurs repas de manière transparente, offrant aux consommateurs une plateforme conviviale pour commander des repas auprès de leurs restaurants favoris.

Le 30 avril 2024, la start-up a obtenu un financement d’amorçage de 2,5 millions de dollars de la part de YCombinator, Goodwater Capital, FounderX Ventures, HoaQ Fund, Levare Ventures, True Culture Funds et Haleakala Ventures, entre autres.

https://www.linkedin.com/posts/chowdeck_we-have-secured-25-million-in-seed-funding-ugcPost-7191090081363845120-1M10?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

« Nous sommes heureux du succès que nous avons obtenu jusqu’à présent et nous sommes ravis d’avoir levé ces fonds qui nous permettront de reproduire ce succès dans d’autres régions du Nigeria, et d’ajouter de la valeur à nos clients, vendeurs et cyclistes de toutes les manières possibles », a déclaré le PDG et cofondateur de Chowdeck.

Femi Aluko est diplômé de l’université Obafemi Awolowo où il a obtenu en 2015 un bachelor en génie électrique et électronique. Sa carrière professionnelle a commencé en 2013 à Softblue Nigeria Ltd où il était ingénieur logiciel. Parallèlement, il faisait un stage dans le département des soutiens sur le terrain et des projets de Toptech Engineering.

En 2015, il a rejoint la start-up tech spécialisée dans l’immobilier Hutbay en tant qu’ingénieur logiciel. L’année suivante, il est embauché par l’entreprise Shopping Internet Services comme chef d’équipe. Entre 2017 et 2022, il met son expérience et ses compétences au service de la fintech Paystack. Il y a successivement occupé les postes d’ingénieur logiciel, de directeur de l’ingénierie, de responsable technique et d’ingénieur principal.

Melchior Koba

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Comptable de profession, il décide de se lancer dans le commerce électronique. Avec sa solution SNAPnSAVE, il révolutionne la façon dont les consommateurs perçoivent leurs achats.

Mark Bradshaw (photo) est un entrepreneur sud-africain. Fondateur et président-directeur général de SNAPnSAVE, il permet aux consommateurs de récupérer de l’argent partout où ils effectuent des achats.

Lancée en 2015, SNAPnSAVE est une application de cashback qui permet à ses utilisateurs de recevoir de l’argent chaque fois qu’ils font des achats. « Notre technologie de ticket de caisse permet aux consommateurs d’obtenir des remises en espèces partout où ils font leurs achats, simplement en prenant un selfie du ticket de caisse. La technologie est entièrement activée sans aucune intégration de point de vente, ce qui signifie que le produit peut facilement s’étendre sur les marchés sans aucun obstacle », explique Mark Bradshaw en 2017.

En plus de SNAPnSAVE, Mark Bradshaw siège au conseil consultatif de Therefour SA & UK. Ce cabinet de conseil offre aux petites et moyennes entreprises l’accès à une expertise stratégique et opérationnelle dans des domaines tels que la finance, le marketing et l’informatique, adaptée aux besoins spécifiques de chaque entreprise.

Avant SNAPnSAVE, le Sud-Africain a cofondé Kaboose en 2012, une startup proposant un outil mobile d’achat pour les produits de grande consommation des supermarchés. Cette plateforme permet aux clients d’économiser lors de leurs achats en magasin grâce à des coupons exclusifs, de trouver les produits qui leur conviennent le mieux et de localiser les meilleurs prix dans les magasins à proximité.

Mark Bradshaw est diplômé de la Stellenbosch University où il obtient en 2000 un bachelor en comptabilité et gestion des entreprises. Il est également titulaire d’un diplôme de comptable agréé obtenu en 2004 à la SA Institute of Chartered Accountants.

Son parcours professionnel a commencé en 2002 au cabinet comptable BDO Spencer Steward où il était auditeur. En 2005, il rejoint l’entreprise de nettoyage professionnel Rebserve Cleaning Services en tant que directeur financier et des opérations. En 2008, il est embauché par l’entreprise de soins cutanés Union Swiss comme directeur commercial. Il y a travaillé jusqu’en 2011.  

Melchior Koba

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Chowdeck, une start-up nigériane opérant dans la livraison de repas, a annoncé le mardi 30 avril la réussite d’un tour de table d’un montant de 2,5 millions $. S’exprimant sur le sujet, Femi Aluko, cofondateur de la jeune pousse, explique que « ces fonds nous permettront de reproduire ce succès dans d'autres régions du Nigeria, et d'ajouter de la valeur à nos clients, vendeurs et coursiers de toutes les manières possibles ».

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Dans le but de participer au développement durable de leur pays, trois tech entrepreneurs ont mis en place une solution pour financer des projets participatifs grâce au e-commerce.

DealKhir est une plateforme de commerce en ligne développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des achats en ligne, en l’occurrence des produits de service, dans le but de soutenir des projets associatifs durables. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2021 par Layla Medkouri, Hamza Bakkach et Rim Machhour. Elle révolutionne la collecte de fonds et réimagine le mécénat avec sa plateforme de commerce en ligne.

Une cagnotte est fixée pour la réalisation des projets de la plateforme. L’utilisateur peut accéder à chacun des projets directement sur le site Internet et en fonction de celui ou ceux qu’il veut soutenir, il effectuera un achat. Pour cela, il suffit de cliquer sur un projet et d’acheter un ou plusieurs produits en vente dans le cadre de ce projet. L’achat validé, 70% du montant est directement reversés dans la cagnotte pour la réalisation du projet.

« Si vous effectuez un achat à 100 dirhams [environ 9,92 $, Ndlr], 70 dirhams sont reversés aux projets associatifs que nous sélectionnons et qui sont soutenus à travers ces deals et, indirectement, par les entreprises partenaires dont nous mettons en vente les produits et qui acceptent de baisser leurs prix afin de les rendre plus attractifs », indique Layla Medkouri. Et elle poursuit : « pour l'achat d'un transport scolaire, à chaque fois qu'un produit est acheté par un internaute, 70 dirhams sont injectés dans la cagnotte dédiée à l'achat de ce transport. Une fois que le montant fixé a été atteint, les consommateurs et les entreprises partenaires, c'est-à-dire tous les contributeurs, sont informés ».

A son lancement, DealKhir s’était concentrée sur les produits de services tels que les loisirs, les divertissements, les voyages ou encore les centres de remise en forme. Puis elle est devenue une plateforme de commerce en ligne à part entière où l’utilisateur peut retrouver différents types d’articles dans le cadre des projets à financer. Outre le fait que la plateforme est aussi mise à disposition des coopératives locales pour la commercialisation gratuite de leurs produits, il faut signaler qu’il est possible de financer un projet sans pour autant effectuer un achat.

Adoni Conrad Quenum

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Après une licence en biologie à l’université de Korhogo en 2014 et un certificat d’entrepreneuriat au sein du Founder Institute 2016, ce jeune Ivoirien se lance à l’assaut du monde l'entrepreneuriat numérique. Il opte pour les technologies de l’éducation.

Etudesk LMS est une plateforme edtech développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle offre aux utilisateurs la possibilité de concevoir des formations en ligne directement depuis son interface web. Fondée en 2016 par Lamine Barro, cette start-up, établie à Abidjan, se positionne sur le marché de l'éducation numérique.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer par le navigateur pour créer son compte puis une page où les formations seront accessibles. L’utilisateur a le choix entre une formation asynchrone, c’est-à-dire un enseignement individuel où les participants n’ont pas d’interactions, ou une cohorte où il y a un groupe de participants qui peuvent interagir. La formation peut être uniquement en ligne ou du blended learning, mode d'apprentissage mixte qui combine le présentiel et l'enseignement à distance.

Après avoir effectué ces choix, il pourra mettre les documents et les vidéos sur la page et créer les différents modules de formation. Après cette étape, l’utilisateur pourra partager les liens de ses formations via divers canaux notamment les réseaux sociaux.

Etudesk embarque plusieurs fonctionnalités pour faciliter la gestion des cours en ligne. Entre autres, l’edtech permet d’évaluer les compétences des apprenants grâce à des activités pratiques et des quiz avec notation automatique au choix, de programmer les sessions de visioconférence directement via la plateforme ou encore d’échanger à tout moment avec votre classe via les forums de discussions groupées.

L’edtech propose plusieurs forfaits dont un plan gratuit. Quant aux autres forfaits, ils sont respectivement facturés à 69 $, 169 $ et 299 $ par mois. Des réductions sont effectuées si l’utilisateur opte pour les plans annuels. Outre le gratuit qui est toujours inchangé, l’edtech fait payer 10 mois sur 12 aux utilisateurs qui optent pour le plan annuel.

Adoni Conrad Quenum

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Avec plus de huit ans de pratique dans le domaine agro-technique, cet entrepreneur offre des solutions technologiques aux professionnels de l’agriculture en Egypte.

Fady Ibrahim (photo) est un entrepreneur technologique égyptien. Cofondateur et président-directeur général de Cropsa, il facilite les échanges commerciaux entre les vendeurs, les entreprises agricoles et les agriculteurs.

Fondée en 2021 par Fady Ibrahim et Abanob Gamal, Cropsa facilite le processus d’achat et de vente d’intrants et de matières premières agricoles, tout en cherchant à réduire les pertes de production et à soutenir les agriculteurs locaux. La plateforme offre aux fournisseurs et aux commerçants du secteur agricole la possibilité de mener leurs transactions en ligne, offrant ainsi une plus grande accessibilité et efficacité dans leurs opérations commerciales.

En plus de ses fonctionnalités de base, Cropsa propose un service de publicité, Cropsa Business, permettant aux utilisateurs de promouvoir leurs produits ou services via un tableau de bord personnalisé. Ce service offre des outils de ciblage d’audience et de création de campagnes publicitaires pour atteindre les clients potentiels de manière efficace.

Par ailleurs, Cropsa offre un service de recrutement aux entreprises agricoles, les aidant à trouver les meilleurs talents pour répondre à leurs besoins spécifiques. Grâce à sa plateforme de recrutement, les utilisateurs peuvent évaluer et comparer les candidats les plus qualifiés, simplifiant ainsi le processus d’embauche.

Fady Ibrahim est titulaire d’un bachelor en agriculture obtenu en 2019 à l’université Ain Shams, en Egypte. Il détient aussi un diplôme en marketing obtenu en 2019 à l’université Harvard. En 2021, il a obtenu à l’Arab Academy for Science, Technology and Maritime Transport un master en affaires et gestion agricoles.

Sa carrière professionnelle a commencé en 2016 à Mazr3ty, une plateforme de services marketing spécialisée dans le domaine de la production animale, avicole et piscicole, où il était le responsable marketing. Il a occupé le même poste à Central Food Safety Laboratory, un laboratoire de sécurité alimentaire, entre 2017 et 2018.

En 2018, Fady Ibrahim rejoint le fournisseur d’aliments et d’articles ménagers Spinneys Egypt en tant que superviseur de la recherche et du développement. Entre 2021 et 2022, il était le responsable de l’agriculture de Lychee qui fournit des produits naturels et frais tels que les produits laitiers et les jus de fruits à ses clients.

En reconnaissance de ses réalisations, Fady Ibrahim a été nommé parmi les 30 personnalités de moins de 30 ans les plus influentes dans la catégorie « commerce et finance » par Forbes Middle East en 2023.

Melchior Koba

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Après le lancement de son entreprise en 2004, ce tech entrepreneur en série s’est adapté à l’ère du temps en lançant plusieurs solutions numériques dans les années 2010. Tawssil, quant à lui, a vu le jour en 2020.

Tawssil est une solution logistique développée par la firme marocaine Cash Plus fondée en 2004 sous le nom de Ramapar par Abdelbakki Amar. Elle permet aux utilisateurs de faire livrer des colis dans un point-relais ou au domicile du destinataire. La solution a été lancée en 2020.

La solution disposerait d’une application mobile mais au moment de la rédaction de cet article, le lien pour y accéder n’est pas fonctionnel. Néanmoins, l’utilisateur peut passer par sa plateforme web pour se créer un compte et accéder au service de livraison. Les tarifs varient en fonction du poids et du lieu de livraison.

Il faudra débourser 20 dirhams (environ 2 $) pour faire livrer un colis pesant entre 1 et 5 kilogrammes dans la même ville. La facture monte à 45 dirhams quand la livraison est vers une autre ville et elle s’établit à 55 dirhams vers Laâyoune et Dakhla, deux villes situées dans la République arabe sahraouie démocratique qui est un territoire revendiqué et administré par le Maroc. Tawssil affiche des tarifs pour des colis pesant jusqu’à 20 kilogrammes.

Outre les villes du Maroc, la jeune pousse livre dans d’autres pays africains et sur d’autres continents, de l’Amérique en Asie en passant par l’Europe. Pour cela, elle dispose de nombreux partenaires spécialisés dans les expéditions à l’international. Il faudra se rapprocher des points-relais pour en apprendre davantage sur ce service.

Par ailleurs, Tawssil a mis en place une offre spéciale pour les start-up de commerce en ligne. Pour cela, il faudra créer un compte et signer un contrat. Après cette étape, la jeune pousse a mis en place tout un processus pour faciliter la collecte et la livraison des clients dans un délai de 24 à 48 heures, le suivi de la livraison des colis par le destinataire en temps en réel, la gestion des retours, etc. En 2022, deux ans après le lancement de ses activités, Tawssil avait déjà livré plus du million de colis à 200 000 destinataires dans plus d’un millier de localités.

S’exprimant sur ce sujet à l’époque, Rachdi Reda, directeur général de Tawssil, affirme : « ces performances ont été atteintes grâce à la capillarité du réseau de Cash Plus et à la mise en place d’un écosystème logistique fort de 30 hubs régionaux, assurant une couverture optimale sur l'ensemble du territoire marocain ».

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but de démocratiser l’expertise juridique et la rendre accessible à tous, une tech entrepreneure a mis en place une solution legaltech. L’adoption de la signature électronique en juin 2023 en Tunisie a rendu cette solution encore plus pertinente.

e-Tafakna est une solution legaltech développée par une start-up tunisienne. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des documents juridiques en ligne et de les faire signer de façon électronique pour finaliser l’entente entre différentes parties lors d’un contrat. La start-up, basée à Tunis, a été fondée en 2022 par Norchen Mezni.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 500 fois, d’après les données de Play Store. Pour accéder à ses diverses fonctionnalités, il est indispensable de créer un compte avec son adresse e-mail ou son compte Google. Après cette étape, l’utilisateur pourra parcourir les contrats, que ce soit un contrat de travail, immobilier, une attestation ou encore des devis/factures. Il est important de souligner que tous les documents d’e-Tafakna sont disponibles en français, en anglais et en arabe.

En fonction des termes du contrat, il est possible de personnaliser les différents documents directement en ligne, d’y ajouter des détails spécifiques, de les faire envoyer et de les faire signer. De plus, la start-up tunisienne a intégré une intelligence artificielle qui donne des recommandations pour les différents articles du contrat. Il suffit de scanner le document avec un smartphone pour accéder à cette fonction.

Outre la fourniture des documents juridiques, e-Tafakna offre également des services d’expertise juridique ou encore d’expertise comptable. La legaltech assiste également l’utilisateur dans le processus de création d’entreprise, en l’occurrence pour les sociétés à responsabilité limitée et les sociétés unipersonnelles à responsabilité limitée. En ce qui concerne les tarifs, elle offre plusieurs forfaits, allant de 3,99 $ à 34,99 $.

En juillet 2022, e-Tafakna a obtenu le label StartUp’Act, un statut juridique qui permet à la firme d’exercer en tant que start-up avec les avantages qui vont avec en Tunisie. En avril 2024, elle a été sélectionnée avec 21 autres start-up tunisiennes pour participer à la quatrième édition du Lab Innova for Tunisia 2024.

Adoni Conrad Quenum

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Dans un article publié sur son site Internet la semaine dernière, le cofondateur de MarketForce, Tesh Mbaabu, a annoncé la cessation des activités de RejaReja, la plateforme de commerce en ligne business-to-business de la start-up. « Dans notre volonté de nous développer rapidement, nous n'avons pas réalisé que nous nous engagions sur un nouveau terrain ni anticipé "l'hiver du financement" qui allait frapper plus tard dans l'année. Nous en avons tiré une leçon très dure et douloureuse », a-t-il expliqué.

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