Dans le but d’aider les couturiers dans la gestion quotidienne de leurs affaires, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure.
ProCouture est une solution numérique développée par une jeune pousse ivoirienne. La start-up, fondée par Adama Bakayoko, a pour mission d’aider les couturiers, en l’occurrence ceux du secteur informel, de mieux gérer leurs ateliers.
« Sur tous les couturiers qu’on a eus, seulement quelques-uns qui arrivent à savoir combien ils gagnent par mois. C’est bon d’avoir des éléments, des indicateurs. [...] le logiciel permet de pouvoir ressortir pour regarder si le business ça va », explique Adama Bakayoko.
La solution est disponible sur iOS et sur Android où elle a déjà téléchargé plus de 500 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur se crée un compte et accède aux diverses fonctionnalités de la solution. Entre autres, elle intègre le rappel des rendez-vous, la gestion des clients, la gestion de la caisse, les statistiques, la gestion de la production ou encore la gestion des fournisseurs. Il faut souligner qu’une meilleure gestion de leurs ateliers pourrait permettre aux couturiers d’accéder à des financements auprès d’établissements financiers.
ProCouture intègre également une boutique en ligne. Le couturier peut ainsi se lancer dans le prêt-à-porter avec l’application mobile ou web. Depuis son ordinateur ou son smartphone, il peut gérer cette boutique en ligne en plus des commandes quotidiennes des clients. L’accès aux fonctionnalités de la plateforme requiert un abonnement dont les frais s’élèvent à 3000 FCFA (environ 5 $). En 2024, la jeune pousse remporte le deuxième prix à l’étape ivoirienne du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi:
Le commerce électronique est en pleine expansion en Afrique. Il tire parti de sa population jeune et connectée, ainsi que des initiatives d'intégration continentale pour se développer.
En 2017, seulement 13 % des Africains faisaient des achats en ligne. Cependant, ce chiffre pourrait atteindre 40 % d'ici fin 2025, selon un rapport de l’entreprise de paiements transfrontaliers Nikulipe, publié en juillet 2024, portant sur les paiements et le commerce électronique en Afrique. Cette progression fait de l'e-commerce un levier important pour renforcer le commerce intra-africain.
Le rapport, intitulé « Payments and E-commerce in Africa 2024 », prévoit que le marché du commerce en ligne en Afrique augmentera de 15 milliards de dollars d'ici 2028. Soit une croissance de près de 49 % en quatre ans. Les données de Statista confirment cette tendance, prévoyant un taux de croissance annuel moyen de 11,7 % entre 2024 et 2028. Cela signifie que la taille du marché pourrait doubler par rapport à 2023, où les revenus étaient de 16,1 milliards de dollars.
Cette expansion est portée par une population jeune et connectée. En effet, l’Afrique, avec une médiane d'âge de 19,7 ans et plus de 1,4 milliard d'habitants, possède un fort potentiel démographique, souligne le rapport de la fintech. De plus, le taux d’utilisation d’Internet, qui était de 16 % en 2013, a plus que doublé en dix ans pour atteindre 37 % en 2023, selon l’Union internationale des télécommunications.
Malgré ce potentiel, le commerce électronique intra-africain fait face à plusieurs obstacles. Un rapport de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) mentionne que les infrastructures insuffisantes compliquent le commerce transfrontalier. Le manque d'harmonisation des réglementations sur le commerce électronique, entre les pays africains, accroît également la complexité des transactions transfrontalières.
Vers une intégration commerciale continentale
Plusieurs initiatives visent déjà à faciliter le commerce intra-africain. La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a mis en place un protocole sur le commerce numérique, visant à harmoniser les réglementations et à simplifier les échanges en ligne entre les pays du continent. Des projets régionaux, tels que la Zone de libre-échange numérique du COMESA (Marché commun de l'Afrique orientale et australe), encouragent aussi le commerce électronique et l'intégration numérique entre les Etats membres.
De plus en plus d'acteurs africains de l'e-commerce se développent à l'échelle continentale. Jumia, une société panafricaine de commerce en ligne, est présente dans 11 pays et attire 5,7 millions de consommateurs actifs dans le monde. Anka Africa, basée en Côte d’Ivoire, regroupe plus de 20 000 boutiques en ligne dans 46 pays africains, et attire plus d'un million de visiteurs par mois.
Ces plateformes facilitent les échanges entre les pays africains en offrant une vitrine numérique aux producteurs locaux et en simplifiant la logistique transfrontalière.
Melchior Koba
Lire aussi:
Ouganda : le gouvernement facilite l’accès des MPME aux smartphones
Dans le but de faciliter la commercialisation des billets d’événements, une tech entrepreneure a mis en place une solution sur mesure. En 2024, elle a remporté le premier prix de l'accélérateur NBA Africa's Triple-Double.
Tix Africa est une solution numérique développée par la start-up nigériane Festival Coins. Elle permet d’acheter des billets d’événements en ligne en quelques clics. La jeune pousse, basée dans la ville de Lagos, a été fondée en 2019 par Folayemi Agusto. En 2021, elle a levé un montant non divulgué pour soutenir sa croissance.
S’exprimant sur ce cycle de financement, Folayemi Agusto indique : « le nouveau capital nous permettra de nous développer plus rapidement et d'intégrer les produits et services actuellement séparés que nous offrons, y compris une application offrant aux participants un marché où ils peuvent acheter, échanger et revendre des billets en toute sécurité ».
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur se crée un compte puis accède aux divers événements présents sur la plateforme. Tix Africa propose des événements se rapportant au sport et au bien-être, en art et à la culture, à la spiritualité et à la religion, à la musique et aux spectacles, etc.
Les promoteurs, de leur côté, peuvent mettre en avant leurs événements sur Tix Africa. De la plateforme, ils peuvent suivre les ventes des billets depuis le tableau de bord. « Vous pouvez créer des événements qui se répètent plusieurs fois au cours d'une période donnée. Ensuite, les participants pourront sélectionner la date à laquelle ils souhaitent assister à l'événement en passant une seule fois à la caisse. Cette fonctionnalité vous permet de gérer des pages de billets uniques pour plusieurs événements et de rendre les mêmes billets disponibles pour plusieurs dates, ce qui vous permet d'économiser du temps et des efforts », explique la start-up.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi:
Il est un entrepreneur très engagé dans le développement du numérique au Gabon. Depuis plusieurs années, il collabore avec le gouvernement, contribuant ainsi au progrès du pays.
Thierry Dzime (photo) est un expert gabonais en communication stratégique et marketing digital. Il est le fondateur et directeur d’Olatano Market, une plateforme numérique spécialisée dans le commerce électronique.
Créée en 2021, Olatano Market a pour mission d’offrir une nouvelle expérience d'e-commerce au Gabon. Cette plateforme propose un espace commercial en ligne qui réunit des milliers de personnes souhaitant acheter ou vendre des produits de qualité à travers le pays. Elle met à disposition une gamme étendue de services et d’outils pour aider les entrepreneurs à lancer et développer leur activité.
L’un des services phares d’Olatano Market est Achat Flex, qui permet aux particuliers de payer en ligne via plusieurs modes de paiement, tels que la livraison contre paiement, le mobile money, et les cartes de crédit. Il est aussi possible d’acheter un produit et de le payer en plusieurs fois.
« Notre plateforme innovante est en totale rupture avec l’offre classique des acteurs existants et vient répondre aux attentes des clients, désireux de plus en plus avoir le choix, comparer les prix et avoir accès aux prix et produits partout où ils se trouvent au Gabon », a déclaré le fondateur d’Olatano Market en 2022.
Thierry Dzime est également conseiller à la Primature du Gabon et co-organisateur, chargé du marketing et de la communication, de l’événement Café Numérique à Libreville. Avant de créer Olatano Market, il a fondé Digital Impact Gabon en 2014, une agence digitale, et Express Courrier Gabon en 2017, une entreprise de transport et de messagerie express.
Diplômé de l’université Leibniz de Hanovre en Allemagne, Thierry Dzime y a obtenu en 2011 un master en management international, marketing et ventes. Sa carrière a débuté en 2012 chez Petro Gabon, une entreprise pétrolière et gazière, où il occupait le poste de responsable des ventes.
En 2019, il est devenu conseiller en communication du ministre du Tourisme, du Commerce et des PME-PMI du Gabon, puis en 2020, du ministre de l’Économie et des Finances. De 2021 à 2022, il était le conseiller numérique du président de la République du Gabon. Parallèlement, il a assumé le rôle de directeur pays de Baloon Assurance au Gabon.
Melchior Koba
Lire aussi:
Le Gabon envisage une solution suisse pour numériser ses services publics
Dans le but d’aider les artisans de l’informel à atteindre d’autres types de clientèles, des tech entrepreneurs ont décidé de développer une solution sur mesure.
Fundis est une solution numérique développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs d’entrer en contact avec des artisans professionnels de divers domaines. La start-up, basée dans la ville de Nairobi, a été fondée en 2019 par Liwali Kivumanyuki et Alex Ndegwa.
« La main-d'œuvre informelle africaine est très fragmentée, caractérisée par de faibles revenus imprévisibles, de mauvaises conditions de travail et une faible productivité. [...] Au-delà de la fragmentation, de nombreuses aptitudes, connaissances et compétences artisanales utilisées sur le marché du travail informel en Afrique n'ont pas été évaluées, reconnues ou certifiées, alors que le recrutement exige une certification que le marché informel ou non formel ne fournit pas », a déclaré Alex Ndegwa.
L’application mobile est uniquement accessible sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte et accède aux services de la jeune pousse. Il suffit de formuler son besoin et de la soumettre dans l’application. Fundis se charge de mettre en contact l’utilisateur avec les meilleurs professionnels du secteur. Il est possible de prévisualiser leurs profils et d’opter pour l’un d’entre eux pour l’exécution du travail.
Après cette étape, il faudra prendre rendez-vous pour qu’il puisse effectuer le travail. Fundis dispose de professionnels en plomberie, en travaux électriques, en charpenterie, en carrelage, en maçonnerie ou encore en réparation de travaux électroménagers. La jeune a des ambitions d’expansion. Elle veut s’étendre à d’autres pays africains en commençant par la Tanzanie où elle effectue déjà des essais pour un déploiement effectif d’ici la fin de l’année 2024.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi:
Bénin : Ylomi, une place de marché pour artisans accessible en quelques clics
Entrepreneur en série, il s’engage à développer des solutions technologiques pour le secteur du commerce électronique. Il a déjà cofondé trois start-up technologiques en Egypte.
Mohamed Ezzat (photo) est un ingénieur égyptien en électronique et un entrepreneur. Il est cofondateur et président-directeur général de Bosta, une start-up technologique spécialisée dans la logistique et le financement pour le commerce électronique.
Fondée en 2017, Bosta est une entreprise logistique innovante qui propose des services de livraison le lendemain et de transfert rapide aux entreprises de commerce électronique en Egypte, en Arabie Saoudite et aux Emirats arabes unis. Son objectif est de simplifier l’expédition, qu’il s’agisse de petits documents, de colis ou d’articles volumineux, pour des entreprises de toutes tailles.
La start-up compte plus de 25 magasins, 15 000 vendeurs et 1000 représentants. Elle revendique être « la plus grande entreprise de transport pour le commerce électronique et le partenaire de confiance numéro 1 en matière de livraison, offrant une expérience exceptionnelle des deux côtés, avec une technologie futuriste qui nous place en tête du marché », peut-on lire sur son site.
Avant de fonder Bosta, Mohamed Ezzat a cofondé Lynks en 2014, une entreprise de commerce électronique. Il en a été directeur des opérations jusqu’en 2016, et il en est aujourd’hui conseiller. Sa première start-up, DealGamed, un magasin en ligne orienté vers les clients et proposant divers articles, a également vu le jour en 2014.
Mohamed Ezzat est diplômé de l’Arab Academy for Science, Technology and Maritime Transport, où il a obtenu en 2007 un bachelor en ingénierie électronique et de communications. Entre 2008 et 2015, il a travaillé comme chef de projet technique chez Alcatel-Lucent, un fournisseur de services de communication, de réseau et de cloud pour entreprises, avant le rachat de cette société par Nokia.
Melchior Koba
Lire aussi:
Farid propose une plateforme d’e-learning pour les enfants de 3 à 18 ans
Diplômé en droit et en fiscalité, il se lance dans l’entrepreneuriat après ses études. En s’appuyant sur les TIC, il propose des services de livraison du dernier kilomètre au Togo.
Ruphin Tiou Tagba Aliti (photo) est un juriste togolais et un entrepreneur dans le domaine des TIC. Il est un cofondateur et le directeur général de Kaba Delivery, une start-up spécialisée dans les solutions de livraison.
Fondée en 2018, Kaba Delivery a pour mission de simplifier la livraison quotidienne grâce à une application mobile dédiée. Cette application permet aux utilisateurs de commander des repas à la demande auprès d’une large sélection de restaurants. Les clients ont la possibilité de payer en espèces à la livraison, ou via des moyens électroniques tels que la carte bancaire ou le mobile money.
La plateforme utilise la géolocalisation pour permettre aux utilisateurs d’indiquer précisément leur position. Pour fidéliser sa clientèle, Kaba Delivery récompense chaque commande par des points. Une fois 50 commandes atteintes, ces points permettent de bénéficier d’une réduction de 3000 FCFA (environ 5 USD) sur les frais de livraison chaque mois.
A ce jour, Kaba Delivery compte plus de 200 partenaires et emploie plus de 50 livreurs. La start-up a déjà effectué plus de 150 000 livraisons et généré des transactions d’une valeur totale de 250 millions FCFA.
En parallèle de ses activités entrepreneuriales, Ruphin Tiou Tagba Aliti est professeur de commerce électronique à l’Ecole supérieure du commerce et de l’économie numérique (ESCEN) au Togo. Il est diplômé de l’université Jean-François Champollion de Toulouse, en France, où il a obtenu en 2015 une licence en droit des affaires. Il est aussi titulaire d’un master en expertise et conseil fiscal obtenu en 2018 à l’Institut supérieur de management de Dakar (ISM).
Melchior Koba
Lire aussi:
Entrepreneur et chef d’entreprise, il dirige plusieurs sociétés. Sa plus récente création est une start-up numérique qui encourage la consommation de repas locaux en Afrique du Sud.
Talifhani Banks (photo) est un statisticien de formation et un entrepreneur sud-africain. Il a fondé Spaza Eats, une start-up lancée en 2020, spécialisée dans la livraison. Cette entreprise propose une plateforme de livraison de nourriture, d’épicerie et de produits locaux.
Basée en Afrique du Sud, Spaza Eats se distingue par son offre de plats traditionnels sud-africains et son rôle dans la numérisation des marchés informels, favorisant ainsi l’inclusion financière et l’accès à la bancarisation. L’accent est mis sur les fournisseurs locaux et les cuisines traditionnelles du pays.
En parallèle, Talifhani Banks est également président-directeur général d’AnalyticsX, une société technologique offrant une gamme complète de services : développement de logiciels, ingénierie de données, science des données, Internet des objets, tests de systèmes et analyse des systèmes.
Présente en Afrique du Sud, au Botswana et à Dubaï, AnalyticsX fournit des solutions innovantes pour aider les entreprises à prospérer dans un environnement de plus en plus numérique. L’entreprise est aussi un investisseur technologique, soutenant des start-up et entreprises prometteuses en leur apportant les financements et ressources nécessaires à leur croissance et leur succès.
Talifhani Banks est diplômé de l’université de Pretoria, où il a étudié la statistique et l’économétrie entre 2009 et 2012. Il a débuté sa carrière professionnelle en 2013 chez Daymon, une société de services et de conseil aux entreprises, en tant qu’analyste des marques privées. En 2015, il a rejoint Pick n Pay, une start-up spécialisée dans le commerce de détail, comme analyste des prix et des promotions. En 2017, il a travaillé comme analyste commercial chez AutoZone South Africa, une entreprise du secteur automobile.
En 2022, Talifhani Banks a été reconnu pour ses réalisations en recevant plusieurs distinctions, dont meilleur entrepreneur de l’année et meilleur PDG de la technologie de l’année en Afrique du Sud. Il a également été lauréat du prix international BRICS de l’année.
Melchior Koba
Lire aussi:
Entrepreneur en série, il fournit des solutions technologiques pour le secteur du commerce. Il a créé une plateforme qui permet aux commerçants et aux restaurants de livrer leurs produits partout en RDC.
Eric Bemba (photo) est un entrepreneur en série congolais. Il a fondé Wiikko, une plateforme en ligne dédiée à l’achat et à la vente. Cette start-up aspire à devenir un partenaire de confiance pour des livraisons rapides et fiables, tout en offrant à ses clients une expérience optimale.
Créée en 2019, Wiikko est une marketplace qui met en relation les consommateurs avec leurs restaurants et magasins préférés. L’application regroupe un large éventail de commerces, permettant aux utilisateurs de découvrir de nouveaux produits et de profiter d’offres promotionnelles attractives. Wiikko collabore avec de nombreux livreurs pour faciliter les livraisons de ses partenaires.
Vous pouvez désormais commander ce que vous voulez et Wiikko s’occupe de la livraison.
— Wiikko (@Wiikkoltd) June 2, 2023
1. Passez votre commande au lieu de votre choix.
2. Transmettez la commande à Wiikko sur Whatsapp https://t.co/uXJ9r3JFgi
3. Wiikko vous livre.#delivery #chatbot #WhatsApp pic.twitter.com/tvSmjyCMap
En parallèle, Eric Bemba est directeur général de Yango, une entreprise de mobilité opérant en RD Congo et en République du Congo. Il est également un cofondateur de Splitti, une plateforme de technologie financière lancée en 2020. Splitti permet à ses utilisateurs de créer des groupes et de collecter facilement des fonds pour divers événements tels que des anniversaires, des mariages, des pots de départ, ou encore des projets.
Eric Bemba est diplômé de l’université de l’Alabama aux Etats-Unis, où il a obtenu en 2009 un bachelor en commerce et administration des affaires.
Il a travaillé en tant que consultant senior pour le cabinet fiscal et juridique EY de 2013 à 2016. Ensuite, il a rejoint la Compagnie financière du Congo (CFC) en tant que consultant indépendant. En 2017, il a été nommé responsable du développement de SESOMO Services, un fournisseur de services en ressources humaines en RDC. De 2019 à 2020, il a occupé le poste de président-directeur général chez Rawgeneration, un accélérateur de start-up en RDC.
Melchior Koba
Lire aussi:
RDC : Jeslone Lukisa propose des solutions de sécurité aux entreprises
Ampersand, une start-up rwandaise d'e-mobilité utilisant des engins électriques, a annoncé jeudi 29 août la réussite d’un tour de table d’un montant de 2 millions USD, portant le total des fonds qu’elle a levés sur ces 12 derniers mois à 21,5 millions USD. Les fonds seront utilisés pour accélérer le déploiement de sa technologie et de son infrastructure d’énergie, la rapprochant de son objectif de déployer 5 millions de motos électriques d'ici 2033.
Lire aussi:
Rwanda : la start-up Ampersand obtient un financement de 19,5 millions $ pour soutenir sa croissance