D’un nom signifiant « nouveau déballage » en langue soussou (l’une des langues les plus parlées en Guinée), la start-up Arabinènè veut révolutionner le commerce en ligne.
Arabinènè est une plateforme de commerce en ligne développée par une jeune pousse guinéenne. Organisée sous la forme d’une place de marché, elle permet aux utilisateurs de se procurer divers articles en ligne depuis leur ordinateur ou leur smartphone. La start-up, basée à Conakry, a été fondée en 2019 par Thierno Mamoudou Sow. Elle a pour objectif d'amener les Guinéens à vendre et acheter leurs produits via Internet et faire la promotion des produits locaux à l’international.
« Arabinènè compte révolutionner le secteur commercial guinéen et générer une centaine d’emplois directs, des milliers indirectement sur l’étendue du territoire national, dans différents types d’activités, de la marketplace en passant par le dropshipping jusqu’à la livraison des produits », indique la start-up.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Téléchargée plus d’un millier de fois, elle permet à l’utilisateur, après la création de son compte, d’accéder aux boutiques en ligne de la place de marché. En fonction des articles recherchés, que ce soit des produits électroniques, de beauté ou encore des équipements de maison et de bureau, l’utilisateur se rend dans l’onglet dédié pour effectuer ses courses.
Arabinènè met néanmoins en avant plusieurs boutiques en ligne sur sa homepage en fonction de divers critères. Entre autres, il existe la rubrique « Top des ventes du jour » qui agrège les articles des boutiques qui ont été le plus vendus dans la journée ; « Les dernières tendances », « La convoitise des clients » ou encore « Les recommandations de la plateforme ». La plateforme dispose d’un service de livraison qui permet de livrer dans la ville de Conakry et en région dans un délai de 2 à 72 heures, selon les distances. Par ailleurs, Arabinènè n’est pas encore disponible sur toute l'étendue du territoire guinéen. C’est la prochaine étape pour soutenir sa croissance.
Adoni Conrad Quenum
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En 2021, le Béninois Raynald Ballo a lancé RMobility, un service de covoiturage créé sur le modèle de l’entreprise française Blablacar. L’entreprise vient de lancer son service de voiture de transport avec chauffeur (VTC).
Au Bénin, l’application de covoiturage RMobility a lancé une offre de VTC le 7 juin dernier. L’information a été annoncée lors d’une conférence de presse organisée par l’entreprise.
« Nous croyons que la mobilité doit être accessible, sécurisée et pratique pour tous. En lançant un service de VTC, nous voulons offrir une solution plus flexible et plus efficace […] car, nous avons observé une demande croissante pour des options de transport modernes et fiables », a déclaré Raynald Ballo, fondateur de RMobility.
L’entreprise a expliqué avoir mis en service une flotte d’une cinquantaine de véhicules qui tenteront de convaincre les Béninois sur un marché du VTC de plus en plus concurrentiel. Pour s’assurer de convaincre les utilisateurs, l’entreprise a ajouté à ses offres de covoiturage et de VTC la possibilité de réserver, depuis son application, des tickets de bus et des billets d’entrée pour des événements.
Pour promouvoir tous ces services, RMobility compte sur son application et ses outils numériques. D’après le fondateur de l’entreprise, ils ont déjà permis à RMobility d’attirer 20 000 utilisateurs.
Servan Ahougnon
Son objectif est de faire prospérer les commerçants en Afrique et à travers le monde. Pour ce faire, elle exploite la technologie afin de simplifier les transactions entre divers acteurs impliqués dans les processus d’achat et de vente.
Anu Adedoyin Adasolum (photo) est une entrepreneure nigériane. Cofondatrice et présidente-directrice générale de Sabi, elle utilise la technologie pour aider les commerçants à développer leurs activités.
Née en 2021, Sabi est une start-up novatrice qui tire parti de la technologie pour bâtir une infrastructure solide au service de la distribution de biens physiques et de marchandises. Grâce à sa plateforme numérique, elle offre aux agents, commerçants, grossistes, agrégateurs, distributeurs et fabricants les outils nécessaires pour développer leurs capacités et faire prospérer leurs entreprises.
Cette infrastructure numérique facilite l’accès à l’exécution des commandes, à la logistique, aux outils de gestion d’entreprise, à une place de marché business to business (b2b), aux données et aux services financiers. En somme, Sabi est devenue un guichet unique pour tous ceux impliqués dans l’achat et la vente de biens.
En seulement trois ans, Sabi a connu une croissance exponentielle, témoignant de la pertinence de son modèle d’affaires. Avec 250 000 utilisateurs enregistrés et 15 000 commandes mensuelles facilitées, l’entreprise a su s’imposer comme un acteur incontournable au Nigeria, son principal marché. Forte de ce succès, Sabi a étendu ses activités en Afrique du Sud et nourrit l’ambition de reproduire cette réussite dans d’autres pays comme la Tanzanie et le Sénégal.
Anu Adedoyin Adasolum est diplômée de la SOAS University of London où elle a obtenu en 2009 un bachelor en économie et politique. Elle possède aussi un master en gestion, organisation et gouvernance obtenu à la London School of Economics and Political Science.
Avant de fonder Sabi, Anu Adedoyin Adasolum a occupé divers postes de responsabilité au sein d’entreprises renommées. En 2011, elle a commencé comme planificatrice d’opérations à Dangote Industries Ltd. En 2012, elle rejoint la société KPMG Nigeria comme analyste commerciale.
En 2014, elle est embauchée par la start-up de commerce électronique Jumia au Nigeria, où elle a occupé les postes de cheffe de l’approvisionnement et des achats internes, de responsable de l’acquisition des fournisseurs et de vice-présidente de JForce, la branche de Jumia spécialisée dans les ventes directes. Entre 2018 et 2021, elle a travaillé à Rensource Energy, un fournisseur d’énergie solaire, où elle a successivement été directrice générale et directrice des opérations.
Melchior Koba
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YoLa Fresh, une agritech marocaine qui connecte exploitants agricoles avec détaillants de fruits et légumes, a annoncé le jeudi 30 mai la réussite d’un tour de table d’un montant de 7 millions $. Les fonds seront utilisés pour renforcer ses activités au Maroc, développer sa technologie et envisager une expansion hors du royaume chérifien à l’horizon 2026.
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La pandémie de Covid-19 a accéléré la mise en place de cette jeune pousse, qui étudiait le marché togolais pour apporter des solutions digitales au secteur de l’événementiel. Depuis lors, elle fait son bonhomme de chemin et a été associée à plus de 150 événements depuis son lancement.
Klumer est une solution numérique développée par l’entreprise Eods Communication. Elle permet aux utilisateurs de se procurer les tickets d’événements en ligne depuis leur ordinateur ou leur smartphone. La start-up, basée à Lomé, a été fondée en 2018 par Fiacre Dagbegnon.
« Klumer est une plateforme événementielle dotée d’un écosystème complet, conçu pour offrir une assistance optimale aux organisateurs d’événements dans la réalisation de leurs objectifs en termes de ciblage de leur public », indique la jeune pousse.
L’application est disponible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d'après les statistiques de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, crée son compte et accède aux services de la jeune pousse. Outre le service e-Ticket qui fonctionne comme une billetterie en ligne et permet de se procurer les tickets de divers événements depuis la plateforme de Klumer, la start-up embarque les services e-Voting, e-Collect et e-Score.
Comme leur nom l’indique, e-Voting permet d’organiser des votes en ligne en un seul clic ; e-Collect aide à effectuer des appels de fonds et des dons sociaux de manière transparente et e-Scoring facilite l’accompagnement des divers événements compétitifs avec un tableau de score digitalisé.
« Klumer a été développé sur le format de Facebook et Instagram. Aujourd'hui, on n’a rien à envier à ce que les développeurs de la Silicon Valley ont réalisé en matière de développement de réseaux sociaux. La seule différence, c’est au niveau de leur logistique que nous n’avons pas encore », a déclaré en février 2023 Fiacre Dagbegnon à Togo First.
La start-up togolaise revendique plus de 810 000 utilisateurs, ainsi qu'avoir couvert plus de 150 événements depuis son lancement. Elle a été sélectionnée, avec neuf autres start-up togolaises, pour participer à la deuxième édition du salon technologique Gitex Africa à Marrakech, au Maroc, du 29 au 31 mai derniers.
Adoni Conrad Quenum
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Après l’Asie et l’Europe, avec le Royaume-Uni, la Géorgie ou encore la Turquie, la start-up émiratie OneClickDrive a décidé d’investir un nouveau continent. Elle a choisi le Maroc comme point de départ de son aventure africaine.
OneClickDrive, une place de marché émirati de location de voitures, étend ses activités au Maroc marquant sa première incursion sur le marché africain. L’annonce a été faite via un communiqué de presse publié le lundi 3 juin.
La start-up, basée dans la ville de Dubaï, soutient sa croissance en investissant un autre continent après l’Europe et l’Asie. Pour ses débuts dans le royaume chérifien, elle s’est lancée dans huit villes que sont Agadir, Casablanca, Fès, Marrakech, Nador, Oujda, Rabat et Tanger. Fondée en 2015 par Mahesh Pagarani, OneClickDrive est spécialisée dans la location et le leasing de véhicules de diverses gammes, allant des low cost aux voitures de luxe.
En plus de sa plateforme web, elle dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après la création de son compte, peut accéder au parc automobile de la jeune pousse composée de plus de 5 000 véhicules.
OneClickDrive a signé des partenariats avec plus de 250 fournisseurs de voitures de location dans les villes où elle est présente pour garantir à ses 100 000 clients mensuels de trouver la voiture adéquate pour leurs divers besoins. Pour rappel, les start-up africaines opérant sur le segment de la mobilité ont levé 48 millions $ en capitaux propres en 17 opérations, d’après les données du fonds d’investissement axé sur le secteur technologique, Partech Africa.
Adoni Conrad Quenum
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Le développement du e-commerce sur le continent entraîne une hausse de la demande en logistique. Ce secteur englobe la livraison du dernier kilomètre, et pour combler ce vide, un tech entrepreneur a mis en place une solution adaptée au marché de son pays.
Forcelog est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet aux utilisateurs, notamment les e-commerçants et les professionnels du commerce, de livrer des commandes ou des colis à leurs clients. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2021 par Anas Bouziane.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Pour accéder aux services de la start-up, il faut se rendre sur son site Internet. L’utilisateur clique sur le bouton « Devenir client » et arrive sur une page où il doit remplir un formulaire avec son nom, le nom de son entreprise, une adresse e-mail, la ville où se situe le siège social de son entreprise, etc. Après cette étape, il accède à un espace de travail pour suivre ses activités avec Forcelog.
« Nos prestations comprennent un service de ramassage gratuit depuis votre boutique ou magasin de stockage sans quantité minimum, un stockage dans nos locaux jusqu’à déclenchement des commandes auprès de vos clients, la préparation et l’emballage des produits si nécessaire, et enfin l’expédition des colis et la livraison à l’adresse du client », explique la start-up.
Forcelog revendique livrer vers 240 destinations au Maroc. La start-up propose des délais de livraison de 24 heures pour les grandes villes comme Casablanca, Rabat et Marrakech, et de deux jours pour les petites villes. L’utilisateur peut suivre en temps réel depuis son espace de travail l’évolution des livraisons grâce au système de tracking. Les tarifs, quant à eux, commencent à partir de 18 dirhams marocains (environ 1,81 $) par commande livrée.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter la mise en relation entre les particuliers et les professionnels des Bâtiments et travaux publics, une start-up met en place une solution sur mesure.
Djooman est une solution numérique développée par une start-up ivoirienne. Elle permet aux utilisateurs de se faire assister dans les travaux de construction et de rénovation. La start-up, basée dans la ville d’Abidjan, a été fondée en 2019.
« Djooman.ci est venu d’un constat, la recherche d’un artisan compétent et de confiance est difficile et anxiogène pour les particuliers et les entrepreneurs du BTP [Bâtiments et travaux publics] », explique la jeune pousse. Et elle poursuit : « Djooman est un service d’accompagnement des particuliers et des PME dans leurs travaux de rénovation et constructions, qui s’appuie à la fois sur une plateforme digitale innovante, et sur un réseau d’intermédiaires sur le terrain nos "Conducteurs travaux" qui sélectionnent les artisans et entreprises partenaires de Djooman et peuvent intervenir chez nos clients ».
La solution ne dispose pas encore d’une application mobile. L’utilisateur passe par le navigateur pour accéder à la plateforme. Il peut directement demander un devis sans créer un compte. Il suit le processus dans lequel il fournit les informations nécessaires comme le type de bien (immeuble, appartement, bureau, etc.), le lieu des travaux, les artisans nécessaires ou encore une description du projet. L’utilisateur a également la possibilité d’ajouter des images du lieu pour donner un meilleur aperçu de son projet et de suivre son évolution depuis l’espace de travail.
Avec ces données, les experts de Djooman feront un devis sur mesure et proposeront parmi les artisans inscrits sur la plateforme, les plus à même de réaliser le projet, qu’il soit de réalisation ou de rénovation. Parmi les artisans, on retrouve sur le site Internet des architectes, des architectes d’intérieur, des décorateurs d’intérieur, des menuisiers, des peintres, des maçons ou encore des cuisinistes.
Adoni Conrad Quenum
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Ingénieur mécanique de formation, il fait le choix de se lancer dans l'entrepreneuriat après son diplôme. Il développe des solutions technologiques qui facilitent la vie des Angolais.
Erickson Mvezi (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de Tupuca. Originaire d’Angola, il a fondé la start-up avec Patrice Espírito Santo, Sydney Texeira et Wilson Ganga afin de permettre à ses utilisateurs de commander des repas, entre autres, et de se faire livrer à domicile.
Créée en 2015, Tupuca a débuté avec la livraison de repas à domicile. Rapidement, elle a étendu ses services pour inclure les commandes d'épicerie, de petits commerces, et même des services postaux. Les livreurs de Tupuca peuvent effectuer des courses dans divers magasins de Luanda pour le compte de leurs clients.
En 2022, Tupuca s'est implantée en République démocratique du Congo et travaille sur le développement d'une super application mobile. « L'entreprise se positionne stratégiquement en vue d'une croissance rapide au cours des 18 prochains mois grâce à la mise en œuvre de la stratégie de la super-application tout-en-un », déclare Erickson Mvezi en 2023.
Erickson Mvezi est diplômé de l’université de Louisiane à Lafayette où il a obtenu en 2014 un bachelor en ingénierie mécanique. Il est aussi titulaire d’un master en entrepreneuriat social obtenu en 2015 à la Hult International Business School, aux Etats-Unis. Hormis Tupuca, il a cofondé en 2018 l’application T’LEVA, qui permet aux utilisateurs de commander un taxi en fonction de leur position.
Erickson Mvezi a commencé sa carrière professionnelle en 2009 comme ingénieur mécanique stagiaire chez C&C Technologies South Africa. En 2015, il a travaillé comme consultant en développement commercial pour IDEO.org, un studio de conception à but non lucratif créant des programmes, produits et services pour améliorer la santé, la mobilité économique et le bien-être.
Melchior Koba
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Après son master en gestion des projets à l’université de Kigali en 2016, elle met en place sa plateforme de commerce en ligne, se positionnant comme l’une des pionnières du secteur dans son pays, le Rwanda.
Murakali est une solution e-commerce développée par une jeune pousse rwandaise. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des achats sur ses plateformes web et mobile. La start-up, basée à Kigali, a été fondée en 2015 par Yvette Uwimpaye.
L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android où elle a été téléchargée plus d’un millier de fois. L’utilisateur pourra ainsi créer un compte avec ses informations personnelles et accéder aux services de la jeune pousse. Entre autres, il peut acheter en ligne divers produits tels que les articles de maison, les produits d’épicerie et d’alimentation générale, les articles pour bébé, etc.
C’est la solution « pour les mamans qui sont occupées à concilier travail et vie, pour les célibataires qui ont besoin d'une livraison rapide, pour les nouveaux résidents qui ne connaissent pas les prix et les marchés, pour les diasporas qui veulent faire des courses pour leurs familles au Rwanda, et pour les organisations qui ont besoin de consommables de bureau et de papeterie de bureau ».
Murakali offre les meilleurs prix aux clients parce que, en plus de la start-up elle-même, d’autres enseignes de commerce ont la possibilité d’ouvrir leurs magasins sur la plateforme. De là, plusieurs boutiques spécialisées disposent de magasins sur Murakali, ce qui contribue également à la multiplicité des articles sur la plateforme de commerce en ligne.
La start-up dispose d’un service de livraison et s’est associée à l’entreprise américaine DHL pour livrer hors du Rwanda. En attendant une expansion dans d’autres pays du continent, Murakali dispose déjà de clients hors du Rwanda (Ouganda, Kenya) et même hors du continent (Etats-Unis, Suisse).
Adoni Conrad Quenum
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