Dans une Afrique où l’efficacité logistique et la gestion des stocks posent encore des défis, cette jeune pousse nigériane entend apporter une réponse technologique adaptée.
RetailLoop est une solution d’e-commerce développée par une start-up nigériane. Elle propose une solution tout-en-un destinée aux chaînes de magasins, combinant intelligence artificielle, analyse de données, gestion d’inventaire et automatisation des opérations. La jeune pousse basée à Austin (USA) et Lagos (Nigeria) a été fondée en 2022 par Emeka Ehinze, avec l’ambition de révolutionner la gestion des réseaux de vente en Afrique.
Concrètement, elle permet aux distributeurs de surveiller en temps réel les performances de leurs magasins, de gérer automatiquement les réassortissements et d’optimiser la distribution selon la demande locale. Elle vise ainsi à améliorer la disponibilité des produits tout en réduisant les coûts opérationnels.
La solution ne dispose pas d’application mobile. Il faut directement se rendre sur la plateforme en ligne et se créer un compte pour accéder aux fonctionnalités de RetailLoop. Notons que son modèle SaaS (software-as-a-service) lui permet de cibler aussi bien les grandes enseignes que les opérateurs régionaux en croissance. La solution peut réduire jusqu’à 30% les pertes liées aux ruptures de stock et améliorer la rentabilité des enseignes grâce à des décisions basées sur les données.
Après avoir séduit plusieurs distributeurs au Nigeria, RetailLoop cherche désormais à s’étendre sur d’autres marchés africains. Dans un contexte de transformation numérique rapide en Afrique, elle suit une vague de start-up africaines qui misent sur la technologie pour structurer et professionnaliser le commerce de détail. En s’attaquant à la complexité des opérations multimagasins, la jeune pousse se positionne comme un acteur clé de l’optimisation logistique sur le continent.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Face à une digitalisation croissante du commerce, les petites entreprises sud-africaines peuvent se tourner vers cette solution pour franchir le cap du numérique.
BoxCommerce est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux petites entreprises de créer une boutique en ligne sans expertise technique. Hébergement, design, gestion des stocks, paiements ou encore livraisons : tout est intégré dans une interface pensée pour fonctionner sur le mobile. La start-up, basée dans la ville de Johannesburg, a été fondée en 2019 et est dirigée par Craig Mcleod.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier, selon Play Store. L’utilisateur se crée un compte et accède aux diverses fonctionnalités pour créer sa boutique en ligne puis la gérer depuis son tableau de bord. Elle intègre les systèmes de paiement locaux et mise sur leur simplicité pour faciliter la prise en main de la boutique en ligne préalablement créée.
En mai 2025, BoxCommerce a annoncé son implantation aux Émirats arabes unis, tout en affirmant maintenir une priorité sur le continent africain. Pour Craig Mcleod, « les Émirats arabes unis constituent un marché stratégique pour BoxCommerce. [...] Avec le commerce mobile dominant et plus de 70% de la population effectuant des achats en ligne, le pays est sur la bonne voie pour augmenter la taille de son marché du commerce électronique à 48 milliards de dinars émirati [environ 13 milliards USD, Ndlr] d'ici 2028. Notre plateforme est conçue pour aider les entreprises locales à tirer parti de cette croissance explosive ».
Cette expansion témoigne d’une ambition de construire un outil flexible et accessible, capable de soutenir les petites entreprises partout dans le monde. Alors que l’e-commerce reste encore marginal dans de nombreuses régions d’Afrique, cette solution sud-africaine illustre une tendance de fond : celle d’une innovation née sur le continent, au service de ses propres défis.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Au Nigeria, l’accès à l’enseignement supérieur reste un défi majeur pour de nombreuses familles en raison des coûts élevés des frais de scolarité. Pour y faire face, la fintech PressPayNg propose une solution numérique innovante destinée à aider les parents à financer les études de leurs enfants.
PressPayNg est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les parents d’élèves, d’épargner progressivement en vue du paiement des frais universitaires de leurs enfants. Son objectif est de permettre à chacun un parcours éducatif sans interruption pour défaut de moyens financiers. La start-up a été fondée en 2021 par Abiola Metilelu.
« Le coût moyen des universités publiques au Nigeria se situe entre 125 et 500 USD par an, le coût moyen des établissements privés est de 2700 USD par an et le taux annuel moyen d'abandon dans l'enseignement supérieur est de 18%. L'accessibilité et le financement de l'éducation sont devenus des défis fondamentaux pour les Nigérians » a indiqué la jeune pousse.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android, où elle a été téléchargée plus 10 000 fois, selon Play Store. Outre l’épargne, elle offre également un accès à des prêts éducatifs flexibles, à des bourses et à des possibilités de parrainage, grâce à des partenariats avec des établissements d’enseignement, des entreprises et des donateurs.
La jeune pousse a pour mission de démocratiser l’accès à l’éducation grâce à la technologie. En facilitant la planification financière, elle s’adresse aussi bien aux parents qu’aux étudiants eux-mêmes, souvent confrontés à l’incertitude financière au moment des inscriptions.
Cette approche s’inscrit dans une dynamique plus large d’inclusion financière et sociale, où les fintechs jouent un rôle clé pour combler les lacunes laissées par les mécanismes traditionnels. Avec sa vision à long terme, PressPayNg ambitionne de bâtir un écosystème durable de financement de l’éducation, du premier versement de frais à l’insertion professionnelle, contribuant ainsi à une société plus équitable et mieux outillée pour l’avenir.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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La start-up marocaine Chari, spécialisée dans les solutions e-commerce et fintech pour les épiceries de quartier, a conclu un partenariat stratégique de sept ans avec Visa pour promouvoir l'inclusion financière au Maroc. Cette collaboration vise à intégrer davantage de petits commerçants dans le système financier formel en transformant les transactions en espèces en paiements numériques via des terminaux de point de vente (POS).
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Face aux difficultés à localiser certains médicaments en pharmacie au Burkina Faso, une solution numérique bouleverse les habitudes. Elle vise à améliorer la traçabilité et assurer la sécurité des produits de santé, dans un environnement où la contrefaçon de médicaments demeure un problème.
Alliance Pharma est une application mobile développée par l’entreprise burkinabé Nonga Sarl. Elle permet de localiser rapidement les pharmacies disposant d’un médicament recherché, sans avoir à se déplacer inutilement. Elle propose aussi aux organismes de santé et entreprises des solutions numériques pour optimiser la gestion de la santé de leurs employés et/ou collaborateurs. Le projet a été lancé en 2021 par Kaleb Kapioko, un pharmacien de profession.
L’application est disponible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, selon Play Store. L’utilisateur se crée un compte et peut être mis en relation avec les officines disposant des produits demandés. Grâce à une base de données régulièrement mise à jour par les pharmacies partenaires, il effectue une recherche rapide par nom de médicament ou principe actif, et accède aux informations essentielles : disponibilité, nom de la pharmacie, localisation et contacts.
En plus de la géolocalisation des points de vente, Alliance Pharma propose un système de messagerie intégré qui permet aux utilisateurs de poser des questions ou de confirmer la disponibilité d’un médicament en temps réel. L’entreprise ambitionne d’élargir le réseau de pharmacies partenaires, tout en intégrant à terme des fonctionnalités supplémentaires comme la commande en ligne et la livraison à domicile.
Alliance Pharma s’inscrit ainsi dans une dynamique de numérisation du système de santé au Burkina Faso, en rapprochant efficacement l’offre pharmaceutique du besoin réel des patients.
Adoni Conrad Quenum
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À l’heure où les transactions en ligne connaissent une expansion fulgurante en Afrique, la Tanzanie s’engage dans un processus d’adaptation de sa fiscalité numérique. L’objectif est de capter les revenus générés par les plateformes, qu’elles soient locales ou étrangères.
Entre juillet 2024 et mars 2025, le gouvernement tanzanien a collecté 192,78 milliards de shillings tanzaniens (environ 71,5 millions de dollars) de recettes fiscales auprès de 1820 entreprises opérant en ligne, principalement dans le secteur des paris numériques. Ces chiffres ont été partagés au Parlement le mercredi 29 avril par le vice-ministre de l’Industrie et du Commerce, Exaud Kigahe (photo).
À cette même occasion, le responsable gouvernemental a annoncé que la Tanzanie finalise actuellement une stratégie nationale de commerce électronique. Cette feuille de route vise à adapter le cadre réglementaire aux évolutions du marché numérique et à maximiser les recettes fiscales générées par ce secteur en plein essor.
Parmi les mesures clés, la stratégie prévoit de renforcer les infrastructures des technologies de l'information et de la communication, de réviser les politiques publiques et les réglementations en vigueur, ainsi que d’améliorer les services de communication, de transport et de logistique. Elle met également l’accent sur la sécurisation des transactions en ligne et la sensibilisation du public à l’adoption des plateformes numériques.
Cette stratégie viendra s’articuler avec le dispositif fiscal déjà en place pour encadrer les services numériques. Depuis juillet 2022, la Tanzanie applique une taxe sur les services numériques (DST) de 2 % aux fournisseurs non-résidents de services électroniques, en plus d’une retenue à la source de 3 % pour les plateformes facilitant les échanges. Ces services sont également soumis à la TVA à un taux de 18 %. Ce cadre vise à assurer que les revenus générés localement, notamment par des acteurs étrangers, soient imposés équitablement.
En misant sur cette stratégie, les autorités espèrent stimuler l’usage du commerce en ligne, renforcer la collecte fiscale et lutter contre les activités numériques non déclarées. L’enjeu pour les autorités sera désormais de consolider cette croissance tout en encadrant les risques associés au secteur numérique, en particulier dans des domaines sensibles tels que les jeux d’argent en ligne.
Samira Njoya
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Depuis la pandémie de la Covid-19, l’apprentissage en ligne s’est popularisé en Afrique. Cette jeune pousse sénégalaise surfe sur cette nouvelle norme pour démocratiser l’accès l’éducation via son application mobile.
Yello est une solution edtech développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les élèves des classes de Seconde, Première et Terminale, d’accéder à des résumés de cours pratiques en texte et en audio. La start-up, basée dans la ville de Dakar, a été fondée par Stéphane Mancabo, Mohamed Aly Sidibe et Abdoulaye Ndiaye.
« Chez Yello, notre vision est de réinventer l'éducation en Afrique en la rendant accessible, interactive et personnalisée, grâce à des solutions numériques adaptées à chaque élève. Nous visons à briser les barrières à l'apprentissage en fournissant un environnement favorable et engageant qui favorise la croissance, la curiosité et la réussite des élèves du secondaire à travers le continent », a indiqué la start-up.
L’application mobile est disponible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, selon Play Store. Toutefois, la jeune pousse revendique une communauté de plus de 80 000 élèves, plus de 2 millions d’heures d’écoute et plus de 89% de taux de réussite au baccalauréat.
Pour accéder aux contenus de Yello, l’utilisateur télécharge l’application depuis Play Store (Android) ou l'App Store (iPhone). Il crée ensuite un compte puis accède aux contenus gratuits de l’application. S’il souhaite aller plus loin et accéder à des fonctionnalités supplémentaires, un abonnement payant est disponible.
L’edtech intègre plus d’un millier de résumés de cours, des quiz et des exercices pour progresser, des audios, des fiches de révision, des astuces et méthodes pour consolider ses acquis et viser l’excellence. Elle est également pensée pour répondre aux contraintes de connectivité et de coût, notamment en zones rurales, avec son mode hors connexion. Avec Yello, l’utilisateur peut ainsi apprendre à son rythme.
Incubée au sein de Teranga Tech et soutenue par le programme Orange Corners Dakar, la start-up mise également sur un système de parrainage intégré pour stimuler l’engagement communautaire et étendre son audience. En s’appuyant sur l’audio comme levier d’inclusion, Yello s’inscrit dans la dynamique des edtech africaines qui réinventent l’apprentissage pour répondre aux réalités locales.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Une jeune pousse tunisienne innove en croisant e-commerce, marketing et gamification. Elle révolutionne la gestion des invendus des marques et l'engagement des consommateurs via sa solution numérique.
En Tunisie, la start-up Millim propose une approche originale pour écouler les invendus : les transformer en lots à gagner via des jeux-concours en ligne. Via sa plateforme web, elle permet aux marques partenaires de donner une nouvelle visibilité à leurs stocks non écoulés tout en dynamisant leur image auprès des consommateurs. La start-up a été fondée en 2024 par Ayed Mami (photo) et Rahma Ben Abid.
« Nous permettons aux marques de transformer leurs invendus en expériences interactives via des jeux-concours, offrant ainsi aux consommateurs une nouvelle manière de découvrir, d’interagir et de gagner » a indiqué Rahma Ben Abid.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur s’inscrit sur la plateforme web et participe aux différents jeux et concours ludiques en ligne proposés par Millim. Chaque lot mis en jeu provient directement d'invendus, offrant ainsi une seconde chance à des articles neufs, mais souvent délaissés par les circuits traditionnels de distribution. Notons que les utilisateurs peuvent également gagner des points de fidélité, échangeables contre des biens et services au sein d'un réseau de partenaires.
Soutenue par le programme d'acceleration Orange Fab d'Orange Tunisie, Millim fait partie des jeunes pousses tunisiennes mises en avant pour leur capacité d'innovation. En combinant déstockage et engagement digital, la start-up s'inscrit dans une tendance qui amène à repenser la relation entre les marques et les consommateurs dans une logique plus durable et interactive.
À terme, la jeune pousse tunisienne ambitionne d'élargir son réseau de marques partenaires et d'exporter son modèle dans d’autres pays. À l’heure où les marques cherchent à mieux gérer leurs surplus tout en captant l’attention d’un public de plus en plus volatil, cette solution pourrait séduire bien au-delà du marché tunisien.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Dans un contexte où la numérisation devient vitale pour entreprises africaines, Khabiry illustre une nouvelle génération de solutions locales, conçues par et pour les entrepreneurs de son pays, le Maroc.
Fondée par Ibrahim Nabihi, Khabiry est une start-up marocaine spécialisée dans le conseil numérique pour les très petites entreprises (TPE). Elle propose une plateforme intuitive qui permet aux entrepreneurs, souvent peu familiarisés avec le digital, d’accéder à des recommandations personnalisées pour améliorer la gestion de leur activité.
En pratique, l’utilisateur renseigne quelques données de base sur son activité (secteur, localisation, principaux besoins) et la plateforme lui propose un plan d'action concret : gestion de la comptabilité, digitalisation des ventes, visibilité en ligne, outils numériques à faible coût, etc. Khabiry agit ainsi comme un conseiller virtuel accessible 24h/24, et surtout adapté aux contraintes locales.
Khabiry ne se contente pas d’accompagner les TPE : la plateforme agit aussi comme un hub de talents, en mettant en relation les utilisateurs avec des experts métiers. Ces derniers peuvent rejoindre la communauté en remplissant un formulaire via l’option « Devenir Expert ». Après évaluation de leurs compétences, généralement sous sept jours, les profils retenus sont invités à finaliser leur fiche de service et à proposer leurs créneaux de consultation.
Soutenue par le programme d'investissement hollandais Orange Corners, Khabiry ambitionne de faciliter l’accès au conseil de qualité, souvent hors de portée financière ou logistique des petits commerçants, artisans et auto-entrepreneurs. La solution repose sur une approche automatisée et intelligente, combinant des éléments d’IA et un parcours utilisateur simple, pensé pour les réalités du terrain.
La start-up a déjà accompagné plus de 5000 TPE au Maroc, et vise à moyen terme une expansion régionale. En s’appuyant sur des partenariats avec des acteurs institutionnels et des opérateurs télécoms, Khabiry s’inscrit dans une logique de développement durable, orientée vers un numérique plus accessible et utile.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Dans une Egypte confrontée à une urbanisation rapide et à une pression croissante sur ses ressources, la solution numérique Bekia offre une approche locale, incitative et inclusive de la gestion des déchets.
Bekia est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne, et qui permet aux particuliers et aux entreprises de troquer leurs déchets recyclables contre des biens ou des services. La start-up basée au Caire a été fondée en 2017 par Alaa Afifi. Elle a levé 580 000 USD en quatre opérations depuis son lancement, pour soutenir sa croissance.
« Notre plateforme cible les femmes en Égypte, car ce sont elles qui sont généralement responsables de l'élimination des déchets à la maison. En ciblant les femmes, nous voulons tirer parti de leur rôle influent dans la gestion des déchets ménagers pour contribuer à relever les défis environnementaux posés par l'absence d'une gestion appropriée des déchets » a indiqué Alaa Afifi.
À travers l’application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois selon les données de Play Store, ou via le site web, les utilisateurs peuvent demander la collecte de différents types de déchets (plastiques, papiers, métaux, huiles usées, appareils électroniques, etc.). En retour, ils reçoivent des crédits convertibles en bons d’achat, produits alimentaires, unités de recharge téléphonique ou encore en frais de scolarité. Notons que la solution géolocalise les demandes et les intègre dans une chaîne logistique optimisée, opérée par l’entreprise.
Bekia entend répondre à un double enjeu : celui de réduire les volumes de déchets mal gérés dans les zones urbaines, et celui d’inciter les citoyens à adopter des comportements éco-responsables en les récompensant de manière tangible. La start-up cible notamment les quartiers où les services publics de collecte sont défaillants, et ambitionne de structurer un réseau intégré de valorisation des déchets.
Avec plus de 75 000 utilisateurs et des centaines de tonnes de déchets déjà collectés, Bekia s’impose progressivement comme un acteur clé de la green tech égyptienne. La jeune pousse multiplie aujourd’hui les partenariats avec des écoles, des institutions publiques et des entreprises pour élargir son impact.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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