Roboost, une start-up égyptienne opérant dans la livraison au dernier kilomètre, a annoncé la semaine dernière la réussite d’un cycle de financement d’un montant de 3 millions $. Les fonds seront utilisés pour, entre autres, développer sa technologie et soutenir sa croissance dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA).

« Cet investissement nous permet d'apporter le pouvoir de transformation de Roboost aux entreprises de la région MENA et de propulser la prochaine phase de notre croissance, en faisant de Roboost le copilote des opérations de livraison de toute entreprise », a déclaré Mohamed Gessraha (photo, à droite), cofondateur de Roboost.

Lire aussi:

Egypte : Roboost utilise l’IA pour automatiser les livraisons au dernier kilomètre

Published in Breves_Simple

Kippa, une start-up nigériane opérant dans les technologies financières, développe une nouvelle plateforme d’apprentissage en ligne qui permet de créer des modules de cours en ligne ou d'offrir des formations dans des formats de taille réduite en utilisant l'IA. La fintech a décidé de changer de cap pour désormais se lancer dans les technologies de l’éducation, apprend-on de Techcabal le mercredi 31 janvier.

Lire aussi:

Nigeria : Kippa stimule la gestion financière des petites entreprises depuis une application mobile

Published in Breves_Une

Altschool Africa, une edtech nigériane basée à Kigali au Rwanda, étend ses services au Kenya, apprend-on de Techcabal le mercredi 24 janvier. Le pays est le deuxième plus grand marché de la start-up en matière de revenus après le Nigeria et devant le Royaume-Uni. « Nous ne sommes pas nouveaux dans ce pays, mais cela nous donnera l'occasion de nous développer », a déclaré Adewale Yusuf, fondateur de la jeune pousse.

Lire aussi:

Le Nigérian Adewale Yusuf forme les Africains dans plusieurs disciplines technologiques

Published in Breves_Simple

Safeboda, une start-up ougandaise opérant dans l’e-mobilité, a annoncé son retour sur le marché kényan après l’avoir quitté en 2020, apprend-on d’un post publié le lundi 22 janvier sur le réseau social X. Les affaires reprendront au Kenya en février à partir de Nairobi, la capitale du pays. Aucun autre détail n’a été révélé par la jeune pousse ougandaise.

Lire aussi:

Ouganda : SafeBoda stimule le déplacement urbain grâce à son application mobile

Published in Breves_Une

A travers cette prise de participation, la BAD soutient indirectement des entreprises en phase de démarrage qui figurent parmi les moins financées d’Afrique. Cette initiative survient dans un contexte marqué par la baisse de 36 %, à 3,2 milliards $, des levées de fonds des start-up africaines en 2023.

Dans une démarche résolue en faveur de l'innovation et du développement économique sur le continent, la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, le mercredi 17 janvier à Abidjan, une participation de 10,5 millions de dollars au capital de Seedstars Africa Ventures, a annoncé la BAD dans un communiqué. Cette initiative vise à soutenir financièrement le fonds de capital-risque dans ses investissements ciblés en faveur des entreprises d'Afrique subsaharienne innovantes à fort potentiel de croissance.

Ledit communiqué précise que la BAD a contribué à hauteur de 7 millions de dollars de ses ressources ordinaires, complétés par 3,5 millions de dollars provenant du programme Boost Africa de l'Union européenne. Cette injection de fonds permettra à Seedstars Africa Ventures de s'étendre sur le continent et d'attirer d'autres investisseurs, renforçant ainsi l'écosystème entrepreneurial en Afrique.

Seedstars Africa Ventures concentrera ses investissements, évalués à 75 millions de dollars, sur des start-up en phase d'amorçage et de démarrage. Avec des investissements initiaux d'environ 250 000 euros (272 000 USD), le fonds prévoit également des injections de capitaux supplémentaires pouvant atteindre 5 millions d'euros pour soutenir la croissance des entreprises. L'accent sera mis sur des secteurs cruciaux tels que l'inclusion financière, les technologies de la santé, l'énergie hors réseau prépayée, les plateformes de vente au détail, et les chaînes de valeur agroalimentaires.

L'initiative devrait contribuer à la création de plus de 9 000 emplois à temps plein, avec une attention particulière à la promotion de l'emploi féminin. Alignés sur les objectifs de Boost Africa, ces investissements stimuleront également les secteurs clés tels que l'agriculture, la santé, l'industrialisation et l'énergie hors réseau, consolidant ainsi les efforts de la BAD en faveur de la réduction de la pauvreté, du développement durable et de l'intégration régionale.

Samira Njoya

Lire aussi:

Nigeria : Aboyeji s’associe à Koschitzky-Kimani pour lancer un accélérateur de 750 000 $ destiné aux start-up africaines

Published in Finance

La plateforme de commerce électronique Zandaux a des ambitions continentales. Elle commence son projet d’expansion par un pays de l’Afrique de l’Est.

La plateforme de commerce en ligne sud-africaine Zandaux a annoncé le mercredi 17 janvier son expansion au Kenya. L’objectif est de connecter les fournisseurs africains à l’ensemble du marché continental afin de nourrir et de développer les entreprises sur le continent.

« Tout ce qui a un marché au Kenya aura un marché sur l'ensemble du continent africain. [..] Sur Zandaux, vous pouvez acheter quelque chose dans une usine à Mombasa et le faire expédier à Kinshasa. Le paiement n'est remis au vendeur qu'après l'arrivée du produit, et nous disposons d'un solide système de suivi des produits entre le vendeur et l'acheteur », a expliqué Franck Obambi Ngatse, président-directeur général de Zandaux.

Cette expansion intervient alors que la firme sud-africaine affirme avoir besoin d’un montant de 3 milliards de shillings kényans (18,5 millions $) pour financer son expansion opérationnelle en Afrique. Le Kenya sert donc de porte d’entrée pour investir les autres marchés du continent. Selon Statista, le nombre d'utilisateurs du commerce électronique en Afrique devrait atteindre 520 millions en 2024.

« L'avenir est là, mais tous les acteurs doivent s'unir. La fintech apporte des solutions de paiement, et les gouvernements veillent à ce que le commerce électronique soit parfaitement achevé, voire à ce que certaines barrières soient levées », a ajouté Franck Obambi Ngatse.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi:

Kenya : Tappi soutient les entrepreneurs dans la gestion de leur business en ligne grâce à ses plateformes web et mobile

Published in Tech

Les entreprises africaines sont souvent confrontées au problème de coût élevé de l’exportation de marchandises à l’international. Pour y remédier, Matthew Davey fonde TUNL.

Matthew Davey (photo) est un entrepreneur sud-africain diplômé de l’université du Cap, où il a obtenu en 2012 un bachelor en génie civil, et de l’université d’Oxford où il a obtenu en 2016 un doctorat en géographie et environnement. Il est un cofondateur et le président-directeur général de TUNL, une start-up de transport maritime.

Fondée en 2020 par Matthew Davey et Craig Lowman, directeur des opérations, la start-up TUNL s’est donnée la mission de résoudre les problèmes d’exportation pour les fabricants, les créateurs et les commerçants africains. Sa plateforme offre des options de courrier express avec les transporteurs mondiaux vers pratiquement tous les pays du monde. L’entreprise a également lancé TUNL Economy, un service de messagerie d'exportation véritablement économique d'Afrique.

« Le transport maritime transfrontalier en Afrique entraîne une perte annuelle estimée à 50 milliards de dollars pour les entreprises », explique M. Davey en décembre 2023. « Même les produits de haute qualité, tels que les textiles et les accessoires pour appareils photo, peuvent être écartés du marché en raison des frais d’expédition exorbitants, et ce malgré la présence de grands transporteurs. TUNL travaille en partenariat avec ces mêmes transporteurs, comme UPS et FedEx, mais négocie des tarifs avantageux et offre des économies significatives à nos commerçants, jusqu’à 50 à 75 % pour les PME ».

En décembre 2023, TUNL a levé 1 million de dollars en pré-amorçage. Ce financement, obtenu auprès d’investisseurs, dont Founders Factory, Digital Africa Ventures, E4E Africa et Jozi Angels, permettra à l’entreprise de poursuivre son expansion en Afrique du Sud et de préparer son entrée sur d’autres marchés africains et émergents.

Avant de fonder TUNL, Matthew Davey a travaillé entre 2013 et 2014 pour Jones & Wagener, un cabinet spécialisé d’ingénieurs-conseils et de scientifiques basé en Afrique du Sud, en tant qu’ingénieur civil. De janvier à juin 2017, il était un analyste de Sustainia, une entreprise de conseil aux entreprises et organisations. D’août de la même année à février 2021, il travaille comme directeur général de Vesconite Bearings, une entreprise de fabrication de bagues et matériaux d’usure en polymère.

Melchior Koba

Lire aussi:

En Afrique du Sud, Phumi Körber propose une plateforme de vente de vêtements d’occasion

Published in Tech Stars

Entrepreneur tech, il conçoit et développe des solutions technologiques pour faciliter la vie de ses compatriotes rwandais. Il est à l’origine d’une application qui offre des biens et services à crédit.

Ignace Turatsinze (photo) est un entrepreneur rwandais à impact social. Il est cofondateur et coprésident-directeur général de la start-up PayingTone, une place de marché qui fournit des produits et des services à crédit.

Titulaire d’un diplôme en administration des affaires obtenu en 2017 à la Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology, le Rwandais a fondé PayingTone, avec Brenda Munezero. Lancée en 2021, la start-up a pour mission de développer et d’offrir des produits financiers afin de faciliter l’accès au commerce de détail dans toute l’Afrique. Elle propose une marketplace qui fournit des crédits à ses utilisateurs afin que ces derniers puissent se payer des produits et services utiles à leur vie quotidienne.

« Pour l’instant, nous fournissons jusqu’à 200 000 RWF [143 euros environ], mais nous ne pouvons fournir qu’un crédit équivalant à un tiers des revenus de l’utilisateur. Une fois que vous avez ce crédit sur le portefeuille PayingTone, nous avons un réseau de commerçants avec lesquels nous travaillons et qui ont tous des codes de commerçants. Vous allez chez un commerçant et vous dépensez ce crédit. Nous facturons cinq pour cent d’intérêts », a expliqué Ignace Turatsinze en 2022.

Le Rwandais est aussi le fondateur et le président-directeur général de Netot Lab. Cette dernière, fondée en 2018, est une start-up qui vise à fournir un dispositif électronique pour aider à la surveillance et à la gestion des GPL, ainsi qu’à fournir une assistance pour le paiement des services et un service de microcrédit.

La carrière professionnelle d’Ignace Turatsinze a commencé en 2016 à New Media Communications du Rwanda où il a travaillé comme spécialiste du marketing et des relations publiques. En 2017, il rejoint l’organisation axée sur la femme Women for Women International en tant que consultant en suivi et évaluation. En 2018, il devient le coordinateur de projet du laboratoire de recherche et d’innovation LEAPR Labs.

En 2020, l’entrepreneur est embauché par i4SD, une structure qui aide les partenaires privés et publics à mettre en place des infrastructures pour le développement durable, en tant que gestionnaire de programme. En 2021, il rejoint la fintech Spenn Technology au poste de responsable de Spenn Connect.

Avec PayingTone, Ignace Turatsinze a participé au programme d’incubation fintech de CcHub. En décembre 2022, il a remporté le deuxième prix du HangaPitch Fest qui en était à sa deuxième édition.

Melchior Koba

Lire aussi:

Au Rwanda, Ghislain Irakoze connecte les consommateurs, les fabricants et les entreprises de recyclage

Published in Tech Stars

Badili, une plateforme kényane de commerce électronique, a annoncé le mercredi 10 janvier la réussite d’un tour de table d’un montant non dévoilé. L’opération a été menée par la société de capital-risque E3 Capital. Les fonds seront utilisés pour s’étendre à de nouveaux marchés en Afrique de l’Est.

Lire aussi:

Kenya : Badili opère dans la vente de smartphones d'occasion via sa plateforme web

Published in Breves_Simple

Dans le but d’aider les populations à accéder aisément à des prestataires de services, une tech entrepreneure a décidé de mettre en place une solution sur mesure.

Trankyl est une solution numérique développée par une jeune pousse togolaise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder aux professionnels de divers secteurs, des professeurs de cours à domicile aux artisans en passant par des spécialistes du digital. La start-up, basée à Lomé, a été lancée en 2021 par Sati Sai.

« Trankyl est née du constat amer que beaucoup de personnes ont du mal à entrer en contact avec des prestataires de services pour leurs besoins au quotidien. Forte de ce constat, j’ai réussi, au bout de 6 mois de recherche et de travail avec mon équipe, à créer l’application Trankyl, qui va servir de pont entre les prestataires de services (menuisier, plombier, vendeurs...) et de potentiels clients dans le besoin. Trankyl crée un lien entre ceux qui ont besoin de talents ou de temps et ceux qui souhaitent proposer leur talent ou leur temps », explique Sati Sai.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra se créer un compte pour accéder aux divers services proposés sur la plateforme. Ainsi, il peut, au besoin, choisir un service puis opter pour un prestataire parmi ceux proposés sur Trankyl. La validation de la prestation implique un paiement via mobile money (Flooz pour Moov Africa ou T-Money pour Togocom) mais les fonds ne sont pas directement versés au prestataire de services.

Trankyl garde les fonds et vérifie auprès du client si les travaux ont été effectués. C’est après un avis favorable que le prestataire reçoit sa paie diminuée de la commission de 15 % de la jeune pousse togolaise. En ce qui concerne les prestataires de services qui veulent s’inscrire sur la plateforme, une application est dédiée et plusieurs vérifications sont effectuées avant la validation du profil.

Présente au Togo, au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Cameroun et en RD Congo, la jeune pousse togolaise revendique plus de 4 000 prestataires de services, plus de 1 700 services disponibles et plus de 500 réservations effectuées via ses plateformes. Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données de Play Store.

Lire aussi:

Togo : Anaxar règle les problèmes de transport de marchandises dans la sous-région

Published in Solutions
Page 5 sur 49

Please publish modules in offcanvas position.