Il développe depuis plusieurs années des outils numériques destinés à faciliter le commerce en ligne en Afrique. Installé au Burkina Faso, il consacre son travail à la création de solutions adaptées aux réalités locales des entreprises.
Lawko Juste Davy Dala (photo) est un entrepreneur technologique burkinabè engagé dans la transformation numérique du commerce sur le continent. Il est le fondateur et président-directeur général de Nayamax, un accélérateur spécialisé dans le développement de solutions e-commerce en Afrique.
Fondée en 2020, Nayamax ambitionne de démocratiser l’accès au commerce en ligne sur le continent. L’entreprise propose un écosystème de solutions technologiques destinées à accompagner les entreprises et porteurs de projets dans leur transition numérique. Elle les aide à surmonter les obstacles liés à la digitalisation et à concrétiser leurs ambitions entrepreneuriales.
En plus de son rôle d’accélérateur, Nayamax offre également des services de conseil et de développement de solutions e-commerce. Parmi ses produits phares figure OuCest, une solution d’adressage numérique conçue pour améliorer la logistique grâce à des adresses précises. La société a également lancé la plateforme SaaS NAYAMAX, une solution e-commerce clé en main pensée pour les petites et moyennes entreprises du continent.
L’entreprise est également à l’initiative du programme « E-commerce Connect », qui vise à structurer le secteur du commerce électronique en Afrique. Cette initiative promeut la formation des acteurs, milite pour un cadre réglementaire adapté et fédère un réseau panafricain de professionnels du secteur.
En avril 2025, Nayamax a été récompensée du prix de la meilleure start-up de commerce électronique lors de la compétition « Startups of the Year » organisée par HackerNoon, une publication de référence dans l’univers tech.
Formé par le Founder Institute, un accélérateur mondial de start-up, Lawko Juste Davy Dala est aussi président de l’Association des acteurs de l'e-commerce du Burkina. Il exerce par ailleurs comme consultant commercial indépendant de l’Euro Exim Bank dans son pays, où il œuvre au développement de solutions de financement du commerce international pour les entreprises locales.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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La numérisation du marché de la seconde main recèle des opportunités. En Égypte, la jeune pousse Sylndr compte s’y positionner comme un acteur central en misant sur la technologie, la qualité de service et la transparence.
Sylndr est une plateforme de commerce en ligne développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d’acheter, vendre, financer et entretenir des voitures d’occasion depuis ses plateformes web et mobile. La start-up basée au Caire a été fondée en 2022 par Omar El Defrawy.
Elle dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois, selon Play Store. L’utilisateur crée un compte avec ses informations personnelles et peut accéder aux divers services de Sylndr. Le modèle qu’elle propose vise à instaurer davantage de transparence et de confiance dans un marché encore largement informel et fragmenté. Elle se distingue aussi par sa politique de reprise rapide, sa garantie de six mois sur les véhicules, et des options de paiement échelonné.
Le mardi 20 mai, la jeune pousse a annoncé une levée de fonds d’un montant de 15,7 millions USD. « Cette levée de fonds nous permet de nous développer à l'échelle nationale et d'élargir notre offre de produits, tout en continuant à construire la plateforme de mobilité par excellence en Égypte » a indiqué Omar El Defrawy dans le communiqué publié par la jeune pousse.
« Lorsque nous avons commencé à développer cette activité, il nous est apparu clairement que le marché était bien plus vaste que cela, et que pour créer de la valeur pour les clients, nous devions créer d'autres activités attrayantes qui s'intègrent à ce que nous faisons » poursuit-il.
Dans un contexte où les prix des véhicules neufs ne cessent d’augmenter et où les consommateurs recherchent des alternatives abordables, Sylndr s’impose comme une réponse à la fois pratique et accessible. La jeune pousse travaille avec plus d’un millier de concessionnaires sur tout le territoire et soutient sa croissance en ligne avec ses divers canaux et hors ligne.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Les barrières de communication limitent souvent l'accès des personnes sourdes aux services essentiels. Au Ghana, trois tech entrepreneurs ont mis en place une innovation technologique pour changer la donne.
DeafCanTalk est une application mobile développée par une jeune pousse ghanéenne. Elle utilise l’IA pour faciliter la communication en temps réel entre les personnes sourdes et entendantes. La start-up a été fondée en 2021 par Ike Agyei Mensah, Bejal Joshi et Victor Wealth-Adankai.
« Dans une salle de classe inclusive, par exemple, la personne sourde a besoin d'un outil d'assistance pour communiquer et prendre des notes lorsqu'elle assiste à des cours magistraux. Nous utilisons l'IA pour convertir les paroles prononcées en un texte enregistré qui est sauvegardé pour la personne sourde, qui peut le consulter plus tard pour prendre des notes appropriées », explique Ike Agyei Mensah.
L’application est uniquement accessible sur Android où elle a été téléchargée plus d’une centaine de fois, selon Play Store. DeafCanTalk embarque plusieurs fonctionnalités comme la prise de notes, les cours de langue des signes, une technologie de communication assistée, un service client dédié « Deaf-Care », des solutions de télémédecine et des programmes d'emploi inclusifs. Toutes ces fonctionnalités contribuent à améliorer l'inclusion sociale des personnes sourdes et celles ayant des troubles de la parole.
« Nous utilisons également l'IA pour générer des codes QR qui relient les personnes sourdes et malentendantes à des interprètes en déplacement, et nous travaillons actuellement sur un modèle de conversion de la parole en langue des signes et de la langue des signes en parole en utilisant l'IA », ajoute Ike Agyei Mensah.
Depuis son lancement, la jeune pousse revendique 10 000 utilisateurs sur le continent. En combinant technologie et engagement social, l'application représente une avancée significative vers une société plus inclusive, où la communication n'est plus un obstacle mais un pont entre les individus.
Adoni Conrad Quenum
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La start-up sud-africaine AURA, spécialisée dans les technologies d'intervention d'urgence, a levé 15,1 millions $, lors d'un tour de financement. Les fonds seront utilisés pour soutenir son expansion aux Etats-Unis et développer une plateforme mondiale de répartition des services d'urgence.
« Je suis incroyablement reconnaissant à nos partenaires et à nos clients pour la confiance qu'ils nous accordent, et surtout à mon équipe exceptionnelle. Leur dévouement à notre vision d'un monde où chacun se sent en sécurité est la véritable force motrice de tout ce que nous faisons », a indiqué Warren Myers (photo, à droite), un des fondateurs de la jeune pousse.
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Il incarne une nouvelle génération d’entrepreneurs africains engagés dans la transformation numérique et sociale du continent. À la croisée de la technologie, de la finance et de l’impact, il développe des solutions innovantes pour renforcer l’économie informelle.
Brian Makwaiba (photo) est un entrepreneur technologique sud-africain. Il est cofondateur et directeur général de Vuleka, une plateforme combinant commerce électronique et services fintech.
Fondée en 2017, Vuleka connecte les fabricants et les grossistes aux propriétaires de magasins. Elle permet aux propriétaires de magasins de vendre directement leurs produits aux consommateurs. La plateforme prend en charge la collecte des marchandises auprès des fournisseurs et assure leur livraison aux détaillants.
Vuleka propose aussi une solution de paiement sécurisée et élabore des profils de crédit pour les entrepreneurs informels non bancarisés, leur facilitant ainsi l'accès au financement. Grâce à son modèle d’achat immédiat avec paiement différé, elle aide les micro, petits et moyens commerçants à optimiser leur trésorerie et à sécuriser leur chaîne d’approvisionnement.
En parallèle, Brian Makwaiba dirige All Data, une entreprise spécialisée dans la collecte, le nettoyage, l’analyse et l’interprétation des données issues du secteur informel. Il est également à la tête de Multi Media Villa, une société de conseil, et dirige CIBIO, une entreprise technologique axée sur l’agriculture. Il occupe en outre le poste de vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie de Johannesburg, en Afrique du Sud.
Investisseur engagé, il soutient Lucre, un fonds de microcrédit en phase de démarrage. Il préside aussi le conseil d’administration d’ASANDE Investments, une entreprise sociale qui s’efforce de répondre aux enjeux cruciaux de la société sud-africaine.
Titulaire d’un bachelor en médecine obtenu en 2005 à l’université de Stellenbosch, Brian Makwaiba a poursuivi des études en entrepreneuriat à l’université de Pretoria en 2015. Il a décroché en 2020 un master en commerce à la Stellenbosch Business School.
Entre 2012 et 2022, il était le directeur de l’agence créative sud-africaine IAM Emerge. Plus récemment, en 2023 et 2024, il a été business coach chez Old Mutual South Africa, entreprise de services financiers, puis chez alx_africa, une plateforme de formation en ligne.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Alors que le numérique transforme les usages, de nouvelles initiatives voient le jour pour répondre aux besoins quotidiens des populations. Porté par une vision innovante, un entrepreneur s’impose progressivement comme un acteur clé de cette transformation.
Vianney Kanda (photo) est un expert centrafricain en finance d’entreprise et un entrepreneur dans le secteur des technologies. Il est le fondateur et le directeur général de Warani, une start-up spécialisée dans le développement de solutions numériques.
Fondée en 2022, Warani conçoit des outils digitaux dans plusieurs domaines. L’une de ses principales réalisations est Warani Food, une application de commande et de livraison de repas à domicile. Elle permet aux restaurateurs de proposer leurs menus aux clients, qui peuvent suivre en temps réel la position du livreur dès la validation de leur commande.
Une autre innovation est Warani Shop, une plateforme de référence pour les achats en ligne et la livraison rapide de produits. L’entreprise est également présente dans le secteur immobilier avec l’application Wara, qui aide les utilisateurs à acheter des biens immobiliers, à les rentabiliser ou à construire leurs maisons. Enfin, Warani Hébergement permet de réserver des logements, hôtels, villas et voyages en République centrafricaine.
« L’idée de Warani est non seulement de promouvoir les services aux Centrafricains, mais aussi de rendre accessibles les produits qui se vendent de manière classique, et de proposer des solutions dites digitales, dans l’optique d’apporter une contribution à l’édifice économique. C’est pourquoi nous avons décidé de lancer cette start-up », a expliqué le fondateur de Warani, Vianney Kanda.
Côté formation, Vianney Kanda est titulaire d’une licence en finance et gestion des services financiers, obtenue en 2015 à l’Université Centrale de Tunisie. Il a ensuite décroché un master en gestion de patrimoine, finance et services financiers à MBA ESG à Paris en 2018, puis un master en finance d’entreprise, fusions et acquisitions en 2021 dans le même établissement.
Il débute sa carrière en 2017 en Espagne, au Centre Borja, une communauté jésuite, en tant que responsable de la gestion financière. Entre 2019 et 2021, il occupe le poste de responsable de l’analyse financière et du reporting chez Optima Finances, une entreprise basée en France.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Au Maroc, une jeune pousse entend réconcilier pouvoir d’achat, responsabilité sociale et optimisation logistique.
Savey est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet de réduire le gaspillage alimentaire en s’attaquant à une source souvent négligée : les invendus des grandes surfaces et de l’industrie agroalimentaire. La start-up, basée à Marrakech, a été lancée en 2021 par Zakaria Ouahi et Malika Hnida.
« Lors de mon dernier travail en tant qu’auditeur, je supervisais les actions de jets de centaines de produits alimentaires encore consommables à la poubelle, représentant un manque à gagner impressionnant, estimé à 2% de la recette journalière. Pourtant, des centaines de milliers de consommateurs marocains peuvent et veulent profiter de ces offres-là », expliquait Zakaria Ouahi à La Vie Eco en 2022.
Grâce à sa plateforme SaaS, un logiciel qu’on utilise via Internet sans avoir besoin de l’installer sur son ordinateur ou son smartphone, Savey permet à des groupes agroalimentaires, distributeurs et commerces de proximité de mettre en ligne leurs produits proches de la date limite de consommation, en surstock ou avec des défauts d’emballage. Ces produits sont ensuite proposés à prix réduits aux consommateurs via une application mobile, transformant ainsi une perte potentielle en une opportunité commerciale.
L'entreprise agit comme un intermédiaire, tout en assurant la traçabilité des produits, la logistique du dernier kilomètre et la sensibilisation à la consommation responsable. Parallèlement, la start-up reverse une partie de ses recettes pour financer des actions sociales, notamment la distribution de repas aux plus démunis.
En 2024, Savey est lauréate du grand Prix international Orange de l’entrepreneur social d'Afrique et du Moyen-Orient (POESAM). Elle a amorcé son déploiement à l’international, avec une implantation à Dijon, en France, et intègre l'incubateur Village by CA et bénéficiant du soutien du Réseau Entreprendre Bourgogne.
Dans un contexte où les géants de l’agroalimentaire cherchent à améliorer leur bilan, Savey s’impose comme un partenaire stratégique, offrant un débouché innovant à leurs surplus tout en répondant à une demande croissante de produits abordables.
Adoni Conrad Quenum
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En combinant technologie de pointe, durabilité et flexibilité, cette jeune pousse propose une solution de stationnement intelligente adaptée aux besoins contemporains des villes et des entreprises.
Parket est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle propose une plateforme tout-en-un qui offre une alternative moderne aux systèmes traditionnels de stationnement en intégrant des technologies telles que la reconnaissance automatique des plaques d'immatriculation ou encore les QR codes. La start-up, basée dans la ville du Cap, a été fondée en 2019 par Joshua Raphael.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, selon Play Store. Conçue pour les propriétaires de parkings commerciaux, résidentiels et de détail, Parket permet une gestion en temps réel des accès, des paiements et de l'occupation des places.
« Certains clients ont beaucoup d'espaces de stationnement vacants, nous prenons donc une commission sur les revenus générés pour le client. D'autres souhaitent remplacer entièrement leur équipement de stationnement existant par notre solution sans billet, pour laquelle nous proposons une redevance mensuelle, un investissement ou un coût par transaction. [...] Nous sommes assez flexibles pour adapter notre tarification aux besoins de nos clients. Notre chiffre d'affaires augmente de mois en mois », a indiqué Joshua Raphael.
Les utilisateurs peuvent réserver et payer leur stationnement via l'application, tandis que les visiteurs occasionnels peuvent accéder aux parkings grâce à des QR codes envoyés par SMS, sans avoir besoin de télécharger l'application. Cette approche sans contact et sans ticket réduit les coûts opérationnels et améliore l'expérience utilisateur.
En identifiant et en monétisant les places inoccupées, Parket transforme les espaces de stationnement sous-utilisés en sources de revenus supplémentaires pour les propriétaires. Actuellement, elle gère des dizaines de milliers de places de stationnement en Afrique du Sud, avec une présence dans plusieurs provinces. L'entreprise prévoit d'étendre ses opérations à Johannesburg et au KwaZulu-Natal, tout en explorant des partenariats internationaux pour exporter sa solution.
Adoni Conrad Quenum
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Diplômé en finance, il possède une solide expérience dans les fusions et acquisitions au sein de grandes entreprises en France et au Maroc. Aujourd’hui, il exploite les technologies numériques pour simplifier la gestion des commerces.
Anas Laghezali (photo) est un expert en finance et un entrepreneur en série marocain. Il est le président-directeur général de Lacaisse.ma, une solution de caisse enregistreuse connectée.
Fondée en 2016, Lacaisse.ma propose une solution tout-en-un conçue pour simplifier la gestion des entreprises commerciales. Elle permet notamment d’optimiser la gestion des stocks, de réaliser des inventaires précis et de mettre à jour les fiches techniques en temps réel. Elle facilite également la création de devis et de factures professionnelles, avec une interface intuitive qui rend les transactions commerciales plus fluides et efficaces.
Grâce à son intégration avec les plateformes de livraison, Lacaisse.ma permet aux commerçants de gérer leurs ventes en ligne de manière optimale. Ses nombreuses fonctionnalités offrent une vue d’ensemble de l’activité, accessible à tout moment, sur différents supports (ordinateur, tablette ou smartphone), que ce soit sur place ou à distance.
Aujourd’hui, Anas Laghezali évolue au sein du département « fusions, acquisitions et partenariats » du groupe OCP SA, un acteur mondial spécialisé dans les solutions de nutrition végétale et la gestion durable des sols. Avant de lancer Lacaisse.ma, il a cofondé en 2015 Sam, une start-up de covoiturage dont il a été le PDG jusqu’en 2017.
Anas Laghezali a commencé sa carrière professionnelle en 2012 chez Société Générale Corporate and Investment Banking en France, en tant qu’analyste en fusions et acquisitions. En 2014, il rejoint Crédit Agricole CIB au même poste. Puis, en 2017, il intègre la banque d’investissement marocaine Burj Capital en tant qu’associé en M&A et capital-investissement.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Dans une Afrique où l’efficacité logistique et la gestion des stocks posent encore des défis, cette jeune pousse nigériane entend apporter une réponse technologique adaptée.
RetailLoop est une solution d’e-commerce développée par une start-up nigériane. Elle propose une solution tout-en-un destinée aux chaînes de magasins, combinant intelligence artificielle, analyse de données, gestion d’inventaire et automatisation des opérations. La jeune pousse basée à Austin (USA) et Lagos (Nigeria) a été fondée en 2022 par Emeka Ehinze, avec l’ambition de révolutionner la gestion des réseaux de vente en Afrique.
Concrètement, elle permet aux distributeurs de surveiller en temps réel les performances de leurs magasins, de gérer automatiquement les réassortissements et d’optimiser la distribution selon la demande locale. Elle vise ainsi à améliorer la disponibilité des produits tout en réduisant les coûts opérationnels.
La solution ne dispose pas d’application mobile. Il faut directement se rendre sur la plateforme en ligne et se créer un compte pour accéder aux fonctionnalités de RetailLoop. Notons que son modèle SaaS (software-as-a-service) lui permet de cibler aussi bien les grandes enseignes que les opérateurs régionaux en croissance. La solution peut réduire jusqu’à 30% les pertes liées aux ruptures de stock et améliorer la rentabilité des enseignes grâce à des décisions basées sur les données.
Après avoir séduit plusieurs distributeurs au Nigeria, RetailLoop cherche désormais à s’étendre sur d’autres marchés africains. Dans un contexte de transformation numérique rapide en Afrique, elle suit une vague de start-up africaines qui misent sur la technologie pour structurer et professionnaliser le commerce de détail. En s’attaquant à la complexité des opérations multimagasins, la jeune pousse se positionne comme un acteur clé de l’optimisation logistique sur le continent.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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