Dans le but d’aider les artisans de l’informel à atteindre d’autres types de clientèles, des tech entrepreneurs ont décidé de développer une solution sur mesure.
Fundis est une solution numérique développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs d’entrer en contact avec des artisans professionnels de divers domaines. La start-up, basée dans la ville de Nairobi, a été fondée en 2019 par Liwali Kivumanyuki et Alex Ndegwa.
« La main-d'œuvre informelle africaine est très fragmentée, caractérisée par de faibles revenus imprévisibles, de mauvaises conditions de travail et une faible productivité. [...] Au-delà de la fragmentation, de nombreuses aptitudes, connaissances et compétences artisanales utilisées sur le marché du travail informel en Afrique n'ont pas été évaluées, reconnues ou certifiées, alors que le recrutement exige une certification que le marché informel ou non formel ne fournit pas », a déclaré Alex Ndegwa.
L’application mobile est uniquement accessible sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte et accède aux services de la jeune pousse. Il suffit de formuler son besoin et de la soumettre dans l’application. Fundis se charge de mettre en contact l’utilisateur avec les meilleurs professionnels du secteur. Il est possible de prévisualiser leurs profils et d’opter pour l’un d’entre eux pour l’exécution du travail.
Après cette étape, il faudra prendre rendez-vous pour qu’il puisse effectuer le travail. Fundis dispose de professionnels en plomberie, en travaux électriques, en charpenterie, en carrelage, en maçonnerie ou encore en réparation de travaux électroménagers. La jeune a des ambitions d’expansion. Elle veut s’étendre à d’autres pays africains en commençant par la Tanzanie où elle effectue déjà des essais pour un déploiement effectif d’ici la fin de l’année 2024.
Adoni Conrad Quenum
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Entrepreneur en série, il s’engage à développer des solutions technologiques pour le secteur du commerce électronique. Il a déjà cofondé trois start-up technologiques en Egypte.
Mohamed Ezzat (photo) est un ingénieur égyptien en électronique et un entrepreneur. Il est cofondateur et président-directeur général de Bosta, une start-up technologique spécialisée dans la logistique et le financement pour le commerce électronique.
Fondée en 2017, Bosta est une entreprise logistique innovante qui propose des services de livraison le lendemain et de transfert rapide aux entreprises de commerce électronique en Egypte, en Arabie Saoudite et aux Emirats arabes unis. Son objectif est de simplifier l’expédition, qu’il s’agisse de petits documents, de colis ou d’articles volumineux, pour des entreprises de toutes tailles.
La start-up compte plus de 25 magasins, 15 000 vendeurs et 1000 représentants. Elle revendique être « la plus grande entreprise de transport pour le commerce électronique et le partenaire de confiance numéro 1 en matière de livraison, offrant une expérience exceptionnelle des deux côtés, avec une technologie futuriste qui nous place en tête du marché », peut-on lire sur son site.
Avant de fonder Bosta, Mohamed Ezzat a cofondé Lynks en 2014, une entreprise de commerce électronique. Il en a été directeur des opérations jusqu’en 2016, et il en est aujourd’hui conseiller. Sa première start-up, DealGamed, un magasin en ligne orienté vers les clients et proposant divers articles, a également vu le jour en 2014.
Mohamed Ezzat est diplômé de l’Arab Academy for Science, Technology and Maritime Transport, où il a obtenu en 2007 un bachelor en ingénierie électronique et de communications. Entre 2008 et 2015, il a travaillé comme chef de projet technique chez Alcatel-Lucent, un fournisseur de services de communication, de réseau et de cloud pour entreprises, avant le rachat de cette société par Nokia.
Melchior Koba
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Diplômé en droit et en fiscalité, il se lance dans l’entrepreneuriat après ses études. En s’appuyant sur les TIC, il propose des services de livraison du dernier kilomètre au Togo.
Ruphin Tiou Tagba Aliti (photo) est un juriste togolais et un entrepreneur dans le domaine des TIC. Il est un cofondateur et le directeur général de Kaba Delivery, une start-up spécialisée dans les solutions de livraison.
Fondée en 2018, Kaba Delivery a pour mission de simplifier la livraison quotidienne grâce à une application mobile dédiée. Cette application permet aux utilisateurs de commander des repas à la demande auprès d’une large sélection de restaurants. Les clients ont la possibilité de payer en espèces à la livraison, ou via des moyens électroniques tels que la carte bancaire ou le mobile money.
La plateforme utilise la géolocalisation pour permettre aux utilisateurs d’indiquer précisément leur position. Pour fidéliser sa clientèle, Kaba Delivery récompense chaque commande par des points. Une fois 50 commandes atteintes, ces points permettent de bénéficier d’une réduction de 3000 FCFA (environ 5 USD) sur les frais de livraison chaque mois.
A ce jour, Kaba Delivery compte plus de 200 partenaires et emploie plus de 50 livreurs. La start-up a déjà effectué plus de 150 000 livraisons et généré des transactions d’une valeur totale de 250 millions FCFA.
En parallèle de ses activités entrepreneuriales, Ruphin Tiou Tagba Aliti est professeur de commerce électronique à l’Ecole supérieure du commerce et de l’économie numérique (ESCEN) au Togo. Il est diplômé de l’université Jean-François Champollion de Toulouse, en France, où il a obtenu en 2015 une licence en droit des affaires. Il est aussi titulaire d’un master en expertise et conseil fiscal obtenu en 2018 à l’Institut supérieur de management de Dakar (ISM).
Melchior Koba
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Entrepreneur et chef d’entreprise, il dirige plusieurs sociétés. Sa plus récente création est une start-up numérique qui encourage la consommation de repas locaux en Afrique du Sud.
Talifhani Banks (photo) est un statisticien de formation et un entrepreneur sud-africain. Il a fondé Spaza Eats, une start-up lancée en 2020, spécialisée dans la livraison. Cette entreprise propose une plateforme de livraison de nourriture, d’épicerie et de produits locaux.
Basée en Afrique du Sud, Spaza Eats se distingue par son offre de plats traditionnels sud-africains et son rôle dans la numérisation des marchés informels, favorisant ainsi l’inclusion financière et l’accès à la bancarisation. L’accent est mis sur les fournisseurs locaux et les cuisines traditionnelles du pays.
En parallèle, Talifhani Banks est également président-directeur général d’AnalyticsX, une société technologique offrant une gamme complète de services : développement de logiciels, ingénierie de données, science des données, Internet des objets, tests de systèmes et analyse des systèmes.
Présente en Afrique du Sud, au Botswana et à Dubaï, AnalyticsX fournit des solutions innovantes pour aider les entreprises à prospérer dans un environnement de plus en plus numérique. L’entreprise est aussi un investisseur technologique, soutenant des start-up et entreprises prometteuses en leur apportant les financements et ressources nécessaires à leur croissance et leur succès.
Talifhani Banks est diplômé de l’université de Pretoria, où il a étudié la statistique et l’économétrie entre 2009 et 2012. Il a débuté sa carrière professionnelle en 2013 chez Daymon, une société de services et de conseil aux entreprises, en tant qu’analyste des marques privées. En 2015, il a rejoint Pick n Pay, une start-up spécialisée dans le commerce de détail, comme analyste des prix et des promotions. En 2017, il a travaillé comme analyste commercial chez AutoZone South Africa, une entreprise du secteur automobile.
En 2022, Talifhani Banks a été reconnu pour ses réalisations en recevant plusieurs distinctions, dont meilleur entrepreneur de l’année et meilleur PDG de la technologie de l’année en Afrique du Sud. Il a également été lauréat du prix international BRICS de l’année.
Melchior Koba
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Entrepreneur en série, il fournit des solutions technologiques pour le secteur du commerce. Il a créé une plateforme qui permet aux commerçants et aux restaurants de livrer leurs produits partout en RDC.
Eric Bemba (photo) est un entrepreneur en série congolais. Il a fondé Wiikko, une plateforme en ligne dédiée à l’achat et à la vente. Cette start-up aspire à devenir un partenaire de confiance pour des livraisons rapides et fiables, tout en offrant à ses clients une expérience optimale.
Créée en 2019, Wiikko est une marketplace qui met en relation les consommateurs avec leurs restaurants et magasins préférés. L’application regroupe un large éventail de commerces, permettant aux utilisateurs de découvrir de nouveaux produits et de profiter d’offres promotionnelles attractives. Wiikko collabore avec de nombreux livreurs pour faciliter les livraisons de ses partenaires.
Vous pouvez désormais commander ce que vous voulez et Wiikko s’occupe de la livraison.
— Wiikko (@Wiikkoltd) June 2, 2023
1. Passez votre commande au lieu de votre choix.
2. Transmettez la commande à Wiikko sur Whatsapp https://t.co/uXJ9r3JFgi
3. Wiikko vous livre.#delivery #chatbot #WhatsApp pic.twitter.com/tvSmjyCMap
En parallèle, Eric Bemba est directeur général de Yango, une entreprise de mobilité opérant en RD Congo et en République du Congo. Il est également un cofondateur de Splitti, une plateforme de technologie financière lancée en 2020. Splitti permet à ses utilisateurs de créer des groupes et de collecter facilement des fonds pour divers événements tels que des anniversaires, des mariages, des pots de départ, ou encore des projets.
Eric Bemba est diplômé de l’université de l’Alabama aux Etats-Unis, où il a obtenu en 2009 un bachelor en commerce et administration des affaires.
Il a travaillé en tant que consultant senior pour le cabinet fiscal et juridique EY de 2013 à 2016. Ensuite, il a rejoint la Compagnie financière du Congo (CFC) en tant que consultant indépendant. En 2017, il a été nommé responsable du développement de SESOMO Services, un fournisseur de services en ressources humaines en RDC. De 2019 à 2020, il a occupé le poste de président-directeur général chez Rawgeneration, un accélérateur de start-up en RDC.
Melchior Koba
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Ampersand, une start-up rwandaise d'e-mobilité utilisant des engins électriques, a annoncé jeudi 29 août la réussite d’un tour de table d’un montant de 2 millions USD, portant le total des fonds qu’elle a levés sur ces 12 derniers mois à 21,5 millions USD. Les fonds seront utilisés pour accélérer le déploiement de sa technologie et de son infrastructure d’énergie, la rapprochant de son objectif de déployer 5 millions de motos électriques d'ici 2033.
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Les super-applications fournissent plusieurs services, en l’occurrence des services de paiement, de messagerie instantanée et de divertissement.
MoyaApp est une solution numérique développée par la firme sud-africaine Datafree Africa. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à plusieurs services depuis son application mobile. La solution a été lancée en 2019 par Gour Lentell.
La super-application est accessible sur iOS et sur Android où elle a été téléchargée plus de 10 millions de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte. Il peut ainsi accéder aux divers services offerts par l’application. Entre autres, il est possible de chatter avec des amis, d’accéder aux scores des matchs de football en direct, de suivre les actualités ou encore de payer en ligne.
Sur MoyaApp, l’utilisateur n’a pas besoin de disposer de données mobiles pour envoyer des textes et des messages vocaux. Par contre, l’envoi des pièces jointes nécessite des données mobiles. La start-up justifie cela par le fait que « les pièces jointes requièrent beaucoup plus de données que les messages texte, et si tous les messages média étaient gratuits, MoyaApp n'aurait pas la capacité de garder les lumières allumées ».
En ce qui concerne les autres fonctionnalités de la super application, la start-up a signé des partenariats avec diverses entreprises. C’est le cas avec Flashscore qui fournit les scores des matchs de football en direct. Néanmoins, MoyaApp a mis en place des accès prépayés sur ces applications tierces.
« L'accès prépayé signifie que vous, en tant qu'utilisateur, payez pour le contenu que vous voulez voir et pour la durée que vous souhaitez. Les applications de contenu prépayé sont exemptes de données. Vous n'avez donc pas besoin de données pour ouvrir Flash Score ou les applications prépayées, car vous ne payez que pour le contenu que vous voulez voir », explique la jeune pousse.
Adoni Conrad Quenum
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En février 2024, la start-up a réussi un tour de table de 1,5 million $ pour soutenir sa croissance dans plusieurs pays africains. Le lancement de cette solution pour le grand public s’inscrit dans ce cadre.
Logidoo, une jeune pousse panafricaine opérant dans la logistique, a annoncé le lundi 26 août le lancement de sa plateforme d’e-commerce tout-en-un. Baptisée Afridoo, elle permettra de simplifier les ventes en ligne et d’autonomiser les commerçants africains.
Pour faciliter la gestion quotidienne des commerces en ligne, la solution intègre des fonctionnalités telles qu’un système de gestion des commandes (OMS), un système de gestion d'entrepôt (WMS) et un système de gestion du dernier kilomètre (LMS).
« Afridoo élimine les complexités liées à la gestion de plateformes distinctes pour l'inventaire, les commandes et les livraisons. [...] En proposant une plateforme centralisée pour gérer les boutiques en ligne, suivre l'inventaire, traiter les commandes et se connecter avec les clients, Afridoo permet aux entreprises de prendre le contrôle de leurs opérations en ligne », a déclaré Tamsir Ousmane Traoré, président-directeur général de Logidoo.
Le lancement de cette solution s’inscrit dans le cadre de la start-up de s’étendre au Congo, en Gambie, en Guinée, au Mali et en Mauritanie. En février dernier, elle a clôturé un cycle de financement d’un montant de 1,5 million $ à cette fin auprès du fonds de capital-risque tunisien 216 Capital Ventures.
Par ailleurs, malgré la sécheresse des investissements dans le secteur technologique africain, le commerce en ligne est l’un des secteurs les plus attractifs du continent. Les jeunes pousses opérant sur le segment ont levé 298 millions $ en 2023, selon les données de Partech Africa. Ce montant représente 13 % des investissements captés par les start-up africaines en 2023 et positionne l’e-commerce au deuxième rang derrière les 37 % (environ 852 millions $) des technologies financières.
Adoni Conrad Quenum
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Selon un rapport de la société de conseil McKinsey & Company, le marché de l’e-commerce en Afrique est en pleine expansion et devrait atteindre 180 milliards $ d'ici 2024. Cette perspective attire de plus en plus d'entreprises internationales.
AliExpress, la plateforme de commerce en ligne du groupe chinois Alibaba, s'implante désormais en Ethiopie. L'entreprise a récemment noué un partenariat stratégique avec la société éthiopienne de commerce électronique MKTY IT Services Plc. Ce partenariat a conduit à l'inauguration, le jeudi 22 août, du tout premier showroom AliExpress sur le continent africain.
Selon Yeshurun Alemayehu (photo, à gauche), ministre d'Etat chargé de l'Innovation et de la Technologie, l'entrée d'AliExpress sur le marché éthiopien offre des perspectives significatives pour les entreprises locales, leur permettant de s'inscrire dans le commerce mondial et d'étendre leurs activités à l'international.
Le showroom, situé à Addis-Abeba, est conçu pour servir de point de contact physique entre les consommateurs et les entreprises éthiopiennes. Les visiteurs peuvent y découvrir une vaste gamme de produits provenant du monde entier. Ce projet a pour objectif de permettre aux consommateurs éthiopiens de vivre une expérience du commerce électronique plus interactive et immersive.
L'expansion d'AliExpress en Ethiopie s'inscrit dans le cadre des récentes réformes mises en place par le pays pour attirer les investissements directs étrangers, avec la perspective de stimuler l'économie nationale. Cette initiative survient à un moment où le commerce en ligne connaît une croissance notable en Ethiopie, avec environ 45 licences de commerce électronique enregistrées par le ministère du Commerce et de l'Intégration régionale en décembre 2023. Le secteur est néanmoins marqué par la prédominance de petites start-up, souvent fragiles, dont beaucoup disparaissent après quelques années d'activité.
L'arrivée d'AliExpress sur le marché éthiopien est perçue comme une opportunité de création d'emplois, de stimulation de l'innovation au sein des start-up, et de mise en valeur des produits locaux sur la scène internationale, renforçant ainsi le potentiel d'exportation du pays.
Samira Njoya
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Dans le but de faciliter l’organisation d’événements aux promoteurs, quatre tech entrepreneurs ont mis en place une solution de billetterie en ligne. Elle embarque diverses fonctionnalités de gestion et de marketing.
Howler est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les organisateurs d’événements, de mettre en place une billetterie en ligne sécurisée pour leurs divers événements. La jeune pousse, basée dans la ville de Johannesburg, a été fondée en 2014 par Scott Witters, Shai Evian, Simon Powell-Jackson et Steven Cuzen.
La solution dispose d’une application accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois. Elle permet de vérifier les tickets sur le lieu des événements sinon tout se passe sur la plateforme web en scannant les codes QR des tickets ou en recherchant le nom des participants par e-mail, nom ou numéro d'identification.
Le promoteur d’événement, de son côté, se crée un compte sur la plateforme web de Howler et fournit toutes ses informations personnelles. De là, il pourra créer des événements sur mesure et mettre les tickets de ceux-ci à la vente sur la plateforme. La start-up peut s’occuper de divers types d’événements, allant des concerts aux festivals en passant par les événements sportifs ou encore les expositions.
Avec Howler, il peut effectuer la promotion de son événement, proposer diverses options de paiement aux clients, accéder à des outils de gestion depuis son tableau de bord pour ajuster ses stratégies marketing en conséquence, etc. La jeune pousse dispose également d’une équipe pour s’occuper de la livraison de tickets, entre autres.
Depuis son lancement, Howler revendique plus de 2,5 millions de tickets émis, plus de 10 millions de transactions sans numéraire traitées et plus de 1,5 milliard de rands générés (environ 83,2 millions $).
Adoni Conrad Quenum
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