Les agriculteurs des milieux ruraux ont difficilement accès au marché de consommation pour écouler leurs produits. Connaissant leurs problèmes, Mignane Diouf, accompagné de son frère, a développé une plateforme qui permet de les connecter aux commerçants en zones urbaines.

Mignane Diouf (photo) est un informaticien sénégalais diplômé de l’European Institute of Technology (EPITECH) où il a obtenu un master en ingénierie logiciel en 2011. En 2018, il a fondé, avec son frère Albert Diouf, la start-up Afrikamart, dont il est le président-directeur général.

Issu d’une famille d’agriculteurs, Mignane Diouf a été témoin de la souffrance des agriculteurs qui avaient du mal à joindre les deux bouts parce que l’accès au marché était difficile et les ventes faibles. Il a donc eu l’idée de fonder Afrikamart pour venir en aide aux exploitants agricoles et par la même occasion faciliter l’approvisionnement en produits frais des professionnels du secteur du commerce de détail.

Afrikamart met en relation les agriculteurs des milieux ruraux et les commerçants des zones urbaines. Elle offre une plateforme de distribution aux petits exploitants agricoles et un centre d’achat numérique aux vendeurs, hôtels et restaurants.

En juin 2022, Mignane Diouf a réussi, pour son entreprise, sa première levée de fonds en amorçage en mobilisant 850 000 dollars auprès de Bloc Smart Africa, un fonds géré par Bamboo Capital Partners, Launch Africa, Orange Ventures et Teranga Capital.

« Le marché annuel des fruits et légumes frais au Sénégal représente à lui seul un demi-million de tonnes et plus d’un milliard de dollars d’opportunités de marché et notre objectif est de continuer à croître dans cette sous-région », a déclaré Mignane Diouf.

Avec un réseau de plus de 2 000 agriculteurs, la start-up livre plus de 10 tonnes de produits par jour et a créé plus de 200 jobs indirects.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Mignane Diouf s’est bâti une belle carrière professionnelle. En 2010, il a commencé à travailler en tant que directeur du pôle TEXEL de Netapsys, une entreprise de services du numérique, en France. De retour au Sénégal en 2016, il est embauché par Teranga Business Solutions où il occupe le poste de directeur exécutif jusqu’à la création d'Afrikamart.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Sénégalais Samba Lo connecte les talents africains aux entreprises présentes sur le continent

Published in Tech Stars

Le numérique impacte positivement dans de nombreux secteurs d’activité. Dans le but de faciliter la tâche aux départements des ressources humaines des entreprises, une tech entrepreneure a mis en place cette solution.

BueloJobs est une solution numérique développée par une jeune pousse Bissau-guinéenne. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les personnes à la recherche d’un emploi, de trouver des opportunités de travail en Guinée-Bissau. La start-up a été fondée en 2021 par Janna Barbosa.

« La plateforme numérique qui regroupe la plupart des offres d'emploi disponibles en Guinée-Bissau en un seul endroit. Nous permettons aux professionnels d'avoir accès et de pouvoir postuler à un plus grand nombre d'opportunités d’emploi », indique la plateforme.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après son téléchargement sur l’Appstore ou sur le Play Store, va créer un compte tout en renseignant un certain nombre d’informations personnelles. Il pourra après accéder aux nombreuses offres d’emploi dans divers secteurs d’activité qui sont publiées sur la plateforme. La jeune pousse donne toutes les informations nécessaires pour postuler aux offres. L’utilisateur peut également s’abonner à la newsletter de la plateforme et recevoir directement les offres.

BueloJobs dispose d’un blog sur lequel plusieurs sujets sont abordés. Entre autres, on y partage diverses opportunités de bourses d’étude, des concours et des astuces et conseils pour améliorer son profil de chercheur d’emploi. Par ailleurs, un utilisateur peut aussi publier des offres d’emploi sur la plateforme. En fonction de ses besoins, il clique sur le bouton dédié et il suit le processus de publication.

Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois. La start-up n’a jamais communiqué sur un plan d’expansion en dehors de la Guinée-Bissau.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :

Au Rwanda, BAG Innovation prépare les étudiants au monde du travail

Published in Solutions

Après des études au Cameroun, en France et au Canada, il a décidé de se lancer dans le monde de l'entrepreneuriat numérique tout en gardant un poste de data scientist dans une entreprise canadienne.

Quidely Eat est une solution numérique développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux utilisateurs de passer des commandes dans des restaurants près de leur situation géographique et de se faire livrer dans des délais raisonnables. Basée à Yaoundé, la start-up a été fondée par Medric Sonwa.

L’utilisateur devra se créer un compte après téléchargement de l’application mobile accessible uniquement sur Android. En quelques clics, il peut accéder aux restaurants partenaires de Quidely Eat. L’activation de sa position géographique est primordiale pour permettre à l’application de lui donner la distance qui le sépare d’un restaurant et ainsi avoir une idée du délai de livraison. Quoiqu’en général, la livraison est assurée en une trentaine de minutes, d’après la start-up.

Les recherches peuvent être effectuées en fonction de divers critères mais Quidely Eat met en avant les restaurants les plus populaires et ceux plus proches de votre position. Si vous êtes à la recherche d’un restaurant ou d’un mets spécifique, une recherche dans la barre dédiée vous permet d’avoir gain de cause. Après la commande, l’utilisateur peut suivre en temps réel sa livraison et si pour une raison ou une autre, la commande n’est pas livrée, il peut se faire rembourser.

En ce qui concerne les restaurants et les coursiers, Quidely a développé des applications spécifiques, Quidely Eat Restaurant et Quidely Coursier, qui facilitent la gestion de leurs affaires. Par ailleurs, les promoteurs de restaurants peuvent inscrire directement via Quidely Eat leur établissement pour figurer dans le catalogue des restaurants de l’application client. La jeune pousse revendique plus de 2 300 restaurants et plus de 1 790 utilisateurs. D’après les données de Play Store, l’application mobile a été téléchargée plus d’une centaine de fois.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :

Cameroun : Jangolo rapproche consommateurs et producteurs agricoles via ses plateformes numériques

Published in Solutions

Des géants de la mobilité à la demande ont reconnu avoir reçu de nombreuses plaintes d’agressions émanant de leurs chauffeurs à l’égard des femmes. Ces situations ont motivé trois tech entrepreneures à mettre en place une solution.

HerRyde est une solution de transport à la demande développée par une start-up nigériane. Elle permet aux femmes de se faire conduire par des femmes sans avoir à subir les propos déplacés des chauffeurs de sexe masculins. La start-up, basée à Abuja, a été lancée en 2022 par Monsurah Alli-Oluwafuyi, Muhammad Muazu et Kamaldeen Ibrahim.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. L’utilisatrice devra se créer un compte pour accéder à la flotte de HerRyde. Elle pourra ensuite, si elle veut faire une course, renseigner sa destination. En fonction de la disponibilité d’une conductrice et de sa situation géographique, une voiture viendra la chercher pour la course.

L’application permet aussi de planifier les déplacements. Si pour une raison ou une autre, une utilisatrice a besoin de recourir aux services de HerRyde pour se rendre au boulot, à une conférence ou à un rendez-vous, elle peut planifier cela la veille. Dans ce cas, sa conductrice l’attendra à l’heure préalablement fixée pour qu’elle ne soit pas en retard.

En général, le tarif est affiché avant que le choix ne soit entériné. Il est fonction de la distance mais aussi du type de voiture pour lequel vous optez. Au mois d’aout 2022, HerRyde comptait seulement dix chauffeurs à son lancement. La taille de la flotte a été multipliée par cinq depuis, mais la jeune pousse n’arrive toujours pas à faire face à la demande. Les clients affluent mais les conductrices sont de plus en plus rares et outre les raisons culturelles, il y a aussi le fait que beaucoup de femmes intéressées par le travail ne disposent pas de voiture.

« Si vous regardez les statistiques du monde entier, il y a très peu de femmes qui conduisent sur ces applications de covoiturage. […] Cela signifie que vous pouvez identifier et mettre en évidence les quelques obstacles qui empêchent les femmes d'entrer dans l'industrie de la mobilité. Nous voulons donc créer des opportunités inclusives pour les femmes », déclare Monsurah Alli-Oluwafuyi.

Malgré ces difficultés, la start-up nourrit de grandes ambitions. La version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus d'un millier de fois. Elle veut s’étendre aux deux plus grandes villes du Nigeria, Lagos et Kano, avant d’accélérer sa croissance dans le reste du pays.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :

Kenya : An Nisa Taxi, un service de VTC pour les femmes et par les femmes

Published in Solutions

Signifiant « apporte-moi » en langue haoussa, la plateforme a été lancée dans le but de favoriser l’inclusion financière et sociale des populations. Elle fait son bout de chemin et attire de plus en plus de marchands et de clients.

Kaomini est une place de marché virtuelle développée par Niger Poste, l’opérateur public de service postal nigérien. Elle permet aux commerçants de vendre en dehors des canaux traditionnels et aux populations de se procurer divers produits sans se déplacer. Kaomini a été créé en 2017.

« Les fournisseurs qui n’ont pas les moyens de se déplacer pour exposer leurs produits à l’international, Kaomini s’est porté garant pour répondre à leurs besoins […] Le fonctionnement de Kaomini se fait par commande en ligne via les appareils téléphoniques, et pour commander un produit il faut d’abord avoir un compte […] ça fait partie de la sécurisation des produits du marchand et de notre site e-commerce », indique Nasser Salifou Seyni, responsable des opérations chez Kaomini.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android. Le client peut donc se connecter, après inscription, et directement accéder à divers produits disponibles sur la place de marché tels que les produits d’épicerie, les compléments alimentaires, le bétail, etc. Il est également possible de commander des repas dans des restaurants ou d’envoyer son linge sale au pressing.

En ce qui concerne la logistique, Niger Poste a mis en place un service de livraison et dispose d’une centaine de points relais sur tout le territoire pour faciliter les diverses transactions commerciales. Les paiements peuvent se faire à la livraison ou par les moyens de paiement intégrés au site. Entre autres, les acheteurs peuvent opter pour les solutions de mobile money ou les cartes bancaires.

La plateforme revendique environ 70 à 80 commandes par mois. Niger Poste veut, à moyen terme, couvrir environ 50 % du territoire national. Par ailleurs, la plupart des produits commercialisés sur la plateforme sont « Made in Niger » ce qui facilite l’accès aux spécialités des localités éloignées des grandes villes du pays.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :

Au Tchad, Mossosouk aspire à démocratiser le commerce électronique

Published in Solutions

Alors que les plateformes de commande de nourriture se multiplient en Egypte, trois tech entrepreneurs essaient de se démarquer sur ce marché.

Ordera est une application mobile développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs de commander à l’avance de la nourriture, de payer et de bénéficier du service au volant. Ils peuvent donc récupérer leur repas sans avoir à descendre de sa voiture, et donc sans passer par une file d’attente.

Basée au Caire, la start-up a été lancée en 2019 par Karim Abdel Kader, Noha Bassiouny et Abeer Mostafa. Elle a réussi à capter 150 000 USD d'investissements pour soutenir sa croissance. Le service dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android, via laquelle ont peut commander dans plus de 150 restaurants, cafés et fast-food partenaires d'Ordera.

L’évolution de la commande peut être suivie, et outre le service au volant, Ordera propose un service de livraison classique. L’utilisateur a juste à renseigner sa position pour être livré. Enfin, Ordera donne des points de fidélité à ses clients. En les accumulant, il est possible de les échanger contre des cadeaux dans les enseignes partenaires.

La start-up gagne de l'argent en facturant à ces derniers une commission sur chaque commande. La version Android de l’application a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois. Après le Caire, elle s’est étendue à Alexandrie, le premier pas avant de s'implanter dans tous les gouvernorats d’Egypte.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi:

Gambie : Chopser stimule la vente en ligne et la livraison de nourriture avec son application mobile

En Egypte, Breadfast simplifie l’achat des produits alimentaires

Published in Solutions

Trella, une start-up égyptienne qui met en relation les expéditeurs de marchandises et les transporteurs, en s’appuyant sur son réseau de camionneurs, a annoncé le lundi 12 juin la levée d’un fonds de 3,5 millions $.

L’opération a été menée par Avanz Capital Egypt, une filiale de I Squared Capital International.

La jeune pousse, lancée en 2018 par Muhammad El Garem, Ali El Atrash, Pierre Saad et Omar Hagrass, va accélérer sa croissance en Egypte, en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et au Pakistan. 

Lire aussi:

Égypte : Trella, un intermédiaire digital entre les expéditeurs et les transporteurs

Published in Breves_Simple

Eze, une place de marché B2B pour les produits électroniques neufs et d'occasion, a annoncé le jeudi 15 juin l’obtention d’un financement de 3,7 millions de dollars.

Selon ses promoteurs, les capitaux obtenus seront utilisés pour développer son infrastructure technologique, élargir son offre de produits et se développer sur de nouveaux marchés en Afrique, en Europe et en Amérique du Sud.

Lire aussi:

La start-up marocaine PrestaFreedom lève 1,1 million $ pour améliorer son infrastructure logistique et technologique

Published in Breves_Simple

Après s’être installé à New York pour les études, un jeune algérien a découvert un nouveau mode de fonctionnement des restaurants. Il a décidé de reproduire ce modèle dans son pays en mettant en place une application mobile.

Fast Delivery est une solution numérique développée par une jeune pousse algérienne. Elle permet aux utilisateurs de commander de la nourriture, de faire des courses dans les supermarchés et de se faire livrer à domicile ou au bureau. La start-up, basée à Alger, a été fondée en 2016 par Hanin Hadjeb.

Depuis l’application mobile accessible sur iOS et sur Android, l’utilisateur crée un compte pour accéder aux diverses fonctionnalités de la solution. Il faudra insérer sa position de façon manuelle ou laisser l’application vous localiser automatiquement. Après cette étape, si c’est pour des courses telles que l’achat de fruits et légumes, de produits laitiers, d’oeufs ou encore de viande dans des boutiques virtuelles, le client peut ajouter ces divers produits à son panier. Par contre, pour les restaurants, il aura accès au menu virtuel et passera sa commande.

La start-up offre la possibilité de payer par des cartes bancaires, en l’occurrence MasterCard et Visa, ou en espèces à la livraison. Néanmoins, il faudra signaler ce détail lors de la commande pour valider votre commande. En plus de l’influence des facteurs tels que la météo ou le trafic routier, la livraison s’effectue en moins d’une cinquantaine de minutes, d’après la plateforme. Le client peut suivre son colis en temps réel depuis l’application mobile jusqu’à la livraison.

D’après les statistiques de Play Store, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus d’une centaine de milliers de fois. Par ailleurs, Fast Delivery opère uniquement dans les villes d’Alger et de Blida et elle espère s’étendre à d’autres grandes villes du pays.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi:

Algérie : Légal Doctrine constitue une bibliothèque juridique

En Algérie, Garini aide les automobilistes à trouver des places de parking

Published in Solutions

Le commerce en ligne est en plein essor sur le continent. Un tech entrepreneur tchadien a décidé, dès 2015, de mettre en place une solution sur mesure pour les populations de son pays où cela peut être révolutionnaire.

Mossosouk est une place de marché en ligne développée par une jeune pousse tchadienne. Elle permet aux utilisateurs de se procurer divers produits en ligne depuis ses plateformes web et mobile chez des commerçants disposant de leurs boutiques virtuelles sur Mossosouk. La start-up, basée à N’Djamena, a été fondée en 2015 par Andreas Koumato.

« Beaucoup de commerçants ne comprenaient pas ce qu’est Internet. Il a fallu les éduquer pour qu’ils comprennent que vendre en ligne était tout à leur bénéfice », indique Andreas Koumato.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après son téléchargement sur Appstore ou Play Store, devra se créer un compte pour effectuer des achats. On y retrouve des appareils électroniques, des produits de beauté, de sport ou encore des articles informatiques ; elle propose également de bons plans et effectue des promotions sur les produits. Mossosouk dispose également d’une option qui permet de suivre sa commande, depuis la validation de l’achat jusqu’à livraison. Celle-ci est assurée par un autre département de la plateforme.

Si vous êtes un commerçant, il est possible d’ouvrir une boutique virtuelle sur la plateforme. Il va falloir cliquer sur le bouton « devenir vendeur » et suivre la procédure. La plateforme de commerce électronique aura besoin de certaines informations et des documents pour valider le compte vendeur.

Mossosouk revendique plus de 250 vendeurs. La version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 500 fois. Elle n’a pas encore réalisé de levée de fonds, mais rêve d’expansion et de s’imposer à terme comme une référence du commerce électronique sur le continent.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi:

Chad Innovation, catalyseur de l'entrepreneuriat et de l'innovation au Tchad

Published in Solutions
Page 19 sur 50

Please publish modules in offcanvas position.