La plateforme de commerce électronique Zandaux a des ambitions continentales. Elle commence son projet d’expansion par un pays de l’Afrique de l’Est.

La plateforme de commerce en ligne sud-africaine Zandaux a annoncé le mercredi 17 janvier son expansion au Kenya. L’objectif est de connecter les fournisseurs africains à l’ensemble du marché continental afin de nourrir et de développer les entreprises sur le continent.

« Tout ce qui a un marché au Kenya aura un marché sur l'ensemble du continent africain. [..] Sur Zandaux, vous pouvez acheter quelque chose dans une usine à Mombasa et le faire expédier à Kinshasa. Le paiement n'est remis au vendeur qu'après l'arrivée du produit, et nous disposons d'un solide système de suivi des produits entre le vendeur et l'acheteur », a expliqué Franck Obambi Ngatse, président-directeur général de Zandaux.

Cette expansion intervient alors que la firme sud-africaine affirme avoir besoin d’un montant de 3 milliards de shillings kényans (18,5 millions $) pour financer son expansion opérationnelle en Afrique. Le Kenya sert donc de porte d’entrée pour investir les autres marchés du continent. Selon Statista, le nombre d'utilisateurs du commerce électronique en Afrique devrait atteindre 520 millions en 2024.

« L'avenir est là, mais tous les acteurs doivent s'unir. La fintech apporte des solutions de paiement, et les gouvernements veillent à ce que le commerce électronique soit parfaitement achevé, voire à ce que certaines barrières soient levées », a ajouté Franck Obambi Ngatse.

Adoni Conrad Quenum

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Les entreprises africaines sont souvent confrontées au problème de coût élevé de l’exportation de marchandises à l’international. Pour y remédier, Matthew Davey fonde TUNL.

Matthew Davey (photo) est un entrepreneur sud-africain diplômé de l’université du Cap, où il a obtenu en 2012 un bachelor en génie civil, et de l’université d’Oxford où il a obtenu en 2016 un doctorat en géographie et environnement. Il est un cofondateur et le président-directeur général de TUNL, une start-up de transport maritime.

Fondée en 2020 par Matthew Davey et Craig Lowman, directeur des opérations, la start-up TUNL s’est donnée la mission de résoudre les problèmes d’exportation pour les fabricants, les créateurs et les commerçants africains. Sa plateforme offre des options de courrier express avec les transporteurs mondiaux vers pratiquement tous les pays du monde. L’entreprise a également lancé TUNL Economy, un service de messagerie d'exportation véritablement économique d'Afrique.

« Le transport maritime transfrontalier en Afrique entraîne une perte annuelle estimée à 50 milliards de dollars pour les entreprises », explique M. Davey en décembre 2023. « Même les produits de haute qualité, tels que les textiles et les accessoires pour appareils photo, peuvent être écartés du marché en raison des frais d’expédition exorbitants, et ce malgré la présence de grands transporteurs. TUNL travaille en partenariat avec ces mêmes transporteurs, comme UPS et FedEx, mais négocie des tarifs avantageux et offre des économies significatives à nos commerçants, jusqu’à 50 à 75 % pour les PME ».

En décembre 2023, TUNL a levé 1 million de dollars en pré-amorçage. Ce financement, obtenu auprès d’investisseurs, dont Founders Factory, Digital Africa Ventures, E4E Africa et Jozi Angels, permettra à l’entreprise de poursuivre son expansion en Afrique du Sud et de préparer son entrée sur d’autres marchés africains et émergents.

Avant de fonder TUNL, Matthew Davey a travaillé entre 2013 et 2014 pour Jones & Wagener, un cabinet spécialisé d’ingénieurs-conseils et de scientifiques basé en Afrique du Sud, en tant qu’ingénieur civil. De janvier à juin 2017, il était un analyste de Sustainia, une entreprise de conseil aux entreprises et organisations. D’août de la même année à février 2021, il travaille comme directeur général de Vesconite Bearings, une entreprise de fabrication de bagues et matériaux d’usure en polymère.

Melchior Koba

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Entrepreneur tech, il conçoit et développe des solutions technologiques pour faciliter la vie de ses compatriotes rwandais. Il est à l’origine d’une application qui offre des biens et services à crédit.

Ignace Turatsinze (photo) est un entrepreneur rwandais à impact social. Il est cofondateur et coprésident-directeur général de la start-up PayingTone, une place de marché qui fournit des produits et des services à crédit.

Titulaire d’un diplôme en administration des affaires obtenu en 2017 à la Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology, le Rwandais a fondé PayingTone, avec Brenda Munezero. Lancée en 2021, la start-up a pour mission de développer et d’offrir des produits financiers afin de faciliter l’accès au commerce de détail dans toute l’Afrique. Elle propose une marketplace qui fournit des crédits à ses utilisateurs afin que ces derniers puissent se payer des produits et services utiles à leur vie quotidienne.

« Pour l’instant, nous fournissons jusqu’à 200 000 RWF [143 euros environ], mais nous ne pouvons fournir qu’un crédit équivalant à un tiers des revenus de l’utilisateur. Une fois que vous avez ce crédit sur le portefeuille PayingTone, nous avons un réseau de commerçants avec lesquels nous travaillons et qui ont tous des codes de commerçants. Vous allez chez un commerçant et vous dépensez ce crédit. Nous facturons cinq pour cent d’intérêts », a expliqué Ignace Turatsinze en 2022.

Le Rwandais est aussi le fondateur et le président-directeur général de Netot Lab. Cette dernière, fondée en 2018, est une start-up qui vise à fournir un dispositif électronique pour aider à la surveillance et à la gestion des GPL, ainsi qu’à fournir une assistance pour le paiement des services et un service de microcrédit.

La carrière professionnelle d’Ignace Turatsinze a commencé en 2016 à New Media Communications du Rwanda où il a travaillé comme spécialiste du marketing et des relations publiques. En 2017, il rejoint l’organisation axée sur la femme Women for Women International en tant que consultant en suivi et évaluation. En 2018, il devient le coordinateur de projet du laboratoire de recherche et d’innovation LEAPR Labs.

En 2020, l’entrepreneur est embauché par i4SD, une structure qui aide les partenaires privés et publics à mettre en place des infrastructures pour le développement durable, en tant que gestionnaire de programme. En 2021, il rejoint la fintech Spenn Technology au poste de responsable de Spenn Connect.

Avec PayingTone, Ignace Turatsinze a participé au programme d’incubation fintech de CcHub. En décembre 2022, il a remporté le deuxième prix du HangaPitch Fest qui en était à sa deuxième édition.

Melchior Koba

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Badili, une plateforme kényane de commerce électronique, a annoncé le mercredi 10 janvier la réussite d’un tour de table d’un montant non dévoilé. L’opération a été menée par la société de capital-risque E3 Capital. Les fonds seront utilisés pour s’étendre à de nouveaux marchés en Afrique de l’Est.

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Dans le but d’aider les populations à accéder aisément à des prestataires de services, une tech entrepreneure a décidé de mettre en place une solution sur mesure.

Trankyl est une solution numérique développée par une jeune pousse togolaise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder aux professionnels de divers secteurs, des professeurs de cours à domicile aux artisans en passant par des spécialistes du digital. La start-up, basée à Lomé, a été lancée en 2021 par Sati Sai.

« Trankyl est née du constat amer que beaucoup de personnes ont du mal à entrer en contact avec des prestataires de services pour leurs besoins au quotidien. Forte de ce constat, j’ai réussi, au bout de 6 mois de recherche et de travail avec mon équipe, à créer l’application Trankyl, qui va servir de pont entre les prestataires de services (menuisier, plombier, vendeurs...) et de potentiels clients dans le besoin. Trankyl crée un lien entre ceux qui ont besoin de talents ou de temps et ceux qui souhaitent proposer leur talent ou leur temps », explique Sati Sai.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra se créer un compte pour accéder aux divers services proposés sur la plateforme. Ainsi, il peut, au besoin, choisir un service puis opter pour un prestataire parmi ceux proposés sur Trankyl. La validation de la prestation implique un paiement via mobile money (Flooz pour Moov Africa ou T-Money pour Togocom) mais les fonds ne sont pas directement versés au prestataire de services.

Trankyl garde les fonds et vérifie auprès du client si les travaux ont été effectués. C’est après un avis favorable que le prestataire reçoit sa paie diminuée de la commission de 15 % de la jeune pousse togolaise. En ce qui concerne les prestataires de services qui veulent s’inscrire sur la plateforme, une application est dédiée et plusieurs vérifications sont effectuées avant la validation du profil.

Présente au Togo, au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Cameroun et en RD Congo, la jeune pousse togolaise revendique plus de 4 000 prestataires de services, plus de 1 700 services disponibles et plus de 500 réservations effectuées via ses plateformes. Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données de Play Store.

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Yousef Alhusaini, cofondateur de la plateforme éducative koweitienne Baims, a annoncé en début de semaine l’acquisition de l’edtech égyptienne Orcas Tutoring. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé. Cette acquisition permet par ailleurs à la forme koweitienne de s’étendre en Egypte et aux Emirats arabes unis et d’élargir ses offres en fournissant désormais des contenus enregistrés, des sessions en direct et des cours particuliers personnalisés aux élèves de la maternelle à la 12e année.

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Elle a travaillé pendant plusieurs années pour des détaillants de produits de mode. Elle lance ensuite sa propre entreprise pour permettre aux Sud-Africains de revendre les vêtements qu’ils n’utilisent plus.

Phumi Körber (photo) est la fondatrice de la plateforme d’e-commerce WiSi-Oi Resell Fashion App. Elle est titulaire d’un diplôme national supérieur en somatologie obtenu à l’université de Johannesburg et d’un diplôme en gestion de communication et communication de marque obtenu en 2007 à Vega School of Branding.

Son application WiSi-OI Resell Fashion App, lancée en 2020, est une plateforme sociale de revente de vêtements d’occasion basée sur la vidéo, qui permet aux vendeurs de téléverser facilement leurs vêtements d’occasion par le biais de vidéos de courte durée. Faisant des analyses en temps réel, elle aide les vendeurs à gérer leur boutique comme s’il s’agissait de leur entreprise en ligne, ce qui leur permet de gagner un revenu supplémentaire.

WiSi-Oi (« wee-see-owe-eye ») est l’acronyme de WEAR IT. SELL IT. OWN IT. Elle propose des systèmes de paiements fiables par le biais desquels les clients peuvent effectuer des achats de leurs marques préférées à des prix réduits et en toute sécurité. Elle vise à réduire l’impact des déchets de la mode en prolongeant la durée de vie d’un vêtement et en promouvant une mode circulaire durable.

« L’objectif est de prolonger la durée de vie des vêtements qui sont déjà en circulation et de réduire la nécessité d’acheter de nouveaux vêtements tout le temps. L’entreprise offre également un facteur d’autonomisation, où les vendeurs peuvent générer un revenu simplement en vendant des vêtements qui sont suspendus dans leurs placards », a déclaré Phumi Körber à Disrupt Africa en 2022.

Avant WiSi-Oi, Phumi Körber a travaillé comme responsable de la catégorie « soins capillaires » du détaillant de produit de santé, de beauté et de bien-être Clicks en 2014. En 2018, elle a rejoint The Foschini Group, un détaillant de mode, où elle a occupé le poste de responsable du commerce électronique et du marketing.

En 2023, l’accélérateur AfricArena a désigné la start-up de Phumi Körber comme étant la meilleure start-up femtech (technologie pensée pour les femmes).

Melchior Koba

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Ampersand, une start-up rwandaise d’e-mobilité utilisant des engins électriques, a récemment annoncé la réussite d’un tour de table de d’un montant de 19,5 millions $. Les fonds seront utilisés pour accélérer la production de batteries de motos électriques, étendre son réseau de stations d'échange et accélérer la recherche et le développement sur la technologie des batteries, les logiciels et les systèmes d'échange.

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iSchool, une start-up égyptienne opérant dans les technologies de l’éducation, a récemment annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant de 4,5 millions $. Les fonds seront utilisés pour, entre autres, développer sa technologie et soutenir sa croissance dans six pays de la région Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA).

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Entrepreneur en série, il tire parti de la technologie pour proposer des plateformes et solutions innovantes qui résolvent des problèmes d’ordre social en Afrique. Sa dernière start-up, PricePally, propose des produits frais et des aliments emballés au Nigeria.

Luther Lawoyin (photo) est un entrepreneur nigérian diplômé de l’université de Lagos où il a obtenu un bachelor en gestion et administration des affaires. Il est un cofondateur et le président-directeur général de PricePally, une plateforme d'e-commerce.

Fondée en 2019 par Luther Lawoyin, Deepak Bansal, Mosun Lawoyin et Jummai Abalaka, PricePally propose une gamme de produits alimentaires frais en collaboration avec des agriculteurs et partenaires de confiance afin de répondre aux besoins de la population dans les villes africaines. Son objectif est de résoudre les problèmes de coûts alimentaires, assurer la disponibilité et maintenir la prévisibilité des prix face aux pénuries et à l’inflation.

La start-up propose aussi, par sous-traitance, un service de livraison rapide des produits commandés par le biais de ses canaux numériques, notamment l’application et son chatbot WhatsApp. Elle dispose d’un réseau de centres d’exécution dans les villes telles que Lagos, Abuja, Port Harcourt et Ibadan.

En novembre 2023, PricePally a reçu un financement de 1,3 million de dollars. Ces fonds seront utilisés pour se développer au-delà des villes qu’elle dessert actuellement au Nigeria et pour réintroduire l’achat groupé afin de tenir sa promesse de permettre aux consommateurs d’acheter de la nourriture à un prix abordable.

Depuis 2021, Luther Lawoyin est membre du conseil d’administration de Motherland, un orchestrateur d’écosystème qui réunit des communautés et des start-up sélectionnées pour résoudre les problèmes des communautés et libérer le pouvoir du développement durable de manière systémique. 

Entrepreneur en série, il a fondé en 2013 Pass Exam Ventures, une plateforme de test électronique innovante conçue pour préparer les étudiants à l’examen JAMB (Joint Admissions and Matriculation Board). En 2015, il a fondé Lucy.ng, un magasin de cadeaux en ligne pour les saisons, les occasions et les événements, et y a été le PDG jusqu’en 2019.

Luther Lawoyin est un ancien boursier du programme Alibaba efounders Followship, de la Westerwelle Foundation, du Miller Center for Social Entrepreneurship et du MassChallenge Switzerland. Il participe aussi au programme SOSV MOX, un accélérateur de la société de capital-risque Orbit Startups.

Melchior Koba

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