La science des données et l’intelligence artificielle sont au cœur de la réussite de nombre de firmes technologiques. Au Nigeria, des tech entrepreneurs ont décidé de mettre ces technologies au service de l’agriculture et du commerce en ligne.

Zowasel est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux petits exploitants agricoles de recourir à la technologie pour améliorer leur productivité, leur durabilité et leur rentabilité à travers la chaîne de valeur. L’agritech, basée à Lagos, a été fondée en 2019 par Jerry Oche et Oghenekome Umuerri. L’objectif de la firme est de tirer parti de la science des données et de l'intelligence artificielle pour valider et sécuriser leurs chaînes de valeur, de la ferme au marché.

Pour cela, elle dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’agriculteur devra la télécharger et s’inscrire afin de pouvoir accéder au réseau de l’agritech. Grâce à ses experts en agronomie, Zowasel évalue la qualité de la productivité et s’efforce pour améliorer la qualité des récoltes dans le but de dénicher de bons acheteurs.

En ce qui concerne les acheteurs, Zowasel s’applique dans le tri. La plateforme vérifie un certain nombre d’informations comme leur solvabilité avant de les mettre en contact avec les agriculteurs. « Nous faisons correspondre les acheteurs et les vendeurs d'un même produit. Vous décidez ensemble des prix et des conditions, Zowasel applique des contrats intelligents et garantit que toutes les transactions sont expédiées et que les paiements sont effectués après la livraison sans aucun problème », peut-on lire sur la plateforme.

En 2021, l’agritech a revendiqué travailler avec plus de 1,5 million de petits exploitants dans le nord du Nigeria. Cette même année, elle a obtenu un financement de 100 000 $ auprès de Guinness et de Prosimador lors du Zero Hunger Sprint 2021, un événement qui s’est déroulé à Lagos et qui a été soutenu par le Programme alimentaire mondial. Bien qu’elle ait lancé des opérations dans le delta du Niger pour soutenir les petits exploitants de cette région, une expansion hors de son pays n’est pas encore à l’ordre du jour.

Adoni Conrad Quenum

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Alors que la Covid 19 a obligé plusieurs magasins de la capitale namibienne à fermer, David Akinin, un homme d'affaires opérant dans l’immobilier, a saisi cette opportunité pour numériser les commandes, les paiements et la logistique avec sa nouvelle start-up.

Jabu est une place de marché en ligne business to business développée par une jeune pousse namibienne. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les commerçants, de se ravitailler en divers articles. La start-up, basée à Windhoek, a été fondée en 2020 par David Akinin. Elle a levé plus de 18 millions $ pour soutenir sa croissance en Namibie et dans la sous-région.

« Nous sommes allés dans le secteur informel et avons réalisé que la ville avait fermé tous les détaillants informels. Et quand ils ont fait cela, nous avions ce logiciel que nous avions développé pour numériser la demande de logements. Nous avons embauché 40 personnes de la communauté et en une ou deux semaines environ, nous avons enregistré 1 000 magasins qui avaient été touchés par cette fermeture », a affirmé David Akinin.

Disposant d’une application mobile accessible uniquement sur Android, les utilisateurs pourront passer par ce canal pour passer leurs commandes après inscription. Ils auront ainsi accès à un tableau de bord d’où ils peuvent tout contrôler : de l’achat à la livraison. Jabu dispose d’une flotte donc elle s’occupe de la livraison au dernier kilomètre des marchandises commandées sur sa plateforme.

L’application mobile intègre également un portefeuille électronique donc toutes les transactions financières peuvent y être effectuées. David Akinin explique que cela s’imposait à cause de la multiplication du volume de transactions. « Nous sommes passés de quelques 100 000 rands (environ 5600 $) par semaine à des millions de dollars namibiens. Et nous avons réalisé qu'il y avait quelque chose de mieux et de plus grand que ce que nous avions initialement exploité », indique-t-il.

Jabu revendique plus de 6 000 détaillants et son application mobile a été téléchargée plus de 5 000 fois, d’après les données de Play Store. En 2021, elle a été sélectionnée pour participer à la cohorte d’été de l’accélérateur californien Y Combinator. Présent dans trois villes namibiennes, la jeune pousse s’est étendue dans deux villes zambiennes amorçant ainsi son plan d’expansion sur le continent.

Adoni Conrad Quenum

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Il a acquis sa notoriété en organisant plusieurs événements de promotion du commerce et de l’investissement dans le monde. Il fonde ensuite une plateforme de commerce international afin de permettre aux producteurs locaux et commerçants d’élargir leur périmètre d’exportation au reste du monde.

Vital Sounouvou (photo) est un entrepreneur béninois et un conseiller en matière de commerce et d’investissement. Il est titulaire d’une licence en télécommunications et génie logiciel obtenu en 2010 à l’IUT de Calais (France) et d’un certificat en gestion d’entreprise obtenu en 2014 à l’université du Texas à Austin. Il est le fondateur et le président-directeur général d’Exportunity Group.

Fondée en 2012, Exportunity Group était à l’origine une société spécialisée dans la gestion d’événements promotionnels pour le commerce en Afrique de l’Ouest, aux Emirats arabes unis, aux Etats-Unis d’Amérique, en Afrique du Sud et dans de nombreux autres pays. Cette activité a joué un rôle crucial dans l’établissement de la réputation de l’entreprise et dans l’expansion de son réseau professionnel dans le secteur.

En 2015, avec son équipe, Vital Sounouvou a lancé Exportunity.net avec pour objectif d’aider les petites entreprises africaines à élargir leur clientèle et à bénéficier d’un système de paiement sécurisé pour leurs ventes. Cette plateforme de commerce électronique a été mise à la disposition des clients grâce à un réseau de plus de 700 points de vente en Afrique de l’Ouest, jusqu’à sa fermeture en 2019.

« J’organisais des foires, mais je ne résolvais toujours pas les problèmes de ces producteurs. Il n’y a pas de passerelle entre les gros acheteurs, des gens capables de payer 100 conteneurs de riz par mois et les producteurs locaux. Constater ce gap m’a lancé dans cette aventure qu’est aujourd’hui Exportunity », a déclaré Vital Sounouvou en 2016.

Cependant, avant la fermeture d’Exportunity.net, l’entreprise a implémenté une nouvelle plateforme. Cette dernière, appelée RayOn, a été testée avec plus de 800 entreprises à travers l’Afrique. Disposant d’une interface conviviale, elle offre à chaque PME une boutique en ligne afin de promouvoir leurs points de vente, ainsi qu’une application mobile permettant à leur équipe de gérer les commandes et les livraisons en temps réel. En outre, RayOn propose des formations pour les PME sélectionnées qui opèrent sur sa plateforme, et finance également leurs campagnes de marketing.

En 2017, Exportunity a introduit la marque de cartes prépayées VISA « XportCARD » au Bénin, en collaboration avec la United Bank for Africa. Ces cartes ont été conçues pour aider les petites et moyennes entreprises qui cherchent une solution de paiement internationale à effectuer des transactions financières à l’échelle mondiale en toute sécurité. En janvier 2022, les XportCARD ont été utilisées par plus de 6 300 utilisateurs actifs et ont permis de traiter un volume cumulé de transactions de plus de 80 millions de dollars.

Mandela Washington Fellows en 2014 et élève du Tony Elumelu Entrepreneurship Programme en 2015, Vital Sounouvou est l’un des lauréats de la liste Forbes Africa 30 under 30 de 2016.

Melchior Koba

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Le déplacement dans les villes africaines est devenu de plus en plus difficile. Entre les bouchons et la qualité des infrastructures routiers, il est plus avisé de se tourner vers des conducteurs de taxis formés et expérimentés.

SafeBoda est une solution numérique développée par une jeune pousse ougandaise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder entre autres au service de transport urbain à la demande dans plusieurs villes du continent et à des services financiers. La start-up, basée à Kampala, a été fondée en 2015 par Ricky Rapa Thomson, Alastair Sussock et Maxime Dieudonné.

« Dès le premier jour, SafeBoda a été votre option la plus sûre pour des trajets abordables dans la ville. L'innovation étant l'une de ses valeurs fondamentales, et maintenant avec la licence Bank of Uganda, SafeBoda crée beaucoup plus de valeur pour sa communauté de clients et de chauffeurs en Ouganda », a déclaré la start-up.

C’est depuis son application mobile, accessible sur Android et sur iOS, que les utilisateurs accèdent aux divers services de la jeune pousse après la création d’un compte. A la base une application de transport à la demande en engin à deux roues, SafeBoda a introduit le transport en voiture puis elle propose désormais une myriade de services tels que la livraison au dernier kilomètre, le commerce électronique, l’envoi d’argent sans frais, le paiement des factures, etc.

« Nous construisons un produit mondial qui sera disponible dans les villes d'Afrique… et SafeBoda continuera à construire de meilleurs services qui nous permettront de mieux servir la population et de nous développer au-delà de l'Ouganda afin que quiconque en Afrique ait accès aux services juste en cliquant sur un bouton. Nous veillerons également à ce que la vie de nos chauffeurs soit améliorée », indique Ricky Rapa Thomson.

Après une course, les chauffeurs sont payés directement depuis l’application mobile. La recharge du portefeuille de SafeBoda se fait par Mobile Money, par des agents de la jeune pousse ou même par les chauffeurs. Il faut noter que laisser de l’argent dans le portefeuille numérique peut générer des intérêts allant jusqu’à 10 % du montant. La jeune pousse a déclaré que rien qu’à Kampala, elle a réalisé plus de 30 millions de trajets plus sûrs. Des statistiques qui ont permis à SafeBoda de se lancer dans d’autres pays du continent tels que le Nigeria ou encore le Kenya.

Selon Play Store, la version Android de la super application a déjà été téléchargée plus d’un million de fois. Malgré une féroce concurrence de firmes internationales comme Uber et Bolt sur le segment transport à la demande et Jumia dans le commerce électronique, SafeBoda ne vacille pas. Bien qu’elle ait dû se retirer des marchés kényan et nigérian pour diverses raisons, elle se concentre sur sa croissance en Ouganda pour relancer un nouveau plan d’expansion dans les années à venir avec le soutien de ses investisseurs.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but de faciliter l’accès aux livres éducatifs dans le monde, un tech entrepreneur sud-africain a décidé de mettre en place une solution numérique qu'il exporte sur le continent.

Snapplify est une solution edtech développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet d’accéder facilement aux manuels scolaires recommandés pour la scolarité de vos enfants. La start-up, basée au Cap, a été fondée en 2011 par Wesley Lynch.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur se crée un compte et accède aux versions électroniques des livres et des manuels scolaires disponibles sur la plateforme. Il faut signaler que les catalogues varient d’un pays à un autre à cause des lois en vigueur par rapport aux contenus numériques et aux documents proprement dits.

En 2022, la jeune pousse a entamé son projet d’expansion en Afrique occidentale. En effet, de nombreux établissements de la région se sont inscrits sur la plateforme pour profiter du système mis en place par la firme de Wesley Lynch. « Les écoles et les établissements d'enseignement supérieur recherchent des outils éducatifs de haute qualité, pertinents et adaptés à leur région. Snapplify leur offre exactement cela », indique-t-il.

Et il ajoute : « Nous sommes impatients de nous connecter avec davantage d'acteurs locaux pour donner à encore plus d'établissements d'enseignement et d'étudiants ouest-africains tout ce dont ils ont besoin pour enseigner et apprendre ».

Présente dans de nombreux pays et disposant des bureaux en Afrique du Sud, au Kenya, au Royaume-Uni ou encore aux Etats-Unis, Snapplify est en pleine croissance. Elle a levé environ 2 millions $ pour accélérer sa croissance sur les nouveaux marchés. Le nombre d’utilisateurs est en pleine progression comme le prouve les statistiques de Play Store. La version Android de l’application mobile a en effet été téléchargée plus de 100 000 téléchargements depuis son lancement.

Adoni Conrad Quenum

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Après son expérience dans le secteur du commerce électronique avec Jumia, Sam Chappatte a décidé de se lancer, avec d’autres collègues, dans l’aventure Kapu. La start-up essaye de se frayer un chemin sur le marché kényan.

Kapu est une plateforme de commerce électronique business-to-customer développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer leurs courses en ligne aux meilleurs prix. La jeune pousse a été fondée en 2022 par Sam Chappatte, un ancien vice-président exécutif de la licorne Jumia. L’objectif de Kapu est d’aider les consommateurs africains à réduire le coût de la vie et à économiser 1 milliard de dollars au cours des 10 prochaines années.

Sam Chappate explique que « les gens qui dépensent entre 40 et 50 % du revenu de leur ménage dans le panier d'épicerie sont un gros problème pour la société, mais c'est aussi une énorme opportunité... La raison pour laquelle nous avons lancé Kapu est que nous pensons qu'il existe un modèle plus pertinent d'e-commerce qui peut être construit pour cibler le panier d'épicerie, qui représente la plus grande partie des dépenses de la grande majorité des consommateurs ».

Pour être plus efficace, la technologie s’impose comme un des moyens les plus fiables. La solution dispose d’une plateforme web et d’une application mobile, uniquement accessible sur Android, où les utilisateurs peuvent se rendre après la création d’un compte pour effectuer leurs achats. A défaut de passer par ces canaux, Kapu met à la disposition des clients un lien vers un compte WhatsApp depuis lequel il est possible de passer les commandes.

Avec ses 1 500 points relais dans la capitale Nairobi, les agents de la jeune pousse prennent les commandes et livrent le lendemain. « Les clients reçoivent une notification de Kapu et aussi des agents, pour aller chercher leurs marchandises. De nombreux agents livrent également au domicile des consommateurs », ajoute Sam Chappatte.

Bien que ne couvrant pas encore toute la capitale kényane, Kapu revendique 1 million de commandes de clients et avoir fait économiser 300 000 $ à ses clients. Son application a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois d’après les données de Play Store. Après avoir levé 8 millions $ en décembre 2022, elle espère couvrir la totalité de Nairobi avant de pénétrer d’autres marchés du pays.

Adoni Conrad Quenum

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En Afrique, la legaltech n'est pas un des secteurs phares de la révolution technologique en cours. Pourtant, les solutions du secteur seront très utiles pour entre autres mieux établir le cadre juridique pour cette avalanche de jeunes pousses en croissance sur le continent.

Legal Doctrine est une solution numérique développée par une jeune pousse algérienne. Elle permet aux utilisateurs d’accéder aux législations, aux réglementations et aux décisions de justice de plusieurs pays francophones du continent. Basée à Alger, la legaltech fondée en 2018 par Walid Ghanemi, veut assurer la transparence et l’accessibilité du droit en Afrique pour les entreprises et les administrations.

« Legal Doctrine transforme une vaste quantité de données en une information exploitable qui permet aux décideurs et praticiens de suivre chaque jour l’intégralité de l’actualité juridique », indique la plateforme.

Disposant d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS, l’utilisateur devra créer un compte sur la plateforme. Il pourra ainsi opter pour l’abonnement de son choix puisqu’il faut renseigner un certain nombre d’informations avant que Legal Doctrine ne propose ses forfaits. La legaltech constitue sa bibliothèque juridique avec les jurisprudences de l'Algérie, de la Tunisie, du Maroc, du Sénégal, de la Côte d'Ivoire et du Cameroun.

« Grâce à ses puissantes fonctionnalités d’indexation et de recherche par mots-clés, le moteur recherche juridique de Legal Doctrine vous permet d’identifier rapidement les informations juridiques les plus pertinentes à partir desquelles bâtir votre propre stratégie », peut-on lire sur la plateforme. La jeune pousse propose un essai gratuit de sept jours aux nouveaux abonnés pour essayer la solution. Les plateformes web et mobile de la start-up sont disponibles en Anglais, en Français et en Arabe.

La legaltech revendique environ 4 000 clients, plus d'un million de recherches en 2020 et plus de 15 millions en 2021. La version Android de son application a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois et Legal Doctrine a remporté, en 2018 à Zurich et en 2019 à Tunis, le titre de « Best African Legaltech Startup ».

Adoni Conrad Quenum

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L’immobilier est un secteur en pleine croissance sur le continent. Pourtant, les solutions technologiques ne sont pas légion et les investisseurs sont plus prudents. Au Kenya, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution pour résoudre quelques problèmes du secteur.

Silqu est une solution proptech développée par une jeune pousse kényane. Elle offre des services de collecte de loyers, de gestion des locataires, de facturation ou encore de gestion des arriérés. La proptech est basée à Nairobi et elle a été fondée en 2021 par Bramwell Kipkosgei et Ronald Mutuku.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Après téléchargement, l’utilisateur, en l’occurrence un bailleur ou un administrateur de bien, devra s’inscrire et accéder au tableau de bord depuis lequel il peut suivre toutes ses activités. Que ce soit pour la perception des loyers, la gestion des locataires et autres, Silqu s’en charge et il n'aura qu’à constater leurs travaux sur son tableau de bord.

A défaut d’opter pour l’application, la proptech a mis en place un code USSD. Il permet aux potentiels clients habitant dans les zones reculées, où la connexion Internet a du mal à passer, d’opter pour la solution afin de mieux gérer leur patrimoine immobilier. Par ailleurs, en ce qui concerne la rémunération, Silqu perçoit une commission de 3 % sur le montant total des loyers.

Malgré ces fonctionnalités, la solution a du mal à s'imposer sur le marché local. La version Android de son application mobile a été téléchargée un peu plus de 100 fois, un chiffre faible par rapport aux ambitions de la proptech. En 2022, Silqu a pourtant été sélectionné avec onze autres jeunes pousses du continent pour prendre part à la première cohorte de l'accélérateur de start-up FAST. L’entité a été créée par le géant américain Microsoft, en partenariat avec Flapmax, dans l’optique de renforcer et de faire évoluer l'écosystème numérique africain.

Adoni Conrad Quenum

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La moto est l’un des moyens de déplacement les plus utilisés en Afrique. Au Rwanda, une jeune pousse a saisi l’opportunité pour mettre en place une solution de mobilité basée sur ces moyens de transport.

Yegomoto est une solution de mobilité urbaine développée par la jeune pousse rwandaise Yego Innovision Ltd, une filiale de la firme singapourienne Kommlabs. Elle permet aux populations de la capitale rwandaise de se déplacer avec leur mode de déplacement phare, le taxi moto.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Après téléchargement de l’application, l’utilisateur peut accéder aux diverses fonctionnalités. Il peut ainsi demander une course et porter son choix sur une voiture ou sur une moto. Un chauffeur ou un conducteur de moto, en fonction de son choix, se rendra disponible pour satisfaire le client.

Les conducteurs de moto sont néanmoins reconnaissables dans la ville de Kigali à cause de leur casque rouge vif. Si l’option de l’application peut sembler long un tour au bord des grands axes de la ville et le tour est joué. Il faut rappeler qu’arriver à destination le compteur affiche le montant de la course et le passager paie via mobile money, la carte Tap and Pay ou avec la carte Ride-tap-Pay de Yegomoto.

Outre le transport public, la jeune pousse opère dans la livraison au dernier kilomètre. Il est donc possible de confier un colis à un chauffeur ou un conducteur de moto pour qu’il livre à un endroit donné. Depuis son lancement, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois.

Yegomoto revendique plus de 16 226 575 voyages et plus de 84 820 632 kilomètres parcourus. Elle prévoit de se lancer à Harare et à Bulawayo au Zimbabwe. C’est la prochaine étape de son expansion et d’autres pays africains sont dans son viseur.

Adoni Conrad Quenum

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Il est un avocat spécialisé dans le droit des technologies de l’information et de la communication. Afin de dynamiser le secteur de l’élevage et de faciliter le commerce du bétail en Afrique du Sud, il fonde SwiftVEE.

Russel Luck (photo) est un avocat de formation diplômé de l’université du Cap où il a obtenu en 2005 un bachelor en droit et de l’université d’Afrique du Sud où il a obtenu un master en droit de la communication et des technologies de l’information en 2014. Il est le fondateur et le président-directeur général de la start-up SwiftVEE.

Fondée en 2017, SwiftVEE est une start-up de technologie agricole et de commerce en ligne qui propose des services de publicité et d’assurance en ligne pour le bétail. Sa plateforme agricole s’attaque aux problèmes de pénurie d’eau, d’insécurité alimentaire et d’inefficacité du marché pour le secteur de l’élevage. Aujourd’hui, SwiftVEE, c’est plus de 100 000 bétails vendus et plus de 20 000 clients satisfaits.

En janvier 2023, la start-up a lancé une nouvelle application pour aider les fermiers. Appelée PrysWys, l’application s’appuie sur la base de clients de SwiftVEE et propose à ses utilisateurs un formulaire de demande numérique où les fermiers peuvent énumérer plusieurs produits nécessaires à leur exploitation et recevoir des offres de prix par voie électronique.

https://twitter.com/TeamSwiftVEE/status/1621486708398096384?s=20

D’après le PDG de SwiftVEE, « les agriculteurs payaient des primes élevées pour leurs intrants chez les détaillants traditionnels. Nous pensons qu’il y a beaucoup de gonflement inutile dans l’offre traditionnelle d’intrants ».

Interrogé sur l’objectif de l’application, il a ajouté que « PrysWys a été développé pour freiner l’augmentation des coûts des intrants pour les agriculteurs dans le climat économique actuel ». A ce jour, avec plus de 1 000 utilisateurs actifs, PrysWys a déjà permis de vendre plusieurs dizaines de milliers de dollars de produits en ligne.

Depuis 2014, Russel Luck est un consultant non exécutif de SwiftTechLaw, un cabinet spécialisé dans le droit des technologies pour les entreprises technologiques. Il a commencé sa carrière professionnelle en 2005 en tant que stagiaire diplômé au sein de la banque BNP Paribas. En 2007, il est devenu un avocat du cabinet de droit immobilier Smith Tabata Buchanan Boyes.

L’avocat a reçu plusieurs distinctions pour sa start-up. En effet, SwiftVEE est une entreprise du Google Launchpad et la lauréate du MEST South Africa International Africa Summit 2018.

Melchior Koba

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