Dans tous les secteurs d’activité, les jeunes pousses locales se heurtent à la concurrence des licornes de l’Occident. Mais, malgré leurs moyens limités, les tech entrepreneurs du continent continuent de proposer des solutions intéressantes pour les populations.

Ahoko est une plateforme numérique développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux particuliers de louer des voitures, allant des véhicules de luxe aux véhicules fonctionnels. Autrement dit, Ahoko met en relation les propriétaires de voitures désireux de générer des revenus additionnels et les utilisateurs recherchant la disponibilité, la sécurité, la fiabilité à un coût compétitif. La start-up a été fondée par Eric Adangba en 2017.

La solution ne dispose pas encore d’une application. Il faut donc visiter la plateforme en passant par un navigateur et s’inscrire. Néanmoins, il est possible de surfer sur le site sans disposer d’un compte mais pour passer à l'action, ce paramètre devient indispensable. La start-up dispose d’un parc de véhicules intéressants.

Que ce soit pour un mariage, une mission à l’intérieur du pays, une balade entre amis ou encore le transport de personnalités, Ahoko saura vous satisfaire. Une barre de recherche est disponible où il faut renseigner le type de voiture recherché, les dates du début et de la fin de la location. La plateforme propose une liste de voitures disponibles et vous effectuez un choix.

Soulignons que pour louer une voiture sans chauffeur sur Ahoko, il faut entre autres être âgé de plus de 25 ans a la date du début de la location, être titulaire du permis de conduire depuis au minimum 2 ans ou encore fournir des garanties suffisantes de solvabilité ou les coordonnées (numéro de téléphone et adresse) d'une tierce personne se portant garant en cas de sinistre.

En 2021, la start-up a fait partie des 6 lauréats d’Orange Fab. Elle a ainsi bénéficié d’un accompagnement technique et financier de la part de la filiale ivoirienne du réseau Orange. Présent à Abidjan et San Pedro, Ahoko veut s’étendre au reste du pays avant de songer à un plan d’expansion sous régionale.

Adoni Conrad Quenum

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Le transport des marchandises entre l’Europe et l’Afrique n’est pas une sinécure pour les commerçants africains. Face à ces difficultés, un tech entrepreneur ayant des attaches sur les deux rives de la méditerranée, a décidé de lancer une solution pour régler le problème.

Cloudfret est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet aux expéditeurs, en l’occurrence les commerçants, de prendre rapidement contact avec des transporteurs pour le déplacement de leurs marchandises d’Europe en Afrique et vice versa. La start-up, basée à Casablanca et à Marseille, a été fondée en 2021 par Driss Jabar.

« Cloudfret est une solution qui lie les deux rives de la méditerranée en connectant les expéditeurs à un réseau étendu et fiable de transporteurs d’Europe et d'Afrique », indique la plateforme.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Il faut créer un compte après téléchargement de l’application puis il sera possible de lancer une commande de transport de marchandise depuis votre tableau de bord. Vous pouvez ainsi réserver vos camions en quelques clics et suivre vos marchandises en temps réel.

La jeune pousse veut faciliter la vie aux commerçants et aux transporteurs en facilitant la réservation des expéditions en toute confiance et au meilleur tarif pour les uns et permet, pour les autres, d’augmenter leur chiffre d'affaires en optimisant les retours à vide avec un paiement garanti et rapide.

Outre le transport routier, elle propose également la voie maritime à la demande. Cloudfret utilise un algorithme qui vous permet de dénicher les bonnes affaires puisqu’il aide à détecter les transporteurs à vide sur le chemin de retour. Néanmoins, il est important que tous vos documents de transport soient disponibles en format numérique pour faciliter le voyage.

Malgré ces atouts, Cloudfret a du mal à s’imposer sur le marché. Selon les statistiques de Play Store, la version Android de l’application a été téléchargée un peu plus de 100 fois. Un chiffre très faible même si elle peut compter sur la confiance de ses investisseurs pour continuer son développement. La start-up a en effet levé 1 million $ en mai 2022 pour soutenir sa croissance en Afrique et en Europe. Par ailleurs, elle a auparavant figuré parmi les 16 start-up nommées finalistes pour le Venture Showcase en 2021.

Adoni Conrad Quenum

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Formée en agriculture et élevage, elle utilise la technologie pour proposer des produits alimentaires locaux de qualité aux Camerounais. Par le biais de sa start-up, elle promeut une alimentation saine et souhaite réconcilier les femmes avec leur cuisine.

Marie Ange Etogo (photo) est une entrepreneure camerounaise. Technicienne d’agriculture et d’élevage formée à l’Ecole pratique d’agriculture de Binguela, elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale d’eFoods Market.

eFoods Market est une entreprise composée « d’innovateurs et de visionnaires », qui a la volonté de mettre à jour et d’améliorer constamment l’expérience d’achat en ligne. Sa boutique sur les réseaux sociaux propose des produits d’épicerie ou plats préparés et un service client personnalisé aux acheteurs depuis le confort de leur foyer.

Marie Ange Etogo a fondé la start-up dans le but d’aider les femmes à cuisiner plus facilement et pour certaines, apprendre à cuisiner tout en maintenant l’équilibre entre leur vie professionnelle, familiale et sociale. eFoods Market permet donc de gagner du temps en cuisine grâce aux paniers recettes constitués de produits issus de l’agriculture locale qu’elle propose à ses clients. 

Elle a confié à We Are Tech Africa que d’ici les cinq prochaines années, « nos objectifs sont d’ouvrir des supermarchés qui vont commercialiser nos gammes de produits dans les quatre plus grandes villes du pays, donc rendre nos produits accessibles dans pratiquement tout le pays ; de développer toutes nos gammes de produits à l’échelle industrielle, c’est-à-dire avoir une marque qui peut concurrencer celles occidentales ; de basculer aussi du côté de la restauration rapide, donc ouvrir des petits restaurants rapides de menus traditionnels et 100 % camerounais ».

La jeune femme a démarré son parcours professionnel en 2016, en France, au sein de la société de communication Novagift. Elle y a fait un stage en tant qu’apporteuse d’affaires. Puis en 2017, au Cameroun, elle renouvelle l’expérience de stagiaire mais plutôt comme traductrice français/anglais et vice versa à la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH) jusqu’en 2018.

En 2021, Marie Ange Etogo a remporté le prix spécial féminin du Prix Orange de l'entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM). Elle a bénéficié d’un financement d’un million de francs CFA, soit près de 1 600 $, et d’un accompagnement de six mois pour mûrir son projet. En 2020, elle était la lauréate de l’OIC Startup Innovation Challenge organisée par Ocean Innovation Center (OIC) de Kribi. 

Melchior Koba

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Le secteur du commerce en ligne est en plein boom en Afrique. Les plateformes se multiplient pour proposer aux populations des services de plus en plus intéressants.   

Copia est une plateforme de commerce électronique business-to-customer (B2C) développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux commerçants de détail et aux particuliers de se ravitailler en produits alimentaires, de beauté, électroniques, etc. La start-up a été fondée en 2013 par Crispin Murira, Tracey Turner et Jonathan Lewis. Elle a déjà levé plus de 100 millions $ pour accélérer sa croissance au Kenya et en Ouganda.

« Copia est conçu spécifiquement pour servir cette clientèle à forte croissance mais mal desservie qui souhaite accéder à des produits de haute qualité aux meilleurs prix », a indiqué Tracey Turner en 2021.

La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible sur Android. Que ce soit sur la plateforme web ou l’application, il n’est pas indispensable de créer un compte avant d’effectuer des achats sur Copia. « Vous pouvez faire vos achats sans compte. Il vous suffit de nous fournir votre e-mail et votre numéro de téléphone au moment de la commande. Vous avez par contre besoin d'un compte pour voir l'historique de vos commandes », peut-on lire sur la plateforme.

Elle permet également aux clients de faire livrer divers produits à leurs familles vivant dans des zones reculées. La plateforme dessert en effet plusieurs petites villes et grâce à cette desserte, les habitants de ces zones ne sont pas obligés de se rendre dans les grandes villes pour se procurer certains produits. A ce jour, Copia fait payer ses clients uniquement via M-Pesa et elle ne prend pas de frais de livraison. Elle dispose de points relais à plusieurs endroits dans les villes mais elle prévoit de se lancer dans les livraisons à domicile qui elles seront payantes.

Copia revendique un réseau de plus de 40 000 agents numériques, près de 2 millions de clients et plus de 13 millions de commandes à ce jour. D’après les statistiques de Play Store, son application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois. Elle a aussi mis en place un code USSD pour permettre aux populations n’ayant pas accès à Internet de pouvoir commander des produits sur la plateforme. Copia Global s’est implanté en Ouganda en 2021 et veut s’étendre à d’autres pays du continent dans les années à venir.

Adoni Conrad Quenum

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L’immobilier est un secteur en pleine croissance sur le continent. Les investisseurs font de plus en plus confiance aux différents projets du secteur et les tech entrepreneurs proposent des solutions intéressantes pour faciliter les transactions immobilières.

Sakneen est une solution proptech développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d’acheter ou de vendre une maison ou un 0. La proptech, basée au Caire, a été fondée en 2019 par Hussein El Kheshen, Ramy Khorshed et Dana Khater. Elle a déjà levé environ 1,3 million $ pour accélérer sa croissance.

Ne disposant pas d’une application mobile, l’utilisateur devra passer par un navigateur pour accéder à la plateforme. Il faudra ensuite créer un compte en remplissant un formulaire puis vous aurez le droit de surfer sur Sakneen. La proptech montre chaque maison sur une carte et fournit une évaluation précise pour réduire le stress lié à l'achat ou à la vente.

« Sakneen Valuation est basé sur un algorithme de tarification unique que nous avons conçu pour apporter information et transparence au secteur immobilier en Egypte. Nous recueillons plus de 30 points de données uniques par maison pour nous assurer que nos repères sont un point de départ pertinent pour les conversations entre vendeurs et acheteurs », indique la plateforme.

Que vous soyez acheteurs ou vendeurs, Sakneen fait le nécessaire pour fournir toutes les informations indispensables pour finaliser toutes les transactions immobilières. Par ailleurs, si l’utilisateur recherche un bien spécifique, il peut se servir de la barre de recherche en fournissant des informations telles que le lieu et son budget maximum. L’algorithme se chargera de filtrer les biens qui ne remplissent pas les critères.

Selon Omar Khashaba, directeur chez le fond de capital risque égyptien Algebra Ventures, « Sakneen peut se différencier de manière significative en réinventant l'expérience de recherche et en gérant l'offre de manière innovante ». En 2020, la proptech égyptienne a participé au programme de l’accélérateur californien Y Combinator.

Adoni Conrad Quenum  

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Depuis 2020, la transformation numérique s’est accélérée en Afrique. Le numérique a commencé à s’imposer comme une option incontournable et les populations ne rechignent plus pour se tourner vers les alternatives qu’offre ce secteur.

Tupuca est une solution numérique développée par une jeune pousse angolaise. Elle permet aux utilisateurs de commander des repas et de se faire livrer à domicile. La start-up, basée à Luanda, a été fondée en 2015 par Erickson Mvezi, Patrice Espírito Santo, Sydney Texeira et Wilson Ganga.

« Nous avons réalisé que les habitants de Luanda avaient du mal à se déplacer pour aller chercher de la nourriture et d'autres produits de première nécessité… Luanda compte plus de deux millions de personnes ayant le pouvoir d'achat pour utiliser notre service. Notre objectif est de continuer à ajouter des raisons pour que les gens utilisent nos services », avait indiqué Erickson Mvezi en 2017.

Disposant d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android, l’utilisateur devra se créer un compte avant d’avoir accès aux divers services. La jeune pousse a signé des partenariats avec des milliers de restaurants pour permettre aux utilisateurs de retrouver leurs restaurants favoris sur la plateforme.

Depuis quelques années, Tupuca a ajouté d’autres services comme les commandes dans les épiceries, les petits commerces, ou encore les services postaux. Les livreurs de la firme peuvent ainsi également effectuer des courses dans certaines enseignes de la ville pour le compte des clients. Le succès de la solution a été immédiat dans le pays. Depuis son lancement, la version Android de l'application a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, selon les statistiques de Play Store.

En 2017, Tupuca a remporté l’étape angolaise du concours Seedstars puis en 2018, elle a réussi un tour de table d’un montant de 340 000 $ pour soutenir sa croissance. En 2022, elle commence son expansion en se lançant en République démocratique du Congo.

Adoni Conrad Quenum

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Elle a acquis plus de sept années d’expérience dans le secteur pour avoir travaillé avec plusieurs entreprises d’e-commerce. Elle dirige la start-up Yoonema qui connecte les vendeurs et les acheteurs via sa place de marché.

Mame Fatou Ba (photo) est une cheffe d’entreprise sénégalaise expérimentée en gestion et en e-commerce. Diplômée de l’université polytechnique Hauts-de-France où elle a obtenu une licence en langues étrangères appliquées (Anglais-Espagnol) en 2011, et de l’université de Lille où elle a obtenu un master en commerce et management des affaires internationaux, elle est la directrice générale de Yoonema.

Nommée en mars 2022, elle doit assurer la croissance de cette entreprise de commerce électronique qui donne aux vendeurs l’accès à une boutique en ligne sécurisée, à des options de paiement faciles, à des outils de marketing et à une base de données établie de plus de 1 000 clients. Fondée en 2019, l’entreprise, qui est une place de marché, offre des produits de haute qualité et une expérience transparente aux acheteurs et aux vendeurs en Afrique de l’Ouest.

« Yoonema regroupe les différentes étapes du parcours commerçant-acheteur, du premier contact à la réalisation d’une transaction et au-delà, en passant par le marketing continu et la sensibilisation des clients. Nous simplifions l’expérience à la fois pour le vendeur et pour le client en comblant le fossé de la facilitation des transactions. En outre, Yoonema offre une plateforme de paiement sécurisée qui établit et renforce la confiance dans le parcours acheteur-vendeur, tout en imitant le paysage de paiement quotidien connu des clients, et en offrant également des paiements avec les principales cartes de crédit pour convenir à notre base de clients internationaux déjà établie », a déclaré Mame Fatou Ba à Disrupt Africa en février 2023.

En janvier 2023, la start-up a été sélectionnée par Startupbootcamp AfriTech parmi les 11 start-up qui participeront à la troisième édition de l’accélérateur Africa Startup Initiative Program (ASIP). Elle bénéficiera de 18 000 dollars de fonds propres en plus de 750 000 dollars de crédits, de services et d’avantages en nature.

Mame Fatou Ba a rejoint Yoonema en janvier 2023 en tant que directrice de programme senior. Sa carrière professionnelle a cependant commencé en 2011 à Asepex, une institution publique qui accompagne les acteurs du secteur de l’export, où elle était une stagiaire au département textile et artisanat. En 2012, elle a également fait un stage à Soft Solutions en tant qu’assistante marketing international.

Après un stage au département du commerce d’Ecobank Sénégal et un autre en tant qu’assistante commerciale à UBA Group en 2013, elle a été embauchée par ouiCarry, une société de transit, au poste d’agent du service clientèle. En 2014, elle a été promue directrice du service clientèle et des achats de la société. Après avoir quitté ouiCarry, elle a travaillé en freelance en tant que consultante et gestionnaire d’entreprise pour des entreprises de commerce en ligne avant de rejoindre Yoonema.

Melchior Koba

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Après la création d’une entreprise spécialisée dans le tourisme en France, Jean-fabrice Gnohi a décidé de mettre en place une solution tech dans son pays d’origine la Côte d’Ivoire. C’est ainsi qu’il s’est lancé dans le secteur de la mobilité.

Monbolide est une solution numérique développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux utilisateurs de louer des voitures de luxe en un temps record. La start-up, basée à Abidjan, a été fondée en 2022 par Jean-Fabrice Gnohi.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Il faut créer un compte après téléchargement de l’application pour avoir accès aux diverses voitures présentes sur la plateforme. L’utilisateur n’a pas besoin de souscrire à un abonnement ou d’effectuer toute autre démarche pour avoir le droit de louer un véhicule sur Monbolide.

On retrouve des véhicules pour tous les budgets comme une Mercedes de 2016 à 150 000 FCFA (environ 244 $) par jour, une Range Rover Sport à 250 000 FCFA par jour, ou encore une Peugeot de 2011 à 30 000 FCFA par jour. Il est également possible d’effectuer des réservations, notamment quand on voudrait louer une marque spécifique de véhicule. Pour cela, vous fournirez des informations telles que votre localisation, la date du début de la location et la date de fin.

Par ailleurs, des particuliers peuvent décider de faire louer des voitures via la jeune pousse. Il suffit d’appuyer sur le bouton « ajouter une annonce » et suivre le processus. Grâce à un partenaire de Monbolide, un tracker peut être installé sur votre véhicule pour que vous puissiez connaître sa position à tout instant. Selon la start-up, il est possible de gagner jusqu’à 500 000 FCFA en louant votre véhicule. Monbolide est uniquement présent en Côte d’Ivoire mais elle prévoit une expansion en Afrique de l’Ouest.

Adoni Conrad Quenum     

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Il s’est bâti une solide expérience dans l'e-commerce et la logistique. Sa nomination à la tête de Jumia au Sénégal témoigne de la confiance de la société en sa capacité à diriger une grande équipe de professionnels.

Lionel Mobi (photo) est un chef d’entreprise camerounais spécialisé dans le secteur de la technologie. Il est titulaire d’un bachelor en science et génie des matériaux obtenu à l’université de Buea en 2009 et d’un master en chimie industrielle obtenu à l’université de Douala en 2010. Egalement titulaire d’un master en gestion de la chaîne d’approvisionnement obtenu en 2015 à l’université catholique Saint Jérôme de Douala, il est le directeur général de Jumia au Sénégal.

Jumia est une plateforme d'e-commerce avec plus de 500 millions d’internautes et active dans 11 pays en Afrique. Le 23 février passé, la société a annoncé la nomination de Lionel Mobi en tant que son nouveau directeur général au Sénégal. Ce dernier aura donc pour principale mission de continuer à faire de Jumia, la plateforme leader de l’e-commerce au Sénégal.

Heureux de sa nomination, Lionel Mobi déclare : « je suis vraiment ravi de revenir chez Jumia Sénégal, pour diriger une grande équipe de professionnels et, de poursuivre la mission de Jumia dans la transformation de l’économie africaine grâce au commerce électronique. L’e-commerce connaît une croissance rapide au Sénégal, et je pense que le moment est venu d’accompagner cette évolution et d’avoir un impact sur la vie des Sénégalais via Internet, aussi bien dans les grandes villes que dans les zones rurales et reculées ».

En effet, Lionel Mobi avait déjà été embauché par Jumia en 2014 en tant que directeur des opérations logistiques et d’achat de la société au Cameroun. Entre 2016 et 2019, il a été chef des opérations de Jumia Cameroun et en 2017, il a occupé le même poste pour la société au Sénégal. De 2020 à 2021, il a également été directeur des opérations pour Jumia Ghana.

Il a quitté Jumia en 2021 pour devenir le directeur national de Gozem au Bénin. Gozem est une société offrant des services de commandes de véhicules en ligne, d'e-commerce et des services financiers. Il a dirigé l’entreprise jusqu’à sa nouvelle nomination à Jumia.

La carrière professionnelle de Lionel Mobi a commencé en 2010 à l’archidiocèse de Douala où il était un agent junior des achats en laboratoire. En 2012, il a rejoint KBA International, une société fournissant principalement des solutions de logistique et de transport terrestre pour les entreprises industrielles, comme responsable logistique.

Melchior Koba

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Alors que les firmes de transport à la demande prolifèrent sur le continent, le covoiturage ne connaît pas le même succès. Pourtant, ce segment de l’e-mobilité peut être une solution efficace contre les bouchons dans les grandes villes africaines.

Wabeyi est une solution de covoiturage développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux utilisateurs de mettre les passagers en relation avec les conducteurs fréquentant le même itinéraire. La start-up a été fondée en 2017 par Emmanuel Bilé.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Il faut donc créer un compte après téléchargement de l’application et fournir vos informations personnelles. Après l’inscription, il est commode d’enregistrer vos itinéraires favoris dans l’application, ce qui facilite son utilisation au quotidien. Si vous voulez être un conducteur, Wabeyi prend quelques jours pour vérifier votre profil avant de vous accorder ou pas ce badge. La start-up met un point d’honneur à la sécurité des passagers.

Il faut signaler que la plateforme n’opère pas dans le transport à la demande dans son sens strict. Elle est dans le covoiturage donc le conducteur est peut être un fonctionnaire qui se rend au travail et prend tous les matins et tous les soirs le même trajet, ce qui arrange le passager. Il est également possible qu’un conducteur programme une virée à l’intérieur du pays et qu'un passager se rende au même endroit.

C’est pour cette raison que l’option Wabeyi peut être très avantageuse en matière de prix. « Soyez rémunéré en aidant des personnes à se déplacer. Transportez les personnes ayant le même itinéraire que vous », peut-on lire sur la plateforme. Selon les statistiques de Play Store, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus de 1 000 fois.

Adoni Conrad Quenum

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