L’accès aux médicaments n’est pas une sinécure dans certaines régions du continent. Les start-up opérant dans la distribution des produits pharmaceutiques sont des alternatives intéressantes pour les populations qui vivent dans ces régions. 

Afia Pharma est une solution numérique développée par la firme rwandaise Afia Group Ltd. Elle permet aux utilisateurs de se procurer des produits pharmaceutiques en ligne depuis le confort de leur maison. La start-up, basée à Kigali, a été fondée en 2020 par Biganza Papy.

« Notre mission est de rendre les médicaments de qualité accessibles, disponibles et abordables pour des milliards de personnes à travers l'Afrique et de s'assurer que tout le monde a accès aux médicaments à tout moment et partout », peut-on lire sur la plateforme.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android depuis laquelle l’utilisateur peut effectuer ses transactions commerciales. Après téléchargement et création de son compte, il peut surfer sur la plateforme mobile pour découvrir les produits disponibles. Entre autres, on peut citer les antiviraux, les vitamines, les antipaludiques ou encore des anti-inflammatoires.

Pour commander sur Afia Pharma, il suffit de trouver le produit recherché, de l'ajouter au panier, de sélectionner l'option de livraison et de valider l'achat. Dans le cas où une ordonnance est obligatoire, il est possible de la téléverser sur la plateforme. Afia Pharma accepte la plupart des méthodes électroniques de paiement, telles que les cartes bancaires.

Pour aider les utilisateurs à ne pas oublier de prendre leurs médicaments, l'application propose une fonction de rappel. En 2023, la healthtech a été sélectionnée pour rejoindre la deuxième cohorte du programme panafricain Investing in Innovation (i3), entre autres soutenu par la Fondation Bill et Melinda Gates ou encore Microsoft. Toutes les start-up de la cohorte recevront 50 000 $ pour accélérer leur croissance sur le continent.

Adoni Conrad Quenum

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La Société financière internationale (SFI), filiale du de la Banque mondiale axée sur le financement du secteur privé, a annoncé un investissement de 3,4 millions de dollars dans la plateforme de commerce électronique africaine ANKA, basée en Côte d’Ivoire.

Selon les responsables de la start-up, cet investissement soutiendra l'expansion continentale de l'entreprise, permettra d’étendre ses opérations et d’intégrer environ 100 000 artisans supplémentaires de toute l’Afrique d’ici 2030.

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Ariika, une plateforme égyptienne de commerce électronique, a annoncé le mardi 12 septembre la réussite d’un cycle de financement de série A d’un montant non divulgué. Les fonds seront utilisés pour accélérer sa croissance dans la région MENA en commençant par l’Arabie saoudite dès le quatrième trimestre de cette année.

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L’agritech kényane se veut moderne et en avance sur ses concurrents. Elle utilise des mégadonnées pour améliorer sa production.

Fondée en 2015 par Joseph Rehmann et Steve Moran, Victory Farms est une agritech kényane spécialisée dans la pisciculture et dans la commercialisation de poissons, en l’occurrence les tilapias. Elle dispose d’une plateforme depuis laquelle les utilisateurs peuvent se procurer ces poissons, en vrac ou emballés. Depuis son lancement, elle a déjà levé plus de 43 millions $ pour entre autres améliorer sa technologie, développer ses activités et accélérer sa croissance au Kenya et sur le continent.

« Nous vendons aux Africains du marché de masse par le biais d'une chaîne du froid RTM très innovante qui utilise des données prédictives pour pousser le poisson vers des milliers de dames de marché chaque jour dans tout le Kenya avec moins de 1% de détérioration. [...] Cela nous permet d'innover et de créer des solutions plus rentables grâce à nos systèmes et à la puissance des données, afin de fournir un produit meilleur et plus frais à un plus grand nombre de consommateurs », explique Joseph Rehmann.

La solution ne dispose pas d’une application. Il faudra passer par la plateforme web pour effectuer les achats et pour cela, la création d’un compte est indispensable. Après cela, l’utilisateur peut passer sa commande et payer par le portefeuille électronique M-Pesa ou par carte bancaire avant ou lors de la livraison. Toutefois, la start-up a introduit un code USSD pour localiser ses nombreux points de vente. Elle en revendique plus de 54 où plus de 15 000 femmes du marché se ravitaillent.

Par ailleurs, la jeune pousse veut améliorer sa technologie et s’étendre à d’autres marchés. « Nous avons plusieurs initiatives en cours et planifiées pour construire la première plateforme de poisson à bilan carbone négatif au monde. Je pense que c'est très excitant car nous avons intégré de nombreuses dimensions tangibles et mesurables dans l'entreprise pour y parvenir », explique Joseph Rehmann.

Adoni Conrad Quenum

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Le secteur du commerce en ligne est en plein essor en Afrique. Au Ghana, Felix Manford permet à tous de démarrer un commerce en ligne sans investir de capital.

Felix Manford (photo) est un entrepreneur et un chef d’entreprise ghanéen avec un parcours académique et professionnel impressionnant. Il est un co-fondateur et le président-directeur général de la start-up Tendo.

Felix Manford a fait ses études à l’université du Ghana, où il a obtenu un bachelor en administration des affaires en 2018. Pris de passion pour l’entrepreneuriat, il fonde Tendo en 2020 afin de permettre à tous les Africains de faire du commerce en ligne sans avoir besoin d’investir un capital de départ.  

Tendo, à travers sa plateforme, connecte les grossistes locaux aux revendeurs indépendants qui peuvent ajouter une marge bénéficiaire aux produits, les partager sur les médias sociaux et gagner de l’argent à chaque fois qu’un achat est effectué.

« Actuellement, les personnes qui souhaitent vendre en ligne doivent économiser de l’argent, visiter des centaines de fournisseurs pour en trouver un de confiance et risquer de perdre leur capital en accumulant des stocks. En outre, ils doivent supporter des coûts de logistique et d’entreposage. Nous éliminons tout cela », a déclaré Felix Manford en 2022.

Aujourd’hui, la plateforme Tendo est disponible, non seulement au Ghana, mais aussi au Nigeria. Accéléré en 2020 par MEST Africa et bénéficiaire du programme Black Founders Fund de Google en 2021, la start-up a participé au programme d’hiver d’Y Combinator en 2022. En 2023, Tendo a été nommée par le média Make Money comme l’une des 10 start-up africaines les plus prospères.

Au cours de ses études, Felix Manford a travaillé en 2016 à l’UK Trade & Investment en tant qu’assistant commercial au Ghana. En 2017, il est embauché comme chargé de marketing et de recherche à la Global Trade Consult.

Après son diplôme en 2018, il effectue un stage d’un mois en recherche sur les investissements mondiaux à Goldman Sachs avant d’être embauché par l’entreprise au service de recherche sur les investissements mondiaux de l’entreprise.

Melchior Koba

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Mecho Autochek, une start-up nigériane qui fournit des pièces détachées pour automobiles, a annoncé le jeudi 14 septembre la réussite d’un cycle de financement d’un montant de 2,4 millions $. Il s'agit d'une opération de pré-série A soutenue par  Global Brain Corporation, Ventures Platform et Uncovered Fund ; les fonds seront utilisés pour lancer sa plateforme de distribution de pièces détachées business-to-business.

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Diplômé en finance et expérimenté dans la gestion des risques financiers, il se lance dans l’entrepreneuriat et développe plusieurs solutions technologiques. Avec Mapha Logistics, il permet aux PME de créer une boutique en ligne, de s’approvisionner et de livrer leurs clients locaux.

Loyiso Vatsha (photo) est le président-directeur général de Mapha Logistics. Diplômé de l’université de Pretoria, il y a obtenu un bachelor en actuariat et mathématiques financières en 2014.

Fondée en 2017, sa start-up technologique, basée en Afrique du Sud, propose des solutions de livraison et d’achat à la demande du dernier kilomètre pour les petites entreprises dans les zones urbaines et périurbaines, où de nombreuses entreprises locales ont du mal à accéder à des stocks de qualité, à des prix compétitifs et à une clientèle efficace. 

A travers Mapha Logistics, Loyiso Vatsha, Lesego Mokou, Noble Nyoni et Tshidiso Vatsha, cofondateurs de la start-up, visent à renforcer les entreprises en leur fournissant une plateforme qui leur permet de créer un magasin en ligne, de s’approvisionner, de livrer leurs clients locaux, d’accepter les paiements en ligne et de suivre les stocks et les chauffeurs-livreurs. 

L’entreprise sert aussi de place de marché pour le public, qui peut commander des produits auprès de milliers de restaurants, de magasins de proximité, de magasins de cosmétiques et autres, en toute simplicité. 

Philanthrope, Loyiso Vatsha a fondé en 2022 Vatsha Foundation pour améliorer la vie des enfants vivant dans la pauvreté en Afrique du Sud, en favorisant une éducation publique de qualité et la santé des enfants, et en améliorant la stabilité économique des familles vivant dans la pauvreté.

En 2016, il a fondé Mapha Foodshare, une plateforme de partage de nourriture qui permet à ses utilisateurs d’afficher, de vendre, d’acheter et de partager avec des personnes de leur quartier et des environs.

Depuis 2021, Loyiso Vatsha est le directeur général d’Azania Ventures, une société sud-africaine de capital-risque. Cependant, son expérience professionnelle a commencé en 2016 à la Rand Merchant Bank où il était le gestionnaire des risques financiers.

Le travail de Vatsha avec Mapha Logistics n’est pas passé inaperçu. Lauréat du prix de l’innovation sociale de SAB Foundation en 2021, il est un bénéficiaire du programme Black Founders Fund de Google en 2022. 

Melchior Koba

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Malgré sa démocratisation, l'Internet n’est toujours pas aisément accessible dans certains pays du continent. Pourtant, des tech entrepreneurs font le nécessaire pour proposer aux populations connectées des services locaux sur mesure.

Warani Shop est une application de commerce en ligne développée par une start-up centrafricaine. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des achats en ligne et de se faire livrer à l’adresse indiquée lors de la commande. La start-up, basée à Bangui, a été fondée en 2023 par Vianney Kanda.

« Après plusieurs réflexions sur certains problèmes que rencontrent les Centrafricains, notamment pour avoir accès aux produits de bonne qualité, ou pour se faire livrer des produits, j’ai décidé de créer cette start-up Warani qui représente un pont entre le client et le vendeur. [...] L’objectif principal de Warani est de créer des accessibilités à des services, et à des produits pour le compte des Centrafricains », indique Vianney Kanda.

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra se créer un compte pour accéder aux divers services disponibles sur la plateforme. Que ce soit les produits cosmétiques et de beauté, des articles de cuisine, de la quincaillerie, des pagnes ou encore des vêtements, Warani Shop est une boutique en ligne plutôt complète. Elle intègre plusieurs moyens de paiement tels que la carte Visa, le mobile money avec le réseau de téléphonie mobile Orange ; ou le paiement en espèces après la livraison.

Dans un pays où le taux de pénétration de l’Internet était de 10,58 % en 2021, d’après les données de l’Union internationale des télécommunications, la start-up a mis en place un numéro pour recevoir des commandes par téléphone. Depuis son lancement le samedi 9 septembre, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus d’une centaine de fois, d’après les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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Après plusieurs années de croissance en Egypte, la super application a décidé d’investir plusieurs marchés du Moyen-Orient cette année. Pour cela, elle a signé divers partenariats pour améliorer ses services.

Yalla est une super application développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d’envoyer et de recevoir des fonds, de payer des commerçants et de commander de la nourriture dans les restaurants partenaires. La start-up, basée au Caire, a été fondée en 2021 par Waleed Sadek.

La solution dispose d’une application accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra créer un compte pour accéder aux diverses fonctionnalités. Outre les principaux services cités plus haut, il intègre également le transport à la demande, une boutique en ligne, le paiement des données et du temps d’antenne, la souscription à des assurances, etc. Yalla propose également des cartes virtuelles pour faciliter les transactions commerciales en ligne.

« La carte Yalla (physique et virtuelle dans Yalla Super App) est le seul compte financier dont vous aurez besoin pour gérer votre argent. Il vous aidera à envoyer, recevoir, payer, retirer, économiser, investir et suivre votre argent », peut-on lire sur la plateforme. Il est également possible d’effectuer des retraits dans des distributeurs automatiques de billets, de verrouiller et de déverrouiller la carte en un clic depuis l’application mobile ou encore de fixer des limites de dépenses.

La super application revendique plus de 1,6 million d’utilisateurs et plus de 6 milliards de livres égyptiennes (environ 194 millions $) de transactions depuis son lancement. Outre l’Egypte, elle est également présente aux Emirats arabes unis, au Pakistan et en Arabie saoudite. A propos de l’expansion en Arabie saoudite, qui a été annoncée la semaine dernière, Waleed Sadek explique que sa start-up a pour objectif « d’attirer environ un million d'utilisateurs saoudiens au cours de la première année d'exploitation, en offrant les meilleurs services possibles qui répondent aux désirs et aux besoins de nos clients ».

Adoni Conrad Quenum

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Fondée en 2021, elle s’est rapidement retrouvée sous le feu des projecteurs avec sa participation à la cohorte d’été d’un programme d’accélération d’envergure. Depuis lors, la jeune pousse est en pleine croissance.

FoodCourt est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs de commander de la nourriture en ligne dans plusieurs restaurants et de se faire livrer à domicile ou au bureau. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2021 par Henry Nneji et Paul Adokiye Iruene.

« Le comportement des consommateurs évolue en Afrique et, malgré l'essor d'applications de livraison de nourriture comme Jumia Foods et Glovo, l'inefficacité dans le domaine de la livraison de nourriture est encore très importante. Nous avons réalisé que tout ce que les clients voulaient vraiment, c'était de la bonne nourriture et une expérience de commande transparente », explique Henry Nneji.

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android, et l’utilisateur doit disposer d’un compte pour passer ses commandes. Plusieurs restaurants proposant diverses variétés de nourritures sont accessibles sur la plateforme mobile de la start-up. Il est également possible de faire des commandes groupées. FoodCourt est cashless, elle ne reçoit donc aucun paiement en espèces. Toutes les transactions sont payées via des moyens de paiement digitaux tels que le portefeuille numérique, les cartes bancaires ou encore les virements bancaires.

« Les frais de livraison sont déterminés par la distance entre vous et le restaurant. Nos frais de livraison sont actuellement compris entre 390 et 850 nairas [environ 0,5 $ et 1,08 $] et peuvent augmenter jusqu'à 1,5 fois en cas de forte hausse. Les surcharges sont causées par des facteurs irréguliers tels qu'un trafic intense, de fortes pluies, une pénurie de carburant, un volume élevé de commandes au restaurant, etc. », indique la plateforme.

D’après les données de Play Store, la version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois. En 2022, FoodCourt a été sélectionnée pour participer à cohorte d’été de l’accélérateur californien Y Combinator. La start-up a des rêves d’expansion et veut conquérir le Nigeria, l’Afrique et d’autres continents.

Adoni Conrad Quenum

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