Après des expériences professionnelles dans le secteur du digital dans diverses boîtes, ces deux tech entrepreneurs ont décidé de révolutionner la collecte des données pour en faciliter les analyses sur le continent.
Jaabi est une solution technologique développée par la jeune pousse botswanaise Meeticks Africa. Elle permet aux utilisateurs de collecter des données pour effectuer des sondages, des études de marché ou encore pour faire remplir des formulaires de souscription. La solution, lancée en 2022 par Ismael Camara et Bashanganyi Magwape, s’appuie sur l’interface de programmation de WhatsApp Business pour faciliter les différentes collectes de données.
« L’approche de Meeticks Africa avec Jaabi est de s’appuyer sur le digital en allant trouver les consommateurs là où ils sont déjà, réduisant ainsi les barrières d’acquisition et de prise en main. WhatsApp est l’application la plus utilisée du continent, consomme peu de données, est accessible à tout le monde et c’est une application sécurisée à laquelle les consommateurs font confiance », explique Ismael Camara à We Are Tech Africa.
Pourtant, l’application de messagerie instantanée développée par le groupe Meta dispose d’une fonction « Sondage ». Ismael Camara explique que « la fonction sondage de WhatsApp est effectivement disponible dans les discussions (individuelles ou groupes). Cependant, cette fonctionnalité ne peut être utilisée pour faire une étude de marché à l’échelle d’un pays car les entreprises ne peuvent avoir accès aux discussions personnelles ni aux groupes WhatsApp qui sont d’ailleurs limités à 250 participants [1024 en réalité, Ndlr], une taille d’échantillon qui ne suffit pas pour faire des sondages ».
La solution ne dispose pas d’une application mobile. C’est un choix de la firme car les fondateurs pensent qu’il y en a déjà suffisamment sur le marché. Avec Jaabi, les sondés doivent plutôt engager une conversation avec l’agent conversationnel de la solution en scannant un Code QR ou en cliquant sur un lien WhatsApp qui varie en fonction des pays. Ils se retrouveront directement sur la page du sondage et ils pourront répondre aux diverses questions en sélectionnant parmi les propositions s’il y en a ou en saisissant leurs réponses. Il faut souligner que Jaabi peut collecter tout type de données supportées par WhatsApp comme les textes, les images, les documents ou encore les situations géographiques.
Quant aux entreprises, elles ont accès à un tableau de bord pour entre autres créer leur sondage, le suivre ou encore analyser les données. « Dans le futur, il sera possible de répondre aux sondages Jaabi sur le site web Jaabi à la manière de Google Forms ou Survey Monkey mais nous pensons que cela n’est pas efficace tant que les coûts d’Internet ne seront pas drastiquement réduits sur le continent », affirme Ismael Camara.
En 2023, Jaabi s’est lancée à la conquête d’autres marchés africains. Elle a commencé son expansion par l’Afrique du Sud, un pays où la start-up mère est également enregistrée. Par ailleurs, la solution dispose d’une base de sondés avoisinant les 7 000 personnes et environ une vingtaine d’entreprises ont déjà recours à la solution pour effectuer des études de marché ou recevoir des feedbacks de leurs clients.
Adoni Conrad Quenum
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Les applications d’e-mobilité ont pris d’assaut le continent africain. Elles offrent une meilleure garantie que les taxis traditionnels, ce qui séduit aussi bien les touristes que les autochtones.
VotreChauffeur.ma est une solution technologique développée par une start-up marocaine. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des voitures de luxe avec chauffeur, depuis leur smartphone ou leur ordinateur, pour effectuer leurs divers déplacements. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2014 par Jawad Ziyat et Ismael Belkhayat.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra se créer un compte pour avoir accès aux diverses fonctionnalités. Que ce soit pour des déplacements au sein d’une même ville, des excursions, des circuits touristiques ou encore des transferts aéroports, la jeune pousse propose tous ces services. Elle offre également un service de mise à disposition où le chauffeur vous aidera à faire toutes vos courses pendant la durée souhaitée.
« Le seul critère que nous prenons en considération est si vous voulez garder la voiture avec son chauffeur sur Casablanca, ou bien en dehors de cette ville. À partir de ce moment, libre à vous de faire tous les trajets dont vous aurez besoin, tous les services sont inclus dans le prix annoncé lors de votre réservation », indique la start-up.
L’utilisateur a aussi le choix sur le type de voiture. VotreChauffeur.ma dispose de berlines et de vans et le type de voiture a des incidences sur les tarifs. Le wifi, le chargeur de téléphone, des bouteilles d’eau, des journaux et des magazines sont autant de services disponibles à bord des véhicules de la start-up.
« Les prix dépendent de l'option choisie et la ville où vous vous situez. Nos tarifs sont calculés principalement en fonction du trajet réservé ainsi que de la distance du chauffeur de votre point de départ », peut-on lire sur la plateforme. Il est possible de visualiser depuis la plateforme web et l’application la liste des chauffeurs disponibles en temps réel.
Outre Casablanca, VotreChauffeur.ma est présente à Agadir, à Marrakech, à Rabat, à Fès et à Tanger. La version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois.
Adoni Conrad Quenum
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Après avoir découvert les frais exorbitants des livraisons dans son pays, il a décidé de s’associer à un ami pour se lancer dans le secteur. Pour réduire considérablement les tarifs et aussi les frais d’exploitation, sa start-up a opté pour une solution écoresponsable.
Errand360 est une solution technologique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à un service de livraison écoresponsable puisque la firme n'utilise que des bicyclettes. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2019 par Adetola Adele et David Ayodeji.
« Nous avons repéré un besoin de livraisons rapides et abordables, et un besoin de courses courtes pour les personnes au sein d'une communauté, et c'est ce qui a inspiré notre modèle. Nous avons décidé de créer un système de livraison communautaire avec des vélos car il n'aura pas besoin de carburant et cela peut être moins cher », explique Adetola Adele.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Il faut disposer d'un compte sur la plateforme pour accéder aux diverses fonctionnalités. La start-up opère directement avec les commerçants. Ainsi, en cas d’achats, ceux-ci contactent directement les livreurs via l’application pour leur confier les courses.
« La situation est prometteuse, car de nombreuses entreprises sont prêtes à s'associer avec nous et les utilisateurs nous demandent quels sont nos plans de déploiement. Cela nous donne le sentiment d'avoir un impact. Dans le secteur de la logistique, nous sommes les premiers à proposer la livraison de vélos au Nigeria et nous espérons poursuivre notre extension », a indiqué Adetola Adele en juillet 2021.
Depuis, la start-up a pris le temps de s’implanter dans diverses régions du pays. Errand360 facture 500 nairas (0,64 $) pour une livraison dans un rayon de 3 kilomètres et 100 nairas supplémentaires sont facturés pour chaque kilomètre de plus. Quant aux livreurs, ils disposent d’un salaire de base de 40 000 nairas et perçoivent 100 nairas pour chaque livraison effectuée.
Adoni Conrad Quenum
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Ayant pour but d’aider les entrepreneurs africains à faire connaître leurs produits sur le continent et dans le monde, une tech entrepreneur a décidé de mettre en place une plateforme digitale pour faciliter les transactions commerciales sur le continent et en dehors.
Awalebiz est une place de marché numérique développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet aux utilisateurs, les vendeurs d’un côté, d’exposer et de vendre leurs articles sur la plateforme et, d’un autre côté, aux clients potentiels de se procurer des articles uniques. La start-up, basée à Dakar, a été fondée par Nafy Diagne en 2014. Elle a pour objectif de regrouper les entrepreneurs de plusieurs pays d’Afrique pour leur permettre de commercialiser leurs produits partout dans le monde.
« Dans l'esprit du jeu d'Awalé, basé sur l'idée de semer les graines et en récolter le fruit, notre compagnie se concentre non seulement sur la vente en ligne, notre cœur de métier, mais également sur la promotion de nos artisans et de notre culture africaine que nous voulons partager avec le monde », peut-on lire sur la plateforme.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Néanmoins, c’est par le site Internet que la plupart des utilisateurs passent pour s’offrir des articles sur Awalebiz. Il est possible de surfer sur les pages de la place de marché pour découvrir la multitude d’articles disponibles. Qu'il dispose ou non d’un compte, l’utilisateur peut effectuer ses achats. Il va falloir renseigner votre adresse de facturation et de livraison à chaque fois que vous voulez passer commande.
« Des vendeurs de tous pays d'Afrique vous offrent à voir leurs produits. L'acheteur camerounais se fait livrer du Kenya, l'acheteur sud-africain du Sénégal. Et L'acheteur australien se fait livrer du Benin. Nous jetons le filet pour relier le continent de toutes parts, et bien sûr le relier au reste du monde. L'esprit est panafricain. L'ambition en est mondiale », indique la plateforme.
Les délais de livraisons dépendent du moyen de livraison pour lequel vous avez opté, du pays d’origine de l’article et de votre situation géographique. La plateforme prend la peine de signaler un intervalle de temps raisonnable dans lequel les articles sont susceptibles d’être livrés. En 2017, Awalebiz remporte le premier prix de la troisième édition du Linguère Digital Challenge. La start-up empoche un chèque de 7 500 000 FCFA (12 867 USD) et un accompagnement technique d'une valeur de 2 500 000 FCFA.
Adoni Conrad Quenum
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Les chauffeurs sud-africains des applications de VTC, en l’occurrence ceux d'Uber et Bolt, ont annoncé le lundi 17 juillet par l’intermédiaire de leur porte-parole Vhatuka Mbelengwa leurs intentions d’entrer en grève. Les principales raisons évoquées sont les problèmes de sécurité et des commissions jugées élevées par les chauffeurs.
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Nayamax, une entité burkinabè opérant dans le secteur du e-commerce, a lancé la semaine dernière un appel à projets pour les entrepreneurs souhaitant se lancer dans le commerce électronique. L’initiative a été mise en place dans le cadre de son programme « l'accélération de l'entreprenariat numérique au Burkina Faso et en Afrique ». Les candidatures prennent fin le 13 août. Cliquez sur ce lien pour postuler.
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Après sa création sous le nom de Tayar, les fondateurs de la jeune pousse ont décidé de changer d’orientation. Elle a changé de nom et propose désormais une solution basée sur l’intelligence artificielle qui soutient entre autres les start-up opérant dans le secteur de la livraison.
Roboost est une solution technologique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux entreprises opérant dans les secteurs du commerce électronique, de la vente au détail et aux fournisseurs de services de livraison de mieux gérer le volet de la livraison au dernier kilomètre. La start-up, basée au Caire, a été fondée en 2018 sous le nom de Tayar par Hassan Kamel et Mohamed Gessraha. Depuis son lancement, elle a levé plus de 700 000 $ pour développer sa technologie et accélérer sa croissance.
Hassan Kamel explique que « le changement radical et transformationnel dans les opérations de livraison nous a positionnés comme la solution optimale pour les marques locales et multinationales que nous sommes fiers de servir avec un taux de rétention de 100 % ». Selon lui, Roboost aide les entreprises à atteindre leur plein potentiel opérationnel. Il suffit d’intégrer l’interface de programmation et la solution s’occupe de tout.
Entre autres, elle collecte les commandes, optimise les itinéraires, gère les agents de livraison et surveille toutes les opérations de livraison en temps réel. Roboost peut fournir des rapports détaillés sur chaque opération et évaluer la performance des livreurs. Si la start-up a plusieurs agences, la solution permet de comparer la performance de chacune d’entre elles. Les entreprises peuvent avoir un œil sur les diverses opérations depuis leur plateforme web ou l’application mobile accessible sur iOS et sur Android sans pour autant intervenir puisque l’IA s’occupe de tout.
« Grâce aux données recueillies auprès de plus de 2 200 agents de livraison ayant parcouru plus de 9 millions de kilomètres, nous sommes toujours à la recherche de nouveaux moyens d'améliorer les opérations de livraison de nos clients et d'ajouter de nouvelles fonctionnalités », indique Hassan Kamel.
Adoni Conrad Quenum
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Pour diverses raisons, les déplacements dans les grandes villes africaines deviennent de plus en plus compliqués. L’émergence des applications d’e-mobilité a permis de résoudre un tant soit le problème.
Maramoja est une plateforme de mobilité à la demande développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs de se déplacer dans la ville de Nairobi en contactant un chauffeur via une application mobile. La start-up, basée dans la capitale kényane Nairobi, a été fondée en 2013 par Bastian Blankenburg, Jason Eisen, Polina Kazak et Ronald Mahondo. Depuis son lancement, elle a réussi à lever environ 500 000 $ pour soutenir sa croissance et développer sa technologie.
« Je venais à Nairobi depuis les Etats-Unis pendant trois ans, plusieurs fois par an, pour mon travail. Nous avions constamment des problèmes de transport. Un chauffeur s'est avéré être un trafiquant d'armes, un autre a essayé de nous prendre en état d'ébriété, etc. », a déclaré Jason Eisen.
L’application mobile est accessible sur Android et sur iOS. L’utilisateur, après téléchargement, devra créer un compte pour accéder au service. S’il veut effectuer une course, il devra renseigner le lieu de départ et la destination. L’application affichera la liste des chauffeurs et il va falloir en choisir un. L’utilisateur a la possibilité de désigner son chauffeur favori. Si celui-ci est occupé ou n’est pas dans sa zone, il peut envoyer un collègue de confiance pour s’occuper de son client.
Maramoja mise en effet sur la relation que les clients et les chauffeurs bâtissent pour toujours faire appel à leur service. La start-up a mis la confiance au cœur de son activité commerciale. Ainsi, à chaque fois qu’un utilisateur se connecte, ce sera toujours son/ses chauffeur(s) favori(s) qui lui seront proposés dans la mesure du possible.
La start-up revendique plus de 100 000 clients satisfaits, plus de 30 000 véhicules immatriculés et plus d’un million de courses effectués. D’après les statistiques de Play Store, la version Android de l’application mobile a été téléchargée plus de 50 000 fois.
Adoni Conrad Quenum
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Pendant la pandémie de la Covid-19, les écoles ont longtemps été fermées pour éviter une propagation de la maladie. La reprise a été difficile pour certains apprenants et les formations à distance se sont imposées comme la solution idoine.
Edcent est une plateforme numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des formations en ligne dans diverses filières depuis sa plateforme web. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2020 par Mike Ikenwa. En décembre 2021, elle a levé un montant de 10 millions de nairas (environ 12 891 $) pour développer sa technologie, dans une opération menée par CrownVest, une société d’investissement nigériane.
« La start-up est une plateforme d'apprentissage en ligne qui permet à chacun d'acquérir de nouvelles compétences, de certifier sa curiosité et de développer ses connaissances pour atteindre ses objectifs personnels et professionnels. Elle permet aux utilisateurs d'accéder à plus de 50 cours composés d'un contenu interactif et de courte durée », indique Mike Ikenwa.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur devra passer par un navigateur pour accéder au site Internet de la jeune pousse. Après la création de son compte, il pourra surfer sur le site et découvrir plusieurs contenus éducatifs en accès libre. Que ce soit en science des données, en informatique ou encore en gestion des entreprises, Edcent propose des contenus variés pour ses utilisateurs.
L’edtech veut « briser les barrières éducatives en offrant à chacun l'accès à des opportunités d'apprentissage abordables et pratiques ». Tous les cours sont divisés en de courtes vidéos de 3 à 5 minutes suivies d’un quiz pour faciliter l’assimilation par les apprenants. Par ailleurs, Edcent propose des packages pour les entreprises qui souhaitent faire apprendre leurs employés.
La start-up a signé des partenariats avec de nombreuses universités. Elle revendique plus de 90 000 apprenants de divers horizons, plus d’une centaine de cours dispensés et plus de 90 instructeurs pour aider les apprenants dans leur quête du savoir.
Adoni Conrad Quenum
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Après des études en architecture, ce jeune Tchadien a décidé d’apprendre le code. Pendant la pandémie de la Covid-19, l’engouement autour des réseaux sociaux a suscité son intérêt de proposer une alternative africaine à Facebook.
GIMbatch est une plateforme de réseau social développée par une jeune pousse tchadienne. Elle permet aux utilisateurs de s’échanger des messages et de publier des contenus via ses plateformes web et mobile. La start-up a été fondée en 2022 par Nassour Abdraman Adam. Elle a entre autres pour objectif de permettre aux créateurs de contenus africains d’être rémunérés.
« Pendant la période de la pandémie de coronavirus, j’ai vu que les Africains ont inondé les réseaux sociaux, mais la plupart des créateurs de contenus africains sont privés de certains avantages, surtout la rémunération de leurs contenus », explique Nassour Abdraman Adam à We Are Tech Africa.
L’application mobile est uniquement accessible sur Android et l’accès aux diverses fonctionnalités nécessite la création d’un compte. Il faudra renseigner des informations telles que le nom, le prénom, l’e-mail et créer un mot de passe. Après cette étape, l’utilisateur peut accéder à son compte et découvrir son fil d’actualité. Le réseau social dispose d’un mode pro. Les frais d’abonnement varient de 8 $ pour le statut « Etoile » à 256 $ pour celui de « VIP ».
Sur GIMbatch, on peut créer des événements, des sondages, des groupes, des pages ; publier des vidéos, des contenus audios, des images ; envoyer des messages, des pokes, etc. La plateforme veut également permettre aux artistes musiciens africains de partager leurs musiques avec son outil de musique. Par ailleurs, la plateforme intègre un portefeuille virtuel qui permet les transactions financières entre les abonnés en renseignant l'e-mail ou le nom d'utilisateur. Depuis son lancement, la version Android de l’application a été téléchargée un peu plus de cent fois.
GIMbatch a des rêves d’expansion. Dans un premier temps, elle veut inciter les Africains de divers horizons à adopter sa plateforme avant éventuellement de conquérir les autres continents, d’après les propos de son fondateur. Une levée de fonds sera la bienvenue et pourra lancer la phase d’expansion.
Adoni Conrad Quenum
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