Après plusieurs années en Belgique qu’il a rejoint à son adolescence, ce tech entrepreneur a décidé en 2019 de rentrer dans son pays natal. Il a mis en place une plateforme de vente en ligne pour vulgariser la culture africaine dans le monde.

Djoloo est une plateforme de commerce en ligne développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux utilisateurs de se procurer des articles d’artistes et d’artisans qui mettent en valeur la culture africaines à travers leurs œuvres. La start-up a été fondée en 2019 par Zaza Gnahore.

Il est possible de surfer sur la plateforme et visiter les boutiques en ligne des divers commerçants. Entre autres, on y retrouve des articles pour homme, femme et enfant, des livres, des jeux… Hormis la Côte d’Ivoire, les produits en vente sur la plateforme proviennent de plusieurs pays africains tels que le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Bénin, le Cameroun, la Tunisie ou encore le Maroc. Si l’utilisateur clique sur un article, il verra une description du produit et les matériaux utilisés pour sa confection. Toutes ces actions ne requièrent pas la création d’un compte, mais pour passer une commande, il est indispensable de s’inscrire en renseignant les informations nécessaires.

Djoloo ne dispose pas d’un service de livraison en particulier. Les propriétaires des boutiques en ligne sur la plateforme envoient les colis en fonction de l’adresse indiquée par le client. Néanmoins, il est primordial de respecter un délai de 2 à 4 jours ouvrés, sauf mention contraire sur la page du produit ou au cours de la validation de la commande. « Si une tentative de livraison est infructueuse, vous acceptez que le transporteur que nous avons engagé pour la livraison puisse également livrer les produits à un voisin/une adresse proche ou point de collecte », indique la jeune pousse.

Outre la vente en ligne, la plateforme dispose d’un blog sur lequel elle fait découvrir les artisans et les artistes africains et leurs produits. On y retrouve ainsi plusieurs articles qui racontent les success stories des propriétaires de diverses marques africaines.

Adoni Conrad Quenum

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Nibble Africa, une start-up sud-africaine opérant dans l’e-sport, a annoncé en début de semaine la réussite d’un cycle de financement. Le montant de l’opération n’a pas été divulgué, mais les fonds serviront à financer les projets de développement de l’entreprise, en l’occurrence la création d'une maison de contenu nommée Nibble HQ dans la ville du Cap.

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Malgré une popularité moindre sur le continent, le domaine de la proptech voit des entrepreneurs technologiques africains développer des solutions pertinentes. Cependant, ils rencontrent toujours des défis pour attirer des investisseurs et convaincre le public.

Keble est une solution proptech développée par une start-up nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’investir dans le secteur de l’immobilier et de se faire des bénéfices sur une période donnée. La jeune pousse, basée à Lagos, a été fondée en 2018 par Emmanuel Oballa, Adebisi Borokinni, Josemaria Agulanna et Valentine Offiah. Depuis son lancement, elle a pu lever environ 120 000 $ pour développer sa technologie.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et Android. Une fois téléchargée, les utilisateurs peuvent créer un compte et accéder aux diverses fonctionnalités. On retrouve sur la plateforme des biens immobiliers dont on peut acquérir une partie et devenir copropriétaire grâce à la propriété fractionnée, un pourcentage de propriété dans un actif où les actionnaires individuels partagent les avantages de l'actif.

« Le problème essentiel que nous essayons de résoudre ici est que la possession d'un bien immobilier est généralement hors de portée des revenus moyens. Nous sommes sensibles à ce problème parce que nous l'avons également rencontré et qu'il nous a conduits à créer Keble. Rien qu'au Nigeria, moins de 20 % des plus de 200 millions de personnes possèdent une maison et investissent activement dans l'immobilier, laissant plus de 80 % vulnérables à d'autres options d'investissement fluctuantes », explique Emmanuel Oballa.

Au début de l’année, la proptech nigériane a été sélectionnée avec onze autres start-up pour faire partie de la cohorte inaugurale d’ARM Labs Lagos Techstars Accelerator, un programme basé à Lagos visant à accompagner des start-up africaines de fintech et de proptech en phase de démarrage. En mars 2023, Emmanuel Oballa a expliqué que l’ambition de la start-up est d’atteindre 100 000 utilisateurs et de gérer plus de 2 millions $ d’actifs avant la fin de l’année. Les fruits ne semblent toutefois pas encore tenir la promesse des fleurs puisque la version Android de l’application mobile a seulement été téléchargée un peu plus d’un millier de fois.

Adoni Conrad Quenum

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Informaticien expert dans les technologies financières, il propose des solutions efficaces de gestion d’entreprise dans le but d’automatiser les activités des petites et moyennes entreprises.

Originaire du Kenya, Abraham Mbuthia (photo) a fait ses études universitaires à la Strathmore University où il a obtenu un bachelor en informatique de gestion. Expert en technologie financière, il fonde la start-up Uzapoint, officiellement enregistré en 2020, afin d’automatiser les opérations des petites et moyennes entreprises en Afrique, en favorisant l’efficacité, la responsabilité, la rentabilité et les pratiques commerciales intelligentes.

Par le biais de son application mobile et web de gestion de point de vente, Uzapoint facilite la numérisation des processus de comptabilité, les prises de décisions commerciales, à partir de données collectées et offre aux PME un accès à des services financiers.

Uzapoint met à la disposition des commerçants une vitrine de commerce électronique afin de les aider à vendre leurs produits à des clients résidant n’importe où. La vitrine permet de réaliser des transactions sécurisées et un traitement efficace des commandes pour maximiser le potentiel de vente en ligne des commerçants.

A ce jour, la start-up travaille avec plus de 1 000 entreprises en Afrique. En juin 2023, elle a été sélectionnée par Google for Startups pour faire partie de la troisième cohorte du Black Founders Fund. Elle recevra un financement non dilutif de 150 000 dollars en espèces et 200 000 dollars en crédits Google Cloud, bénéficiera d’un mentorat individuel et sera accompagnée par des experts du secteur technologique.

Avec Uzapoint, Abraham Mbuthia a remporté plusieurs prix. Lauréat du prix de l’entrepreneur technologique de l’année dans le cadre des Annual Founder of the Year Awards en 2017, il est inscrit sur la liste 2018 du top 40 under 40 men in Kenya du magazine Business Daily Africa. En 2019, il a remporté le deuxième prix du Total Startupper Challenge du pays. En 2023, il s’est classé deuxième dans la catégorie de la meilleure personnalité de l’année dans le domaine du commerce électronique lors des Kenya E-commerce Awards.

Melchior Koba

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Les applications d’e-mobilité investissent les pays africains. Les start-up telles qu'Uber ou Bolt coexistent avec les initiatives locales sur ces marchés.

Lefa est une solution d’e-mobilité développée par une jeune pousse namibienne éponyme. Elle permet aux utilisateurs de faire leurs courses en ville en prenant contact avec un chauffeur via une application mobile. La start-up, basée à Windhoek, a été fondée en 2018 par Melkisedek Melkies Ausiku et Kalipi Aluvilu.

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android où l’utilisateur doit, après téléchargement, se créer un compte en renseignant son numéro de téléphone et une adresse e-mail valide. Après cette étape, il pourra, s’il doit effectuer une course, commander un taxi en renseignant l’adresse de sa destination dans l’application. Il est possible de disposer d’une liste d’adresses favorites préalablement enregistrées.

Lefa propose diverses classes de voitures et leurs tarifs et l’utilisateur pourra faire un choix en fonction de ses moyens. Une fois la course confirmée, l’utilisateur peut suivre le trajet du chauffeur en temps réel. L’application intègre plusieurs moyens de paiement et l’option du paiement en espèces est également disponible.

« Lefa facture un minimum de 40,00 dollars namibiens [environ 2,69 $] par trajet. Les tarifs sont calculés en fonction de la distance et de la durée de la course, à raison de 4,00 dollars namibiens par kilomètre et de 3,50 dollars namibiens par minute. Une fois que vous avez saisi votre adresse de prise en charge et de dépôt, l'application Lefa calculera automatiquement les tarifs avant que vous ne confirmiez votre trajet », peut-on lire sur la plateforme.

Outre les courses à la demande, la jeune pousse propose également une variété de services tels que le transport de personnel, les solutions de transport pour les événements ou encore les services de livraison de colis.

Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les statistiques de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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La plateforme californienne d’e-mobilité InDrive a annoncé, le jeudi 17 août, son expansion au Lesotho. La jeune pousse, dont la particularité est de laisser libre cours à la négociation entre passagers et chauffeurs sur les tarifs sans forcément suivre les propositions des algorithmes de l'application, poursuit son plan d’expansion en Afrique australe en conquérant un autre marché, après le Botswana, où les géants Uber et Bolt sont absents.

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L’association Guryosamo a été fondée en 2012 pour aider les jeunes somaliens à se marier. Dix ans plus tard, elle a recouru à la technologie en finançant le développement d’une application mobile pour continuer sa mission.

Guurdoon est une solution numérique développée par l’association somalienne Guryosamo, fondée en 2012 et dirigée par Ahmed Abshir Geedi. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les personnes à la recherche d’un conjoint ou d’une conjointe, de se contacter via l’application mobile. La solution a été lancée en 2022.

En langue somali, « Guurdoon » peut se traduire par une personne qui cherche à se marier.

« Nous avons de gros problèmes aujourd’hui dans les mariages. Nos jeunes se précipitent pour se marier et ils divorcent immédiatement. Nous avons compris le besoin de promouvoir une plateforme où les personnes de tous âges peuvent se rencontrer et se trouver en tant que partenaires, puisque nos jeunes sont principalement sur les réseaux sociaux de nos jours. L’application est quelque chose de totalement nouveau et certains sont perturbés par son usage », indique Ahmed Abshir Geedi.

L’application est uniquement accessible sur Android. Après téléchargement, l’utilisateur crée un compte et renseigne un certain nombre d’informations. Entre autres, il lui sera demandé son niveau d’étude, s’il est à la recherche d’une compagne instruite ou non, qui travaille ou non, etc. Contrairement aux applications de rencontres classiques où l’utilisateur doit passer d’un profil à un autre pour choisir celle qui lui convient le mieux, Guurdoon s’occupe de tout.  

En effet, avec les informations collectées, la jeune pousse fait un premier tri pour faciliter la tâche à l’utilisateur. « J‘ai entré les caractéristiques que je voulais trouver chez ma partenaire et l’application m’a proposé environ huit personnes. [...] Il faut que je me décide et en choisisse une », explique Abdifatah Adan, un chauffeur de tuktuk à Mogadiscio. Malgré une société conservatrice et tournée vers la religion, l’application a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois, d’après les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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A l’instar du commerce en ligne, les start-up actives dans la logistique sont en pleine croissance sur le continent. A mesure que les achats en ligne prennent de l'ampleur, la demande en infrastructures de livraison évolue de manière parallèle.

Yalla Natlob est une solution numérique développée par une start-up soudanaise. Elle permet aux utilisateurs de commander de la nourriture, des produits pharmaceutiques ou encore des produits d’épicerie et de se faire livrer. La start-up, basée à Khartoum, a été fondée en 2018 par Mohamed Elfatih Mansour et Ahmad Abdalla.  

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Après téléchargement, l’utilisateur doit créer un compte pour accéder aux diverses fonctionnalités de l’application. Il faut souligner qu’il est impossible de surfer à travers l’application mobile et la plateforme web de Yalla Natlob sans au préalable disposer d’un compte.

On y retrouve les menus des restaurants et des hôtels partenaires de la start-up. Qu'il s'agisse de fast-food ou des mets gastronomiques, locaux ou non, l’utilisateur peut passer sa commande depuis l’application mobile et se faire livrer à son domicile ou sur son lieu de travail. C’est pareil pour les produits pharmaceutiques. Hormis les médicaments nécessitant une ordonnance médicale, Yalla Natlob facilite l’approvisionnement en médicaments depuis ses plateformes web et mobile.

En ce qui concerne les moyens de paiement, la jeune pousse intègre un portefeuille numérique sur l’application. Les utilisateurs peuvent ainsi directement régler leurs achats et les frais de livraison, mais ils peuvent également payer à la livraison en cash. Par ailleurs, Yalla Natlob opère uniquement dans la conurbation urbaine que forme la capitale Khartoum et les villes d’Omdurman et de Bahri. Ces trois villes constituent le centre économique du pays. Depuis son lancement, l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois.

Adoni Conrad Quenum

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La plateforme égyptienne de paiement électronique Fawry a récemment annoncé son intention de transformer son portail de paiement en ligne « myFawry » en une banque numérique, d'ici la fin de l'année en cours.

Selon les responsables de l’entreprise, la nouvelle banque numérique fournira une variété de services financiers, y compris les paiements, les prêts à la consommation, l'épargne et les investissements.

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Après avoir géré des initiatives privées, gouvernementales et à but non lucratif dans le secteur de l’éducation dans plusieurs pays du continent, deux tech entrepreneurs ont décidé de mettre en place une solution numérique pour faciliter l’accès aux sciences mathématiques.

Watobe est une edtech qui permet aux utilisateurs, en l’occurrence les apprenants des collèges et lycées, de suivre des cours en ligne en mathématiques. La start-up, basée au Cap, a été fondée en 2019 par Erik Lönnroth et Henry Warren.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Les utilisateurs de smartphones et de tablettes fonctionnant sous le système iOS devront télécharger l’application de visioconférence Zoom pour accéder aux cours. Deux séances des diverses classes du collège (de la sixième en troisième) et du lycée (de la seconde en terminale) se déroulent en direct sur la plateforme. La vidéo des cours est accessible 24 heures plus tard et les absents pourront accéder au contenu en différé et répondre aux quiz pour ne pas prendre du retard.

En fonction des quiz et de la participation aux cours en direct, les professeurs suivent chaque apprenant et envoient des rapports de progrès hebdomadaires aux parents. « Les cours en direct de Watobe sont interactifs du début à la fin et incluent de nombreuses possibilités de poser des questions. Les questions peuvent être posées verbalement ou par écrit via le chat en direct », peut-on lire sur la plateforme.

L’edtech propose deux types de forfaits : l’un coûte 299 rands (environ 15,95 $) et l’autre est facturé à 99 rands. Elle propose également une période d’essai de 14 jours pour que l’apprenant valide ou non si ce type d’apprentissage lui convient. Il faudra débourser 50 rands pour cette période d’essai.

Depuis son lancement, elle a déjà levé environ 1,1 million $ pour financer sa croissance.

Adoni Conrad Quenum

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