Elle cumule plus de 20 ans d’expérience en tant qu’entrepreneur et cadre dans les sociétés de technologies et les médias numériques. Elle a reçu de prestigieux prix et sa dernière start-up est plébiscitée en Afrique et à l’international.

Birame Sock (photo) est la lauréate du MEST Africa Challenge 2022, une initiative du programme de formation d’entrepreneurs technologiques en Afrique MEST, qui est aussi un fonds d’amorçage et un incubateur. La tech entrepreneure en série sénégalaise a donc obtenu une somme de 50 000 dollars pour poursuivre le développement de la start-up Kwely, dont elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale.

« Gagner le MEST Africa Challenge signifie vraiment beaucoup pour moi et pour l’équipe Kwely. Le parcours d’un entrepreneur n’est jamais facile, mais c’est vraiment une passion qui me tient à cœur. Cette reconnaissance nous donne l’impulsion et la confiance dont nous avons besoin pour aller de l’avant. Lorsque les choses deviennent difficiles, il est important de se rappeler que nous avons un réseau de personnes extraordinaires autour de nous qui nous soutiennent », a déclaré Birame Sock, après avoir remporté le prix en début décembre 2022.

Fondé en 2019, Kwely est une plateforme de commerce électronique business to business (B2B). Grâce à elle, les acheteurs du monde ont accès à des produits de qualité fabriqués en Afrique, qui respectent les normes internationales et offrent des solutions personnalisées et en marque blanche en fonction de leurs besoins. Plus tôt, en avril 2022, la start-up a levé 700 000 dollars pour compléter sa ronde de démarrage d’un million de dollars.

Birame Sock a fait ses études à l’université de Miami en radiodiffusion et en informatique entre 1993 et 1997. Elle a commencé son parcours entrepreneurial aux Etats-Unis et y a développé plusieurs entreprises numériques qui ont eu du succès. La première est Musicphone, une solution de reconnaissance musicale fondée en 2002 et connue aujourd’hui sous le nom de Shazam dans le monde entier.

En 2013, elle a fondé Third Solutions, une entreprise technologique américaine devenue TS Investment Holding plus tard. La société a développé MyReceipts, une application de reçus numériques, avant de devenir une filiale détenue majoritairement par SPINS LLC en 2013. Sa troisième start-up est Upscan, une entreprise de communication digitale fondée en 2014.

En 2015, elle a fondé VOO Media Group, un média basé en Floride. En 2019, elle a lancé Founder 5 qui, en janvier 2022, a fusionné avec Haskè Ventures, un fonds de capital-risque axé sur le développement et le soutien aux start-up d’Afrique francophone.

Actuellement, membre du conseil d’administration de l’école internationale de Dakar et défenseuse de l’initiative eTrade for Women dans la zone Afrique francophone de Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), sa carrière professionnelle a commencé en 1999 en tant qu’analyste programmeuse de Nortel Networks. En 2000, elle travaille pour la société technologique SetNet Corporation au poste de vice-présidente chargée des ventes techniques.

Administratrice indépendante de CKX Inc pendant un an à partir de 2005, elle est embauchée par 19 Entertainment en tant qu’experte des médias numériques. En 2013, elle devient administratrice indépendante de Draft Day Fantasy Sports, anciennement Viggle Inc. En 2016, elle est nommée présidente de Function(x) Inc. De 2018 à 2020, elle siège au conseil d’administration de Techbridge Girls.

Lauréate des Cartier Women’s Initiative Awards de l’Amérique du Nord en 2010, elle est membre du jury de la même compétition pour la zone Afrique francophone depuis mai 2022. Elle avait déjà été membre du jury de la compétition dans la zone Amérique du Nord de 2017 à 2020.

Melchior Koba

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Pour être plus efficace dans la livraison de colis, la plateforme de petites annonces CoinAfrique s’allie à cette solution ivoirienne qui livre dans plus de 50 villes à l’intérieur du territoire national.

Nundi est une plateforme numérique développée par une jeune pousse ivoirienne du même nom, filiale de KeyOpsTech. Elle permet aux utilisateurs d’envoyer des colis dans différentes villes du pays. La start-up est présente dans plus d’une cinquantaine de villes et dispose de plus de 200 points relais dans tout le pays pour satisfaire sa clientèle. Lancée fin 2020, elle est dirigée par Cynthia Adediran Aïssy.

« En plus de l’accès à nos produits via notre site Internet et notre plateau téléphonique, nous avons développé d’une application android pour des envois de colis de particulier à particulier et d’e-commerçant à particulier. Sur l’application ou sur notre site, l’envoyeur peut suivre le trajet du colis. Un code PIN est envoyé par SMS, au destinataire, dès que le colis arrive, pour lui signaler qu’il peut le récupérer. Le paiement se fait à la livraison, en cash ou par mobile money, et le retour de marchandise est gratuit pour l’expéditeur », indique la start-up.

Depuis son lancement, l’application connaît du succès. Elle a déjà été téléchargée plus de dix mille fois selon les statistiques de Play Store. Outre ces points, l’instauration d’une assurance et les tarifs appliqués par la start-up jouent un rôle dans son succès. « Une assurance couvre les aléas. Cependant, nous avons défini une valeur et un poids à ne pas dépasser pour les colis ; en moyenne 10 kg pour une valeur maximale d’environ 200 000 francs CFA (environ 320 $). Enfin, nous avons établi un tarif unique de livraison, quelle que soit la destination, de 2 000 francs CFA », précise la start-up.

En novembre 2021, Nundi signe un partenariat avec CoinAfrique, une plateforme de petites annonces, pour permettre aux e-commerçants présents sur la plateforme de profiter d’un service de livraison efficace qui couvre une bonne partie du territoire ivoirien. Ce partenariat a permis d’instaurer un tarif préférentiel de 1 500 francs CFA (2,4 $) au lieu des 2 000 francs CFA appliqués par la start-up.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but d’aider les commerçants à expédier les colis dans le royaume chérifien, un tech entrepreneur a mis en place une solution révolutionnaire. Il utilise l’IA et le machine learning pour améliorer l’efficacité de sa solution.

Kourtim est une plateforme numérique développée par une jeune pousse marocaine éponyme. Elle aide les expéditeurs professionnels à planifier et à surveiller chaque étape de leurs expéditions en temps réel. La start-up, basée à Agadir, a été fondée en 2018 par Reda Bakertit (photo, à gauche). L’objectif de la start-up est d’aider les entreprises à contrôler leurs coûts et leurs flux de transport, à réduire les kilomètres à vide et à augmenter leurs revenus.

Grâce au tableau de bord, accessible sur les plateformes web et mobile, les utilisateurs peuvent surveiller tout ce qui se passe avec leurs marchandises depuis le confort de leur maison. Après inscription, il faut dans un premier temps planifier et partager les différentes expéditions avec les transporteurs. L’idéal est de choisir le transporteur le plus proche de votre position. L’acceptation du transporteur conduit à la deuxième étape qui consiste à gérer les informations relatives aux expéditions grâce aux algorithmes et au système de tracking de la start-up.

Après ces étapes, l’utilisateur a une vision plus globale de la situation de ses marchandises et peut accéder à la paperasse sous format électronique. Que ce soit l’ordre de transport, le bon de livraison, la facture ou encore les images des marchandises, vous avez accès à tout. Si les algorithmes détectent un retard à venir, vous recevrez une notification à l’avance. Ceci permet d’éviter les désagréments de dernière minute.

Malgré le relatif succès de la start-up, les applications n’ont pas le succès escompté. Selon les statistiques de Play Store, un peu plus de 100 téléchargements de l’application ont été effectués. Ce point noir n’affecte pas la start-up qui continue d’œuvrer pour soutenir sa croissance dans la région.

Adoni Conrad Quenum

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Il a fait des études en informatique aux Etats-Unis. Après avoir travaillé dans quelques entreprises en Amérique, il revient en Tanzanie afin de construire une infrastructure financière pour les chaînes d’approvisionnement africaines. Il est soutenu par plusieurs investisseurs.

Iain Usiri (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de la start-up Ramani. Originaire de la Tanzanie, il est titulaire d’un bachelor en informatique obtenu en 2016 à l’université de Stanford. Avec Ramani, il fournit des logiciels de gestion de stocks, d’approvisionnement et de point de vente à des centres de micro-distribution (MDC) pour faciliter la gestion des stocks et les opérations.  

Fondée en 2019 par Kibet Martin et les frères Calvin et Iain Usiri, Ramani est une entreprise technologique qui opère dans la chaîne d’approvisionnement des biens de consommation. De façon pratique, la start-up, avec son logiciel de gestion d’approvisionnement, collecte les données de ladite chaîne pour améliorer la visibilité des ventes et permettre aux revendeurs d’accéder aux services financiers.

« La chaîne d’approvisionnement des biens de consommation emballés [CPG] est l’une des plus importantes d’Afrique, mais elle est largement mal desservie par les prestataires de services financiers actuels. C’est pourquoi nous construisons des services financiers sur mesure pour la chaîne d’approvisionnement », a déclaré Iain Usiri à TechCrunch en novembre 2022.

Récemment, l’entreprise a obtenu une licence de financement de la Banque de Tanzanie et a lancé un produit de financement des stocks sur 30 jours. Elle prévoit également de lancer d’autres produits, notamment une ligne de crédit renouvelable de deux semaines qui donnera aux distributeurs la possibilité d’emprunter jusqu’à 500 dollars sans intérêt.

En novembre 2022, la start-up tanzanienne, soutenue par Y Combinator en 2020, a levé 32 millions de dollars en série A pour numériser les chaînes d’approvisionnement CPG et accorder des prêts aux revendeurs. Le cycle a été dirigé par Flexcap Ventures et l’entrepreneur en série Jared Schreiber.

Avant Ramani, Iain Usiri a cofondé en 2015 la société de production audiovisuelle Verbatm Corporation en Californie, aux Etats-Unis. Il a dirigé l’entreprise jusqu’en 2016. Sa carrière professionnelle a commencé en 2014 en tant qu’analyste stagiaire dans le cabinet Deloitte en Tanzanie.

Etudiant tuteur pour le programme SLE (éducation libérale structurée) à l’université de Stanford en 2014, Iain Usiri a été membre du projet Garage de l’entreprise de capital-risque Pear VC l’année suivante en Californie. De 2017 à la création de Ramani, il était le chef produit de l’entreprise américaine de cloud computing Salesforce.

Melchior Koba

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Depuis son lancement en 2016, la start-up Mpoto propose des solutions intéressantes sur le marché burkinabè. Voici une application qui vous permet de gagner du temps lorsque vous voulez vous restaurer.

Conekto Food est une application mobile développée par la start-up burkinabè Mpoto. Elle permet à ses utilisateurs de commander et de faire livrer de la nourriture en choisissant les ingrédients constitutifs du plat. La solution a été lancée en 2020 par Sény Ganemtore.

L’application est disponible sur iOS et sur Android. Pour utiliser les services, il faut au préalable créer un compte et avoir accès aux menus des divers restaurants. L’utilisateur peut passer sa commande et choisir s’il passe la récupérer ou s'il préfère se faire livrer. Il peut refuser l’ajout d’un ingrédient dans sa nourriture. Il a également le choix de la méthode de paiement. Outre l’espèce, la start-up propose le paiement par mobile money.

Il faut signaler que dès 2021, la start-up a annoncé que Conekto Food a déjà été téléchargé plus de 2 500 fois. Ces données n’ont pas pu être corroborées puisque sa version Android, en l’occurrence celle qui devrait être la plus téléchargée, tourne autour de 100 téléchargements d’après les statistiques de Play Store.

La solution couvre uniquement la capitale burkinabè, Ouagadougou. Plus d’une vingtaine de restaurants ont adhéré au concept et sont présents sur la plateforme. La start-up espère s’étendre dans la capitale et conquérir d’autres grandes villes du pays.

Adoni Conrad Quenum

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Dans plusieurs régions du Congo, les populations ne sont pas en sécurité pour diverses raisons. Pour aider les forces de l’ordre dans ce combat, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution plutôt fiable.

SOS Secours est une solution numérique développée par la start-up congolaise Yangu. Elle permet de sauver l’utilisateur quand sa vie est en danger en l’occurrence lorsqu’il habite dans un endroit où règne l’insécurité. La start-up, basée à Bukavu, a été fondée en 2019 par Didier Bacigale Bisimwa, Amisi Musada L. Emerite et Jonas Cirhuza.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Lorsqu’elle est activée, elle vous permet d’alerter en cas de danger ou encore de dénoncer un incident. « Elle vous offre la possibilité d'alerter juste en secouant votre smartphone. Vous pouvez aussi utiliser l'option d'appel et de messagerie pour envoyer des notifications d'alerte aux proches présélectionnés lors de l'installation de l'application », indique la plateforme.

Lorsque la start-up reçoit les alertes, notamment celles qui contiennent une géolocalisation, une équipe d’experts analyse la menace et essaie de lui porter secours ou alors elle en fait une urgence. SOS Secours recueille toutes les données se rapportant aux diverses agressions.

Par ailleurs, il faut signaler que l’application envoie également des notifications en temps réel au sujet des informations relatives aux mises à jour, aux nouvelles fonctionnalités...

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but de faciliter la livraison dans les villes du Togo, une autre start-up émerge pour concurrencer les acteurs déjà en place sur le marché. Entre autres, on peut citer Gozem et Kaba Delivery.

ChapChap est une solution numérique développée par la jeune pousse togolaise GLC Services. Elle permet à ses utilisateurs de faire livrer des colis en passant par sa plateforme web ou son application mobile. La start-up a été fondée en 2021 par Alao Lawal et l'un de ses amis.

« Nous sommes heureux de pouvoir mettre à disposition de nos clients un service aussi abouti que ChapChap, qui a été conçu par des Togolais. ChapChap répond avant tout à une demande des organisations qui ont besoin d’un service de coursiers combinant fiabilité et rapidité », a indiqué Alao Lawal.

Depuis un ordinateur ou un smartphone, l’utilisateur, grâce à l’application mobile accessible sur Android, peut passer des commandes de livraison. Il doit au préalable disposer d’un compte pour accéder à l’espace client depuis lequel toute opération est possible. Si vous avez éventuellement lancé une livraison, il est possible de suivre en temps réel le parcours du colis grâce à la géolocalisation.

ChapChap offre également la possibilité de planifier la livraison. En fonction de la disponibilité du destinataire, il est donc possible de planifier la livraison depuis l’espace client de la plateforme web ou de l’application mobile. Pour les e-commerces, ChapChap facilite la livraison aux clients, car il est possible de l'intégrer gratuitement à une plateforme grâce à l’interface de programmation de la solution de livraison.

Depuis son lancement, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois par les internautes. La jeune pousse continue son ascension, mais il faut rappeler que la dernière start-up ayant eu autant d’impact dans le secteur de la livraison au Togo a été rachetée par le géant du secteur, Gozem.

Adoni Conrad Quenum

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Dans la foulée de la croissance du commerce électronique, les solutions de logistique et de livraison au dernier kilomètre se sont également multipliées. Au Nigeria, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution intéressante dans le secteur de la livraison.

Messenger est une plateforme numérique développée par une jeune pousse nigériane du même nom. Elle permet aux utilisateurs, des particuliers ou des petites et moyennes entreprises, de faire livrer des marchandises à travers le Nigeria.

Elle fournit « également des services de transport haut de gamme et de livraison sous chaîne du froid pour les clients à grande échelle, en plus des services de livraison du dernier kilomètre pour le commerce électronique et les propriétaires de petites entreprises ». La start-up a été fondée en 2018 par Amanda Etuk et Essien Etuk.

Avec plus de 40 vélos, des motos… et une cinquantaine d’employés, la start-up dessert plus de 25 villes nigérianes. Que ce soit les services d’expédition à la demande, de transport et solutions de la chaîne du froid, d’entreposage ou encore de livraison au dernier kilomètre, la start-up dispose de tous les outils pour exécuter ces diverses commandes. Elle ambitionne de « devenir une entreprise de logistique et d'expédition mondialement reconnue et réputée pour la livraison et le transport de colis au Nigeria ».

Grâce son système, la start-up a signé des partenariats avec des entreprises telles que Jumia Foods ou encore DHL Express Nigeria. En 2022, la cofondatrice Amanda Etuk a été sélectionnée parmi les 50 finalistes pour le concours Africa's Business Heroes. Chaque année, cette initiative soutenue par la Fondation Jack Ma octroie un montant de 1,5 million $ pour les meilleurs entrepreneurs du continent.

Adoni Conrad Quenum

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Après des études en ingénierie, elle a travaillé pour des médias en Egypte et dans la zone de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Cependant, c’est dans l’industrie alimentaire qu’elle choisit d'entreprendre. Elle a désormais la confiance d'investisseurs qui ont choisi d’investir dans sa start-up.

Originaire d’Egypte, Dalia Abou Omar (photo) est la présidente-directrice générale et une cofondatrice de la start-up Brotinni. Cette dernière, qui revendique être la première entreprise africaine de solutions de technologie alimentaire et de boucherie, propose une plateforme pour commander de la viande et de la volaille fraîches, coupées à la main.

Fondée en 2020, la start-up Brotinni offre à sa clientèle des produits surgelés et prêts à la cuisson, et met à leur disposition sa propre flotte de chauffeurs pour la livraison des articles commandés. Afin de servir ses clients à travers Le Caire, l’entreprise a récemment ouvert son premier entrepôt. Actuellement, elle travaille à la production de sacs scellés qui auront la capacité de prolonger la durée de conservation de la viande fraîche jusqu’à 45 jours.

Au début du mois de novembre 2022, Dalia Abou Omar a clôturé, pour sa start-up, un cycle de financement de 600 000 dollars mené par Innlife. Contente d’avoir obtenu ce financement qui lui sera d’une grande aide, l’entrepreneure a déclaré : « nous sommes ravis de recevoir notre tout premier cycle de financement, qui nous permettra d’étendre nos opérations, d’investir massivement dans le marketing pour accroître la sensibilisation, ainsi que d’élargir la taille de notre flotte pour répondre aux attentes des clients en matière de vitesse et de précision ».

Titulaire d’une licence en ingénierie obtenue en 2000 à l’université Misr des sciences et de la technologie en Egypte, Dalia Abou Omar a aussi fondé, en 2018, l’entreprise DAO. Son parcours professionnel a commencé à Dubai TV en 2004 en tant que présentatrice de télévision. Elle a occupé le même poste à l’Al Hayat TV Network entre 2009 et 2013 et à On TV entre 2014 et 2015.

Entre 2008 et 2014, elle a également été présentatrice de la radio égyptienne Nugoom FM. En 2012, Dalia Abou Omar a rejoint le média Filmhouse en tant que directrice générale. En 2016, c’est le média Tanweer Group de Dubaï qui la nomme directrice de la production et du marketing. En 2019, le réseau d’annonces intelligentes Adzily l’embauche au poste de directrice marketing.

Melchior Koba

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Il est un créateur d’entreprise qui en est à sa deuxième société. Sa start-up Orda propose une plateforme de technologie alimentaire conçue pour résoudre les problèmes auxquels sont souvent confrontés les petits restaurants indépendants. Plusieurs investisseurs lui ont accordé leur confiance.

Guy Futi (photo) est un entrepreneur nigérian. Candidat au doctorat en études mondiales et régionales de l’université d’Oxford, il est un cofondateur et le président-directeur général d’Orda, une entreprise technologique qui vient en aide aux chefs et aux propriétaires d’entreprises alimentaires en proposant une solution de digitalisation de leurs activités.

Lancé en 2020, Orda met à la disposition des chefs et propriétaires d’entreprises alimentaires un logiciel de restaurant basé sur le cloud. La plateforme permet de traiter les commandes, d’accepter les paiements, de se connecter aux prestataires logistiques et d’interagir avec les clients, entre autres. Grâce à sa nature omnicanal, le logiciel permet d’accepter facilement les commandes de plusieurs plateformes et canaux, que ce soit Facebook Messenger, Instagram, Glovo ou WhatsApp, à partir d’une seule interface.

En novembre 2022, le fournisseur de services de restauration a réussi un tour de table de 3,4 millions de dollars. Le cycle dirigé conjointement par FinTech Collective et Quona Capital a été soutenu par LoftyInc Capital, Enza Capital, Norrsken, Outside VC et Far Out Ventures qui ont investi. Les fonds obtenus permettront à la plateforme d’étendre son offre digitale aux petits restaurants indépendants qui sont toujours gérés manuellement.

Dans une interview accordée à TechCrunch à cette occasion, Guy Futi a déclaré : « nous adoptons une approche intéressante des logiciels et aidons les propriétaires de restaurants à s’installer. Notre logiciel numérise le processus de ceux qui écrivent les choses à la main et les aide à comprendre leur gestion des stocks et les rendements des recettes ».

Titulaire d’un master de l’université Harvard en Angleterre et d’une licence de l’université Concordia au Canada, Guy Futi a également fondé, en 2008, l’entreprise de boissons Maji Water. Après avoir quitté la société en 2014, il a été embauché à Generation Enterprise au poste de directeur des opérations. De 2018 à 2020, il a travaillé à Jumia Group, successivement, aux postes de directeur général au Nigeria et de directeur des projets spéciaux aux Emirats arabes unis.

Melchior Koba

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