Jessica Boonstra a commencé l’aventure dans le garage de sa maison. Quelques années plus tard, elle a réussi plusieurs tours de table et positionne sa start-up sur un segment de niche d'e-commerce dans la nation arc-en-ciel.

Yebo Fresh est une solution d’e-commerce développée par une start-up sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les détaillants des épiceries dans les townships du Cap et de Johannesburg, de se ravitailler en produits alimentaires depuis un smartphone ou un ordinateur. La start-up, basée dans la ville du Cap, a été fondée en 2018 par Jessica Boonstra. Depuis son lancement, elle a déjà levé environ 5,5 millions $ pour accélérer sa croissance et diversifier ses offres.

« La révolution mondiale du commerce électronique ne devrait pas seulement être accessible à une poignée de Sud-Africains, Yebo Fresh vise à étendre cette révolution à la majorité et, ce faisant, à accéder à un énorme marché inexploité. Nous utilisons la technologie, des processus innovants et des partenariats pour rendre les achats alimentaires plus faciles, moins chers et plus sûrs, et nous contribuons à offrir à nos clients des options alimentaires plus saines », a déclaré Jessica Boonstra.

L’application mobile de la solution est uniquement accessible sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée son compte et accède aux divers services. Il pourra effectuer ses achats et se faire livrer à sa boutique dans les 24 heures. Outre la commande via l’application mobile ou plateforme web, il est possible de passer les commandes via le réseau social WhatsApp. Il faudra dans ce cas envoyer une liste des produits d’épicerie à acheter et suivre les recommandations de l'interlocuteur pour conclure l’achat.

Yebo Fresh a également mis en place le paiement différé. Les détaillants peuvent ainsi se ravitailler et échelonner les paiements jusqu’à solder le montant dû. Un tour de table de 78 millions de rands (4,2 millions $) lui permet de déployer ce service. « Le marché des townships se développe rapidement et nous sommes fiers d'être à l'avant-garde de sa révolution numérique », a déclaré Jessica Boonstra.

Adoni Conrad Quenum

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Diplômé en géo-informatique et en intelligence géospatiale, il est spécialisé dans l’aide aux entreprises pour mieux comprendre leurs marchés et clients. Son expertise a permis à son entreprise d’être sélectionnée par des programmes d’accélération de renom.

Bakuena Ntshasa (photo) est un cofondateur et le directeur général de Brandbook, une start-up qui aide les entreprises à comprendre comment servir au mieux leurs marchés et leurs clients. Né et élevé en Afrique du Sud, l’entrepreneur a effectué ses études supérieures à l’université de Pretoria. Il y a étudié la géo-informatique et l’intelligence géospatiale, obtenant un bachelor en 2018.

Brandbook, fondée en 2018, permet aux entreprises d’obtenir des informations sur leurs marques, leurs consommateurs et leurs concurrents. Elle facilite l’identification et le ciblage de nouvelles opportunités dans les catégories de consommateurs et les canaux pertinents. Elle permet également de comprendre le parcours complet d’un consommateur afin de répondre convenablement à ses besoins.

Grâce aux produits de Brandbook, les commerçants peuvent créer plus facilement des segments d’acheteurs riches en fusionnant la puissance des données d’achat, les attributs démographiques et les habitudes. L’entreprise permet à ses clients de connaître la motivation de leurs consommateurs afin de les pousser à l’achat plus facilement.

L’une des offres de l’entreprise est Ibottit, une application de récompenses pour le shopping qui a été lancée en 2021. Cette application permet aux utilisateurs d’accumuler des points et des cadeaux en téléchargeant des images de leurs reçus d’achats, que ce soit en magasin ou en ligne. Les points accumulés peuvent être échangés contre des bons d’achat numériques.

En 2018, l’entreprise a été sélectionnée avec 9 autres start-up par Startupbootcamp AfriTech pour participer à son programme d’accélération. En 2019, elle a été choisie pour la quatrième édition de l’accélérateur Google Launchpad Africa.

Pendant ses études, Bakuena Ntshasa a travaillé à l’université de Pretoria comme technicien de laboratoire entre 2015 et 2018, ainsi que comme gestionnaire des portefeuilles de l’administration, des finances et de la discipline de Hatfield Studios, une résidence étudiante privée non loin de l’université de Pretoria.

Melchior Koba

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Cathy Chepkemboi est une entrepreneure passionnée par l’innovation technologique en Afrique. Fondatrice de Tushop, elle a su se démarquer par la qualité et l’utilité de ses offres pour la population kényane.

Cathy Chepkemboi (photo) est la fondatrice et la directrice générale de Tushop, une plateforme de commerce social qui permet l’achat groupé de produits de consommation courante (FMCG). Originaire du Kenya, elle est titulaire d’un bachelor en relation internationale obtenu en 2013 à l’université de Pennsylvanie.

En 2021, elle fonde Tushop, une plateforme de commerce social qui agrège la demande communautaire pour les produits d’épicerie afin d’accéder à des prix de gros et offre une livraison pratique. L’entreprise vise à répondre à la demande croissante en matière de commerce électronique au Kenya et à redéfinir le shopping en ligne. Elle cherche à fournir des produits de qualité à des prix abordables et connecte les grossistes avec les acheteurs en fournissant une plateforme efficace.

Sous la direction de Cathy Chepkemboi, Tushop a connu un succès considérable. En 2021, l’entreprise a été sélectionnée pour le programme de mentorat « The Future is Female » géré par C. Moore Media International Public Relations (CMM) et destiné aux fondatrices africaines d’entreprises technologiques.

En juin 2023, Tushop a été sélectionnée pour le Black Founders Fund de Google for Startups en Afrique, recevant jusqu’à 150 000 dollars en subventions non dilutives, jusqu’à 200 000 dollars en crédits Google Cloud, un soutien publicitaire, un mentorat individuel par des experts de l’industrie et des connexions inestimables au sein du réseau Google.

La carrière professionnelle de Cathy Chepkemboi a commencé en 2014 à Unilever où elle a été embauchée au poste d'assistante de marque de Royco, une entreprise alimentaire présente sur le marché kényan. Elle y a ensuite occupé les postes d’analyste en marketing d’achat au Royaume-Uni en 2016 et au Kenya entre août 2017 et mars 2018, ainsi que de directeur commercial au Kenya de janvier à juillet 2017. En 2018, elle a rejoint Moko, un fabricant et un détaillant de produits d’ameublement pour la maison. Elle y a occupé le poste de cheffe de la marque, du marketing et du développement des produits jusqu’en 2019.

Melchior Koba

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Dans le cadre d’une mission qui se déroule du lundi 23 octobre au vendredi 27 octobre, l’Union postale universelle a dépêché deux experts techniques au Tchad. L’objectif est d’évaluer l’état de préparation opérationnelle de la Société tchadienne des postes et de l’épargne pour le commerce électronique, et de former le personnel sur la plateforme de traitement du courrier international (IPS.POST) et le système de déclaration en douane (CDS.POST).

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Dans le but de lutter contre le chômage des jeunes, cette edtech a mis en place un programme pour les aider à acquérir plus de compétences pendant des ateliers et avec des cours en ligne.

Crafty Workshop est une plateforme edtech développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des cours en ligne et à divers contenus vidéos dans des domaines tels que l’artisanat, la technologie ou encore la photographie.

La start-up, basée au Caire, a été fondée en 2019 par Hadeer Shalaby et Amgad Moustafa. Elle a annoncé la semaine dernière la réussite d’un tour de table d’un montant de 400 000 $ pour entre autres améliorer sa technologie et diversifier ses offres.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer par un navigateur et se rendre à l’adresse web de la plateforme pour accéder aux services. Il est néanmoins indispensable de disposer d’un compte avant de souscrire à un quelconque service sur Crafty Workshop. La plateforme est accessible tous les jours de la semaine et il est possible de suivre ses cours à tout moment. La start-up propose un éventail de cours gratuits et de cours payants, accessibles uniquement après un abonnement.

L’abonnement coûte 150 livres égyptiennes (4,85 $) par mois et 500 livres par an. Il permet d’accéder à des contenus premium et il est possible de le partager avec un ami ou un membre de sa famille. Par ailleurs, la plateforme intègre une place de marché en ligne où les artisans disposent d’une boutique virtuelle où ils peuvent vendre leurs articles aux internautes. Il est également possible de s’inscrire comme formateur et de partager ses connaissances en dispensant des cours en ligne et/ou en tenant une boutique en ligne.

Crafty Workshop a des rêves d’expansion. Avec son récent tour de table, la cofondatrice Hadeer Shalaby explique que les fonds serviront à étendre la portée de la jeune pousse à la région du Golfe et à enrichir la bibliothèque de contenus.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but d’aider les populations à planifier leurs voyages en bus à l’intérieur du royaume chérifien, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution numérique sur mesure.

MarKoub est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet aux utilisateurs de rechercher les prix et horaires des bus, de comparer les offres de plusieurs compagnies de transport et de réserver ses billets en ligne. La start-up, basée à Rabat, a été fondée en 2017 par Omar Chaabi et Zouhir Droussi.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS, sur Huawei et sur Android. L’utilisateur peut, après la création de son compte avec son adresse e-mail, rechercher les offres disponibles en renseignant la date du voyage, la ville de départ, la ville d’arrivée et le nombre de voyageurs. Il pourra ensuite choisir la compagnie qui lui convient, le(s) siège(s) et valider son achat en payant via les moyens de paiement accessibles sur l’application.

Après cette étape, l’utilisateur reçoit un e-mail de confirmation avec le code de son ticket qu’il présentera le jour du voyage pour embarquer dans le bus. Il faut signaler que des frais de réservation de 5 dirhams marocains (environ 0,49 $) sont applicables sur certains trajets. Aussi, en fonction de la taille et du poids des bagages, certaines sociétés peuvent demander de payer des frais supplémentaires.

La start-up a signé des partenariats avec plus d’une soixantaine de compagnies de transport. La version Android de son application mobile a été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les données de Play Store.

Depuis son lancement, elle a reçu diverses récompenses, en l’occurrence le Hackathon Royal Air Maroc en 2017, le prix de l’entrepreneuriat de Maroc Telecom en 2018, la distinction de l’application de l’année lors des Moroccan Web Awards en 2019 et le prix de bronze de la Huawei Developer Competition (2020). En 2023, elle a été sélectionnée parmi les 100 start-up marocaines et a participé au GITEX Africa à Marrakech.

Adoni Conrad Quenum

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Alors que la transformation numérique s’accélère, Amazon continue de renforcer sa présence sur le continent africain. Après l’Egypte, c’est au tour de l’Afrique du Sud de proposer les services d’Amazon via son site web dédié localement.

Amazon, le géant américain du commerce de détail, a annoncé le  mardi 17 octobre le lancement d'Amazon.co.za, son service de vente en ligne en Afrique du Sud, en 2024.

Selon Amazon, le nouveau service permettra d’offrir aux vendeurs sud-africains la possibilité d'atteindre les clients à travers le pays, de croître et de développer rapidement leurs activités tout en tirant parti des capacités d’innovation fournies par Amazon.

« Nous sommes impatients de lancer Amazon.co.za en Afrique du Sud, en offrant aux vendeurs locaux, aux propriétaires de marques et aux entrepreneurs – petits et grands – la possibilité de développer leur entreprise avec Amazon, et de fournir une grande valeur et une expérience d’achat commode pour les clients de toute l’Afrique du Sud », a déclaré Robert Koen, le directeur général de la région de l’Afrique subsaharienne pour Amazon.

Depuis quelques années, le marché du commerce électronique en Afrique du Sud est dominé par des acteurs locaux tel que Takealot développé par Naspers, un conglomérat sud-africain. Le lancement d'Amazon.co.za devrait ainsi intensifier la concurrence et favoriser l’augmentation des achats en ligne après que la pandémie a donné l'occasion au commerce électronique de s'implanter.

L’annonce du lancement de ce nouveau service intervient un an après que l’entreprise a ouvert un bureau en Afrique du Sud. Avec Amazon.co.za, l’Afrique du Sud deviendra le 21e pays où Amazon dispose d'un site web basé sur un nom de domaine local. Il sera également le 2e pays africain après l'Egypte où le géant américain du commerce électronique met en place un site web dédié localement.

En Afrique du Sud, Amazon offrira une gamme d'outils, de programmes et de services précieux « y compris des centaines de milliers d'heures de contenu éducatif gratuit pour soutenir les vendeurs à chaque étape de leur voyage, y compris des articles, des vidéos, des webinaires et des études de cas », informe le communiqué.

Samira Njoya

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Pour réussir l’inclusion numérique de sa population et sa transformation 4.0, l’Afrique a besoin de la collaboration de tous. Des entreprises mènent ainsi des actions concertées pour surmonter les défis nationaux et régionaux qui plombent encore son développement. 

 Orange Middle East and Africa et Smart Africa Alliance, une initiative politique pour la promotion du numérique en Afrique, ont signé le mardi 17 octobre un partenariat visant à soutenir le développement de la numérisation du continent africain.

L’accord qui porte sur la collaboration des deux parties a été paraphé par Lacina Koné (photo, à gauche), directeur général de Smart Africa Alliance, et Jérôme Hénique (photo, à gauche), CEO d’Orange Middle East and Africa, est survenu en marge de la deuxième édition du Mobile World Congress Africa 2023 qui se tient à Kigali au Rwanda.

Dans le cadre de la coopération, les deux entreprises travailleront ensemble, pour encourager la création de solutions numériques innovantes, répondre aux défis locaux et contribuer au développement durable de l’Afrique.

D’après Jérôme Hénique, le partenariat contribuera à « l’objectif commun de Smart Africa et Orange de développer les compétences numériques de la jeunesse africaine, en particulier des femmes, tout en soutenant l’entrepreneuriat innovant ».

 Pendant trois ans, les deux organisations collaboreront dans des activités telles que la formation des jeunes et des femmes afin de soutenir leur employabilité dans les nouveaux métiers du numérique ceci à travers leurs programmes de développement des compétences numériques, notamment la Smart Africa Digital Academy (SADA) et le réseau Orange Digital Center (ODC) qui est présent dans 17 pays d’Afrique et du Moyen-Orient et 8 pays européens.

Ils travailleront également ensemble pour renforcer l’entrepreneuriat innovant en renforçant les capacités d’incubation, d’accélération et de financement des entrepreneurs dans des secteurs prioritaires tels que : l’environnement, l'e-agriculture, l'e-santé, l'e-commerce, etc.

Pour Lacina Koné, le nouveau partenariat permettra de donner des moyens aux citoyens africains, en particulier les jeunes, d’être équipés pour les emplois de demain. L’objectif est de contribuer activement à la transformation numérique du continent. « Unir nos efforts avec Orange accélérera nos efforts collectifs à cet égard », a-t-il déclaré.

Samira Njoya

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L'industrie du streaming est en pleine croissance dans le monde. Les plateformes africaines essayent de se faire une place sur le marché, dominé par des géants comme Spotify, Deezer ou encore Apple Music.

Colorfol est une solution numérique développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des contenus audios et vidéos faisant la promotion de la musique africaine et des artistes indépendants. La jeune pousse, basée à Douala, a été fondée en 2019 par Ronny Kitio.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée son compte avec son adresse e-mail et un mot de passe. Il pourra ainsi accéder aux divers contenus de l'application. En fonction de ses goûts, l’utilisateur peut orienter ses recherches et passer plus de temps sur Colorfol. La start-up propose deux plans d’abonnement : le plan gratuit et le plan premium qui se facture à 0,2 euro la journée.

Avec le plan gratuit, il est possible d’accéder à tous les contenus de la plateforme, des chansons aux podcasts, mais les publicités sont inévitables. Pour s’en débarrasser, il faudra opter pour l’abonnement premium avec lequel il est possible d’accéder en plus aux paroles des chansons, d’écouter hors ligne ou encore d’accéder à la radio en ligne. La qualité audio est également meilleure qu’avec le plan gratuit.

Outre ces fonctionnalités, Colorfol intègre une billetterie en ligne où l’utilisateur peut se procurer des tickets pour les showcases, les concerts, les spectacles ou encore les événements culturels auxquels prendront part divers artistes. La start-up intègre plusieurs moyens de paiement tels que le mobile money, les cartes bancaires et les applications d’envoi d’argent pour effectuer les transactions sur la plateforme.

Depuis son lancement, la version Android de l'application mobile a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois. Colorfol figure parmi les dix start-up africaines lauréates de l’édition 2023 de l’AFD Digital Challenge.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but de faciliter l’organisation des événements et l’acquisition des billets par le public, un tech entrepreneur ivoirien a développé une solution technologique.

SkanTicket est une solution technologique développée par la jeune pousse ivoirienne Skan Technologies. D'une part, elle permet aux promoteurs d'événements de créer des événements sur mesure, de proposer des billets et/ou des invitations en ligne, de promouvoir l'événement et de gérer le contrôle d'accès le jour J. D'autre part, elle offre aux populations la possibilité de se procurer des billets pour divers événements en ligne. La start-up a été lancée par Nancy Aphey Anicet Amani.

L’application est accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, peut créer son compte en renseignant son adresse e-mail et un mot de passe. Après cela, il peut mettre en place des billetteries en ligne s’il est un promoteur d’événements ou un acheter les billets d’événement disponibles sur la plateforme. Pour chaque événément créé, SkanTicket fournit un minisite que le promoteur personnalise avec le logo de l’événement, les images, etc.

Si le promoteur dispose d’un site ou s’il en a prévu pour l’événement, il peut, depuis son espace organisateur, intégrer la billetterie en exportant d’un simple copier-coller le widget. Vous n’avez pas besoin de compétences particulières en informatique pour utiliser l’outil. Après la mise en vente des billets, il faudra attendre les 1er et 16 de chaque mois pour recevoir l'argent des ventes réalisées. Il est reversé par virement bancaire. Il est également possible de ne recevoir l'argent qu'après la fin de l'événement.

SkanTicket, qui intègre les paiements par mobile money des opérateurs télécoms MTN et Orange, perçoit 5% de toutes les ventes. Elle prévoit également un code USSD pour permettre aux utilisateurs ne disposant pas de smartphones de faire des opérations sur la plateforme. Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois. En 2023, la jeune pousse a été sélectionnée avec neuf autres start-up parmi les lauréats de l’AFD Digital Challenge.

Adoni Conrad Quenum

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