Elle travaille dans le secteur de la technologie depuis plus de 15 ans et met son expertise au service de l’Afrique en développant des solutions technologiques utiles. Sa dernière entreprise QShop Tech est destinée aux e-commerçants.

Tarebi Alebiosu (photo) est une entrepreneure nigériane diplômée de Queens College, aux Etats-Unis, où elle a étudié l’informatique. En 2014, elle a suivi un programme de développement de l’esprit d’entreprise à la MIT Sloan School of Management.

Fondée en 2020, QShop est une plateforme DIY (do it yourself). Travaillant principalement avec les e-commerçants, elle permet à ces derniers de créer leur site de commerce électronique à partir de sa plateforme afin de vendre leur produit à n’importe qui, partout dans le monde et dans plusieurs devises.

A partir de QShop, l’e-commerçant garde automatiquement la trace de son stock grâce à la gestion d’inventaire intégrée sur la plateforme. L’entreprise propose aussi à ses utilisateurs des rapports de vente détaillés par produit, par date, par code de réduction, etc. qui leur permettront de mesurer leur performance de vente.  

L’entreprise propose plusieurs fournisseurs de paiement locaux et internationaux comme Visa, Mastercard, Stripe, Paystack, Flutterwave, entre autres. Ainsi, elle offre aux entreprises une multitude de possibilités pour étendre leur portée, améliorer leur efficacité et mieux servir leurs clients. A ce jour, QShop enregistre 10 000 utilisateurs actifs par mois et prend en charge 10 devises.

Interrogé sur ses objectifs pour les prochaines années lors d’une interview accordée à Nairametrics en 2022, Tarebi Alebiosu a déclaré : « nos plans de croissance comprennent l’extension de QShop afin de fournir un soutien aux entreprises dans des domaines critiques tels que l’accès au financement, l’accès au marché et la formation commerciale. Nous prévoyons également de déployer des intégrations de produits supplémentaires avec des outils quotidiens que les micros, petites et moyennes entreprises (MPME) utilisent et apprécient déjà. Nous travaillons également à l’expansion de nos opérations et de nos services au-delà du Nigeria et du secteur des MPME ».

En 2006, la récipiendaire du Google Black Founders Fund 2022 a fondé l’entreprise de solutions technologiques Yoke Solutions qu’elle a dirigée jusqu’en 2021. Sa carrière professionnelle a, cependant, commencé en 2004 à LiveTechnology Holdings, une filiale new-yorkaise d’Omnicom, une holding d’agences de publicité de premier plan, où elle a travaillé comme développeuse et architecte de solutions (à partir de 2005).

Melchior Koba

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Chargée de la gestion des opérations dans une firme opérant dans la livraison de nourriture, Doaa Abdel Hameed a décidé de passer un nouveau cap en fondant une start-up dans le même secteur. Elle essaye de mettre en pratique ses idées pour proposer des services de qualité aux populations.

Bonbell est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet de commander et de se faire livrer de la nourriture, via une application mobile, dans plusieurs restaurants dans la plupart des gouvernorats d’Egypte. Basée au Caire, la start-up a été fondée en 2022 par Doaa Abdel Hameed. Elle a levé des fonds à hauteur de 350 000 $ pour entre autres développer sa technologie et soutenir sa croissance.

« Notre objectif est d'aider les restaurants à offrir une expérience de commande de nourriture plus facile à leurs clients, soit par la livraison de nourriture ou la réservation d'une table dans le restaurant, ainsi que les commandes à emporter et aussi les commandes spéciales passées par les clients dans les restaurants », a déclaré Doaa Abdel Hameed.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra s’inscrire pour accéder aux services proposés par la jeune pousse. Il aura ainsi accès aux divers restaurants avec leurs menus directement disponibles sur l’application. « Nous recherchons une meilleure expérience pour l'utilisateur égyptien dans la commande de nourriture, nous voyons beaucoup de potentiel et d'opportunités pour le faire en développant constamment l'application en fonction des avis des utilisateurs et en ajoutant plus de restaurants dans tous les gouvernorats égyptiens », ajoute-elle.

Bonbell rêve de devenir une super application et pour atteindre ce but, elle intègre de plus en plus de services tels que la réservation d’hôtel ou encore servir des clients dans des clubs sportifs, les universités ou dans des entreprises. Doaa Abdel Hameed justifie cette évolution par le fait qu’elle pense que « les deux domaines ont besoin de plus d'innovation et d'amélioration des services en déployant les dernières tendances technologiques ». Selon elle, le secteur de la livraison de nourriture se dirige d'une manière ou d'une autre vers la saturation et la forte concurrence, et il ne serait pas intelligent d'aller « danser avec les loups » alors que sa jeune pousse est encore au stade de démarrage.

En 2023, Bonbell a été sélectionnée parmi les 13 meilleures start-up en Egypte et a gagné sa participation au programme d’accélération Top-up d’Orange Digital Center Egypt, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH et Sprints (un programme d’accélération de start-up qui soutient les jeunes pousses technologiques innovantes).

Par ailleurs, la version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois depuis son lancement, d’après les données de Play Store. La start-up a atteint plus de 22 000 clients en 2022 et prépare déjà la prochaine étape. Un cycle de financement de 10 millions $ est dans les tuyaux depuis l’an passé et ces fonds, une fois levés, serviront à des infrastructures et des systèmes, ainsi qu'à financer l'extension en Egypte et l’expansion dans la région Afrique du Nord Moyen Orient.

Adoni Conrad Quenum

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Pour diverses raisons, les jeunes pousses de VTC sont en pleine croissance sur le continent. Les investissements affluent et les plus grandes villes africaines sont devenues un terrain de jeu pour les start-up du secteur.

Vaya Lift est une solution numérique mise en place par Cassava Smartech, une entreprise de technologie financière filiale d’Econet Wireless Zimbabwe. Elle permet aux utilisateurs de se déplacer aisément en zone urbaine à des tarifs plutôt compétitifs. La solution a été lancée en 2018.

Disposant d’une application accessible sur iOS et sur Android, l’utilisateur doit, dans un premier temps, se créer un compte après téléchargement de l’application. La prochaine étape consiste à renseigner votre destination et le type de véhicule pour effectuer la course, puis l’application se chargera de vous proposer le chauffeur indépendant le plus proche de votre situation géographique. Il est possible d’accepter la course dans l’immédiat, si vous êtes pressé, ou alors vous pouvez prendre la peine de voir son profil et son évaluation. Si ses références ne vous satisfont pas, vous pouvez annuler la course.

Il faut signaler que vous avez deux minutes pour effectuer vos vérifications et accepter d’effectuer la course avec le conducteur proposé par l’application avant que les frais d’annulation ne soient appliqués. La course confirmée, vous pouvez voir le chauffeur se diriger vers votre position. Outre le transport à la demande, Vaya Lift intègre également un service de livraison de colis. Par ailleurs, la solution intègre un bouton de panique en cas de danger et permet d'ajouter le numéro d’un proche parent pour les cas d’urgence.

Depuis son lancement, la version Android de l’application Vaya Lift a été téléchargée plus de 100 000 fois. Ce relatif succès fait que la solution veut être présente dans toutes les grandes villes africaines. Pour cela, il faudra faire face aux géants africains du VTC tels que Yassir, Moja Ride ou encore SafeBoda sur plusieurs marchés et à ceux venus s’implanter sur le continent comme Uber, Bolt ou encore Yango.

Adoni Conrad Quenum 

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La pandémie de la Covid-19 a été à l’origine d’une demande croissante de programmes d'enseignement à distance dans le monde. En Afrique, des tech entrepreneurs ont su saisir l’opportunité et plusieurs edtech ont vu le jour dans cette période.

Kidato est une solution edtech développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les élèves de la maternelle à la douzième année, d’accéder à des cours en ligne incluant des devoirs et une collaboration entre les élèves d’un même niveau d’étude. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2020 par Sam Gichuru (photo, à droite).

La solution ne dispose pas encore d’une application mobile, donc il est indispensable de passer par un navigateur pour accéder à la plateforme web de la start up. L’utilisateur peut créer un compte et, après l’inscription dans un programme, il pourra suivre les cours en ligne. Le programme de Kidato est basé sur celui de la Grande-Bretagne. « Le British National Curriculum encourage la pensée critique. Il aide également les enfants à développer des compétences pour devenir des apprenants indépendants », indique la plateforme.

Avec une politique d’un enseignant pour cinq élèves et un nombre d’apprenants en constante progression, Kidato a régulièrement besoin d’enseignants qualifiés. Malgré ce besoin, l’edtech les fait passer par un processus de candidature et de vérification afin qu’ils démontrent leur expertise. L’objectif étant de toujours assurer une bonne formation aux enfants. « Nous cherchons à travailler avec les meilleurs tuteurs et universités pour aider à façonner l'avenir de l'éducation en Afrique », a déclaré Sam Gichuru.

Par ailleurs, les parents peuvent toutefois suivre les progrès de leurs enfants de façon quotidienne sur la plateforme. En 2021, la jeune pousse a été sélectionnée pour prendre part à la cohorte hiver 2021 de l’accélérateur californien Y Combinator. Elle a encaissé un chèque de 125 000 $ en financement de démarrage et à bénéficier d'un programme de mentorat de plusieurs semaines. La même année, Kidato réussit une levée de fonds de 1,4 million $ pour développer sa technologie et accélérer sa croissance.

Adoni Conrad Quenum

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La Commodity Futures Trading Commission (CFTC) a annoncé, le samedi 27 avril, la décision du juge Lee Yeakel du tribunal du district américain Ouest du Texas condamnant Cornelius Johannes Steynberg, PDG de Mirror Trading, une société sud-africaine, à verser 3,4 milliards $ pour fraude au bitcoin. Steynberg devra verser 1,7 milliard $ en dédommagement aux victimes et 1,7 milliards $ d’amende civile.

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Le commerce en ligne est en plein boom sur le continent. Les solutions de commerce en ligne émergent partout et les tech entrepreneurs mettent en place diverses stratégies pour s’imposer sur un marché déjà très compétitif.

Sharwa est une plateforme de commerce électronique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs de vendre et d'acheter une variété d’articles en ligne comme des vêtements, des produits de beauté ou encore des appareils électroniques. La start-up, basée au Caire, a été fondée en 2022 par Alaa Shalaby, Hassan Elshourbagi et Mohamed Hanafy. Elle a levé environ 2 millions $ pour soutenir sa croissance.

« L'expérience que nous visons à offrir est similaire à celle d'aller dans un hypermarché en famille ; une personne pousse le même chariot et tout le monde peut jeter des choses. Dans notre modèle, vous bénéficiez tous de bas prix. Nos clients aiment notre service en tant qu'outil pour les aider à lutter contre l'inflation », a indiqué Alaa Shalaby.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Les vendeurs, après avoir créé un compte sur la plateforme, téléchargent les photos de leurs articles et ajoutent des descriptions pour mieux les mettre en avant. Les clients peuvent ensuite parcourir les produits proposés sur la plateforme et passer éventuellement commande en ligne.

Si le client passe la commande, le vendeur reçoit une notification et prépare le produit pour l'expédition. La jeune pousse offre des services de livraison au dernier kilomètre, ce qui permet aux clients de recevoir leurs produits directement à leur domicile ou à leur bureau. Il faut signaler aussi qu’elle intègre des options de paiement en ligne, telles que les virements bancaires, ainsi que des passerelles de paiement en ligne pour sécuriser les diverses transactions qui ont lieu sur sa place de marché virtuelle.

Par ailleurs, Sharwa met en avant l’achat en groupe. Un client peut mettre dans son panier les courses de plusieurs personnes dans le but de bénéficier des meilleurs prix du marché. Il faudra simplement cliquer sur le bouton « acheter avec vos amis » et le tour est joué. La commande sera livrée le lendemain de la finalisation de l’achat, c’est-à-dire au moment où tout le monde aura payé sa part.

Depuis son lancement, l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois. Elle offre également la possibilité aux clients de passer leurs commandes par WhatsApp. D’ailleurs, c’est par ce même canal qu’en cas de réclamations, les acheteurs passent pour signaler leurs problèmes.

Adoni Conrad Quenum

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Egalement présent sur le segment de la construction de voitures électriques, Solar Taxi Ride s’est lancée dans le transport à la demande. C’est le 1er avril 2022 que la solution a été officiellement lancé dans la région d’East Legon et de l’aéroport.

Solar Taxi est une solution numérique développée par une jeune pousse ghanéenne. Elle permet aux utilisateurs de se déplacer et de faire déplacer des biens dans des véhicules et sur des motos écoresponsables à des prix compétitifs. La start-up, basée à Kumasi, a été fondée en 2018 par Jorge Appiah. Elle a réussi un tour de table d’un montant non dévoilé pour soutenir sa croissance.

La solution dispose d’une application mobile disponible sur iOS et sur Android. Il faudra, dans un premier temps, télécharger l’application puis créer un compte pour accéder aux divers services. La flotte de Solar Taxi est composée de motos, de scooters, de voitures de salon, de tricycles ou encore de mini-fourgonnettes. Tous ces engins fonctionnent à l’énergie solaire et c’est grâce à elle que la jeune pousse pratique des tarifs intéressants.

« La société estime sauver l'environnement de 2 millions de tonnes d'émissions de dioxyde de carbone par an tout en permettant au Ghanéen moyen d’économiser 10 000 cedis [environ 839 $] chaque année sur les coûts de transport », a indiqué Gilbert Sefa Nuwordu, le responsable de Solar Taxi Ride.

La jeune pousse veut ainsi réduire de 80 % le tarif pratiqué par ses concurrents déjà présents sur le marché. Néanmoins, Gilbert Sefa Nuwordu a tenu à notifier que ces prix très élevés des autres applications de transport à la demande sont notamment dus à la hausse du coût du carburant. Ainsi, bien que Solar Taxi ne couvre pas encore toutes les grandes villes du pays, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois. Ces chiffres prouvent qu’elle est sur la bonne voie et qu’à terme, son expansion pourrait être de bon augure pour les populations ghanéennes.

Adoni Conrad Quenum

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Le Syndicat patronal des industries de l’hôtellerie et du tourisme (SPIHT) a procédé le mardi 25 avril au lancement de Waka Waka 237, une plateforme numérique de promotion de l’offre hôtelière et touristique au Cameroun.

Accessible à l’adresse  http://waka237.com/index, la plateforme permet aux visiteurs de trouver et réserver des chambres d’hôtel, appartements, restaurants, sites touristiques, agences de voyages… sur l’ensemble du territoire national.

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Le commerce électronique est souvent présenté comme une voie de l'avenir en Afrique. Le secteur a connu une croissance exponentielle ces dernières années et devrait davantage se développer selon la Société financière internationale (SFI).

Le Fonds africain de développement (FAD), le guichet concessionnel de la Banque africaine de développement (BAD), et la Smart Africa Alliance ont annoncé, le mardi 25 avril, la signature d’un protocole d’accord pour le lancement du projet IDECT (Institutional Support for Digital Payments and e-Commerce Policies for Cross-Border Trade Project) visant à rationaliser les politiques de commerce numérique et d'e-commerce dans dix pays africains.

Le protocole d’accord a été paraphé au Zimbabwe par Lacina Koné (photo, à gauche), le directeur général de Smart Africa, et Leïla Mokaddem, la directrice générale de la Banque africaine de développement pour la région de l'Afrique australe, en marge de la 6e édition du Sommet Transform Africa (TAS) qui se tient jusqu’au vendredi 28 avril à Victoria Falls.

Commentant le protocole d’accord, Leïla Mokaddem a déclaré que « cette initiative soutiendra le développement de politiques de paiement électronique harmonisées, le renforcement des capacités et des cadres sensibles au genre, pour finalement favoriser un écosystème de commerce numérique qui génère des opportunités d'emploi à travers le continent ».

Selon le communiqué de la BAD, le projet IDECT évaluera les lacunes des politiques dans les écosystèmes du commerce numérique et du commerce électronique de la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Ghana, le Liberia, l'Ouganda, le Soudan du Sud, le Zimbabwe, la République du Congo, São Tomé et Príncipe et la République démocratique du Congo.

Le projet d’une durée de 3 ans sera exécuté par la Smart Africa Alliance depuis Kigali au Rwanda et financé conjointement par le Fonds africain de développement et la Smart Africa.

A terme, les programmes de l’IDECT devraient toucher 600 participants, dont 60 % de femmes et de jeunes. De plus, un programme de formation en ligne certifié sera conçu pour 2 500 participants, dont 60 % seront des femmes. Ce programme tiendra compte de la dimension de genre et abordera les défis spécifiques auxquels sont confrontées les femmes dans les domaines du commerce électronique et du commerce numérique.

Samira Njoya

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Dans le but d’aider les commerçants dans le convoyage de leurs marchandises, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution numérique pour résoudre cette situation.

Garri est une solution numérique développée par une jeune pousse éthiopienne. Elle permet aux expéditeurs de faire déplacer aisément et de manière fiable leurs marchandises partout en Ethiopie en utilisant des transporteurs et des chauffeurs approuvés par la start-up. Basée à Addis Abeba, Garri a été fondée en 2020 par Aklilu Tadesse, Daniel Temesgen et Michael Andersland. Elle a levé environ 100 000 $ pour soutenir sa croissance.

Avec pour mission d'éliminer les tracas de la logistique de fret en optimisant et en numérisant chaque aspect du travail, la solution s’est munie d’application mobile disponible sur Android et sur iOS pour faciliter le processus. Les expéditeurs et les chauffeurs s’inscrivent et Garri s’occupe de l’approbation des chauffeurs. L’objectif est de disposer de chauffeurs de confiance sur la plateforme.

De plus, la plateforme explique « les chauffeurs approuvés gagnent plus d'argent par voyage, ont une expérience de travail plus sûre et plus flexible et développent de meilleures relations avec les transporteurs et les expéditeurs, avec une possibilité accrue de posséder/d'exploiter leur propre camion ». Et elle ajoute : « Garri s'efforce de trouver des aller-retour et des trajets multiples afin de minimiser les kilomètres à vide et de maximiser les revenus des clients ».

Il faut signaler qu’avant de faire convoyer une marchandise, l’expéditeur demande un devis via la plateforme web ou l’application mobile, puis une fois le prix convenu, Garri fait correspondre l’envoi avec le meilleur transporteur pour le travail. La jeune pousse vous avertit lorsqu’un chauffeur est affecté à votre chargement pour que vous puissiez suivre en temps réel la progression de la livraison. A bon port, tous les documents administratifs vous seront remis.

En 2022, Garri a été sélectionnée parmi les 60 start-up de la deuxième cohorte du Google for Startups Black Founders Fund for Africa. La firme de Mountain View a donné un montant de 4 millions $ pour soutenir ces jeunes pousses.

Adoni Conrad Quenum

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