Le commerce en ligne est en plein essor sur le continent. Un tech entrepreneur tchadien a décidé, dès 2015, de mettre en place une solution sur mesure pour les populations de son pays où cela peut être révolutionnaire.

Mossosouk est une place de marché en ligne développée par une jeune pousse tchadienne. Elle permet aux utilisateurs de se procurer divers produits en ligne depuis ses plateformes web et mobile chez des commerçants disposant de leurs boutiques virtuelles sur Mossosouk. La start-up, basée à N’Djamena, a été fondée en 2015 par Andreas Koumato.

« Beaucoup de commerçants ne comprenaient pas ce qu’est Internet. Il a fallu les éduquer pour qu’ils comprennent que vendre en ligne était tout à leur bénéfice », indique Andreas Koumato.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après son téléchargement sur Appstore ou Play Store, devra se créer un compte pour effectuer des achats. On y retrouve des appareils électroniques, des produits de beauté, de sport ou encore des articles informatiques ; elle propose également de bons plans et effectue des promotions sur les produits. Mossosouk dispose également d’une option qui permet de suivre sa commande, depuis la validation de l’achat jusqu’à livraison. Celle-ci est assurée par un autre département de la plateforme.

Si vous êtes un commerçant, il est possible d’ouvrir une boutique virtuelle sur la plateforme. Il va falloir cliquer sur le bouton « devenir vendeur » et suivre la procédure. La plateforme de commerce électronique aura besoin de certaines informations et des documents pour valider le compte vendeur.

Mossosouk revendique plus de 250 vendeurs. La version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 500 fois. Elle n’a pas encore réalisé de levée de fonds, mais rêve d’expansion et de s’imposer à terme comme une référence du commerce électronique sur le continent.

Adoni Conrad Quenum

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Des fermes aux marchés, les prix des denrées alimentaires s’envolent. La présence de nombreux intermédiaires empêche les petits exploitants agricoles de vivre de leur production bien que les consommateurs paient le prix fort pour ces différents produits.

Jangolo est une plateforme de commerce électronique développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux consommateurs d’accéder directement aux produits frais via ses plateformes web et mobile. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2016 par Bertrand Foffe, Rodrigue Kwanga et Paulin Nguekam. L’objectif est, entre autres, de réduire les pertes post-récoltes des producteurs locaux et d’augmenter le pouvoir d’achat des consommateurs.

« On s’est rendu compte que le prix du produit entre la ferme et le marché de Douala est multiplié par trois en moyenne. Il y a près de six intermédiaires, qui mettent un maximum de pression sur l’agriculteur, lequel vend alors à perte », indique Bertrand Foffe.

C’est ainsi qu’avec deux amis, il se lance dans l’aventure Jangolo. La jeune pousse s’est dotée d’une application mobile accessible sur Android. Baptisée Jangolo Farm, elle simplifie le processus de commande et l’on peut y constituer un panier hors ligne et la valider une fois connectée contrairement à la plateforme web. Mais avant cette étape, l’utilisateur doit se créer un compte pour accéder aux diverses fonctionnalités.

« Nos différents services sont centrés sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des agriculteurs locaux. Nous accompagnons les fermiers dans leur quotidien. Ils peuvent ainsi se focaliser sur leur activité principale et ne plus se soucier des circuits d’écoulement de leur production », ajoute Bertrand Foffe.

Après les commandes, le service de livraison de la jeune pousse s’occupe de la livraison. Présente uniquement à Douala, il a du mal à desservir tous les quartiers parce que « certaines zones sont très difficiles d’accès ». Pour les zones couvertes, les frais de livraison s’élèvent à 500 FCFA (environ 0,82 $) ou le client peut se rendre dans un point de vente de la firme pour retirer son colis.

Jangolo revendique plus de 70 000 utilisateurs, plus de 5 000 produits présents sur sa plateforme et plus de 600 boutiques. Son application a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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Informaticien de formation spécialisé dans la création, l’analyse et le traitement de données, ancien élève de l’Orange Digital Center, Mamadou Sarr est à la tête d’une entreprise de production, de transformation et de distribution de produits agroalimentaires.

Mamadou Sarr (photo) est cofondateur, manager et responsable de la communication de Sen Ndawal, une société à responsabilité limitée (SARL) qui, à travers sa plateforme de vente en ligne, aide la population à s’approvisionner facilement et rapidement en produits frais comme le poulet, la viande, le poisson et les légumes, et ce, sans effectuer le moindre déplacement.

Sen Ndawal travaille avec des agriculteurs, qui n’ont pas souvent des compétences en distribution, et assure un écoulement plus rapide de leurs productions afin de leur permettre d’augmenter leurs revenus.

Fondée en 2020 par Mamadou Sarr, Khadim Gningue et Ndiaga Gaye, l’entreprise est opérationnelle à Dakar et ambitionne de s’étendre à toutes les grandes villes du Sénégal. Hormis la distribution, elle se concentre aussi sur la production et la transformation de certains produits qu’elle commercialise.

Mamadou Sarr est un informaticien sénégalais diplômé de l’université Alioune Diop de Bambey où il a obtenu, en 2017, un master en mathématiques spécialisées en statistiques et de l’école supérieure polytechnique de Dakar où il a obtenu un master en traitement de données en 2018.

Entre 2018 et 2019, il a suivi une formation de data scientist à l’Orange Digital Center. Lui, qui cherchait à se former dans la création ou la mise en place de données pour compléter son portefeuille de compétences, se réjouit d’avoir pu participer à cette formation qui lui a apporté une plus-value qui va au-delà de ses espérances.

« C’est la première fois que je vois une formation aussi intense et riche sur 9 mois. Au-delà des codes, elle permet de croire davantage en soi, de savoir qui l’on est, de retrouver ses compétences et je pense que c’était la partie la plus importante. Depuis longtemps, je rêvais d’entreprendre, mais j’attendais quelqu’un qui me donne l’audace et le courage de le faire. Orange Digital Center m’a permis de comprendre que je peux réaliser tout ce que je désire », a déclaré l’entrepreneur à We Are Tech Africa.  

Depuis 2019, il est le responsable du projet Yoon-Bi qui consiste à mettre en place une solution basée sur l’intelligence artificielle pour la réduction des embouteillages routiers. Après sa formation à Orange Digital Center, Mamadou Sarr a travaillé à Sonatel en tant que développeur data de 2019 à 2020.

Ses multiples casquettes n’ont pas empêché le jeune entrepreneur de rejoindre, en 2020, Dynaminqs, une société privée spécialisée dans la conception et la commercialisation d’applications informatiques. Il y a travaillé en tant que développeur Microsoft jusqu’en 2022.

Melchior Koba

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Après des études en nutrition humaine et en diététique, Regina Nantege veut aider les personnes souffrant de maladies liées à l’alimentation ou encore à la malnutrition.

Lya Dietitian est une solution numérique développée par la jeune pousse ougandaise Impact Nutrition Limited. Elle offre des services de nutrition clinique et permet aux utilisateurs d’adopter les bons comportements alimentaires pour se maintenir en bonne santé.

La start-up, basée dans la capitale Kampala, a été fondée en 2017 par Regina Nantege et Nankunda Ronnah.

« Impact Nutrition Company Limited a pour mission de réduire le fardeau croissant des maladies non transmissibles liées à l'alimentation, de l'obésité et des niveaux persistants de sous-nutrition en Afrique. Chaque personne souffrant d'une maladie liée à l'alimentation ou de malnutrition mérite d'avoir accès à une thérapie diététique appropriée pour mener une vie saine », peut-on lire sur la plateforme.

Pour mener à bien cette mission, la jeune pousse s’est dotée en 2022 d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. L’utilisateur, après la création de son compte, devra renseigner un certain nombre d’informations relatives à son état de santé et aux objectifs qu’il souhaite atteindre grâce à Lya Dietitian (la perte de poids, le contrôle de sa tension artérielle, etc.). C’est en fonction de ces informations que les experts en nutrition et en diététique de la jeune pousse, via l’application mobile, vont proposer des approches de solutions.

L’utilisateur commencera à recevoir des assiettes de repas préparés sur mesure de façon quotidienne. Lya Dietitian permettra également de suivre les progrès au fil du temps avec l'aide de ses diététiciens.

Il faut noter que la solution fournit par ailleurs des conseils en matière de nutrition et des produits sains qui peuvent contribuer à la réalisation de divers objectifs de santé.

Selon les données de Play Store, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus d’une centaine de fois.

Adoni Conrad Quenum

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Le géant africain du commerce électronique Jumia a récemment fêté ses 11 ans d’activités en Ouganda. Pour l’occasion, les responsables ont dévoilé les plans d'extension de l’entreprise pour les prochaines années.

Jumia veut étendre ses opérations ougandaises dans les zones rurales du pays pour fournir des produits de qualité à des prix compétitifs. Vinod Goel (photo, à droite), le PDG de Jumia Uganda, a fait savoir que l’entreprise utilisera à cet effet son modèle de vente hors ligne, connu sous le nom de « JForce » pour atteindre les clients non connectés dans les zones rurales.

« L'Ouganda, avec sa distribution et sa démographie uniques, présente une opportunité significative pour la croissance du commerce électronique. Le consommateur rural, qui est souvent confronté à des difficultés d'accès à des produits de qualité à des prix compétitifs, est au cœur de cette opportunité. En tant que Jumia, nous sommes ravis de nous lancer dans cette mission et nous invitons nos partenaires à nous rejoindre dans ce voyage transformateur », a commenté M. Goel.

L’initiative Jforce que Jumia s’apprête à lancer est un programme destiné à toutes les personnes qui souhaitent être agent autonome en s’appuyant sur le réseau Jumia. Elle vise à renforcer l’adoption de l’e-commerce dans tout le territoire et ainsi permettre l’émergence de futurs entrepreneurs, avec le soutien de Jumia pour la formation, en leur permettant de collecter une commission sur chaque vente.

Le programme J-Force existe actuellement dans plusieurs pays où Jumia opère, avec près de 100 000 agents commerciaux sur le continent.

A travers l’expansion du programme en Ouganda, l’entreprise espère que la population jeune du pays et le nombre d'Ougandais vivant dans zones rurales stimuleront sa croissance. Seulement 26,2 % de la population vit en milieu urbain dans le pays, selon le site spécialisé knoema.

Samira Njoya

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Issue des mots « brand » qui signifie « marque » et « perception », la solution offre une autre possibilité aux tech entrepreneurs d'évaluer leur image de marque. Grâce à Branper, ils peuvent par exemple anticiper certaines situations.

Branper est une plateforme numérique développée par le bureau d’études GOWL. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer ou de participer à des enquêtes sur mesure ou encore de faire ou de participer à des études de marché. Les tech entrepreneurs peuvent l’utiliser pour optimiser leur intelligence d'affaires et expérience client avec prédiction des tendances de consommation.

La start-up, basée à Sousse, a été fondée en 2017 par Saïd Ben Jlili. L’objectif de Branper est de rassembler les expériences des consommateurs et de les partager avec les communautés d’utilisateurs constituées autour des marques.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur ne peut y accéder qu’en passant par un navigateur depuis son smartphone ou son ordinateur. En fonction de son statut, qu’il soit un consommateur ou un tech entrepreneur, il pourra s’inscrire et accéder à son tableau de bord. Il faut souligner que lors de l’inscription, la plateforme demande des informations personnelles qui seront utilisées par leurs clients à des fins publicitaires.

L’utilisateur pourra participer à diverses enquêtes ou études de marché. « Les questions portent essentiellement sur le taux de satisfaction du consommateur à chaque étape du process de vente. C’est-à-dire l’accueil dans les boutiques, le traitement de sa demande, l’intérêt porté à son besoin, la qualité du produit, s’il compte éventuellement recommander la marque ou pas, s’il pense racheter les produits ou services de la marque dont il est question », a indiqué Saïd Ben Jlili.

Pour chaque enquête, les utilisateurs collectent des points qu’ils peuvent convertir en recharge téléphonique ou en chèque cadeau. « Les services de Facebook tendent à devenir payants ce qui risque d’impacter négativement les PME. Les marques sont donc appelées à travailler davantage sur la satisfaction client en trouvant d’autres canaux de communication et des stratégies plus innovantes. Elles ne peuvent plus compter sur leurs images uniquement », a ajouté Saïd Ben Jlili.

Adoni Conrad Quenum

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Après des études en informatique à l'American International University-West Africa, il a décidé de se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat numérique en mettant en place une application mobile.

Chopser est une application mobile développée par une jeune pousse gambienne éponyme. Elle permet aux utilisateurs de commander dans des restaurants et à des fast-food depuis l’application et de se faire livrer dans les meilleurs délais. Basée à Serrekunda, la start-up a été fondée en 2021 par Omar Baldeh.

« Chopser est né de la passion d'utiliser une technologie innovante pour aider à résoudre deux problèmes clés et stimuler le secteur économique local. Le premier problème est de savoir comment construire rapidement une infrastructure résiliente pour aider les petites et moyennes entreprises à se débarrasser des effets de la Covid et mettre en place des mécanismes à l'épreuve du temps pour adopter une économie numérique permettant aux entreprises d'opérer en ligne, d'ajouter de la valeur et de continuer à servir encore plus de clients de manière intelligente, sûre et sécurisée », a indiqué Omar Baldeh.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement de l’application, devra s’inscrire pour accéder aux divers restaurants et fast-foods partenaires de la jeune pousse. En fonction de ses goûts et de ses moyens, il peut passer commande de la nourriture de son choix. Chopser intègre les menus numériques des différentes enseignes, ce qui facilite le choix de l’utilisateur.

« Les utilisateurs n'auront plus à se tracasser ou à passer des heures sur la pause déjeuner en raison du trafic et d'autres facteurs. En outre, Chopser offre des points de fidélité, un suivi GPS en direct et des promotions régulières, le tout à portée de main », ajoute Omar Baldeh.

Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 500 fois. La jeune pousse revendique plus de 37 restaurants sur sa plateforme et plus de 500 menus. Présent lors du Gitex Africa 2023 à Marrakech, au Maroc, Chopser n’a pas encore de plans d’expansion. Elle veut conquérir le marché gambien en proie à divers problèmes dans le secteur.

Adoni Conrad Quenum

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Depuis la pandémie de la Covid-19, les edtech se sont multipliées sur le continent. Au Tchad, un analyste programmeur et développeur d’applications a décidé de mettre en place une solution pour faciliter les formations en ligne.

Genoskul est une solution d’edtech développée par une jeune pousse tchadienne. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à divers formations à distance, de recourir à des répétiteurs ou encore d’obtenir des réponses plus ou moins pertinentes de son assistant intelligent depuis sa plateforme web. La start-up a été fondée en 2020 par Valery Kagro. Elle a pour but de démocratiser l’éducation et de permettre à chaque individu d’accéder à des formations sans aucune autre contrainte.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Après téléchargement, il est indispensable de s’enregistrer avant d’avoir accès aux divers services. Cette étape est plutôt aisée puisqu’avec Genoskul, il faut juste une adresse mail ou un numéro de téléphone pour effectuer l’enregistrement. L’utilisateur peut accéder à des salles virtuelles où il peut discuter avec d’autres apprenants de l’edtech.

« Les salles virtuelles interconnectent les apprenants de différents horizons pour un brassage intellectuel ; elles sont supervisées par des enseignants qualifiés pour la préparation efficaces aux examens et concours nationaux et internationaux du secondaire et du supérieur », indique la start-up.

En ce qui concerne les formations, Genoskul propose aussi bien des cours en fabrication de chaussures en pagne, en transformation de karité ou encore en élevage de lapins que des cours en gestion publique ou en développement durable et action citoyenne. Selon Valery Kagro, tout le monde devrait pouvoir accéder à l’éducation et aux formations de son choix, peu importe son âge ou le type de formation auquel il aspire.

Pour soutenir sa croissance, Genoskul a réalisé des collectes de fonds à hauteur de 5 millions FCFA (environ 8 149 $). Elle bénéficie également de l’accompagnement de Chad Innovation, un incubateur qui a permis à la jeune pousse de disposer d’un stand lors du Gitex Africa 2023 à Marrakech, au Maroc.

Valery Kagro a des rêves d’expansion. « Notre plateforme est utilisée par plus de 17 000 utilisateurs dans plusieurs pays d’Afrique francophone. Nous sommes en train de vouloir intégrer la version anglaise et arabe pour nous étendre dans d’autres pays du continent », déclare-t-il à We Are Tech Africa.

Adoni Conrad Quenum

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Avec le développement du commerce électronique, les start-up de livraison sont de plus en plus sollicitées. Elles prolifèrent sur le continent avec des solutions adaptées aux réalités de chaque pays.

Zmall Delivery est une solution numérique développée par la firme éthiopienne Etta Solutions. Elle permet de se faire livrer, via son application mobile, de la nourriture, des produits d'épicerie, des boissons, des fleurs ou encore des médicaments avec une flotte de 150 vélos. La solution a été lancée en 2021 par Temesgen Geberehiwot et Ambaye Michael Tesfay.

Disposant d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS, l’utilisateur devra se créer un compte pour accéder à la solution. Après cette étape, il pourra directement effectuer ses courses ou commander de la nourriture dans les différentes enseignes partenaires de Zmall Delivery. On y retrouve des restaurants, boutiques ou encore des supermarchés, et des détails comme la distance par rapport à votre position sont affichés sur la plateforme, ce qui vous permettra d’avoir une idée du temps et du tarif de la livraison. La jeune pousse affiche également « ouvert » et « fermé » en fonction des heures d’ouverture et de fermeture des différentes enseignes.

Après votre commande, un des livreurs de Zmall Delivery prend votre colis en charge pour l’apporter à l’adresse indiquée. Que ce soit à votre domicile, au bureau ou ailleurs, les livreurs pourront rallier votre position dans les meilleurs délais. Il est également possible de suivre en temps réel depuis l’application mobile la position du livreur. La version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les informations de Play Store.

Uniquement présente à Addis-Abeba, la start-up veut se déployer au quatrième trimestre de cette année à Awasa, Adama, Mekele, Bahir Dar et Gondar, d’après Temesgen Geberehiwot. « Au niveau international, nous venons de lancer Zmall au Soudan du Sud et nous travaillons sur Djibouti et le Somaliland pour le premier trimestre de l'année prochaine », ajoute-il lors du Gitex Africa à Marrakech, au Maroc.

Adoni Conrad Quenum

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Elle a fait des études en génie civil et en urbanisation. Après avoir travaillé dans des entreprises de logistique, elle fonde sa propre société Jumba dans le but de résoudre les défis de la construction en Afrique.

Kagure Wamunyu (photo) est la présidente-directrice générale de la start-up Jumba. Originaire du Kenya, elle a fait des études d’ingénierie à la North Carolina State University où elle a obtenu un bachelor en génie civil. Egalement titulaire d’un bachelor en mathématiques obtenu en 2013 au Meridirh College, elle a en 2022 obtenu un doctorat en développement urbain durable à l’université d’Oxford.

Kagure Wamunyu a cofondé en 2022, avec Miano Njoka, l’entreprise technologique de construction Jumba. Cette dernière facilite l’achat et la fourniture de matériaux de construction. Elle dispose d’une place de marché interentreprises qui lui permet d’intégrer avec transparence la chaîne d’approvisionnement en matériaux de construction en offrant non seulement un marché pour les fabricants et les fournisseurs de matériaux de construction, mais aussi une source unique et fiable de matériaux pour les quincailleries et les entreprises de construction.

En tant que plateforme de commerce de matériaux en ligne, Jumba assure la livraison des articles et une transparence permettant aux clients de savoir en temps réel où se situent leurs commandes. Les marchandises commercialisées sur la plateforme sont abordables, car Jumba s’assure que les acheteurs ne paient pas de supplément.

En février 2023, la start-up a levé une somme de 4,5 millions de dollars. Ce financement lui permettra d’étendre davantage sa présence au Kenya. « Le Kenya restera notre marché principal, l’opportunité y est énorme. Nous prévoyons de nous développer sur ce marché pour acquérir davantage de clients avant d’explorer d’autres marchés », a déclaré Kagure Wamunyu.

Kagure Wamunyu est également copropriétaire de Lava Latte, un café tenu par des femmes qui offre une bonne ambiance pour travailler et organiser des réunions. Avant de fonder sa propre entreprise en 2022, elle était la cheffe mondiale des opérations de Kobo 360, une entreprise technologique panafricaine qui opère dans le domaine de la logistique en Afrique.

Pendant deux ans et à partir de 2015, elle a travaillé pour la société internationale Uber au Kenya, successivement en tant que responsable des opérations et directrice nationale. En 2017, elle a été embauchée par Bridge International Academies au poste de directrice principale de la stratégie en Afrique de l’Est. En 2018, elle a été classée parmi les 40 meilleures femmes de moins de 40 ans au Kenya par Business Daily Africa.

Melchior Koba

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