Tech Stars

Tech Stars (833)

Afin de mieux se développer et de poursuivre leur expansion, les start-up ont souvent besoin d'argent. Afin d’aider ces dernières à mieux se préparer au financement, 250 STARTUPS fournit des programmes d’incubation, d’accélération et de mentorat.

250 STARTUPS est un centre d’incubation et d’accélération rwandais qui permet aux start-up technologiques de développer une preuve de concept tout en aidant les start-up opérationnelles à être prêtes pour l’investissement grâce à un programme sur mesure. Il est dirigé par Charles Shyaka, directeur général.

250 STARTUPS accélère les start-up pendant une période de six mois par cohorte pour qu’elles puissent être financées. Il encourage les start-up technologiques à passer de la phase d’incubation à la phase d’expansion grâce à un soutien financier, juridique, technique et de mentorat, entre autres.

Le centre propose un programme de renforcement des capacités pour les jeunes diplômés dans les domaines des technologies de l’information et de la communication (TIC), de la finance et du droit. Ces derniers travaillent main dans la main avec des entrepreneurs sous la direction d’experts dans leurs domaines respectifs.

Chaque fin de mois, le centre organise le Capital Talks au cours duquel les incubés présentent leur progrès à un large public composé de partenaires potentiels, d’investisseurs et d’autres start-up. Il compte 160 bénéficiaires, 40 entreprises et 80 associés.

Parmi les start-up accompagnées par 250 STARTUPS, on distingue Nyereka Tech, une plateforme de commerce électronique qui vend des capteurs IoT (Internet des objectifs) et des outils d’apprentissage expérimental, et AFIA Pharma, une plateforme de commerce électronique pharmaceutique. On peut citer également Safe Sana qui développe un dispositif de sécurité qui détecte le gaz et arrête automatiquement la bouteille de gaz, déclenche une alarme et envoie des SMS et des appels sur le téléphone portable.

Melchior Koba

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Ignace Turatsinze fournit aux Rwandais des biens et services à crédit

Posted On mardi, 30 janvier 2024 14:22 Written by

Entrepreneure technologique spécialisée dans l’agriculture, elle a conçu et développé un outil de gestion des cultures et des sols pour améliorer le rendement des agriculteurs et lutter contre les parasites des cultures. Elle a reçu plusieurs prix et distinctions.

Maryanne Gichanga (photo) est une entrepreneure technologique kényane titulaire d’un diplôme de gestion des achats et des fournitures obtenu en 2012 à la Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology. Etudiante en droit à la Mount Kenya University, elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale d’AgriTech Analytics.

Fondée en 2018, l’entreprise a pour objectif de mettre fin à la faim et à la pauvreté. Elle cible les petits exploitants agricoles dans les zones rurales d’Afrique et les aide à augmenter les rendements de leurs cultures et à garantir la sécurité alimentaire. Elle les aide aussi à gérer plusieurs champs, à réduire les coûts des ressources et à prendre des décisions fiables.

AgriTech Analytics utilise différents types de données, à commencer par des données d’imagerie satellitaire combinées à des données provenant de ses capteurs solaires IoT (Internet des objets) pour les cultures et les sols. Son dispositif permet d'envoyer des alertes ou des rapports précis à plus de 97 % aux agriculteurs via les téléphones portables. Il permet de détecter les parasites pour qu’ils n’endommagent pas leurs cultures et n’affectent pas leurs récoltes.

L’entreprise travaille avec « 2 880 petits agriculteurs répartis dans la vallée du Rift, le centre et l’est du Kenya, avec pour objectif d’enrôler 15 000 agriculteurs d’ici 2024. Il y a 33 millions d’agriculteurs en Afrique et environ 4,5 millions de petits agriculteurs au Kenya. Notre marché cible représente 2,5 % de cette population au Kenya, soit 112 500 agriculteurs d’ici 2027 », a déclaré Maryanne Gichanga en 2023.

L’ancienne analyste de données de la Standard Chartered Bank (2013 et 2020) a remporté plusieurs prix et distinctions en 2023. Inscrite sur la liste 40 under 40 women de Business Daily Africa, elle a remporté, pour le compte de son entreprise, le prix de l’agritech de l’année 2023 décerné par Guzakuza, une organisation qui soutient les femmes leaders dans l’agro-industrie, et l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ).

Melchior Koba

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Konza Technopolis : un projet du gouvernement kényan pour le développement de la technologie et de l’innovation

Posted On mardi, 30 janvier 2024 08:32 Written by

MALhub est un espace de travail partagé et ouvert conçu pour les entrepreneurs et les petites entreprises. Il propose des programmes de formation et d’incubation, fournit des conseils et offre des opportunités aux jeunes d’Ilorin, ville du Nigeria.

Makers and Leaders Hub (MALhub) est un incubateur nigérian qui a pour but de favoriser l’émergence d’une communauté technologique solidaire et inclusive. Fondé en 2017, le centre est dirigé par Kehinde Kamaldeen et Abubakar Sadiq, deux associés gérants.

MALhub accueille les technologues, les entrepreneurs sociaux, le gouvernement, les entreprises technologiques, les investisseurs d’impact et les jeunes d’Ilorin et des environs pour définir de nouvelles solutions aux nombreux problèmes sociaux du Nigeria. Sa vision est de devenir le partenaire privilégié pour des solutions de pointe.

Le centre fournit des programmes de formation pour permettre à ses clients de s’affirmer et de prendre une longueur d’avance sur leurs concurrents. Il offre aussi un espace de coworking équipé et doté d’une connexion pour permettre aux entrepreneurs de travailler dans de bonnes conditions.

MALhub propose un programme d’incubation pour aider les entreprises à devenir prospères. Il fournit des conseils et les ressources dont les entrepreneurs ont besoin pour transformer leurs rêves en réalité. Il leur apporte des informations précieuses et des stratégies pratiques pour les aider à relever les défis, saisir les opportunités et atteindre une croissance durable.

Soucieux de l’inclusion des femmes dans l’entrepreneuriat et la technologie, le centre a accueilli plusieurs programmes Women in Tech. A travers ses programmes, il a soutenu plus de 200 femmes. MALhub a une communauté de plus 7 000 membres actifs. Il a créé et soutenu plus de 50 emplois et idées commerciales durables.

Melchior Koba

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Le Nigérian Samuel Eze fournit des services bancaires et de microfinance aux entreprises

Posted On lundi, 29 janvier 2024 16:37 Written by

Après ses études en médecine, il travaille pendant plusieurs années aux Etats-Unis dans une entreprise médicale. Cependant, c’est dans la fintech qu’il décide d’entreprendre, créant une solution de paiement par QR code.

Ibrahima Kane (photo) est un médecin et un entrepreneur sénégalais. Il est le fondateur et le président-directeur général de Kalpay, une fintech qui simplifie les processus de paiement en Afrique.

Fondé en 2019, Kalpay a conçu et développé une application éponyme de paiement rapide qui utilise la technologie du QR code. La plateforme intègre une multitude de services innovants pour les utilisateurs, les commerces et les entreprises et accepte le paiement de tous les opérateurs. Elle est composée de deux produits que sont Kalpay Wallet et Kalpay Business.

Kalpay Wallet est un portefeuille électronique qui permet à ses utilisateurs de régler tous les achats quotidiens à partir de leur mobile, de transférer de l’argent, de payer les factures et même d’acheter du crédit téléphonique. Kalpay Business, quant à lui, fournit aux commerçants, aux entreprises et aux institutions financières des solutions numériques pour émettre ou recevoir des paiements numériques et générer des revenus supplémentaires grâce aux opérations de dépôt et de retrait, tout en assurant une meilleure gestion des affaires.

« Dès que le client arrive, il va scanner le QR code (imprimé sur une feuille blanche). Son téléphone lui montre ensuite le nom et la photo du marchand, il peut alors procéder au paiement », explique M. Kane en 2019.

Ibrahima Kane est titulaire d’un doctorat en médecine obtenu en 2012 à l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès au Maroc et d’un master en santé publique obtenu en 2015 à l’université George Washington. Il est également diplômé de l’université Johns Hopkins aux Etats-Unis où il a obtenu un master en administration des affaires.

Avant Kalpay, il a travaillé, entre 2012 et 2018, comme vice-président exécutif chargé des opérations et du développement de Metro Spine PC. Cette dernière est une entreprise qui offre des services médicaux aux adultes.

Melchior Koba

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Le Sénégalais Abdou C. Dieng accompagne les PME dans leur communication commerciale en ligne

Posted On lundi, 29 janvier 2024 08:24 Written by

A travers ses programmes et activités, Innovate Durban promeut un écosystème dans lequel l’innovation est au cœur du développement.

Innovate Durban est une société à but non lucratif qui vise à stimuler l’innovation dans la région de Durban, en Afrique du Sud. Elle a été créée par la municipalité d’eThekwini en 2013 et son objectif est de soutenir et de promouvoir l’entrepreneuriat en créant des plateformes qui construiront et développeront l’écosystème de l’innovation dans la région.

Innovate Durban « nourrira, coordonnera et facilitera un écosystème d’innovation inclusif en utilisant la quatrième révolution industrielle pour la croissance économique et la création d’emplois, en mettant l’accent sur l’industrie, les personnes exclues ou marginalisées sur le plan spatial, le secteur public et les PME », peut-on lire sur le site web de la société.

Née sous la forme d’un forum réunissant les parties prenantes de l’écosystème de l’innovation, dont les entrepreneurs, les entreprises, les universités, le gouvernement et la société civile, Innovate Durban a été officiellement établie comme société à but non lucratif en 2017. Sa présidente-directrice générale est Aurelia Albert, une économiste sud-africaine.

Innovate Durban propose plusieurs services et programmes personnalisés. Entre autres, elle offre un espace de bureau virtuel et un espace de coworking. Elle équipe aussi les entrepreneurs de machines spécialisées comme les imprimantes 3D et des découpeuses laser et vinyle.

Parmi les programmes de l’entreprise, on distingue The Start Up Support Program. Ce dernier est un programme de soutien à la création d’entreprise et de mentorat accéléré qui permet aux innovateurs de passer de la conceptualisation à la phase de commercialisation. Il dure 12 mois et comprend l’apport de compétences commerciales et techniques aux innovateurs, la facilitation du financement de prototypes pour les participants et la mise en relation des innovateurs avec des investisseurs providentiels.

Innovate Durban organise des ateliers de réflexion sur la conception et propose des programmes de formation par l’intermédiaire d'Innovation Co-Lab. Ses programmes peuvent être personnalisés afin de répondre aux besoins spécifiques de chaque entreprise. Innovation Co-Lab est un centre d’innovation qui vise à donner accès à des outils, des informations et des ressources liés à l’innovation. Il est conçu pour permettre aux gens de devenir plus innovants dans la résolution de problèmes, de créer des opportunités pour de nouvelles entreprises, de créer des emplois et de s’attaquer à des problèmes sociaux dans leur communauté.

Innovate Durban bénéficie du soutien de plusieurs partenaires, dont Open Cities Lab, Standard Bank, Ubuntu, la Durban University of Technology, Aspen Network of Development Entrepreneurs et la Durban Chamber of Commerce and Industry.

Melchior Koba

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Afrique du Sud : Softstart BTI développe et fournit un soutien commercial aux start-up technologiques

Posted On vendredi, 26 janvier 2024 12:46 Written by

Après ses études, il a acquis plusieurs années d’expérience en test logiciel en travaillant pour plusieurs entreprises américaines et françaises. Connaissant l’impact de la technologie, il fonde Expert Team Tunisie pour former les jeunes aux compétences numériques.

Salah El Amami (photo) est un entrepreneur tunisien et un ingénieur informatique formé à l’école nationale d’ingénieurs de Sfax (ENIS) en Tunisie. Il est le fondateur d’Expert Team Tunisie (ETT), un centre de formation continue et de certifications professionnelles.

Fondée en 2010, ETT propose un panel de formations de haute qualité couvrant tous les domaines des technologies de l’information et de la gestion d’entreprises. L’objectif de la start-up est de booster la carrière des jeunes et de leur garantir un emploi stable pour l’avenir. Elle offre déjà plus de 180 thèmes dans 8 domaines de formation. A ce jour, elle compte 3 660 clients certifiés, 352 sessions de formation animées, 3 956 clients satisfaits et 8 448 heures de formations dispensées.

ETT a également développé une plateforme de révisions en ligne appelée Expertest. La plateforme est destinée aux professionnels qui désirent s'entraîner pour passer des certifications et tester leurs compétences pour garantir leur réussite. Expertest fournit une panoplie d’examens blancs et d’exercices corrigés sous forme de pack disponible pour chaque niveau.

Hormis ETT, l’entrepreneur est également le fondateur d’Improve Software en 2016. La start-up est spécialisée dans les tests logiciels. Basée en France, elle propose aussi un service de formation en mode présentiel ou à distance dans le métier de testeur logiciel.

Avant de fonder sa propre entreprise, Salah El Amami a travaillé en tant que responsable qualification chez Orange (2011-2012). Il a aussi été test manager dans plusieurs entreprises comme QuickPlay Media, une entreprise technologique américaine, Solocal Group, une entreprise de marketing digital française, et SeLoger, une marketplace des portails immobiliers en France.

Melchior Koba

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Imed Elabed connecte les patients du monde aux médecins tunisiens

Posted On vendredi, 26 janvier 2024 09:53 Written by

Depuis quelques années, le gouvernement béninois, à travers l’OCRC, a fait de la lutte contre la cybercriminalité une priorité. Dans le souci d’améliorer leurs résultats, un nouveau centre a été créé avec Ouanilo Medegan Fagla à sa tête.

Ouanilo Medegan Fagla (photo) est un informaticien béninois. Expert en Cybersécurité, il est dorénavant le directeur général du Centre national d’investigations numériques (CNIN) du Bénin. La décision a été rendue publique lors du Conseil des ministres du mercredi 24 janvier 2024.

La création du CNIN a été décidée par le gouvernement béninois le 29 novembre 2023 dans le but de poursuivre la lutte contre la cybercriminalité. Le centre reprend donc les attributions de l’Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC) et absorbera les missions relatives à la cybercriminalité de l’Agence des systèmes d’information et du numérique (ASIN).

Avant cette nomination, Ouanilo Medegan Fagla était le directeur du pôle « sécurité numérique » de l’ASIN. Gestionnaire de la sécurité de l’information certifié par l’association ISACA, il est titulaire d’un diplôme d’études universitaires générales (DEUG) en mathématiques et informatiques appliquées aux sciences obtenu en 2004 à l’université d'Orléans. Il possède aussi un master en informatique obtenu en 2007 à Epitech.

Par ailleurs, sa carrière professionnelle a commencé en 2005 à Epitech où il était un professeur assistant. En 2006, il devient chercheur expert en rétro-ingénierie au sein de Neuf Telecom, un fournisseur d’accès à Internet français. En 2008, il rejoint Bizanga Labs, une société de sécurité de la messagerie et du courrier électronique, en tant qu’ingénieur logiciel. Il a occupé le même poste à Cloudmark, une entreprise spécialisée dans la cybersécurité.

Ancien directeur pédagogique d’Epitech (2011-2016), le Béninois a cofondé en 2015 iNNERSHiP, une entreprise qui propose des programmes de développement sur mesure aux entreprises. De 2019 à 2023, il était le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

En 2021, Ouanilo Medegan Fagla a été nommé officier de l’Ordre national du Bénin par le président de la République.

Melchior Koba

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Posted On jeudi, 25 janvier 2024 13:25 Written by

Le changement climatique exerce une influence croissante sur le secteur agricole en, affectant la disponibilité de l’eau, la fertilité des sols et la santé des cultures. Pour faire face à ses problèmes, Tafadzwa Chikwereti propose aux agriculteurs des outils numériques pour s’y adapter.

Tafadzwa Chikwereti (photo) est un jeune entrepreneur zimbabwéen diplômé de la National University of Science and Technology où il a obtenu en 2022 un bachelor en « quantity surveying ». Il est le fondateur de l’agritech Murimi Electronic Agriculture (eAgro).

Fondée en 2020, la société eAgro veut renforcer la résilience climatique des agriculteurs. Ainsi, elle donne aux petits exploitants agricoles les moyens de s’adapter au changement climatique, d’améliorer leurs moyens de subsistance et de pratiquer une agriculture plus durable. Elle offre une suite d’outils numérique pour les agriculteurs intelligents face au climat, notamment l’analyse de données, l’intelligence artificielle (IA), l’imagerie satellite, Cropfix, un outil d’agronomie intelligent, ainsi qu’un système de notation de crédit.

Par le biais de Credfarm, l’entreprise facilite l’accès à des services financiers abordables pour les agriculteurs intelligents face au climat, les collectifs d’agriculteurs et les entreprises agroalimentaires. Elle fournit aux institutions financières un modèle d’évaluation du risque de crédit adapté à l’agriculture et basé sur des données pour évaluer le risque et développer des prêts qui répondent aux besoins de petits exploitants agricoles.

eAgro met également à la disposition des agriculteurs sa plateforme d’agriculture intelligente, Cropfix. Cette dernière utilise l’IA, l’imagerie satellitaire et le traitement du langage naturel pour fournir des conseils agronomiques personnalisés aux agriculteurs via des textes, le service USSD et WhatsApp. Cet outil aide aussi les exploitants agricoles à détecter et à gérer les parasites et les maladies.

En 2021, Tafadzwa Chikwereti a été l’un des finalistes de l’Anzisha Prize. En 2022, il a remporté le prix Startupper of the Year émis par Total Energies. En 2023, il a fait partie des finalistes du Global Student Prize. Il a aussi été nommé parmi les 12 finalistes de la GoGettaz Agripreneur Competition organisée par Africa Food Systems Summit en Tanzanie.

Melchior Koba                                       

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Posted On jeudi, 25 janvier 2024 09:07 Written by

Technipole Sup Valor est un hub dynamique de l'innovation entrepreneuriale. Axé sur le développement socio-économique, cet incubateur se distingue en identifiant et accompagnant les porteurs de projets novateurs.

Technipole Sup Valor est un incubateur d’entreprises fondé en 2010 par l’école nationale supérieure polytechnique de l’université de Yaoundé au Cameroun. Sa mission principale est « de contribuer au développement socio-économique du pays, à travers l’identification et l’accompagnement des jeunes porteurs de projets économiques innovants ou à fort potentiel de croissance », peut-on lire sur son site.

L’incubateur accompagne les entrepreneurs en leur offrant une formation en entrepreneuriat, des services de conseil et de coaching et un financement. Il fournit aussi aux entreprises en création un hébergement.

Les incubés bénéficient de locaux pour leurs travaux d’entreprise, d’une salle de réunion, d’une salle d’informatique avec ordinateurs, d’imprimantes et d’une connexion Internet haut débit. Technipole Sup Valor met à leur disposition des experts qualifiés pour les former et les accompagner. Il organise plusieurs activités pour leur permettre de créer un réseau et de mieux comprendre leur marché cible.

L’incubateur a également conçu et développé Technipedia, un site web que les entrepreneurs en herbe peuvent consulter pour rechercher une idée de projet ou des informations concernant leur projet.

Les entrepreneurs incubés par le centre sont hébergés pendant deux ans, dont trois mois en incubateur et 21 mois maximum en pépinière. Orienté vers le numérique, Technipole Sup Valor conseille aussi les jeunes entrepreneurs de tout autre secteur. Il a déjà incubé plusieurs start-up au Cameroun. Parmi les plus connues, on distingue Himore Medical d’Arthur Zang, GiftedMom d’Alain Nteff et Caysti d’Arielle Kitio.  

Melchior Koba

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Cameroun : Team@Solutions accompagne les start-up en leur offrant un cadre propice et un accompagnement professionnel

Posted On mercredi, 24 janvier 2024 13:17 Written by

Ifriky Tadadjeu se distingue en tant que visionnaire de l’industrie spatiale. Fondateur et PDG de Nanosatellite Missions Design, il conçoit des missions et des systèmes spatiaux novateurs, contribuant ainsi au développement du secteur au Cameroun.

Ifriky Tadadjeu (photo) est un informaticien et un entrepreneur camerounais. Il est le fondateur et le président-directeur général de l’entreprise Nanosatellite Missions Design (NMD) qui conçoit des missions et des systèmes spatiaux axés sur des projets de nanosatellites.

Fondée en 2021, NMD est une société de technologie spatiale qui, en plus d’innover dans la conception des missions spatiales permettant de détecter des objets et des situations comme les catastrophes naturelles, contribue à faire progresser l’autonomie des satellites embarqués. Elle est dirigée par une équipe d’experts cumulant plus de 20 ans d’expériences dans plusieurs domaines, dont la gestion de projets, les drones à intelligence artificielle, les voitures autonomes, la robotique, la détection d’objets sur le web et bien d’autres encore.

NMD fournit aussi des services dans les domaines de l’agriculture, de la gestion de l’environnement, de l’administration civile, de la défense, des finances, de l’éducation et de la recherche. Les cours dispensés par l’entreprise sont conçus pour tous les niveaux d’expertise. A leur issue, les individus seront en mesure d’intégrer une agence ou une mission spatiale et d’assumer des rôles de gestion, d’administration et techniques.

Ifriky Tadadjeu est également le propriétaire de Ifriky Ltd, une entreprise qu’il a créée en 2014 pour héberger ses projets entrepreneuriaux. L’entreprise a développé TellMee, une plateforme d’évaluation des clients, et MyLogz qui fournit des cartes d’identité et des carnets de route numériques.

Titulaire d’un bachelor en physique en 2007 à l’université de Buea, Ifriky Tadadjeu a obtenu en 2012 un master en ingénierie des systèmes satellitaires à l’école de l’innovation technologique ESIEE Paris. Il est aussi titulaire d’un doctorat en génie électrique obtenu en 2016 à la Cape Peninsula University of Technology.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, le Camerounais a travaillé, entre 2013 et 2015, comme point de contact national du Conseil consultatif de la génération spatiale en soutien au Programme des Nations unies sur les applications spatiales. En 2016, il a rejoint la Cape Peninsula University of Technology comme chercheur postdoctoral. En 2018, il devient analyste des missions spatiales du Centre spatial universitaire de Montpellier. Il y travaille jusqu’en 2020.

Melchior Koba

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Le Camerounais Didier Tagne utilise l’intelligence artificielle pour automatiser les activités des e-commerçants

Posted On mercredi, 24 janvier 2024 09:00 Written by
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