A travers ses programmes et ressources, hapaSpace accompagne les jeunes dans toutes les étapes de leur voyage entrepreneurial, du développement des compétences STEM à l’accès au financement, en passant par l’incubation et l’accélération des idées novatrices.
hapaSpace est un centre d’innovation technologique et collaborative qui soutient les jeunes entreprises à Kumasi, au Ghana. Il a été fondé en 2016 par Gideon Brefo, président-directeur général, et Albert Yaw Opoku, directeur financier.
hapaSpace aide les jeunes à créer des start-up et à développer des compétences en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) par le biais d’ateliers, de formations spécialisées, de rencontres, de mentorat et de programmes d’incubation et d’accélération. Il soutient l’ensemble du parcours d’une entreprise, de la génération de l’idée au financement de pré-amorçage.
Le centre offre un espace de coworking et de bureau avec accès à Internet. Il met à la disposition des entrepreneurs des bénévoles, organise des événements et offre des opportunités de mise en réseau. Il donne aussi des possibilités de financement grâce à la collaboration avec des entreprises de capital-risque, des investisseurs providentiels et de récompenses dans le cadre de concours.
Parmi les programmes lancés par hapaSpace, SmartWoman veut doter 150 femmes de compétences numériques de base à Adjamesu, dans la région d’Ashanti au Ghana. Le programme s’inscrit dans le cadre du projet DigiWorks parrainé par le centre de transformation numérique de l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) et eSkills for Girls.
Le centre fournit une assistance technique aux entreprises et aux particuliers. Il réalise des études de marchés pour des start-up individuelles, des entreprises et des partenaires de développement. Il a créé quatre communautés actives pour aider les entrepreneurs à créer des entreprises résilientes.
La communauté technologique de hapaSpace cumule plus de 500 personnes qui se soutiennent mutuellement. Il dispose aussi d’une communauté d’entrepreneurs, d’une communauté d’artistes et d’un club de lecteurs. La première compte plus de 1 000 personnes innovantes et la deuxième totalise environ 158 artistes créatifs. Au club de lecteurs, un livre est lu chaque mois et fait l’objet d’une discussion.
Melchior Koba
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Par le biais de KudiGo, l’entrepreneur propose une infrastructure technologique qui redéfinit la manière dont les micros et petites entreprises opèrent en Afrique. Son but est de transformer le paysage du commerce de détail sur le continent.
Kingsley Abrokwah (photo) est un jeune entrepreneur et un informaticien ghanéen. Il est le fondateur et le principal facilitateur de KudiGo, une start-up qui a pour objectif de renforcer le commerce de détail africain grâce à des solutions technologiques locales.
Fondée en 2017, KudiGo offre une infrastructure de commerce numérique omnicanal pour les détaillants de micro et petites entreprises en Afrique. Ses solutions comprennent une vitrine en magasin, une boutique en ligne sans code, un bot WhatsApp et des solutions de données pour les entreprises. La start-up propose également une infrastructure en marque blanche pour les produits de grande consommation, les banques, les fintechs et d’autres parties prenantes.
Le Ghanéen est titulaire d’un diplôme professionnel supérieur en ingénierie des réseaux obtenu en 2010 à la National Institute of Information Technology (NIIT) Ghana Ring Road Centre. Depuis octobre 2017, il est un consultant de Topia Technology Consult, une entreprise spécialisée dans l’infrastructure cloud, la sécurité dans le cloud et la stratégie numérique. Il est aussi, depuis février 2024, un mentor d’entreprise d’Ashesi Venture Incubator, un incubateur qui forme les entrepreneurs émergents à intégrer dans leurs modèles d’entreprise des résultats axés sur les ODD (objectifs de développement durable).
Avant KudiGo, Kingsley Abrokwah avait cofondé, en 2013, Chillax, une application mobile qui fournit des recommandations de sorties sur mesure, dont il était le chef d’équipe jusqu’en 2015. Il a également travaillé pour plusieurs entreprises.
Entre 2010 et 2022, il a dirigé PentiumTech successivement en tant qu’associé gérant et président-directeur général. Parallèlement, l’entrepreneur travaille, entre 2014 et 2015, pour Apurimac Media, un média numérique et une agence de marketing basée en Afrique du Sud, en tant que responsable du développement des affaires. En 2023, il occupe le poste de consultant exécutif intérimaire de iJANU, une société de technologie de l’e-mobilité qui se concentre sur la mobilité écologique et équitable dans les marchés africains.
Kingsley Abrokwah a été un élève de la Meltwater Entrepreneurial School of Technology (MEST) entre 2013 et 2014. En 2013, il a remporté le Startup Weekend Accra avec sa solution Chillax. Il a aussi été finaliste à DemoAfrica en 2017.
Melchior Koba
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En Tunisie, Connect’Innov soutient les entreprises en promouvant l'entrepreneuriat et l'innovation technologique dans le domaine de la santé. Elle propose plusieurs services, allant de la pré-incubation à l’accélération des entreprises.
Connect’Innov est une structure d’accompagnement tunisien qui a pour mission de détecter, accompagner et valoriser l’innovation dans le domaine de la healthtech, notamment l’e-health, la medtech et la biotechnologie. Elle a été fondée en 2020 par la biochimiste Wafa Bchir et le comptable Hichem Radoine.
Connect’Innov propose des services de pré-incubation et de sensibilisation. Elle offre des formations continues aux entrepreneurs et chercheurs, crée des start-up et accompagne les projets innovants. La structure fournit aussi des programmes d’incubation et d’accélération. Elle organise des événements et des sessions de rencontre pour créer plus d’opportunités de partenariats.
Plusieurs programmes sont en cours chez Connect’Innov. Le premier est Connect’Innov Prep, un programme de sensibilisation, d’initiation à l’entrepreneuriat et à l’innovation et de pré-incubation. On distingue aussi Connect’Innov Camp qui est un programme de formations courtes, variées et complémentaires sur les thématiques de l’entrepreneuriat et de l’innovation.
Le programme de création de start-up innovantes de la structure est nommé Connect’Innov Studio. Ce dernier s’appuie sur des idées internes développées et conduites par l’équipe de Connect’Innov.
Connect’Innov Lab est le programme d’incubation de la structure pour les start-up en phase d’innovation.
Son but est d’aider les jeunes entrepreneurs en phase d’idéation à structurer leurs idées, ainsi qu’à cerner et à appréhender tous les aspects nécessaires au bon développement de leurs projets afin de se préparer à une phase d’accélération. Les inscriptions à l’incubation ont pris fin le 29 février 2024.
Le programme d’accélération de la structure pour les start-up ayant validé leurs prototypes est le Connect’Innov Fab. Ce dernier aide les entreprises healthtech à lever des fonds et se développer commercialement à l’échelle nationale et internationale.
A ce jour, Connect’Innov a réalisé plus de 30 programmes et événements et comptabilise plus de 550 heures d’accompagnement. Elle totalise plus de 55 start-up accompagnées ou en cours d’accompagnement et compte plus de 25 start-up labellisées. Elle est accompagnée par plusieurs institutions et entreprises, dont la Banque mondiale, Start-up Tunisia, Institut français, Deloitte et Eurobiomed.
Melchior Koba
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Il se distingue par son inventivité dans le domaine du jeu vidéo en Tunisie et au-delà. Investisseur, il contribue aussi au développement de l’entrepreneuriat numérique et siège au conseil d’administration de plusieurs organisations.
Walid Sultan Midani (photo) est un entrepreneur tunisien passionné par le développement de jeux vidéo. Il est le fondateur de YouRun, un studio de développement de jeux vidéo indépendant basé à Malte, en Europe.
Fondé en 2018, le studio a pour objectif de mélanger les éléments des jeux occasionnels, des sports électroniques et des séries animées afin d’offrir une expérience inédite aux joueurs. Il est l’éditeur de Warshmallows, un jeu de tir en arène 2D.
Walid Sultan Midani est également un actionnaire dans Bravvo, une plateforme basée sur le cloud et alimentée par l’intelligence artificielle (IA) qui vise à favoriser l’engagement des employés. Cette plateforme aide les entreprises africaines à mettre en œuvre facilement des programmes d’engagement des employés de qualité internationale, permettant ainsi aux employés de se reconnaître mutuellement et de se récompenser pour leurs réussites dans leur travail quotidien.
L’entrepreneur siège au conseil d’administration d’organisations telles que La FrenchTech Tunis et Game for Change Africa. La première est une communauté constituée d’un large réseau d'acteurs de l’économie numérique. Son but est de générer des services et des actions au bénéfice de l’écosystème entrepreneurial tunisien. Game for Change Africa, quant à elle, est une organisation qui utilise le pouvoir des jeux pour stimuler l’impact social et la croissance économique en Afrique.
Walid Sultan Midani est aussi un membre fondateur du Pan Africa Game Group (PAGG), un réseau regroupant plus de 200 talents en matière de développement de jeux vidéo de tout le continent.
Le Tunisien est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en systèmes et réseaux informatiques obtenu en 2008 à l’Ecole supérieure privée d’ingénierie et de technologie (ESPRIT) de Tunis. En 2011, il a fondé DigitalMania Studio, un studio de jeux vidéo dont il a été le président-directeur général jusqu’en novembre 2023. D’avril 2022 à janvier 2023, il a cofondé et siégé au conseil d’administration de Makers Factory, une initiative axée sur l’accélération de l’innovation dans les secteurs créatifs tels que le jeu.
En 2012, DigitalMania Studio a reçu de Microsoft le prix de la start-up la plus performante. L’année suivante, le studio a été sélectionné pour le programme Europe4startups. En 2014, l’entrepreneur a reçu, toujours avec DigitalMania Studio, le prix du meilleur pitch et business model parmi les 10 entrepreneurs internationaux ayant participé au programme PITME dans la Silicon Valley. En 2017, il a été cité parmi les innovateurs africains de Quartz.
Melchior Koba
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L’entrepreneuriat en Afrique du Sud est en plein essor, et au sein de cette effervescence se trouve l’UCT GSB Solution Space, un centre d’innovation affilié à l’université du Cap. Cet écosystème est un catalyseur pour les jeunes entreprises à fort impact.
UCT GSB Solution Space est un écosystème pour les jeunes entreprises à fort impact, l’innovation d’entreprise et le développement de l’esprit entrepreneurial. Fondé en 2014, il appartient à la Graduate School of Business de l’université du Cap et favorise l’émergence de talents entrepreneuriaux en Afrique du Sud et sur le continent. Solange Rosa est la directrice de l’accélérateur.
UCT GSB Solution Space encourage l’apprentissage et la croissance des entrepreneurs en leur donnant accès à des ressources, des entreprises partenaires, des mentors, des services de conseil, des espaces de travail et des experts industriels. Il a mis en place plusieurs programmes pour accompagner les jeunes.
Il y a quelques semaines, le centre a annoncé le Philippi Developer Programme, dont les inscriptions prendront fin ce jeudi 29 février 2024. Le programme qui commencera le 11 mars prochain durera 4 mois et est destiné aux jeunes intéressés par le développement web et de logiciels.
L’un des programmes du centre est le MBA Innovation and Entrepreneurship Programme. Ce dernier se focalise sur la création d’opportunités d’entreprise, couvrant les éléments clés de la création au lancement et à l’établissement de l’entreprise. Il se concentre sur l’impact réel et cible les plus grands défis de la société d’un point de vue commercial.
Un autre programme de l’UCT GSB Solution Space est l’e-Track Programme. Celui-ci est un programme d’accélération en deux phases des entreprises en phase de démarrage, ainsi que de renforcement des capacités pour les entrepreneurs à fort impact en Afrique du Sud et au-delà. Adoptant une approche de mise à l’échelle de haut niveau, il est conçu pour aider les équipes à créer des entreprises évolutives avec un potentiel international.
Soutenu par plusieurs institutions locales et internationales comme Amazon Web Services, HubSpot for Startups et Digify Africa, UCT GSB Solution Space a accompagné plusieurs start-up technologiques dont TUNL. TUNL est une start-up qui, via sa plateforme technologique, simplifie l’expédition de marchandises et de courriers à l’international.
Melchior Koba
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Ishango Startups Center se dresse comme un phare, guidant les jeunes talents vers le succès entrepreneurial. Il veut stimuler le développement économique et promouvoir l’innovation en RDC.
Ishango Startups Center est un incubateur de start-up basé en République démocratique du Congo (RDC). Né d’un partenariat public-privé entre Medialab Group et l’Office de promotion des petites et moyennes entreprises congolaises (OPEC) en 2021, le projet s’inscrit dans la vision du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, visant à améliorer le climat des affaires et à promouvoir l’entrepreneuriat en RDC.
« Les objectifs, c'est former les jeunes depuis l’incubation, c'est-à-dire transformer les projets en entreprises ou start-up formels sur le marché congolais. La deuxième phase, c'est accompagner ces jeunes à travers l’Afrique, ce à travers un programme d’accélération », a déclaré le coordonnateur du projet Ishango Startups Center, Félix Mangwangu.
Ishango Startups Center veut répondre à la problématique du chômage et des besoins spécifiques du secteur professionnel. Il propose des espaces de travail privés ou ouverts, avec accès à Internet à haut débit et ordinateurs. Le centre possède aussi un fablab où les entrepreneurs peuvent réaliser des impressions de prototypes de maquette 3D, selon leur domaine d’activité.
Ishango Startups Center ne travaille pas en vase clos. Il collabore activement avec d’autres institutions d’accompagnement, dont Orange Digital Center (ODC). En 2023, le centre a participé au programme d’accélération Orange Fab d’ODC en RDC, offrant ainsi une expérience supplémentaire aux start-up technologiques locales.
Ishango Startups Center a déjà accompagné des dizaines de start-up dont Inki et STAR UP KOBIKA NA NDAKU. La première est une solution digitale qui fournit une application de récolte d’avis clients en point de vente, le tout soutenu par une borne interactive et sécurisée. La seconde s’illustre dans le domaine de la santé. La start-up a développé un incubateur néonatal avec photothérapie doté de panneaux solaires et d’un logiciel de santé, il est conçu pour réduire le taux de mortalité infantile.
Melchior Koba
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Informaticien et entrepreneur, il veut être un acteur clé du progrès technologique de son pays, le Tchad. Après des années d’expérience en travaillant en freelance sur plusieurs projets numériques, il met toutes ses connaissances au profit des jeunes.
Mahamat Issaka Saleh (photo) est un développeur web et mobile et un entrepreneur tchadien. Il est le fondateur de Sahelindev, une start-up qui, à travers sa plateforme éponyme, forme les jeunes aux compétences numériques, offre des services informatiques et accompagne les jeunes porteurs de projets liés à la technologie.
« Au Tchad, il manque des structures qualifiées et rapides offrant les services informatiques, notamment la création des sites », a constaté Mahamat Issaka Saleh. C’est ce qui l’a poussé à créer Sahelindev qui a pour mission principale de satisfaire les besoins digitaux et de vulgariser le numérique en Afrique.
Interrogé par We Are Tech Africa sur ses objectifs à long terme, l’entrepreneur a déclaré vouloir « étendre sa plateforme à l’échelle continentale, en ciblant différents pays africains pour favoriser une transformation numérique plus large et jouer un rôle clé dans le soutien aux start-up en offrant des espaces d’innovation et des programmes d’incubation ». Il veut également « participer activement à des initiatives de responsabilité sociale en utilisant la technologie pour résoudre des problèmes sociaux ».
Mahamat Issaka Saleh voue une grande passion pour la technologie et est animé par le désir de contribuer au progrès technologique de son pays et de créer des solutions novatrices. Il se plonge dès le collège dans l’univers du numérique. Après son baccalauréat, il s’inscrit, en 2018, à l’université M’Hamed Bougara de Boumerdes en Algérie où il obtient une licence en mathématiques et informatique.
Suite à l'obtention de sa licence, l'entrepreneur se lance en tant que travailleur indépendant. Il met ses compétences à disposition sur diverses plateformes de freelancing, tout en proposant ses services à son réseau personnel et aux organisations locales. Il a ainsi réalisé plusieurs projets liés à la programmation, au développement web et mobile et au graphisme, entre autres.
En décembre 2023, il reçoit lors de la conférence des start-up africaines tenue à Alger le prix Actor for African Ecosystem ASC dans la catégorie « Technologie ». Cette récompense désigne son entreprise comme la meilleure start-up technologique africaine.
Melchior Koba
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Artiste, il a longtemps eu des difficultés à réserver des services de beauté pour la réalisation de ses clips musicaux. Afin d’y remédier, il fonde TausiApp qui offre un accès facile et transparent à des services de beauté personnalisés.
Amos Kimani (photo) est un entrepreneur technologique et un artiste kényan. Il est le fondateur et le président-directeur général de TausiApp, une application qui met en relation de manière transparente les personnes à la recherche de services de beauté personnalisés avec des esthéticiennes expertes.
Fondée en 2021, la plateforme, dont le nom est inspiré du mot swahili Tausi, signifiant paon, permet aux personnes qui ont besoin de soins esthétiques ou de maquillage d’obtenir des services à leur domicile ou lieu de travail. Elle est alimentée par des algorithmes d’intelligence artificielle avancés pour offrir des recommandations sur mesure et optimiser l’adéquation des services.
L’application trouve ses racines dans le vécu personnel de M. Kimani lors de ses participations aux tournages de clips musicaux. C’est au cours de ces expériences qu’il a éprouvé des difficultés à réserver des services de beauté sur le lieu même du tournage.
« TausiApp a identifié une lacune sur le marché des services de beauté pratiques et à la demande, en particulier pour les esthéticiennes indépendantes qui ont des difficultés à atteindre les clients de manière efficace », a déclaré M. Kimani en février 2024. « De plus, les esthéticiennes déjà employées dans les salons sont généralement exploitées en recevant moins de 30 % de commissions, alors que c’est grâce à elles que les clients se rendent dans les salons », a-t-il ajouté.
Aujourd'hui, l’application totalise plus de 20 000 clients servis, plus de 6 000 esthéticiennes recrutées et plus de 13 000 transactions effectuées. Début février 2024, Amos Kimani a été inscrit sur la liste mondiale de l’Underdog Tech Award, un prix d’affaires pour les entrepreneurs technologiques.
Amos Kimani est diplômé de l’université de Kenyatta où il a obtenu en 2014 un bachelor en développement des ressources humaines. Il est aussi titulaire d’un bachelor en administration des affaires et gestion des opérations obtenu en 2019 à l’université de Nairobi. En 2023, il a été un finaliste de la Start-Up World Cup.
Melchior Koba
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Entrepreneure sociale, elle s’est donné pour mission de réduire le fossé technologique qui existe entre les hommes et les femmes. Elle aide ces dernières à acquérir des compétences technologiques et à devenir des entrepreneures et des leaders.
Barbara Mutabazi (photo) est une entrepreneure sociale ougandaise qui se bat pour combler l’écart technologique existant entre les hommes et les femmes en Afrique. Elle est la fondatrice de Women in Technology Uganda (WITU), un laboratoire de fondateurs destiné aux femmes et aux filles.
Fondé en 2014, WITU fournit aux jeunes femmes d’Ouganda, en particulier à celles issues de communautés mal desservies, des compétences pratiques, des outils et des opportunités de travail pour devenir des technologues, des leaders et des entrepreneurs innovants qui participent également aux économies africaines et les influencent.
WITU initie les femmes à diverses compétences professionnelles, commerciales et numériques. Il les aide à lancer une activité génératrice de revenus et un plan d’affaires après avoir recherché des opportunités commerciales au sein de leurs communautés.
Barbara Mutabazi est aussi une cofondatrice et la directrice de Hive Colab, un accélérateur et incubateur d’entreprises en Ouganda. Ce dernier a pour mission de créer un environnement collaboratif qui favorise l’expérimentation d’idées évolutives ayant des retombées sociales et économiques positives. Il s’engage à favoriser une culture de l’innovation et de l’excellence, en stimulant le succès des start-up en Ouganda.
L’entrepreneure est titulaire d’un diplôme en informatique de gestion obtenu en 2011 à la Makerere University. Elle est également diplômée de l’université de Salford, en Angleterre, où elle a obtenu, en 2018, un master en gestion de systèmes d’information.
Barbara Mutabazi a aussi travaillé dans plusieurs structures. Entre 2014 et 2017, elle était membre du conseil d’administration d’AfriLabs Foundation. Parallèlement, elle était la directrice nationale de l’accélérateur SPRING Accelerator en Ouganda. De 2018 à 2021, elle était une associée au service de création d’entreprise du British Council qui a, durant cette période, fournit des services de développement des entreprises à plus de 50 entrepreneurs créatifs en Afrique.
Barbara Mutabazi est lauréate 2014 du prix Change Agent d'Anita Borg Institute. Elle est également boursière, en 2017, de l’Initiative des jeunes leaders africains (YALI) Mandela Washington.
Melchior Koba
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Avec pour mission de fournir aux start-up et aux entrepreneurs les ressources nécessaires à leur croissance, Bamako IHub offre un éventail complet de services, allant de l’accompagnement financier à l’accès à des espaces de coworking et à des laboratoires de recherche et développement.
Bamako IHub est un incubateur et un accélérateur malien. Il s’engage à contribuer objectivement et efficacement au développement, à l’organisation et à l’expansion d’un écosystème favorable aux start-up technologiques et aux entreprises opérant dans le secteur de l’industrie verte, tant au Mali qu’en Afrique.
Bamako IHub a été mis en place par l’organisation non gouvernementale Mali Folkecenter Nyetaa. Sa mission est de « mettre à la disposition des start-up, des entrepreneurs et aspirants entrepreneurs évoluant principalement dans la tech et le vert, des outils essentiels à leur croissance, des expertises et formations nécessaires au développement de leurs activités et de leurs personnalités, ainsi que des outils d’accompagnements techniques et financiers adaptés aux besoins des porteurs et à l’écosystème entrepreneurial et financier africain en général et malien en particulier », peut-on lire sur le site du tech hub.
L’incubateur offre aux membres de sa communauté un espace de coworking et de networking, ainsi que des fablabs pour l’expérimentation, la recherche et le développement (R&D). Il propose des programmes de pré-incubation, d’incubation et d’accélération, ainsi qu’un programme d’accompagnement financier pour les start-up au stade de semence.
Le programme de pré-incubation du tech hub est nommé Bootstrap-Mali. Il offre aux étudiants, start-up, entrepreneurs et aspirants entrepreneurs une formation technique professionnelle de 3 mois axée sur l’introduction à l’entrepreneuriat tech et à l’industrie verte au Mali.
Le programme d’incubation et d’accélération de l’incubateur a pour nom BoostUp-Mali. Son but est d’aider les start-up et entrepreneurs tech et green à structurer de manière effective leurs start-up, organiser leurs initiatives, construire leur équipe, accéder au marché et à leurs premiers financements.
Le programme BuildUp-Mali de Bamako IHub donne à ses membres un accès à des laboratoires d’expérimentation, son espace de coworking et de collaboration ainsi que ses appareils intégrant les versions pro des logiciels les plus convoités du secteur cible. Le fablab de l’incubateur donne accès à une multitude d’appareils tels que des imprimantes 3D et à cartes PVC. Il offre aussi des outils de travail de dernière génération, dont des ordinateurs et une connexion Internet haut débit.
Melchior Koba
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