Après des études au Canada, ce tech entrepreneur a occupé divers postes depuis 1992 et a lancé une entreprise en 2012. Il s’est lancé dans l’aventure de TooShare en 2020.

TooShare est une plateforme de réseau social développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet aux utilisateurs de partager divers contenus tels que des photos, des vidéos, des documents et de créer ou d’accéder à des cours en ligne. La solution a été lancée en 2021 par Abdoulaye Mbengue.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte avec ses informations personnelles. Après cette étape, il faudra cocher des cases où la plateforme propose de fournir des informations relatives aux centres d’intérêt. L’utilisateur pourra ensuite accéder à son fil d’actualité où il ne verra que les comptes des personnes partageant les mêmes centres d’intérêt que lui. Il pourra partager un texte, une photo, une vidéo, un document ou encore accéder à Eduspace.

C’est via cet espace qu’il pourra découvrir les classes en ligne où diverses matières sont enseignées. En fonction des centres d’intérêt, l’utilisateur pourra retrouver des classes dispensant des cours en codage, en marketing, en mathématiques ou encore en graphisme. En 2023, le réseau social a permis aux élèves sénégalais de mieux réviser pour les examens de fin d’année à cause du contexte politique dû aux manifestations pro-Sonko qui ont perturbé le déroulement de l’année scolaire.

Il faut souligner qu’en cliquant sur le bouton « Créer » dans le coin supérieur droit, l’utilisateur peut créer des quiz, partager des astuces et des cours, créer un groupe de discussion ou encore une classe en ligne. Il pourra ajouter des contenus de son choix pour enrichir sa classe en ligne, ce qui pourra attirer d’autres utilisateurs cherchant à s’instruire. Depuis le lancement de TooShare, la version Android de l’application mobile a été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les statistiques de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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En février 2023, l’estonien Bolt a annoncé un investissement de 500 millions $ sur les deux prochaines années pour accélérer sa croissance en Afrique. Depuis le début de l’année 2024, la start-up multiplie les expansions sur le continent.

La start-up estonienne d’e-mobilité Bolt s’est lancée au Caire, en Egypte. L’annonce a été faite par le cofondateur Martin Villig dans un post sur X le lundi 4 mars.

L’Egypte est le quinzième pays dans lequel Bolt s’étend, le deuxième en Afrique du Nord après la Tunisie en 2019. La jeune pousse compte s’imposer sur ce marché en supprimant pendant les six premiers mois sa commission de 15% perçus chez les chauffeurs et en offrant une réduction de 50% aux clients.

Eduard Suchanek, directeur régional de Bolt pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, affirme : « l'entrée de Bolt dans l'une des plus grandes économies d'Afrique du Nord souligne notre engagement à révolutionner la mobilité dans la région. En proposant des services de covoiturage adaptés aux besoins des particuliers et des entreprises, Bolt vise à offrir aux Egyptiens des options de transport pratiques, fiables et abordables ».

Bolt soutient sa croissance sur le continent dans un contexte marqué par le ralentissement des financements dans le secteur technologique. Les investissements ont diminué de 54 % à 2,3 milliards $, selon les données du fonds de capital-investissement Partech Africa. Cette tendance baissière a affecté la plupart des segments dont l’e-mobilité où le total de capital levé est passé de 195 millions $ en 2022 à 48 millions $ en 2023, soit une chute de plus de 75 %, d’après la même source. La start-up estonienne a déjà mis en place son plan de croissance en décidant dès février 2023 d’investir 500 millions $ sur le continent africain sur les deux prochaines années.

Avec sa nouvelle expansion en Egypte, Bolt veut conquérir l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (MENA), une région où elle est peu présente et qui est dominée par l’américain Uber et l’émirati Careem.

Adoni Conrad Quenum

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Avec pour objectif de contribuer à l’essor de l’économie numérique sur le continent, un tech entrepreneur a mis en place une solution edtech. Il veut atteindre 10 millions d’Africains dans les 10 prochaines années.

GetBundi est une solution edtech développée par la firme nigériane Wings of Justice Limited. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des contenus éducatifs dans le domaine des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM) et des compétences numériques. La plateforme a été lancée en juin 2022 par Osita Oparaugo.

« GetBundi ne remplace pas la méthode traditionnelle d'enseignement ou l'école secondaire physique. Il s'agit plutôt d'un complément qui peut être utilisé comme aide à l'enseignement, pour soutenir l'apprentissage continu des élèves scolarisés et comme guide d'étude pour les élèves non scolarisés ou scolarisés à domicile », indique le fondateur de l’edtech lors du lancement de la solution.

GetBundi, en plus de sa plateforme web, dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra se créer un compte pour accéder aux différents contenus disponibles sur la plateforme. Il peut opter, en fonction de ses besoins, pour les STEM ou pour les compétences numériques telles que l’intelligence artificielle, le codage, le marketing digital ou encore la cybersécurité. L’edtech met gratuitement à la disposition de ses utilisateurs certains cours.

Osita Oparaugo a mis en place la stratégie The GetBundi Vision 2032 pour atteindre dix millions d’Africains dans les dix prochaines années. L’edtech dispose de 107 instructeurs et de 2 733 étudiants. Elle dispense 21 cours en direct et 117 vidéos de cours sont accessible sur ses plateformes web et mobile. Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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Par le biais de KudiGo, l’entrepreneur propose une infrastructure technologique qui redéfinit la manière dont les micros et petites entreprises opèrent en Afrique. Son but est de transformer le paysage du commerce de détail sur le continent.

Kingsley Abrokwah (photo) est un jeune entrepreneur et un informaticien ghanéen. Il est le fondateur et le principal facilitateur de KudiGo, une start-up qui a pour objectif de renforcer le commerce de détail africain grâce à des solutions technologiques locales.

Fondée en 2017, KudiGo offre une infrastructure de commerce numérique omnicanal pour les détaillants de micro et petites entreprises en Afrique. Ses solutions comprennent une vitrine en magasin, une boutique en ligne sans code, un bot WhatsApp et des solutions de données pour les entreprises. La start-up propose également une infrastructure en marque blanche pour les produits de grande consommation, les banques, les fintechs et d’autres parties prenantes.

Le Ghanéen est titulaire d’un diplôme professionnel supérieur en ingénierie des réseaux obtenu en 2010 à la National Institute of Information Technology (NIIT) Ghana Ring Road Centre. Depuis octobre 2017, il est un consultant de Topia Technology Consult, une entreprise spécialisée dans l’infrastructure cloud, la sécurité dans le cloud et la stratégie numérique. Il est aussi, depuis février 2024, un mentor d’entreprise d’Ashesi Venture Incubator, un incubateur qui forme les entrepreneurs émergents à intégrer dans leurs modèles d’entreprise des résultats axés sur les ODD (objectifs de développement durable).

Avant KudiGo, Kingsley Abrokwah avait cofondé, en 2013, Chillax, une application mobile qui fournit des recommandations de sorties sur mesure, dont il était le chef d’équipe jusqu’en 2015. Il a également travaillé pour plusieurs entreprises.

Entre 2010 et 2022, il a dirigé PentiumTech successivement en tant qu’associé gérant et président-directeur général. Parallèlement, l’entrepreneur travaille, entre 2014 et 2015, pour Apurimac Media, un média numérique et une agence de marketing basée en Afrique du Sud, en tant que responsable du développement des affaires. En 2023, il occupe le poste de consultant exécutif intérimaire de iJANU, une société de technologie de l’e-mobilité qui se concentre sur la mobilité écologique et équitable dans les marchés africains.

Kingsley Abrokwah a été un élève de la Meltwater Entrepreneurial School of Technology (MEST) entre 2013 et 2014. En 2013, il a remporté le Startup Weekend Accra avec sa solution Chillax. Il a aussi été finaliste à DemoAfrica en 2017.

Melchior Koba

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Après des études dans le sud de la France, ce tech entrepreneur revient dans son pays natal pour participer à la révolution technologique en cours sur le continent. Il met en place une start-up pour rendre divers services accessibles. 

Jobbers.ma est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet aux utilisateurs d’accéder aux professionnels et aux freelances de plusieurs secteurs d’activité via ses plateformes web et mobile. La jeune pousse, basée à Fès, a été fondée en 2020 par Driss Bennis.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS, sur Android et sur Huawei. L’utilisateur, après téléchargement, crée son compte et fournit ses informations personnelles. Dès l’inscription, il renseigne s’il veut vendre des services comme un professionnel ou s’il recherche des professionnels dans des domaines donnés. Jobbers.ma couvre plusieurs catégories, allant des artistes aux dresseurs d’animaux en passant par les professeurs en soutien scolaire, les développeurs web, etc.

Pour rechercher les professionnels sur la plateforme, la start-up a mis en place une barre de recherche où il faut renseigner, entre autres, la ville de la recherche et la catégorie de professionnels recherchés ; si la demande est complexe, l’utilisateur peut poster un texte dans lequel il explique toutes les subtilités de sa demande avec toutes ses exigences. Les professionnels qui ont les qualificatifs nécessaires peuvent postuler à l’offre directement sur la plateforme web ou mobile. Il pourra ensuite les contacter pour éventuellement conclure l’affaire avec celui qui lui convient le mieux.

Avec pour objectif principal d’améliorer le quotidien des gens en rendant les services accessibles par l’usage et par le prix, Jobbers.ma est présente dans de nombreuses villes du Maroc. Depuis son lancement, la version Android de l’application a été téléchargée plus d’un millier fois.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but d’aider les populations à accéder à diverses activités avec un professionnel, deux tech entrepreneurs ont décidé de mettre en place une solution sur mesure.

Artybe est une solution numérique développée par une jeune pousse togolaise. Elle permet aux utilisateurs de réserver des activités sportives, urbaines et culturelles avec un coach spécialisé. La solution a été officiellement lancée par Laura Nouhova Kpegli et Yawovi David Senyo en 2022.

« Artybe permet de faire se rencontrer des mondes qui se rencontraient peu jusqu'ici mais qui se cherchent : créatifs et sportifs précaires et utilisateurs ayant "un budget loisirs", diasporas et populations locales, jeunes et seniors », explique Laura Nouhova Kpegli à We Are Tech Africa.

L’application mobile de la solution n’est pas encore disponible mais selon la cofondatrice, les versions Android et iOS seront accessibles dès mars 2024 respectivement sur Play Store et sur App Store. Pour l’instant, l’utilisateur peut se rendre sur la plateforme web pour accéder aux services qu’offre Artybe. Il devra créer un profil en fournissant ses informations personnelles puis parcourir les diverses activités disponibles. Il pourra ensuite réserver et payer via mobile money.

« Il y a une adoption de notre solution par notre cible car le besoin existait avant qu’il n’y ait de solution digitale pour y répondre. La solution digitale nous a permis d’accélérer et de faciliter la rencontre. Souvent le problème dans le sport et les loisirs c’est "comment trouver la bonne personne ?" Pourtant il y a des gens qui ont les moyens d'investir dans leur développement personnel, face à cela il y a des talents, des personnes qui ne demandent qu’à transmettre l’étendue de leur connaissance », explique Laura Nouhova Kpegli.

La jeune pousse a des rêves d’expansion. Elle veut partir des capitales des pays de l’Afrique de l’Ouest francophone pour s’étendre au reste du continent. Avant ça, il faudra effectuer une levée de fonds qui permettrait, entre autres, de développer des systèmes de données, de financer l’étude de marché dans d’autres régions du continent  ou encore de recruter du personnel pour renforcer son équipe.

Par ailleurs, Artybe a déjà reçu plusieurs distinctions. En 2022, la start-up a été sélectionnée parmi les 10 projets phares de l'incubateur PAPRICAI (Tech & ICC), élue parmi les 5 « Meilleurs Médias/Outils »aux Togo Digital Awards 2022, et a figuré parmi les 10 meilleures start-up en intelligence artificielle du continent au World Africa Startup Summit en 2021.

Adoni Conrad Quenum

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L'accès au financement demeure un défi majeur pour de nombreuses entrepreneures en Afrique. Malgré leur ingéniosité et leur détermination, de nombreuses entrepreneures se heurtent à des obstacles lorsqu'il s'agit d'obtenir les capitaux nécessaires pour démarrer ou développer leurs entreprises.

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) et le Centre du commerce international (ITC) ont lancé, le dimanche 25 février, un fonds de 50 millions de dollars pour encourager l'adoption des technologies numériques par les femmes chefs d'entreprise. Il s'agit du Fonds pour les femmes exportatrices dans l'économie numérique (WEIDE). Il est destiné aux Africaines, mais également aux entrepreneures des autres pays en développement et moins avancés. Il vise à aider les femmes à tirer parti des opportunités offertes par le commerce international et l'économie numérique.

S’exprimant sur le bien-fondé de cette initiative, Pamela Coke-Hamilton, la directrice exécutive d'ITC, a déclaré que le fonds aidera les femmes à réunir le capital nécessaire pour leurs activités. « Maintes et maintes fois, les femmes des pays en développement nous ont indiqué que l'accès au financement était leur principal obstacle au commerce. Grâce à ce nouveau fonds, les entrepreneures disposeront des ressources dont elles ont besoin pour faire des affaires à l'international et en ligne ».

En Afrique, l’accès limité au financement reste le premier obstacle rencontré par les entrepreneures. Ces dernières sont confrontées aux difficultés à accéder aux prêts bancaires et aux capitaux nécessaires pour démarrer ou développer leurs entreprises en raison de normes sociales, de politiques discriminatoires ou d'un manque de garanties.

En lançant ce fonds doté initialement de 5 millions de dollars par les Emirats arabes unis, les deux partenaires espèrent favoriser l’autonomisation des femmes dans le commerce et les aider à développer et promouvoir leur entreprise en ligne. Selon la directrice générale de l'OMC, Ngozi Okonjo-Iweala (photo au centre), le commerce numérique, et plus particulièrement le commerce des services fournis par voie numérique, est le segment du commerce international à la croissance la plus rapide, soit 8 % en moyenne depuis 2005.

« A l'ère du commerce numérique, ceux qui ont été laissés pour compte lors de la première vague de mondialisation ont la possibilité d'en profiter à leur tour, et de faire les choses différemment. La numérisation nous offre des opportunités sans précédent de faire avancer l'autonomisation économique des entrepreneures, d'uniformiser les règles du jeu et de favoriser une croissance inclusive », a déclaré Ngozi Okonjo-Iweala.

Samira Njoya

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Inspiré par l’écosystème Weixin/WeChat de Tencent et son milliard d'utilisateurs mensuels actifs, Orange Middle East and Africa a décidé de signer un partenariat stratégique.

L’opérateur télécoms Orange veut doubler l’adoption de sa super-app Max it d’ici 2025. Le groupe français a décidé à cet effet de signer un partenariat avec le chinois Tencent Cloud le mardi 27 février lors du Mobile World Congress à Barcelone, en Espagne.

Orange utilisera « Tencent Cloud’s Mobility framework et la solution Tencent Cloud Mini Program Platform (TCMPP) afin de créer une plateforme ouverte pour Max it permettant d’intégrer une large gamme de mini-apps au sein de sa super-app ». L’objectif est d’enrichir l’écosystème de Max it et d’améliorer l’expérience client et partenaire pour les entreprises et les populations d’Afrique et du Moyen-Orient.

S’exprimant sur le partenariat, Jérôme Hénique, directeur général d’Orange Middle East and Africa, explique que : « ce partenariat avec Tencent Cloud est une étape clé dans notre vision d’offrir des services innovants et à haute valeur ajoutée à nos utilisateurs. Enrichir Max it avec des mini-apps innovantes est essentiel pour renforcer sa proposition de valeur, augmenter sa pénétration auprès des clients d’Orange et de ceux qui ne le sont pas, et amplifier notre impact social ».

Max it, lancée en novembre dernier, est une super application mobile développée par Orange qui regroupe tous les services d’Orange et de ses partenaires. La firme française veut positionner sa super-app dans cette partie du monde comme un hub de tous les services sur mobile. Déployée dans une demi-douzaine de pays à son lancement, elle s’élargira à huit autres destinations au premier trimestre de cette année avant de couvrir tous les pays où le groupe est présent avant la fin de l’année.

Adoni Conrad Quenum

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Les producteurs agricoles sont souvent confrontés à des problèmes pour écouler leurs marchandises. Cette solution numérique vient régler ce problème en les connectant directement aux clients potentiels.

mLouma est une place de marché numérique développée par une agritech sénégalaise. Elle permet aux producteurs agricoles et aux fournisseurs d’intrants d’accéder aisément à leur clientèle via une plateforme web et mobile. La start-up, basée à Dakar, a été fondée en 2012 par Aboubacar Sidy Sonko.

L’application est accessible uniquement sur Android où l’utilisateur, après téléchargement, peut se créer un compte. Il a l'option de créer un compte de producteur agricole ou de client. Pour l’un ou l’autre, il fournit les informations nécessaires et finalise la procédure. S’il a opté pour un compte client, il pourra effectuer ses achats directement sur l’application ou sur la plateforme web. On y retrouve diverses boutiques en ligne qui commercialisent des produits locaux.

Pour faciliter les paiements sur la plateforme, l’agritech a intégré plusieurs systèmes de paiement par mobile money. Pour la livraison, elle s’est tournée vers la start-up sénégalaise Yobante Express. Outre l’application mobile et la plateforme web, mLouma dispose d’un code USSD. Il faut ainsi composer un code et suivre la procédure. « Ce service a été développé pour permettre aux personnes qui ne disposent pas d’un accès à Internet de pouvoir se renseigner sur les produits et le prix, mais également d’envoyer les produits à vendre sur la plateforme mLouma. Ces données seront enregistrées et affichées au niveau de la plateforme web après validation », explique la jeune pousse.

Depuis son lancement, l’application mobile a déjà été téléchargé plus d’une centaine de fois, d’après les données de Play Store. En 2013, mLouma a été lauréate de la m-Agri Challenge organisée par la Banque mondiale.

Adoni Conrad Quenum

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Après un accident à 15 ans qui l’a éloigné de l’école pendant 6 mois, ce tech entrepreneur a décidé de mettre en place une edtech. Trois ans plus tard, il réalise son rêve avec un associé qu’il rencontre en 2021.

Klas est une solution edtech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence ceux qui désirent donner des formations ou vendre des contenus, de créer leur école en ligne sur sa plateforme web. La start-up a été fondée en 2022 par Nathan Nwachuku et Lekan Adejumo. Depuis son lancement, elle a déjà levé 1,3 million $ pour développer sa technologie et soutenir sa croissance.

« On peut l'envisager de la même manière que Shopify. Ce qu'ils font pour les boutiques en ligne où tout le monde peut créer sa boutique et vendre n'importe quoi en ligne, c'est ce que Klas essaie de faire pour ses utilisateurs en les aidant à créer des écoles en ligne et à organiser des cours », a indiqué Nathan Nwachuku au média TechCrunch.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut se rendre sur son site Internet et créer un compte en fournissant : nom, prénom, numéro de téléphone et adresse e-mail. Il faudra créer un mot de passe pour valider la création du compte. L’utilisateur pourra ensuite parfaire la création de son école en ligne dans le domaine de son choix. Des écoles sont disponibles en codage, en finance, en art ou encore en apprentissage de langues étrangères. Klas offre le choix de dispenser ses cours en direct, avec des contenus vidéos préenregistrés ou encore avec des ebooks.

L’edtech a mis en place plusieurs outils qui facilitent son utilisation. Là où les autres edtech intègrent des outils comme Google Meet ou Zoom pour fournir des expériences de classe, Klas a mis en place KlasLife. Selon Nathan Nwachuku, cet outil n'utilise pas d'interface de programmation vidéo et il a été construit à partir de zéro avec une architecture vidéo tout à fait unique. « Nous nous concentrons sur un écosystème fermé, contrairement à ces autres grandes entreprises, qui sont essentiellement des boîtes à outils d'intégration et où tout est entièrement intégré dans la plateforme », affirme-t-il.

La start-up propose plusieurs types de forfaits : un forfait gratuit qui permet déjà de vendre un certain nombre de services comme des cours enregistrés et des ebooks, et deux forfaits payants. L’un est affiché à 29 $/mois et l’autre, qui n’est pas encore lancé, à 99 $/mois. Elle compte lancer d’autres services à l’endroit des entreprises, notamment le perfectionnement de leurs employés, pour augmenter ses revenus. Klas revendique plus de 5 000 écoles en ligne et plus de 300 000 étudiants en février 2024. Elle vise les 100 000 écoles en ligne à l’horizon 2027.

Adoni Conrad Quenum

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