Elle a travaillé pendant plusieurs années pour des détaillants de produits de mode. Elle lance ensuite sa propre entreprise pour permettre aux Sud-Africains de revendre les vêtements qu’ils n’utilisent plus.

Phumi Körber (photo) est la fondatrice de la plateforme d’e-commerce WiSi-Oi Resell Fashion App. Elle est titulaire d’un diplôme national supérieur en somatologie obtenu à l’université de Johannesburg et d’un diplôme en gestion de communication et communication de marque obtenu en 2007 à Vega School of Branding.

Son application WiSi-OI Resell Fashion App, lancée en 2020, est une plateforme sociale de revente de vêtements d’occasion basée sur la vidéo, qui permet aux vendeurs de téléverser facilement leurs vêtements d’occasion par le biais de vidéos de courte durée. Faisant des analyses en temps réel, elle aide les vendeurs à gérer leur boutique comme s’il s’agissait de leur entreprise en ligne, ce qui leur permet de gagner un revenu supplémentaire.

WiSi-Oi (« wee-see-owe-eye ») est l’acronyme de WEAR IT. SELL IT. OWN IT. Elle propose des systèmes de paiements fiables par le biais desquels les clients peuvent effectuer des achats de leurs marques préférées à des prix réduits et en toute sécurité. Elle vise à réduire l’impact des déchets de la mode en prolongeant la durée de vie d’un vêtement et en promouvant une mode circulaire durable.

« L’objectif est de prolonger la durée de vie des vêtements qui sont déjà en circulation et de réduire la nécessité d’acheter de nouveaux vêtements tout le temps. L’entreprise offre également un facteur d’autonomisation, où les vendeurs peuvent générer un revenu simplement en vendant des vêtements qui sont suspendus dans leurs placards », a déclaré Phumi Körber à Disrupt Africa en 2022.

Avant WiSi-Oi, Phumi Körber a travaillé comme responsable de la catégorie « soins capillaires » du détaillant de produit de santé, de beauté et de bien-être Clicks en 2014. En 2018, elle a rejoint The Foschini Group, un détaillant de mode, où elle a occupé le poste de responsable du commerce électronique et du marketing.

En 2023, l’accélérateur AfricArena a désigné la start-up de Phumi Körber comme étant la meilleure start-up femtech (technologie pensée pour les femmes).

Melchior Koba

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Ampersand, une start-up rwandaise d’e-mobilité utilisant des engins électriques, a récemment annoncé la réussite d’un tour de table de d’un montant de 19,5 millions $. Les fonds seront utilisés pour accélérer la production de batteries de motos électriques, étendre son réseau de stations d'échange et accélérer la recherche et le développement sur la technologie des batteries, les logiciels et les systèmes d'échange.

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iSchool, une start-up égyptienne opérant dans les technologies de l’éducation, a récemment annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant de 4,5 millions $. Les fonds seront utilisés pour, entre autres, développer sa technologie et soutenir sa croissance dans six pays de la région Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA).

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Entrepreneur en série, il tire parti de la technologie pour proposer des plateformes et solutions innovantes qui résolvent des problèmes d’ordre social en Afrique. Sa dernière start-up, PricePally, propose des produits frais et des aliments emballés au Nigeria.

Luther Lawoyin (photo) est un entrepreneur nigérian diplômé de l’université de Lagos où il a obtenu un bachelor en gestion et administration des affaires. Il est un cofondateur et le président-directeur général de PricePally, une plateforme d'e-commerce.

Fondée en 2019 par Luther Lawoyin, Deepak Bansal, Mosun Lawoyin et Jummai Abalaka, PricePally propose une gamme de produits alimentaires frais en collaboration avec des agriculteurs et partenaires de confiance afin de répondre aux besoins de la population dans les villes africaines. Son objectif est de résoudre les problèmes de coûts alimentaires, assurer la disponibilité et maintenir la prévisibilité des prix face aux pénuries et à l’inflation.

La start-up propose aussi, par sous-traitance, un service de livraison rapide des produits commandés par le biais de ses canaux numériques, notamment l’application et son chatbot WhatsApp. Elle dispose d’un réseau de centres d’exécution dans les villes telles que Lagos, Abuja, Port Harcourt et Ibadan.

En novembre 2023, PricePally a reçu un financement de 1,3 million de dollars. Ces fonds seront utilisés pour se développer au-delà des villes qu’elle dessert actuellement au Nigeria et pour réintroduire l’achat groupé afin de tenir sa promesse de permettre aux consommateurs d’acheter de la nourriture à un prix abordable.

Depuis 2021, Luther Lawoyin est membre du conseil d’administration de Motherland, un orchestrateur d’écosystème qui réunit des communautés et des start-up sélectionnées pour résoudre les problèmes des communautés et libérer le pouvoir du développement durable de manière systémique. 

Entrepreneur en série, il a fondé en 2013 Pass Exam Ventures, une plateforme de test électronique innovante conçue pour préparer les étudiants à l’examen JAMB (Joint Admissions and Matriculation Board). En 2015, il a fondé Lucy.ng, un magasin de cadeaux en ligne pour les saisons, les occasions et les événements, et y a été le PDG jusqu’en 2019.

Luther Lawoyin est un ancien boursier du programme Alibaba efounders Followship, de la Westerwelle Foundation, du Miller Center for Social Entrepreneurship et du MassChallenge Switzerland. Il participe aussi au programme SOSV MOX, un accélérateur de la société de capital-risque Orbit Startups.

Melchior Koba

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Daniel Yu, fondateur de la plateforme kényane de commerce en ligne, a annoncé la semaine dernière la fusion de sa start-up avec son homologue égyptien MaxAB. Les détails de l’opération n’ont pas encore été divulgués

« Lorsque j'ai lancé Wasoko au Kenya en 2016, c'était avec la promesse de devenir une entreprise véritablement panafricaine, et cette fusion est l'étape la plus audacieuse que nous avons prise pour réaliser cet objectif », a-t-il indiqué.

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Après des années d’études en agroéconomie et en médecine vétérinaire en Chine, il revient au Bénin, son pays, pour y entreprendre. Il a lancé une plateforme d’e-commerce qui permet aux entreprises africaines d’avoir accès aux marchés mondiaux.

Yarou Bao Sero Razack (photo) est un médecin vétérinaire et un agroéconomiste béninois. Il est un cofondateur et le président-directeur général d’Ahiyoyo, une start-up qui permet aux entreprises de simplifier leurs processus d’approvisionnement, de distribution et de paiement, en leur faisant gagner du temps et de l’argent.

Ahiyoyo est née en 2019 afin de connecter les entreprises aux fournisseurs internationaux et aux consommateurs locaux. Son but est d’aider ces entreprises à économiser sur les coûts d’approvisionnement, à étendre leurs activités dans plusieurs pays africains et à simplifier les transactions avec les fournisseurs mondiaux, renforçant ainsi leur rentabilité.

Interrogé par We Are Tech Africa sur ses objectifs pour l’avenir d’Ahiyoyo, Yarou Bao Sero Razack a affirmé : « en dehors du Bénin, nous avons récemment déployé des membres de notre équipe en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Burkina Faso. Les plans d’Ahiyoyo pour l’avenir comprennent une expansion géographique avec des entrepôts et des agences, une diversification des services, des partenariats stratégiques et une innovation constante. Nos objectifs concrets d’ici décembre 2025 incluent la réalisation de 25 000 transactions, la génération de 3 millions de dollars de revenus et l’enregistrement de 1 000 entreprises sur notre plateforme ».

Récemment, au Togo, l’entrepreneur a participé au programme L’Afrik De Demain (ADD) d’Ocean’s News et a été récompensée du prix du deuxième meilleur entrepreneur africain. Content de sa récompense, il a affirmé à We Are Tech : « la récompense obtenue lors du programme L’Afrik De Demain d’Ocean’s News représente pour moi une reconnaissance significative de mes efforts en tant qu’entrepreneur africain. Etre classé deuxième meilleur entrepreneur africain lors de cette conférence annuelle est une immense fierté et une validation du travail accompli avec Ahiyoyo ».

Yarou Bao Sero Razack est titulaire d’un diplôme de médecin vétérinaire obtenu en 2018 à la Hunan Agricultural University.

Membre du conseil d’administration de l’edtech Yasiri et mentor d’entreprise au sein de VC4A (Venture Capital for Africa), il a travaillé en Chine chez HIMANX, une entreprise chinoise expérimentée dans l’industrie du tabac, dont il était un spécialiste du développement de la marque de 2019 à 2020.

Hormis le prix obtenu à l’issue du programme ADD, l’entrepreneur a reçu plusieurs autres distinctions en 2023. Membre de la communauté ForbesBLK, il a fait partie du top 25 des fondateurs sélectionnés au Young Founders Programme de la Westerwelle Foundation. Il fait aussi partie des boursiers de FAST Accelerator.

Melchior Koba

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Maka, une plateforme nigériane de commerce en ligne spécialisée dans la mode, a annoncé cette semaine la réussite d’un tour de table d’un montant de 2,65 millions $. L’opération a été menée par les sociétés panafricaines de capital-risque 4DX Ventures et Janngo Capital. Fondée en 2021 par Diana Owusu-Kyeroko et Onome Uwhuba, la start-up utilisera les fonds pour développer sa technologie et accélérer sa croissance.

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Avec le développement des technologies de l’information et de la communication, le commerce en ligne est en pleine croissance sur le continent. Les start-up opérant dans le secteur se multiplient et il urge de définir un cadre légal pour ce secteur.

Les autorités kényanes ont dévoilé le mercredi 13 novembre à Nairobi, en partenariat avec l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) et la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), leur stratégie nationale pour l’e-commerce. L’objectif est de dynamiser le commerce intérieur et transfrontalier, ce qui permettra aux producteurs locaux de répondre au marché international.

« Dans le paysage numérique contemporain, le commerce numérique apparaît comme une passerelle vers le commerce avec une barrière d'entrée considérablement réduite. Notamment, le Kenya prend la tête des nations africaines, avec son économie numérique contribuant de manière substantielle au PIB à hauteur de 7,7 %. La stratégie nationale de commerce électronique du Kenya, récemment lancée, s'aligne sur notre engagement à autonomiser les entreprises locales et à favoriser la croissance économique à partir de la base », a expliqué Rebecca Miano, ministre kényane des Investissements, du Commerce et de l’Industrie.

Ce lancement s’inscrit dans le cadre de la stratégie du gouvernement de faire du pays un hub technologique phare du continent, de la sous-région est-africaine en particulier. Des start-up opérant dans le secteur du e-commerce, telles que Wasoko ou encore Copia Global, ont pu émerger dans l’écosystème kényan et elles pourront continuer leur croissance avec les garde-fous mis en place par les autorités publiques pour stimuler le développement du secteur.

Développer des produits de financement spécifiques au commerce électronique ; sensibiliser les entreprises au besoin de documentation et de garantie pour le financement ; améliorer les liens entre les entreprises et les institutions financières ou encore développer des mesures d'incitation à l'investissement sont, entre autres, les objectifs que se sont fixés les autorités du pays lors du déploiement de la stratégie.

Adoni Conrad Quenum

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Outre son activité principale qu’est le commerce électronique, Jumia s’est également lancée dans la livraison de nourritures. Ce service n’a pas été à la hauteur des espérances de la direction de la start-up.

Dans un communiqué de presse publié le mercredi 13 décembre, la plateforme de commerce électronique Jumia a annoncé la fermeture de sa branche Jumia Food d’ici la fin de ce mois. La principale raison évoquée est que l’activité n'est pas adaptée à l'environnement opérationnel actuel et aux conditions macroéconomiques de son marché. Jumia Food est présent au Nigeria, au Kenya, en Ouganda, au Maroc, en Tunisie, en Algérie et en Côte d'Ivoire.

« La livraison de produits alimentaires reste une activité dont les conditions économiques sont très difficiles, en Afrique et dans le monde, et nous voulons concentrer nos efforts sur notre activité de commerce électronique de biens physiques, dans les onze marchés où nous opérons. C'est une question de priorisation des opportunités et de retour sur investissement attendu », a déclaré Antoine Maillet-Mezeray, chargé des finances et des opérations chez Jumia.

Dans un souci de rentabilité, Jumia essaye d’optimiser l'allocation de son capital et de ses ressources. Lancée en 2012 à Lagos au Nigeria, elle est devenue en 2016 la première licorne du continent et est présente sur onze marchés africains où elle opère dans son secteur phare qu’est l’e-commerce. D’après les données de Crunchbase, Jumia a levé environ 1,2 milliard $ pour soutenir sa croissance et est cotée, depuis 2019, à la bourse de New York.

« Plus nous nous concentrons sur notre activité de biens physiques, plus nous réalisons qu'il existe un énorme potentiel de croissance pour Jumia, avec un chemin vers la rentabilité. Nous devons prendre la bonne décision et concentrer pleinement notre direction, nos équipes et nos ressources en capital pour saisir cette opportunité. Dans le contexte actuel, cela signifie abandonner un secteur d'activité qui, selon nous, n'offre pas le même potentiel de croissance, la livraison de nourriture », a expliqué Francis Dufay, président-directeur général de Jumia.

Adoni Conrad Quenum

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Après la fermeture de sa filiale ougandaise en avril dernier, Copia Global s’est concentré sur le marché kényan. La start-up annonce un partenariat stratégique avec un géant américain des services financiers.

Copia Global, une plateforme kényane de commerce électronique, a annoncé le mardi 12 décembre la signature d’un partenariat d’une durée de 5 ans avec le géant américain des services financiers Visa. L’objectif est de faciliter les transactions commerciales sur la plateforme et de permettre aux clients d’accéder à plus de services financiers.

Le nouveau partenariat devrait permettre aux clients de la start-up kényane d’acheter et de payer directement sur la plateforme, d’économiser des sous, d’en emprunter depuis le portefeuille électronique ou encore d’accéder à des services de paiement différé. Quant aux clients de la start-up qui appartiennent à la diaspora kényane, ils pourront recharger leur portefeuille électronique via Visa en quelques clics.

« Le réseau de clients, d'agents et de sous-traitants de livraison de Copia bénéficiera des capacités de Visa en matière de paiements sans contact, de transferts de fonds et de solutions de fidélisation », a déclaré Eva Ngigi-Sarwari (photo, à gauche), directrice nationale de Visa Kenya.

La start-up, fondée en 2013 par Crispin Murira, Tracey Turner et Jonathan Lewis, a déjà levé plus de 100 millions $ pour accélérer sa croissance. En mars dernier, la plateforme d’e-commerce kényane disposait de plus de 40 000 agents numériques ou encore de près de 2 millions de clients. Bien qu’elle ait fermé sa branche ougandaise en avril 2023, elle est en constante progression et renforce sa présence sur son marché local. La signature dudit partenariat s’inscrit dans ce cadre et peut être un prélude pour investir le monde des technologies financières.

« Le partenariat et la numérisation rapide des clients créent une énorme opportunité pour Copia et Visa de bancariser les personnes non bancarisées avec des services financiers auparavant inaccessibles, résolvant ainsi l'inclusion financière pour le marché de masse en Afrique », a déclaré Evelyn Wangari, directrice des services financiers chez Copia Global.

Adoni Conrad Quenum

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