Le gouvernement ghanéen mise sur la coopération internationale pour réaliser ses ambitions de transformation numérique. Récemment, les autorités se sont rapprochées de l’Allemagne, de l’Italie, du Danemark, entre autres.
Le gouvernement ghanéen envisage de renforcer sa coopération avec l’Inde dans le secteur technologique. La question a été au centre des échanges lors d’une rencontre tenue le jeudi 15 mai entre le ministre ghanéen de la Communication, des Technologies numériques et de l’Innovation, Samuel Nartey George (photo, au centre), et l’ambassadeur de l’Inde au Ghana, Shri Manish Gupta (photo, à gauche).
Au cours des échanges, les deux parties ont exploré les opportunités de partenariats dans les domaines des paiements numériques, de la banque mobile et de l’inclusion financière. Elles ont également abordé le développement de l’écosystème technologique ghanéen, avec l’ambition de faire du pays un pôle de codage en Afrique. Enfin, les discussions ont porté sur le renforcement des infrastructures numériques afin de mieux soutenir l’innovation et l’entrepreneuriat.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts de coopération internationale du gouvernement ghanéen en faveur de la transformation numérique, considérée comme un levier du développement socioéconomique. Au cours des dernières semaines, le pays s’est notamment rapproché de l’Allemagne, de l’Italie, de la Turquie, d’Israël et du Danemark. À cela s’ajoutent des entités et entreprises comme la société de fibre CSquared, Deloitte, l’Organisation régionale africaine de communication par satellite (RASCOM), l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et Meta.
Pour le moment, le Ghana s’est classé à la 108e place mondiale sur 193 à l’indice de développement de l’e-gouvernement des Nations unies avec un score de 0,6317. Il est bien au-dessus de la moyenne africaine (0,4247) mais légèrement en dessous de la moyenne mondiale (0,6382). L’Inde, quant à elle, a été classée 97e avec un score de 0,6678.
Il convient de rappeler que les échanges entre le Ghana et l’Inde restent à une étape embryonnaire. Les deux parties se sont engagées à approfondir les pistes de coopération et à identifier des projets concrets à mettre en œuvre. Toutefois, aucun accord n’a été signé ou même annoncé pour le moment. Il faudrait donc attendre des développements ultérieurs pour s’avancer davantage sur les perspectives et l’impact potentiel.
Isaac K. Kassouwi
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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