Égypte : l’autotech Sylndr lève 12,6 millions $ pour se développer et s’étendre dans la sous-région

Par : Ruben Tchounyabe

Date de création : mercredi, 25 mai 2022 09:12

Malgré la présence de nombreux concurrents, le marché des véhicules d’occasion continue à enregistrer de la croissance en Égypte. Sylndr compte séduire davantage de clients. La confiance reçue des investisseurs crédibilise son modèle économique.

L’autotech égyptienne Sylndr, spécialisée dans la vente et l’achat de véhicules d’occasion, a levé 12,6 millions $ auprès d’un groupe d’investisseurs conduit par la société saoudienne de capital-risque Algebra Ventures. L’annonce a été faite le lundi 23 mai par Omar El Defrawy, cofondateur et président-directeur général de la start-up.

À travers ce financement, l’entreprise vise la mise à l’échelle de sa capacité opérationnelle, le développement de son infrastructure technologique, la croissance des stocks et la construction de ses canaux de vente au détail pour les clients. Sylndr envisage de doubler la taille de son équipe d'ici la fin de l'année et de s'ouvrir aux acheteurs au quatrième trimestre ou au premier trimestre 2023.

Omar El Defrawy a déclaré que la vision de l’entreprise est de devenir rapidement le détaillant de voitures d’occasion le plus fiable en Égypte et au Moyen-Orient. « Le principal problème que nous essayons de résoudre en Égypte est une méfiance totale entre les acheteurs et les vendeurs de voitures d’occasion sur les marchés […] imaginez que vous permettez le financement et rendiez les voitures beaucoup plus abordables pour les gens, c’est une proposition de valeur fondamentale que nous voulons également offrir », a-t-il expliqué.

Depuis 2020, l’Égypte est l’un des pays où le marché des véhicules d’occasion enregistre de la croissance selon Ken Research. L’une des raisons est le coût élevé des voitures neuves. Les modèles de voitures populaires coûtent environ 15 000 $ dollars en moyenne et sont hors de portée pour de nombreux Égyptiens, surtout dans un système qui finance difficilement l’achat. Des start-up comme Cazoo, Cars 24 ou encore Spinny ont décelé le potentiel du marché et mettent également en oeuvre des stratégies pour le conquérir.

La start-up compte tirer ses revenus des ventes au détail, des ventes aux enchères, des concessionnaires et des ventes B2B. D’autres revenus seront issus des intérêts des financements, l’assurance, les frais d’assistance routière et d’autres services à valeur ajoutée, prévoit le PDG. 

Ruben Tchounyabe

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