Diplômé de HEC Paris et passionné par le Process Communication Model, il fournit, par le biais de son entreprise Ryax Technologies, des logiciels et des services web pour les applications du big data.

Andry Razafinjatovo (photo) est un entrepreneur malgache, le président-directeur général et un cofondateur de Ryax Technologies, une start-up spécialisée dans le data engineering. Il est titulaire d’un master en administration et gestion des affaires obtenu en 2015 à HEC Paris. Il possède également un certificat de formateur en Process Communication Model délivré par Kahler Communication France en 2022.  

Lancée en 2017 par Andry Razafinjatovo, David Glesser et Yiannis Georgiou, Ryax Technologies est une start-up qui propose des logiciels et des services web exploitant des infrastructures distribuées hybrides pour les applications du big data. La vision de Ryax Technologies est de fournir une plateforme open-source pour construire des backends en un temps record.

Le logiciel Ryax développé par l’entreprise offre des fonctionnalités de communication cryptée personnalisable et de gestion de la confidentialité des données ; il permet de superviser le transfert des données en toute sécurité. Il assure le traitement de flux en temps réel sur toute l’infrastructure, tout en simplifiant le processus de développement des applications.

« Nous ne pouvons pas attendre la fin de la phase de développement pour être sûrs de leur retour sur investissement. Notre objectif est de permettre à nos clients de réduire leur temps de mise sur le marché en traitant jusqu’à 100 % des tâches d’ingénierie des données, de l’exécution à la maintenance de leurs workflows de données », a expliqué Andry Razafinjatovo.

Formateur en Process Communication Model à Matana Conseil, le Malgache a travaillé entre 2004 et 2014 pour Bull, un hub technologique lancé par l’entreprise de transformation digitale Atos. Il y a successivement occupé les postes d’ingénieur en recherche et développement et en architecture de calcul à haute performance (HPC). Entre 2015 et 2017, il a travaillé pour Atos comme responsable du département performance et évolutivité au sein du service de recherche et de développement.

Melchior Koba

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KivuHub se présente comme un hub pour la communauté entrepreneuriale technologique. Il propose des espaces virtuels pour les start-up et les entrepreneurs désireux d’impacter le monde avec la technologie et d’élever l’est de la RD Congo.

KivuHub est un accélérateur technologique et un espace de coworking virtuel basé en République démocratique du Congo. Il a été fondé en 2017 par Eliud Aganze et d'autres cofondateurs dont Patrick Nahayo, Julien Ntibonera et Marius Mathondo. Son objectif principal est de soutenir et de promouvoir les start-up, les petites et moyennes entreprises et les projets innovants dans le domaine des nouvelles technologies.

Le centre offre des services de formation, de mentorat, de mise en relation avec des investisseurs, de gestion de projet web, de création graphique, de développement web/mobile/logiciel et de cybersécurité. Il dispose également d’une plateforme en mode hybride cloud qui permet aux entrepreneurs d’héberger leurs applications web et mobiles.

En plus de ses activités principales, KivuHub a lancé des programmes spécifiques pour soutenir les femmes, les filles et les jeunes entrepreneurs afin d’innover dans la technologie en améliorant les compétences numériques, en résolvant les problèmes communautaires, en protégeant l’environnement, en renforçant les compétences commerciales en réseautage et en informatique.

La plateforme Girls in Tech du centre a pour objectif de créer entre 2022 et 2025 un chemin vers l’égalité, l’éducation de qualité et la promotion de l’inclusion des femmes dans le numérique dans l’est de la RD Congo.

KivuHub travaille avec différents réseaux d’investisseurs et d’autres hubs dans la région pour relever les défis complexes auxquels le monde est confronté. Il est un membre actif d’AfriLabs et d’autres groupes de démarrage.  

Melchior Koba

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Elle utilise la technologie pour aider les entreprises à prospérer. Sa start-up Telliscope offre une plateforme d’intelligence économique basée sur l’intelligence artificielle aux entreprises.

Mellena Haile (photo) est la fondatrice et la directrice générale de Telliscope, une entreprise technologique qui fournit des données et des analyses sur les économies émergentes à forte croissance.

Originaire d’Ethiopie, Mellena Haile a déménagé aux Etats-Unis avec sa famille et y a fait ses études supérieures. Elle a obtenu un bachelor en architecture à l’université de Virginie. Elle a ensuite poursuivi ses études à la Darden Graduate School of Business, où elle a obtenu un master en administration des affaires.

Fondée en 2016 sous le nom d’E-Pulse, Telliscope est une plateforme qui utilise l’intelligence artificielle pour collecter, analyser et visualiser des données sur les marchés, les consommateurs et les concurrents dans les pays émergents. Elle permet aux entrepreneurs de présenter leur entreprise sur le marché, d’accéder à des ressources et de se connecter en toute sécurité avec des investisseurs. Elle compte actuellement des bureaux à Washington D.C., Los Angeles et Addis-Abeba, ainsi qu'une équipe diversifiée de technologues, d’économistes, d’architectes et de designers.

Le 5 octobre 2023, Telliscope a été sélectionnée pour rejoindre le programme Google for Startups Accelerator: AI First. Avec les 10 autres bénéficiaires du programme, elle sera encadrée pendant 10 semaines afin de mettre sa solution d’IA à l’échelle au niveau mondial et pour l’Afrique. L’entreprise recevra aussi jusqu’à 350 000 dollars de crédits Google Cloud et aura accès à l’expertise et à l’assistance de Google en matière d’IA.

Le parcours professionnel de Mellena Haile a commencé en 2007 à Project Capital +, une société de développement de projet, où elle était une associée d’été chargée des marchés émergents en Afrique. En 2010, elle a rejoint la Kauffman Foundation, l’une des plus grandes organisations mondiales sur l’entrepreneuriat et l’éducation, en tant que chercheuse principale sur l’Afrique.

Mellena Haile a reçu de nombreuses récompenses nationales et internationales pour son travail entrepreneurial et innovant. En 2016, elle a été répertoriée sur la liste africaine des Next Generation Leaders. En 2019, elle a été invitée à l’Africa Fintech Summit. Elle a également rejoint le programme NVIDIA Inception en 2023, un programme qui soutient les entreprises en phase de démarrage à forte croissance qui révolutionnent les industries avec des capacités et des avancées technologiques de pointe.

Melchior Koba

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L'Afrique est riche en ressources naturelles, mais fait face à de nombreux défis, notamment la sécurité alimentaire, le changement climatique, la pauvreté et le chômage des jeunes. Pour les relever, blueMoon Incubator encourage l'innovation et l'entrepreneuriat dans le secteur agricole.

blueMoon Incubator est le premier incubateur de jeunes entreprises agroalimentaires en Ethiopie. Fondé en 2016 par Eleni Gabre-Madhin, une entrepreneure en série responsable de l’innovation du PNUD Afrique, blueMoon Incubator a pour mission de découvrir, d'incuber et d'investir dans des idées et des équipes fondatrices exceptionnelles dans le domaine agricole.

blueMoon Incubator propose un programme intensif de quatre mois, organisé deux fois par an à Addis-Abeba, auquel participent 10 équipes de 2 à 3 entrepreneurs sélectionnées parmi des centaines de candidatures. Les start-up bénéficient d'un accompagnement personnalisé, d'une formation, d'un accès à un réseau d'investisseurs, de prestataires de services et de partenaires stratégiques, ainsi que d'un financement initial de 200 000 birrs éthiopiens (environ 3 500 dollars) en échange de 10 % du capital.

Les start-up ont également accès à un accompagnement pendant 12 mois par des mentors externes bénévoles, eux-mêmes professionnels du monde des affaires, pour les soutenir individuellement et en tant qu'équipe.

A la fin de l'incubation, les start-up disposent d'un certain nombre d'options différentes par l'intermédiaire de blueMoon Ventures pour leurs prochains tours de financement. L’incubateur propose des espaces de coworking multifonctionnels, des bureaux, des espaces de réunion informels et formels, ouverts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et dotés d'un wifi à haut débit.

Membre du réseau AfriLabs, blueMoon a signé des partenariats avec plusieurs entreprises et institutions. Les institutions partenaires de l’incubateur sont entre autres Iceaddis, Digital Opportunity Trust, The xHub, The MasterCard Foundation et Aspen Network of Development Entrepreneurs.

Melchior Koba

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Entrepreneure en série, elle cofonde Mstudio pour aider et financer des entrepreneurs d’Afrique francophone, avec un soutien particulier aux femmes et aux jeunes, afin de créer les prochaines licornes d’Afrique.

Leslie Ossete (photo) est une serial entrepreneure technologique d’origine congolaise et malgache, qui a pour ambition de transformer le secteur informel en Afrique de l’Ouest francophone. Elle est une cofondatrice et la directrice des opérations de Mstudio, la première start-up studio d’Afrique francophone, lancée en septembre 2022 avec Cédric Mangaud, un entrepreneur en série, et Clyde Fakhoury, un expert en investissement en Afrique.

Ayant grandi au Congo, Leslie Ossete a rejoint les Etats-Unis pour poursuivre ses études et y a obtenu en 2012 un diplôme de baccalauréat international à l’UWC-USA (United World College). Elle est titulaire d’un bachelor en économie, gestion d’entreprises et d'organisations à but non lucratif obtenu en 2016 à l’Earlham College.

Son entreprise Mstudio est un studio qui crée et lance des start-up axées sur la technologie mobile sur les marchés francophones, en s’inspirant des modèles qui fonctionnent sur les marchés anglophones d’Afrique. Basée en Côte d’Ivoire, elle finance et accompagne ces start-up en mettant à leur disposition des experts. Elle met l’accent sur les femmes et les jeunes, qui sont les principaux utilisateurs de la technologie mobile en Afrique.

« Notre démarche vise à combler le fossé d’investissement en Afrique francophone en soutenant les entrepreneurs dans la création de start-up à fort impact, en reproduisant des modèles d’entreprise réussis d’Afrique anglophone, d’Amérique latine et d’Asie plutôt que d’en créer de nouveaux. En tant que premier start-up studio en Afrique francophone, nous apportons ainsi une expertise, un financement, mais également un réseau indéniable pour les start-up que nous accompagnons », a déclaré l’entrepreneure en mai 2023.

En 2015, elle a cofondé BuuPass, un marché numérique qui permet aux voyageurs urbains de réserver leurs billets, dont elle a été la présidente-directrice générale jusqu’en 2017. Leslie Ossete a travaillé pour plusieurs entreprises africaines comme Bolt Kenya, la société de mobilité, où elle a été directrice des opérations en 2019, et Wave Mobile Money où elle a successivement été, entre 2020 et 2022, la lanceuse de l’entreprise dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et la responsable de croissance.

Avec BuuPass, Leslie Ossete a remporté en 2016 le prestigieux Prix Hult décerné par le président américain Clinton aux jeunes entrepreneurs. En 2017, elle devient lauréate de l’African Women in Technology Prize. L’année suivante, Transdev a récompensé BuuPass comme l’une des meilleures innovations dans le domaine des transports qui travaillent sur la scène technologique de Nairobi au Kenya.

Melchior Koba

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Au cœur de l’innovation africaine, WoeLab est une organisation visionnaire. Dirigé par Sénamé Koffi Agbodjinou, le centre a rapidement évolué pour devenir un pionnier dans le domaine de la technologie et de l’accompagnement des jeunes innovateurs.

Fondé en août 2012, WoeLab est un espace de création technologique qui accueille, forme, incube et accélère des projets de start-up en Afrique. Basé à Lomé, au Togo, et ouvert dans le cadre du projet HubCité de la plateforme L’Africaine d’architecture, ce laboratoire de fabrication a été créé par Sénamé Koffi Agbodjinou (photo, à gauche), un jeune chercheur indépendant, architecte et anthropologue togolais.

Le WoeLab est plus qu’un simple laboratoire. C’est un espace de créativité ouvert et participatif, un incubateur de start-up et un lieu de formation informelle. Il regroupe une trentaine de jeunes qui fabriquent divers appareils à partir de composants collectés dans des poubelles géantes.

L’une des réalisations les plus remarquables de WoeLab est la W.Afate 3D Printer, la première imprimante 3D africaine open source 100 % recyclage. Cette imprimante 3D est issue de déchets électroniques, plusieurs exemplaires ont déjà été vendus.

Le laboratoire accompagne gratuitement les artisans du centre dans leurs projets technologiques et les initie à la fabrication numérique. Il propose également des programmes éducatifs pour les jeunes, comme le « 3DprintAfrica Educative », qui vise à leur apprendre à concevoir des systèmes adaptés aux imprimantes 3D et à produire des objets utiles pour leur environnement.

WoeLab se définit comme un espace de « démocratie technologique » où chacun peut participer à l’innovation et au développement du savoir-faire humain, tout en respectant l’environnement et la culture locale.

La diversité de ses programmes est aussi un atout majeur pour les jeunes. Il a développé des projets résolvant plusieurs problèmes urbains comme la gestion des déchets (SCoPE), les ressources alimentaires et énergétiques (Urbanattic) et la monnaie numérique (Sys’Woe).

Le fablab a été remarqué par la NASA en 2013 et a terminé dans le top 30 (sur plus de 700 projets dans le monde) des finalistes du « Special Challenge » organisé chaque année par l’agence spatiale américaine. Il dispose de 1 300 m² d’espaces de coworking et a déjà formé plus de 500 boursiers. Le centre héberge 12 start-up et a organisé 200 événements publics et gratuits. Il est soutenu par 30 partenaires actifs dans le monde entier.

Melchior Koba

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Dans un monde en constante évolution, l’entrepreneur Nazib Ba se démarque par ses innovations. A travers son entreprise Kori Tech, il crée et commercialise des solutions qui simplifient la vie des Sénégalais.

Nazib Ba (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de Kori Tech, une start-up sénégalaise spécialisée dans la fintech. A travers cette entreprise, le Sénégalais veut permettre à ses clients de développer facilement leur activité à grande échelle.

Nazib Ba a fondé Kori Tech en 2019 avec Hamidou Ba, un informaticien. L’entreprise propose des solutions de paiement sans numéraire en exploitant l’Internet des objets (IoT) comme principale technologie. Elle a développé deux différents produits.

Le premier, KoriPass, est un système de paiement et de fidélisation client conçu spécialement pour les commerçants. Il permet aux marchands d’accepter divers modes de paiement mobiles tels que Wave, Orange-Money et Free, à travers un seul terminal. En plus de cela, les marchands peuvent fidéliser leur clientèle en utilisant des objets connectés tels que des bracelets, des autocollants ou des porte-clés.

Le deuxième produit, KoriSchool, est un système novateur de pointage et de suivi des élèves et des enseignants en utilisant l’IoT. Cette plateforme, conçue spécialement pour les établissements scolaires, offre la possibilité de suivre la présence des élèves, ainsi que de gérer et surveiller l’avancement des cours dans les différentes classes en temps réel.

Kori Tech, c’est plus de 50 marchands et plus de 1 500 clients KoriPass, avec plus de 5 000 transactions mensuelles effectuées. C’est aussi plus de 1 000 élèves KoriSchool. La solution KoriPass a permis à l’entreprise d’être finaliste de l’Ecobank Fintech Challenge 2023.

En octobre 2023, l’entreprise a été sélectionnée pour rejoindre la cohorte 4 du programme d’accélération de l’ASIP. Elle bénéficiera d’un programme intensif de coaching et de soutien d’une durée de trois mois afin d’accélérer sa croissance et d’obtenir des avantages d’une valeur de 750 000 USD.

Nazib Ba est depuis juin 2018 le directeur des opérations de Youmboye, une entreprise immobilière. Avant Kori Tech, il a également été le manager de Frip & Chic, une boutique de vêtements et accessoires de modes, fin de série et seconde main, en décembre 2018.

Melchior Koba

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En tant que programme d’accélération, Afriquia 50 Sprints offre aux start-up innovantes, dans les domaines de la mobilité et des énergies nouvelles, une opportunité unique de se développer et de se faire connaître sur la scène internationale.

Afriquia 50 Sprints est un programme d’accélération et de financement créé par Afriquia, une entreprise marocaine de distribution de carburants, en partenariat avec l’incubateur HEC Paris à Station F, le plus grand campus de start-up au monde. Le programme vise à soutenir les start-up marocaines, africaines et internationales qui innovent à travers des concepts disruptifs dans le domaine de la mobilité et des énergies nouvelles.

Le programme a été lancé en 2020. Il offre aux sprinters (start-up sélectionnées) un accès à un réseau d’experts, de mentors, de partenaires et d’investisseurs, ainsi qu’un financement. Les start-up bénéficient également d’un espace de travail au sein de Station F à Paris, où elles peuvent profiter d'un écosystème dynamique et diversifié d’innovation.

Les start-up sélectionnées pour intégrer le programme Afriquia 50 Sprints développent généralement des solutions dans les domaines des services partagés, de l’autonomie, de l’électrique et la connectivité ou encore la ville intelligente, les infrastructures et le dernier kilomètre.

L’incubation à Station F des start-up sélectionnées au programme dure trois mois. Les sprinters bénéficient d’un accompagnement de tuteurs et entrepreneurs, d’une participation à divers ateliers et événements thématiques en présence d’experts et d’une évaluation de leur projet par un jury à la fin du programme. Pendant toute la durée d’incubation à l’incubateur HEC Paris, Afriquia prend en charge les frais de déplacement et d’hébergement des start-up.

Parmi les start-up qui ont rejoint le programme Afriquia 50 Sprints, on peut citer Pip Pip Yalah, une application de covoiturage inter-villes, et Cathedis, une solution e-logistique 100 % digitalisée qui optimise la gestion des flux de marchandises entre les acteurs du transport. La réussite de ces start-up est un témoignage de l’impact positif du programme sur l’écosystème entrepreneurial.

Melchior Koba

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Très tôt intéressé par la programmation informatique et la technologie, il commence à organiser des hackathons et des événements technologiques dans son lycée. Il est aujourd’hui à la tête d’une start-up qui aide les entreprises à recruter de bons profils techniques.

Ayhem Ghanmi (photo) est un jeune entrepreneur tunisien. Il est le fondateur et le président-directeur général de HackUp, une start-up qui révolutionne la façon dont les développeurs et les entreprises se trouvent grâce à un appariement intelligent.

Ayhem Ghanmi a commencé à programmer à l’âge de 15 ans. Inspiré par Elon Musk, il s’est toujours intéressé à la Silicon Valley et au monde de l’entrepreneuriat. En 2017, le jeune entrepreneur a commencé à organiser des événements technologiques et des mini-hackathons dans le lycée pilote de l’Ariana (LPA) où il a étudié de 2017 à 2021.

En 2020, il rencontre Mohamed Aziz Najjar, qui abandonne son ancien boulot pour le rejoindre dans son projet. C’est ainsi que la start-up tunisienne qui organise des hackathons, HackUp, est née en 2020. HackUp redéfinit la manière dont les développeurs et les recruteurs se trouvent grâce à une plateforme sur laquelle les recruteurs embauchent en fonction des scores des développeurs. Un processus de validation intelligent via des tests d’évaluation technique est utilisé pour défier les candidats et révéler leur véritable niveau technique.

Grâce à HackUp, Ayhem Ghanmi est devenu, à l’âge de 18 ans, le premier lycéen à obtenir le label Startup Act du gouvernement tunisien. Le label Startup Act est un dispositif législatif qui vise à encourager la création et le développement des start-up en Tunisie en leur offrant des avantages fiscaux, sociaux et administratifs.

HackUp a organisé plus de cinq hackathons et est devenue la première start-up dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord spécialisée dans ce domaine. Ambassadeur d’AngelHack, une start-up de la Silicon Valley, entre 2017 et 2019, Ayhem Ghanmi a été, entre mai et septembre 2019, le gestionnaire de la logistique et des événements de Tunisia Education Exposition.

A la fin de la cinquième édition du programme intensif Samsung FastTrack qui s’est déroulée en 2021, HackUp a remporté le premier prix lors du Demo Day, l'événement qui a clôturé le programme. En 2022, elle a été consacrée par Najla Bouden, qui était cheffe du gouvernement tunisien, comme l’une des huit start-up qui ont brillé chacune dans son secteur d’activité.

Melchior Koba

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CINOLU est un hub d’innovation qui soutient les jeunes innovateurs et entrepreneurs de la RDC. Il propose des programmes et des services d’incubation adaptés au contexte local, tels que des formations, du mentorat, du réseautage, du financement et de l’accès au marché.

Le Centre d’Innovation de Lubumbashi (CINOLU) a été fondé en 2015. Avec Berry Numbi, un ingénieur en électromécanique, comme directeur général, il a pour mission de stimuler la compétitivité régionale des jeunes innovateurs et entrepreneurs de la RD Congo à travers l’innovation, la technologie et l’entrepreneuriat.

CINOLU permet aux jeunes innovateurs et entrepreneurs, en particulier aux entreprises en phase de démarrage, aux start-up et aux petites et moyennes entreprises innovantes, d’accéder à des connaissances commerciales, d’accroître leur sens des affaires et leur réseau.

Le centre offre un espace de coworking, organise des camps d'entraînement, des stages, des expositions et conférences et met en place des programmes d’incubation et de mentorat. En 2018, il a été sélectionné par Elan pour organiser, à Lubumbashi, le programme d’incubation des gagnants du Congo Tech Days Hackathon.

De plus, CINOLU formule des projets et des plaidoyers pour des politiques publiques en faveur des acteurs de l’entrepreneuriat innovant en ligne. Il met également à la disposition des entrepreneurs, des mentors et des coachs une gamme variée de workshops.

En dehors de ses programmes habituels, le centre dispose d’un laboratoire de femmes, appelé Femmes360, qui travaille à l’autonomisation des femmes et des filles dans les domaines de la technologie et de l’innovation.

Depuis sa création, CINOLU, composé de plus de 15 mentors et coachs et avec plus de 1 000 bénéficiaires, a développé plus de 150 projets et mis en place plus de 8 programmes. Il travaille avec des partenaires gouvernementaux, des entreprises et des organisations comme AfriLabs, Afric'Innov, Innovation for Policy Foundation (I4Policy), Meta, Silikin Village, RLabs et Enabel.

Melchior Koba

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