Acteur clé de l’écosystème technologique au Malawi, mHub favorise l’innovation et l’entrepreneuriat. Il a déjà créé un millier d’emplois et formé des dizaines de milliers de jeunes. 

mHub est le premier hub technologique et innovant du Malawi, situé à Lilongwe, avec des espaces de travail à Blantyre (Malawi) et à Lusaka (Zambie). Fondé en 2014, le hub s’est donné la mission de promouvoir la technologie, l’entrepreneuriat et l’innovation au Malawi. Il offre des solutions technologiques sur mesure, un soutien à l’entrepreneuriat et une formation aux compétences numériques pour les jeunes et les entreprises malawites.

Le centre a été initié par Rachel Sibande, une scientifique informatique et entrepreneure sociale malawienne. Fervente défenseuse de la technologie en Afrique, elle a figuré sur la liste Forbes des 30 jeunes entrepreneurs les plus prometteurs d’Afrique en 2016.

Aux créateurs, mHub offre un soutien sur mesure à l’entrepreneuriat, des services de développement de logiciels, des opportunités de co-création, des compétences numériques et une aide à la création d’entreprise à la demande.

Le hub a également mis en place des programmes et des activités visant à renforcer l’écosystème entrepreneurial et innovant du Malawi. L’un des programmes est le Digital Malawi, un projet qui a bénéficié à plus de 500 jeunes, dont certains ont reçu un financement d’environ 2 500 dollars  comme capital d’amorçage pour leur entreprise.

Le Modern Cooking for Healthy Forest Accelerator (MCHF), un projet qui vise à améliorer la gestion des forêts et atténuer les émissions d’origine terrestre, fait partie des initiatives du centre. Il a permis de former 94 entrepreneurs et de mettre en relation 20 participants avec des bénéficiaires, contribuant ainsi à la gestion durable des forêts.

mHub a aussi mis en place, en partenariat avec Care Malawi, un projet appelé Ntchito Mbambande. Ce dernier se concentre sur l’amélioration de l’employabilité et des opportunités d’auto-emploi pour les jeunes. Il est principalement financé par l’Union européenne (UE) et opère dans cinq districts de développement : Blantyre, Machinga, Salima, Dedza et Mzimba. 

Depuis sa création, mHub Malawi a facilité plus de 1 million de dollars de financement pour les entrepreneurs émergents, créé plus de 1 000 emplois et formé plus de 42 000 jeunes en affaires et en technologie. En 2018, mHub a remporté le prix de l’organisation la plus innovante aux Cloud Awards et aux IOT Awards.

Melchior Koba

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En Afrique, Christine Namara fait partie des investisseurs et mentors qui œuvrent pour le développement de l’écosystème technologique. Sa nomination au sein de Flat6Labs est une preuve de son expertise et de son engagement.

Christine Namara (photo) est une femme d’affaires, investisseuse et mentor kényane. Le mercredi 15 novembre 2023, elle a rejoint Flat6Labs, principal capital-risqueur d’amorçage de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, en tant que partenaire au sein de l’Africa Seed Fund (ASF).

« Avec l’innovation comme boussole et la collaboration comme moteur, c’est pour moi un honneur d’intégrer Flat6Labs, une force pionnière qui façonne l’environnement entrepreneurial de l’Afrique. Ensemble, nous nous lancerons dans une transition transformative pour concrétiser le vaste potentiel des start-up sur l’ensemble du continent. Dans ce monde interconnecté, chaque idée a le pouvoir de changer des vies. Je suis ravie de promouvoir ces innovations, de catalyser le progrès et d’avoir un impact durable sur les communautés en Afrique et au-delà », a déclaré Christine Namara.

Flat6Labs est aussi un accélérateur de renommée internationale qui offre aux start-up sélectionnées un financement de démarrage, un programme intensif de mentorat, un accès à un réseau d’experts et de partenaires, ainsi qu’une exposition médiatique.

L’ASF, récemment mis en place par Flat6Labs, qui veut étendre sa portée en Afrique, est un fonds de 95 millions de dollars qui cible les régions de l’Afrique du Nord, de l’Ouest et de l’Est. Son objectif est d’investir dans plus de 160 start-up en phase d’amorçage et évoluant dans le secteur technologique en Afrique. Christine Namara vient donc avec sa riche expérience en capital-risque et capital-investissement qui sera un atout de taille pour l’atteinte des objectifs du fonds.

Christine Namara est titulaire d’un bachelor en économie et gestion obtenu en 2012 à l’université chrétienne d’Ouganda, avec une spécialisation en droit et politique commerciale.

Après ses études, Christine Namara a commencé sa carrière en tant que stagiaire administratrice exécutive à l’Institute of Customer Service Kenya en 2012. En 2013, elle a travaillé comme stagiaire chez CS Consulting Ltd. Parallèlement elle a été embauchée comme membre du service clientèle et de marketing chez Thornsoft International.

Plus tard, en 2021, Christine Namara rejoint The Baobab Network, un accélérateur basé à Nairobi qui investit dans des entreprises technologiques en phase de démarrage à travers l’Afrique, en tant que partenaire principale de capital-risque. L’année suivante, elle est nommée responsable des entreprises de l’accélérateur. Elle a occupé ce poste jusqu’en octobre 2023.

Melchior Koba

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O’Botama est un catalyseur d’innovation et un moteur de changement pour l’entrepreneuriat en Afrique. Il accompagne, forme et aide les jeunes porteurs de projets à obtenir des financements pour leurs entreprises.

L’atelier d’innovation collaboratif (AIC) O’Botama est un incubateur d’entreprises basé au Cameroun. Il accompagne depuis 2018 des entrepreneurs camerounais locaux et de la diaspora, dans le développement de leurs entreprises. Il a été créé par le collectif O.S.E.R. L’Afrique (une association à but non lucratif de la diaspora) et est dirigé par Benjamin Ngongang, un professionnel expérimenté dans le secteur financier et dans l’investissement.

L’AIC se donne pour mission d’être un catalyseur de talents qui renforce l’esprit d’entrepreneuriat auprès des jeunes Africains et les accompagne dans la création de solutions innovantes pour leur région. Pour cela, il propose aux porteurs de projets un accompagnement de l’idée à la proposition de valeur, dans la mise en œuvre de leur innovation/activité, dans le processus de recherche de financement de leur entreprise et dans la recherche des bons partenaires.

O’Botama dispose d’un espace de coworking où il héberge régulièrement des coworkers, ainsi que d’une plateforme en ligne où il organise des événements, des formations et des prestations diverses. Son programme d’incubation est un service d’accompagnement et d’accélération de projets innovants et à impact social. Les membres du programme bénéficient de séances de formations spécifiques à leurs besoins et d’un suivi par des experts qui s’assureront du bon développement de leur entreprise.

L’incubateur dispose également d’un centre d’expertise dans lequel une équipe d’experts propose une assistance technique, des consultations et une formation dans les domaines juridiques, de la fiscalité, du travail et de la sécurité sociale, de la gestion de projets, de la gestion de la comptabilité et des finances. Il propose aussi des formations en management des entreprises, en marketing digital, en gestion comptable et en développement personnel.

Depuis sa création, O’Botama a accompagné plus de 40 entreprises et porteurs de projets au Cameroun, et a accueilli plus de 1 000 participants à ses activités. Il héberge régulièrement 111 coworkers dans son espace de travail partagé. Membre du réseau AfriLabs, l’incubateur est accompagné par Afric’Innov, Genius Center, Kmer Tech, Fiatope et Objis, entre autres.  

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Elle travaille d’arrache-pied pour permettre aux entrepreneurs africains de se mettre en relation avec les grands groupes internationaux en Europe. Elle a reçu plusieurs prix et distinctions, faisant d’elle une véritable pionnière de la technologie et des affaires.

Haweya Mohamed (photo) est une entrepreneure française d’origine somalienne qui œuvre pour le développement de la technologie africaine en Europe. Elle est la cofondatrice d’Afrobytes, une plateforme qui met en relation les acteurs de l’innovation africaine avec les grands groupes internationaux.

Son parcours académique et professionnel est riche et varié. Elle est titulaire d’un master en langue et cultures étrangères (Etats-Unis, Royaume-Uni) obtenu en 2001 à l’université Paris Cité. Elle possède aussi une certification en entrepreneuriat délivrée par ESSEC Business School.  

Haweya Mohamed a fondé Afrobytes avec Ammin Youssouf en 2015. Il s'agit d'une plateforme spécialisée dans la promotion de la technologie africaine en Europe. Cette entreprise offre aux start-up africaines une visibilité accrue, des occasions de réseautage avec des investisseurs, ainsi que des possibilités d'expansion rapide.

Afrobytes facilite l'accès au marché africain pour les start-up, entreprises et investisseurs européens à la recherche d'opportunités de croissance et d'investissement. En plus de cela, l'entreprise organise des conférences technologiques à Paris, offrant ainsi une plateforme permettant des rencontres avec des acteurs fortement engagés en Afrique.

Hormis Afrobytes, l’entrepreneure a cofondé en 2019 The Colors. Cette plateforme a pour mission de valoriser le marché des cosmétiques et de la mode pour les entrepreneurs d’origine africaine.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Haweya Mohamed a travaillé pour Endemol où elle était assistante de production télévisuelle entre 2001 et 2003. En 2004, elle a travaillé comme assistante de production de téléréalité à Lagardère Active. L’année suivante, elle devient coordonnatrice des ventes de droits de diffusion de Channel 4 avant d’être embauchée en 2006 comme assistante exécutive du PDG de RTL en France. En 2011, RTL l’a nommée au poste de responsable de la communication.

Membre de la Harambe Entrepreneur Alliance, Haweya Mohamed a été reconnue par le Magazine Entrepreneur en 2018 comme l’un des 50 entrepreneurs les plus audacieux. La même année, Fast Company, un magazine d’affaires américain, l’a également distinguée parmi les esprits les plus créatifs du monde des affaires. En parallèle, Forbes l’a incluse dans sa liste des 92 femmes à surveiller qui révolutionnent le secteur technologique en France.

Melchior Koba

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Iris Hub joue un rôle déterminant dans la lutte contre le chômage des jeunes au Rwanda et en Afrique. Grâce à ses programmes innovants et à son engagement envers l’éducation et la créativité, il influence positivement l’avenir de l’Afrique.

Iris Hub est un centre d’incubation et d’innovation qui utilise la technologie pour répondre au problème du chômage des jeunes au Rwanda. Fondé en 2016 par Benjamin Manirafasha, son président-directeur général, il accompagne les jeunes porteurs de projets innovants dans les domaines de la technologie, l’art, le textile, l’audiovisuel, l’e-commerce, le gaming et la cybertech.

Implanté dans la localité de Kicukiro à Kigali, au Rwanda, Iris Hub a été élaboré dans le but de susciter des innovations, de dispenser des formations, de stimuler la créativité, et de favoriser la connexion entre entrepreneurs par le biais de diverses activités. Il assure un encadrement adéquat aux jeunes et aux femmes pour concrétiser leurs idées d’entreprise grâce à des coachs et des mentors dédiés. Par le biais d’ateliers, de conférences, de bootcamps et de hackathons, il offre des opportunités de formation, de réseautage et d’exposition.

Iris Hub dispose d’un magazine sur l’entrepreneuriat et les innovations, pour les jeunes, appelé Iris Magazine. Il a aussi instauré un programme d’accélérateur s’étalant sur 3 à 6 mois pour une cohorte donnée. Ce programme englobe un investissement initial, des opportunités de réseautage, des stratégies de vente, du mentorat, ainsi qu’un événement de présentation publique permettant aux participants de dévoiler leur prototype lors d’une journée de démonstration, le tout dans le but d’accélérer leur croissance.

En outre, le centre organise des événements et des conférences sur les affaires. Elle propose également des services de conception et de développement de logiciels pour les dirigeants qui veulent intégrer la technologie dans leur entreprise.  

Depuis sa création, Iris Hub a incubé 15 start-up, parmi lesquelles la plateforme edutech East African Dictionary, la fintech BetaPay, l’entreprise de cybersécurité Intore Security Lab et la healthtech Mentale. Membre du réseau AfriLabs, Iris Hub est soutenu par plusieurs partenaires. Il s’agit entre autres d’ICT Chamber, de Deep Ecosystems et d’Africa Europe Innovation Partnership.

Melchior Koba

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Il est un développeur de logiciels qui a prouvé son expertise lors de ses passages dans des entreprises financières. Avec son entreprise de technologie financière EvMak, il a reçu plusieurs prix et distinctions.

Evans Makundi (photo) est un informaticien tanzanien qui a fait carrière dans le secteur de la santé numérique, de la consultation d’entreprise et de la banque. Il est le fondateur et le président-directeur général d’EvMak Tanzania, une entreprise de technologie financière qui propose une gamme d’outils et de services pour aider les autres entreprises à prospérer.

Evans Makundi est diplômé de la Bangalore University où il a obtenu en 2010 un bachelor en informatique. Il est aussi titulaire d’un certificat en administration et gestion des affaires obtenu en 2020 à HarvardX.

Il a fondé EvMak Tanzania en 2012 dans le but d’apporter des changements dans l’industrie de la communication, l’industrie bancaire, l’industrie financière, ainsi que dans les petites et moyennes entreprises et les grandes entreprises telles que les compagnies aériennes.

L’entreprise propose une solution de paiement unifiée. Cette dernière fonctionne avec toutes les entreprises, en ligne comme hors ligne. Elle permet d’envoyer des paiements automatiquement à ses clients, employés et autres bénéficiaires.

« Nous nous concentrons davantage sur le développement de logiciels, en aidant principalement les organisations non gouvernementales, mais aussi les organisations gouvernementales et le ministère de la Santé, en nous concentrant sur le développement de leurs logiciels, l’amélioration de leurs ventes secondaires et l’intégration de la facturation du côté des paiements, et tout ce qui est lié au développement de logiciels », a déclaré Evans Makundi en 2021.  

Evans Makundi est également associé directeur de DIGI FARM, une entreprise sociale qui s’appuie sur la technologie et les données pour autonomiser les petits exploitants agricoles en Afrique. Il est également le responsable de l’assurance qualité des logiciels de CRDB Bank Plc depuis 2021.

Avant de fonder EvMak Tanzania, il a travaillé en 2012 au Kenya Medical Research Institute où il était un expert des systèmes d’information géographique. Il avait déjà été un développeur de logiciels de CRDB Bank entre 2014 et 2020. Durant cette période, il a déployé SWIFT GPI, une solution de paiement numérique.

En 2019, EvMaak a été citée parmi les meilleures entreprises business to business en Tanzanie par Clutch, une entreprise qui aide les entreprises à trouver les bons partenaires pour développer leur activité. En 2022, l’entrepreneur a été reconnu comme l’un des 100 meilleurs PDG et directeur général du pays.

Melchior Koba

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Face aux défis de la création d’emplois, de la diversification des activités et de l’innovation, de nombreux jeunes Africains se lancent dans l’aventure entrepreneuriale avec des idées novatrices. En Guinée, l’Incubateur Ose Ton Emploi s’est donné la mission d’accompagner ces jeunes.

Incubateur Ose Ton Emploi est une structure d’accompagnement des entrepreneurs créée en 2018 en Guinée par Danda Diallo, un jeune entrepreneur guinéen diplômé en gestion d’entreprise. L’incubateur stimule l’envie d’entreprendre, encourage, encadre et oriente les efforts d’innovation vers les secteurs porteurs de croissance. Son objectif est de créer une nouvelle génération d’entrepreneurs portés vers la croissance et le développement de la Guinée Conakry.

L’Incubateur Ose Ton Emploi propose une offre d’accompagnement adaptée aux besoins et aux profils des entrepreneurs. Il met en place des programmes d’incubation et organise des sessions de formation, de coaching, de mentorat et de mise en réseau pour renforcer les capacités des entrepreneurs et faciliter leur accès au financement, aux marchés et aux partenaires. Il s’appuie sur une approche inclusive qui place l’entrepreneur au cœur de son projet et qui respecte la diversité des secteurs, des régions et des genres.

En 2022, l’incubateur a lancé un espace numérique, dédié à la formation des jeunes, appelé Sanku Lab. La plateforme, financée par Orange Guinée, veut former 2 100 personnes « aux métiers du numérique, prototyper, fabriquer divers objets. Il se place au cœur des activités et programmes d’accompagnement proposés par l’incubateur », a déclaré Danda Diallo, le fondateur et président-directeur général de l’incubateur.

Sanku Lab fournit aux apprenants une imprimante 3D, une découpe laser, une découpe vinyle, une presse à chaud, de l’outillage électronique, des brodeuses numériques ainsi que des ordinateurs portables, entre autres.

Parmi les programmes de l’incubateur, le Guinée Startup Challenge est l’un des plus connus. Lancé en 2019, il a pour but de familiariser les jeunes étudiants à la culture entrepreneuriale à travers la formation, la sensibilisation et la compétition. Le programme OseTonEmploi, une série de formations pour les jeunes sur la création d’une start-up du début à la fin, fait également partie des plus connus de l’incubateur.

L’Incubateur Ose Ton Emploi met aussi un espace de coworking à la disposition des jeunes entrepreneurs. Membre de la communauté Afric’Innov, il est accompagné par plusieurs institutions comme le ministère guinéen de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, le PNUD et l’université de Kindia en Guinée, entre autres.

Melchior Koba

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En Afrique, la gestion de la paie et des ressources humaines peut représenter un véritable casse-tête pour les entreprises. Au Bénin, Mario Zannou a mis en place Uptimise pour automatiser l’ensemble de ces processus.

Mario Zannou (photo) est un entrepreneur béninois, le fondateur et le président-directeur général d’Uptimise, une start-up qui propose une solution en ligne pour simplifier la gestion des ressources humaines et de la paie dans les entreprises.

L’entrepreneur est titulaire d’un master en ingénierie informatique obtenu en 2014 à la faculté d’ingénierie de l’université de Debrecen. Il est aussi titulaire d’un diplôme d’ingénieur en réseaux télécoms obtenu en 2015 à Sup Galilée. Il possède deux masters en administration des affaires obtenus, en 2023, respectivement à l’IFG Executive Education et à l’IAE Paris.

Mario Zannou a fondé Uptimise en mai 2023. L’entreprise centralise les données des employés et assure une gestion efficace des processus liés aux RH. De façon plus concrète, la plateforme de l’entreprise permet de gérer plus facilement les salaires, les congés et absences, les primes et les avantages, les avances sur salaires, les notes de frais et les bulletins de salaire. Elle permet aussi une meilleure gestion des données et des documents liés aux employés, incluant les contrats de travail et les fiches de paie.

De plus, la société met à disposition des outils de reporting et de suivi des performances en temps réel pour assister les entreprises dans la surveillance des indicateurs clés et une prise de décisions éclairées.

Depuis 2020, Mario Zannou est le responsable du département de cybersécurité du Cabinet de conseil en cybersécurité et transformation digitale Erugis. Sa carrière professionnelle a commencé en février 2015 à Prosodie, une filiale du groupe Capgemini qui conçoit et héberge des services de front-office pour les grands comptes, où il était ingénieur logiciel.

En octobre 2015, il rejoint l’entreprise ferroviaire VIIA en tant que chef de projet informatique. En 2019, il rejoint le cabinet de conseil aux entreprises Willing comme consultant en cybersécurité. Parallèlement, il travaille pour l’entreprise de génie civil Egis comme responsable du département de la sécurité informatique.

Melchior Koba

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Depuis plus d’une dizaine d'années, Wiki Start Up fournit aux start-up les ressources, le mentorat et le réseau nécessaires pour transformer leurs brillantes idées en entreprises prospères.

Fondé en 2011, Wiki Start Up est le premier incubateur privé en Tunisie. C’est un centre qui associe l’incubation d’entreprises, l’accompagnement et le financement d’amorçage de leurs activités. Son directeur général est l’investisseur Mohamed Salah Frad.

Wiki Start Up s’est spécialisé dans l’accompagnement, le conseil, l’étude ainsi que les formations dans le domaine de l’innovation. Il a lancé plusieurs programmes pour accompagner la création d’entreprises en Tunisie. L’un d’eux est Startup Nest, un programme d’incubation financé par le ministère néerlandais des Affaires étrangères avec l’appui technique de l’ONG SPARK et qui est dédié à l’accompagnement et au soutien des porteurs de projets innovants.

En 2015, Wiki Start Up, en collaboration avec l’association Carthage Business Angels, a initié Start’Act, un programme qui soutient les start-up innovantes en les aidant dans la création et le développement de leurs projets. Il se caractérise par une incubation riche en formations communes et variées en plus de l’expertise personnalisée établie en collaboration avec les porteurs de projets. De plus le programme est doté d’un fonds d’amorçage de 50 millions de dinars, soit environ 16 millions de dollars, dédié à ses start-up : le Capital'Act.

Le centre offre aux start-up la possibilité de mobiliser des fonds et joue également un rôle majeur en tant qu’instigateur du tout premier fonds de pré-amorçage en Tunisie, le CapitaLease Seed Fund. Ce fonds soutient financièrement de nombreuses start-up numériques pendant leur phase de conception et de prototypage.

En Afrique, l’impact de Wiki Start Up est significatif. Il a atteint plus de 750 start-up et soutenu plus de 90 entrepreneurs. Il a un réseau de plus de 100 experts, mentors et angels et de plus de 50 entreprises privées, publics et organisations internationales.

Melchior Koba

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RLabs propose des programmes de formation, d’autonomisation et d’incubation pour les jeunes et les femmes. Elle a déjà touché des dizaines de millions de personnes et diplômé 2 millions d’individus.

Reconstructed Living Lab (RLabs) est une organisation sociale sud-africaine fondée en 2009 par Marlon Parker, un entrepreneur et innovateur passionné par la technologie. Le dirigeant actuel de RLabs est Christine Taphel, une psychologue et linguiste de formation.

L’objectif principal de RLabs est de créer des environnements et des systèmes où les gens sont impactés et transformés par l’espoir, l’innovation, la technologie, la formation et les opportunités économiques. Elle propose plusieurs activités et programmes pour atteindre sa vision.

A travers RLabs Academy, l’organisation lance des programmes gratuits de compétences spécialisées pour les membres de la communauté qui les aident à se développer sur le plan personnel, à saisir des opportunités économiques (emplois, entreprises, etc.) ou à poursuivre leurs études. L’académie propose aussi des stages et des emplois, ainsi que l’élaboration de programmes d’études par l’intermédiaire de son RLabs Course Lab.

RLabs met à la disposition de sa communauté le RLabs Innovation Lab qui collabore actuellement avec diverses organisations internationales, des entreprises privées et des partenaires du secteur public afin d’élaborer des solutions visant à favoriser le changement social. RLabs a également mis en place Venture Studio, un programme d’incubation d’un an, dont l’objectif est de créer des entreprises à fort impact qui conduisent à la création d’emplois.

Egalement préoccupé par l’autonomisation des femmes, RLabs propose plusieurs programmes de formation et initiatives. Le JUNK.Fund qui permet de collecter des fonds pour investir et soutenir une nouvelle femme entrepreneur chaque mois est l’une de ces initiatives.

RLabs a eu un impact considérable en Afrique et dans le monde. A ce jour, RLabs a impacté 50 millions de personnes et 2 millions de diplômés en sont sortis. L’organisation a soutenu 5 500 entreprises. En 2017, elle a reçu le SA Blog Awards du meilleur blog éducatif. L’année suivante, elle remporte le Google Impact Awards. En 2022, elle reçoit le prix de l’innovateur social de l’année émis par Schwab Foundation et le Forum économique mondial.

Melchior Koba

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