Il est connu pour ses innovations technologiques et ses inventions, notamment dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Son entreprise est spécialisée dans la conception de solutions IoT.

Morris Mbetsa (photo) est un entrepreneur et un inventeur kényan diplômé de l’université technique du Kenya, où il a obtenu en 2011 un bachelor en ingénierie électrique et électronique. Il est le fondateur et le président-directeur général de Numeral IOT.

Fondé en 2019, Numeral IOT un centre IoT (Internet des objets) spécialisé dans la fabrication de dispositifs électroniques de qualité et abordables pour le marché africain. Le centre accompagne ses clients tout au long du processus de développement de prototypes pour leurs idées de produits, de fabrication et de mise sur le marché.

De plus, l’entreprise favorise l’extension de la connectivité Internet, au-delà des appareils ordinaires comme les téléphones et les ordinateurs, aux objets quotidiens non connectés à Internet. Parmi les produits qui ont déjà été développés par Numeral IOT, on peut citer Bundi Traker qui est un dispositif de suivi et un système de sécurité. Il offre des fonctions de sécurité aux motocyclistes, aux propriétaires de voitures personnelles et aux conducteurs de taxi.

Le centre a également conçu et fabriqué des thermomètres compacts, légers, robustes et faciles à utiliser appelés Pima Thermometer. Le Simba 4G Speed Governor est aussi un produit de Numeral IOT. Il s’agit d’un appareil 3 en 1 pour les bus, les camions et les fourgonnettes privées, entre autres. C’est un ensemble constitué d’un limiteur de vitesse, d’un système de gestion de flotte en ligne et d’un enregistreur de vitesse.

Par ailleurs, ce qui a fait connaître Morris Mbetsa en tant qu’inventeur est la création du premier taxi volant en Afrique. Présenté en 2018, le prototype du drone porteur humain à propulseur électrique qu’il venait de concevoir avec son équipe était capable de transporter un passager pendant environ 25 minutes à une vitesse de 120 km par heure et à une hauteur comprise entre 10 et 30 pieds soit entre 3 et 9 mètres au-dessus du sol.

Bien que cette invention ait suscité de l’enthousiasme et de l’intérêt auprès des investisseurs, ces derniers ont jugé le projet trop risqué et précoce, ce qui a provoqué sa suspension. C’est ce qui a d’ailleurs poussé l’entrepreneur à fonder Numeral IOT afin de développer des appareils plus pratiques et commercialisables.

« Nous avons présenté le projet à quelques investisseurs, mais il a été jugé trop risqué et trop précoce. Bien que les investisseurs aient été impressionnés par le potentiel du projet, ils n’ont pas cru qu’il s’agissait d’un bon investissement. Nous ne pouvions pas poursuivre le projet sans investisseurs supplémentaires, ce qui m’a incité à me concentrer sur des dispositifs plus pratiques susceptibles d’être monétisés », a expliqué Morris Mbetsa en avril 2023.

Son parcours entrepreneurial a commencé en 2013 avec la fondation de Mbetsa Innovations où il a donné vie à des projets tels que le système de suivi de voiture par téléphone mobile, le limiteur de vitesse et les systèmes de perception des recettes. Avant ça, il a travaillé avec de grandes organisations internationales telles qu’IBM, Microsoft et Silicon Valley Solutions.

Avec Mbetsa Innovations, Morris Mbetsa a reçu le prix de l’innovation de l’année au Kenya, délivré par la National Commission of Science and Technology en mai 2012, et le prix Vision 2030 de la meilleure entreprise de manufacture émis par Vision 2030 en janvier 2013.

Melchior Koba

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Il est un entrepreneur remarquable qui a contribué de manière significative au développement de la technologie en Afrique. Sa vision et son leadership ont permis à InTouch SA de devenir l’une des start-up leaders de l’industrie des paiements mobiles sur le continent.

Omar Cissé (photo), le fondateur et président-directeur général d’InTouch SA, est un entrepreneur sénégalais renommé dans le monde de la technologie financière en Afrique. Diplômé de l’école supérieure polytechnique de Dakar où il a obtenu un diplôme d’ingénieur de conception en informatique en 2000, il est également titulaire d’un master en administration des affaires obtenu en 2007 à l’institut supérieur de management au Sénégal.

Fondée en 2014, InTouch SA est une entreprise de technologie financière qui fournit une plateforme de paiement mobile pour les transactions financières en Afrique. L’entreprise fournit une technologie innovante qui permet de gérer tous les besoins transactionnels de ses clients de manière sécurisée, efficace et simple.

Plus concrètement, elle permet à ses clients de collecter et de régler des paiements en temps réel à travers le continent avec une application qui propose des fonctionnalités telles que l’acceptation des paiements, la fidélisation, le crédit digital, la distribution de services, la facturation et relance, la gestion des frais de mission, le paiement différé, le transfert d’argent et le règlement intercontinental.

InTouch SA a connu un succès considérable et est devenue l’un des leaders de l’industrie des paiements mobiles en Afrique avec des partenaires comme Total, Orange Money Sénégal et l’IFAD (International Fund for Agriculture Development).

A ce jour, la start-up a acquis et continue à renforcer un réseau de 2 000 clients entreprises et 50 000 TouchPoint dans 14 pays. Les TouchPoint étant des points de distribution. L’entreprise a également construit et alimente régulièrement un catalogue de plus de 400 services digitaux qu’elle met à la disposition de ses clients. Elle prévoit d’avoir ses filiales dans 25 pays africains et un réseau de partenaires dans chaque pays du continent d’ici 2025.

Omar Cissé est aussi l’administrateur et un co-promoteur de Teranga Capital qui finance les petites et moyennes entreprises. En 2001, il a cofondé 2SI, une société de services en ingénierie informatique spécialisée dans l’ingénierie logicielle et les automatismes, qu’il a dirigée de 2005 à 2010. En 2010, il a lancé et dirigé jusqu’en 2013 CTIC Dakar, premier incubateur et accélérateur sénégalais pour les entrepreneurs des technologies de l’information et de la communication et des technologies mobiles.

Melchior Koba

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iHub offre un espace de travail collaboratif, des programmes de formation, des événements et des opportunités de réseautage aux entrepreneurs. Avec sa communauté dynamique et ses programmes de soutien aux start-up, il joue un rôle clé dans la croissance de l’innovation technologique en Afrique.

iHub est un centre d’innovation technologique situé à Nairobi, au Kenya. Fondé en 2010 par les fondateurs d’Ushahidi, Erik Hersman, Juliana Rotich et David Kobia, iHub est un espace de co-working, une communauté de start-up et une plateforme d’innovation qui rassemble des entrepreneurs, des développeurs de logiciels, des innovateurs et des investisseurs intéressés par le développement de solutions technologiques pour l’Afrique.

Avec un réseau mondial s’étendant sur plus de 40 pays, iHub est l’une des plus grandes communautés d’innovation technologique en Afrique. Le centre offre un environnement de travail collaboratif, des programmes de formation, des événements et des opportunités de réseautage pour les membres de sa communauté. Les start-up peuvent bénéficier d’un soutien financier, d’un mentorat et d’un accès à des experts de l’industrie.

En février 2023, le centre d’innovation s’est associé à la Fondation Mastercard pour soutenir les jeunes entreprises du secteur de l’éducation. Un programme d’accélération de trois ans qui vise 36 start-up edtech a été mis sur pied à cet effet. Pour la première cohorte, 12 entreprises seront sélectionnées.

https://twitter.com/iHub/status/1646802878848278528?s=20

Parmi la variété de programmes et d’événements que propose déjà iHub, le programme Women in Business encourage l’entrepreneuriat féminin dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) au Kenya, en aidant les femmes à créer des entreprises durables. Il offre une formation, des conseils, des financements et des opportunités de réseautage pour aider ces femmes à surmonter les obstacles liés à l’entrepreneuriat et à renforcer leur rôle dans l’innovation technologique en Afrique.

En plus de Women in Business, iHub a également organisé le programme Maarifa Kona Innovation Labs de 2017 à 2019. Ce programme a soutenu les innovateurs en matière de TIC dans l’agriculture de six pays africains (Kenya, Ouganda, Madagascar, Tanzanie, Ethiopie et Rwanda) dans leur développement de l’innovation et dans l’accroissement de leur capacité d’entreprendre dans l’agriculture.

L’impact d’iHub sur l’écosystème de l’innovation en Afrique est assez remarquable puisqu’il a déjà soutenu et inspiré plus de 450 start-up au fil des années. Il compte plusieurs partenaires internationaux comme Facebook, Google, Oracle, Safaricom, la Banque mondiale et Seacom.

Melchior Koba

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Par le biais de Mara Group, il est à la pointe de l’innovation technologique en Afrique. Ses technologies ont eu un impact significatif sur la vie des consommateurs africains en contribuant à la croissance économique et à l’employabilité en Afrique.

Ashish Thakkar (photo) est un serial entrepreneur et un philanthrope d’origine ougandaise. Il a fondé et dirige Mara Group, un conglomérat panafricain d’entreprises multisecteurs qui ont des intérêts commerciaux diversifiés. Parmi les entreprises de Mara Group, celles technologiques ont été les plus remarquables en matière d’innovation et de création de valeur pour les consommateurs africains.

En effet, sous sa direction, Mara Group, qui est passé d’une petite entreprise informatique en 1996 à un groupe d’investissement multisectoriel mondialement reconnu, a fondé en 2018, au Rwanda, la première usine de fabrication de smartphones « Made in Africa » en partenariat avec Google dans le cadre du programme Android One. Appelée Mara Phones, elle produit des smartphones abordables et de qualité qui répondent aux besoins des consommateurs africains.

Né en 1981, Ashish Thakkar, qui a abandonné les études à 15 ans pour se lancer dans l’entrepreneuriat, a développé la solution Mara Jobs par le passé. Cette dernière connecte les demandeurs d’emploi aux employeurs en intégrant l’innovation numérique et en exploitant la puissance des réseaux personnels et sociaux.

Mara Group qui a davantage étendu son empreinte sur la scène tech africaine a stimulé l’emploi local et contribué à la croissance économique de la région. Elle emploie aujourd’hui plus de 11 000 personnes dans 26 pays africains, dans des secteurs tels que la technologie, la banque, l’immobilier et les infrastructures. 

Ainsi, Ashish Thakkar s’investit dans d’autres secteurs hormis la technologie. Avec Bob Diamond, fondateur d’Atlas Merchant Capital LLC, il a fondé Atlas Mara Ltd qui a pour but de devenir la première institution financière d’Afrique subsaharienne. La société a récemment acquis BancABC, African Development Corporation… et détient une participation de 29,9 % dans Union Bank of Nigeria.

En tant que philanthrope, il a fondé Mara Foundation, une entreprise sociale qui se concentre sur les jeunes entrepreneurs africains émergents en créant pour ces derniers des opportunités de développement économique et commercial durables par le biais de ses centres d’incubation Mara Launchpad et Mara Launch Fund.

Ancien président du Conseil mondial de l’entrepreneuriat de la Fondation des Nations unies, Ashish Thakkar a été cité par le magazine African Leadership parmi les Africains qui ont façonné l’histoire du continent en 2021.

Melchior Koba

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ActivSpaces est un incubateur ayant un impact important sur l’écosystème de l’innovation au Cameroun. A travers ses programmes de formation, ses communautés et ses espaces de travail, il aide les innovateurs africains à lancer et à développer des entreprises à fort potentiel de croissance.

Fondée en 2010 par Rebecca Enonchong, qui est la présidente du conseil d’administration, Valery Colong, Bill Zimmerman et Tse Fua, ActivSpaces est un espace de collaboration ouvert, un centre d’innovation technologique et un incubateur de start-up pour les entrepreneurs et les innovateurs en Afrique.

Basée à Douala, au Cameroun, ActivSpaces a également installé des bureaux à Buea et Bangangté puis offre une gamme de services pour aider les entrepreneurs à développer leurs entreprises.

ActivSpaces est également une communauté unique qui cherche à favoriser la croissance d’une communauté de start-up high-tech locales au Cameroun. Pour ce faire, l’organisation a mis en place un programme d’incubation qui offre un espace de bureau, une connexion Internet, un coaching personnalisé et une communauté d’experts professionnels pour soutenir les entrepreneurs.

Dans les espaces de travail que propose ActivSpaces, les membres ont accès à une variété d’équipements tels que l’impression 3D, la gravure laser, les systèmes Arduino et Raspberry Pi, les kits solaires, etc. pour mener à bien leurs projets. En rejoignant le programme d’incubation d’ActivSpaces, les start-up bénéficient de l’expertise de la communauté et d’un encadrement personnalisé qui leur permettent de surmonter les obstacles liés au développement de leur entreprise.

« Nous ne voulons pas être là uniquement pour l’élite et ceux qui vont réussir. Au lieu d’attirer la crème de la crème, nous voulons atteindre ceux qui ne savent même pas qu’ils ont tout ce qu’il faut pour devenir entrepreneur », a déclaré Rebecca Enonchong.

En 10 années d’activité, l’incubateur a déjà développé plus de 25 projets, soutenu plus de 150 entrepreneurs et créé 10 communautés. En tant qu’organisation à but non lucratif, il est soutenu par des partenaires engagés dans l’entrepreneuriat et l’innovation en Afrique. Il s’agit entre autres d’AfriLabs, Afric’Innov, CIPMEN, Investment Partners, GIZ, Cusco International, Venture Capital for Africa, Orange et Business France.

Melchior Koba

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Grâce à son travail avec Hotels.ng et ses efforts pour promouvoir l’entrepreneuriat technologique en Afrique, il est devenu une figure emblématique de la scène tech du continent. Son engagement envers le développement économique fait de lui un modèle pour les jeunes entrepreneurs africains.

Mark Anthony Essien (photo) est un entrepreneur technologique nigérian diplômé de l’université Beuth des sciences appliquées de Berlin, où il a obtenu un bachelor en ingénierie informatique, et de l’université libre de Berlin où il a obtenu un master en sciences informatiques. Il est le fondateur et le président-directeur général de Hotels.ng.

Fondée en 2013, la start-up Hotels.ng est une agence de réservation d’hôtels qui aide les propriétaires d’hôtels locaux à mieux commercialiser leurs établissements et en attirant davantage de visiteurs dans les villes et les régions de l’Afrique. Aux clients, qui sont entre autres des touristes, elle permet de réserver des chambres d’hôtel en ligne en leur fournissant une aide et une assistance complètes.

Hotels.ng compte plus de 13 000 hôtels partenaires répertoriés sur sa plateforme au Nigeria dans les villes d’Ikeja, de Port Harcourt, d’Abuja, d’Owerri, de Lagos, de Kaduna, d’Uyo et d’Ibadan, entre autres. En 2016, elle a co-investi avec Jason Njoku et Spark dans ogaVenue, une plateforme de réservation d’événements. Ce qui a fait de Mark Essien un membre du conseil d’administration de la start-up. 

Mark Essien est né en 1980 et a grandi à Ikot Ekpene, une petite ville de l’Etat d’Akwa Ibom. Il est le mentor en chef de la HNG Internship qui forme des développeurs de logiciels et des concepteurs, un membre du conseil d’administration de la St Paul's Secondary School et un investisseur de la start-up Lenco, une banque numérique pour les entreprises au Nigeria.

Il a conçu et développé, en 2003, Standard MPEG qui est le premier logiciel d’encodage MPEG pour le framework multimédia produit par Microsoft DirectShow. Il a également créé Gnumm, une plateforme de partage de fichiers rachetée par Snoopstar.com, une entreprise allemande.

Après ses études en Allemagne, il a travaillé pendant plusieurs années en tant que développeur de logiciels pour des entreprises comme Bertelsmann SE & Co. KGaA entre 1999 et 2001.

La réussite de Hotels.ng lui a permis d’être reconnu à plusieurs reprises. En 2015, il fut notamment sélectionné par Forbes comme l’un des 30 jeunes entrepreneurs les plus prometteurs d’Afrique. Il a également été nommé pour les Nigeria Future Awards.

Habitué des conférences TedX, il s'est exprimé sur l’exploitation des réseaux pour créer une entreprise et sur la façon dont l’Afrique peut jouer un rôle de premier plan dans l’espace technologique mondial, respectivement à TEDxEuston et à TEDxGbagada.

Melchior Koba

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En offrant des espaces de travail, des formations, du mentorat, des connexions avec des investisseurs et des partenaires, CIPMEN a permis à de nombreuses start-up de transformer leurs idées innovantes en entreprises prospères.

Fondé en 2014, Le Centre Incubateur des PME au Niger (CIPMEN) est devenu l’un des principaux acteurs de l’écosystème des start-up en Afrique de l’Ouest. Cet incubateur d’entreprises novateur et ambitieux a pour mission de stimuler l’innovation et l’entrepreneuriat dans le secteur du numérique au Niger et dans la région.

CIPMEN, dirigé par Maman Rouffahi Koabo, offre une gamme de services aux entrepreneurs, notamment des espaces de travail, des formations, du mentorat, des connexions avec des investisseurs, des partenaires et des clients potentiels. Les start-up sélectionnées pour participer à son programme d’incubation peuvent bénéficier d’un accompagnement personnalisé pour se développer.

L’incubateur organise des événements comme Café Numérique, initié dans le but de répondre aux enjeux communautaires liés à la fintech, Hack the Goals, un mouvement mondial d’hackathons organisé en collaboration avec Enabel et l’Agence belge de développement et eTakara.ne, une compétition nationale du numérique qui a pour objectif de détecter et soutenir les talents dans le numérique.

Récemment, CIPMEN a lancé un appel à candidatures de pré-incubation. Le programme vise à soutenir des projets innovants dans les énergies renouvelables, l’agrobusiness, l’environnement et les technologies de l’information et de la communication. Le dernier jour pour s’inscrire pour le compte de la cohorte de Niamey est le 12 avril 2023.

CIPMEN a développé plusieurs projets comme CODELOCCOL, une école dédiée au codage et à la programmation informatique, et CIPMEN EXPORT, un projet de financement de l’incubateur qui cible les entreprises ayant des produits à fort potentiel d’exportation, une bonne santé financière et œuvrant dans les secteurs agro-industriel et manufacturier.

Il a également noué des partenariats avec plusieurs organisations pour soutenir les entrepreneurs et les start-up. Parmi ses principaux partenaires figurent le gouvernement nigérien, la Banque mondiale, l’Agence française de développement (AFD), TOTAL, GAMA Informatique et la Banque mondiale.

CIPMEN a déjà incubé 222 entreprises, formé plus de 7 901 personnes et organisé plus de 30 événements. Des entreprises telles que AgriPart, Tout Azimut, une société de prestation de services, City Links, une entreprise de livraison de colis et courriers de proximités, et Niger Digital, une start-up de création de sites web, de logiciels et d’applications mobiles, ont toutes bénéficié de l’expertise et des ressources de CIPMEN pour développer leurs activités.

Melchior Koba

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Elle a cofondé Shuttlers après avoir travaillé pour plusieurs entreprises de technologie. Elle a remporté plusieurs récompenses pour son travail dans l’innovation technologique au Nigeria, faisant d’elle une figure respectée dans le monde des affaires et de la technologie dans le pays.

Damilola Olokesusi (photo) est une entrepreneure nigériane passionnée par la technologie et son utilisation pour résoudre les problèmes de la société. Elle a fondé, avec ses amis Busola Majekodunmi et Damilola Quadry, la start-up Shuttlers. Cette entreprise, dont elle est la présidente-directrice générale, utilise la technologie pour améliorer l’expérience des professionnels nigérians en matière de transport en commun.

Shuttlers offre des services de transport en commun de haute qualité avec des bus et voitures modernes et confortables permettant aux professionnels de réduire le stress lié aux trajets quotidiens, d’interagir avec d’autres passagers et de réduire les embouteillages et les émissions de carbone grâce à la diminution du nombre de voitures particulières sur les autoroutes.

L’entreprise a développé une application qui permet aux utilisateurs de réserver une place, un trajet, de payer un abonnement en ligne et de suivre les heures d’arrivée et de départ de leurs trajets, évitant ainsi les tracas liés à l’argent liquide et aux files d’attente. Elle compte plus de 70 entreprises clientes et plus de 270 bus. A ce jour, elle a effectué plus de 3 millions de trajets et déplacé plus de 10 000 employés. Elle a récemment levé un capital de série A de 4 millions de dollars.

« Ce financement supplémentaire nous permettra de construire l’infrastructure dont nous avons besoin pour alimenter les transports en commun et étendre notre portée à davantage de communautés au Nigeria. Nous sommes convaincus que la mobilité partagée peut avoir un impact transformateur sur notre société, et nous nous engageons à conduire ce changement », a déclaré la PDG de Shuttlers.

Damilola Olokesusi a également développé, à travers Shuttlers, l’initiative She-Moves qui est un service de navette pour les femmes qui suivent des cours pendant leur trajet domicile-travail, afin qu’elles puissent acquérir des compétences non techniques, financières et numériques.

Diplômée de l’université de Lagos où elle a obtenu un bachelor en génie chimique en 2012, Damilola Olokesusi est membre de l’alliance des entrepreneurs de Harambe et porte-parole d’eTrade for Women pour la région anglophone de l’organe des Nations unies chargé du commerce et du développement. 

Elle a travaillé, à partir de 2014, en tant qu'ingénieure stagiaire de la marine professionnelle du Nigeria pendant 5 mois. En 2019, elle devient vice-conservatrice du centre de Lagos de Global Shapers, une initiative du Forum économique mondial. En 2020, elle est nommée mentore d’entreprise d’Impact Hub Network, un réseau international composé de plus de 100 Impact Hubs dans le monde entier, permettant une innovation inclusive et durable à grande échelle.

Damilola Olokesusi est une figure respectée dans le monde de l’innovation technologique au Nigeria. Elle a remporté le prix de la meilleure idée à l’Aso Villa Demo Day en 2016 et le Digital & Tech Award lors du concours Women in Africa Contest au Maroc en 2017. Elle est lauréate du prix Forbes 30 Under 30 2019 pour la technologie et a été sélectionnée par Vulog comme l’une des femmes les plus influentes dans le domaine de la mobilité en 2022.

Melchior Koba

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Jokkolabs est un exemple de la dynamique entrepreneuriale du continent. Grâce à ses programmes, ses événements et ses partenariats, il contribue activement à la création d’un écosystème entrepreneurial dynamique et durable en Afrique.

Depuis sa création en 2010, Jokkolabs est devenu un acteur majeur de l’écosystème entrepreneurial africain. Ce réseau d’innovation technologique et de co-working pour entrepreneurs et start-up a été fondé par Karim Sy, un entrepreneur sénégalais, avec pour objectif de stimuler l’innovation en Afrique et de contribuer à la croissance économique du continent.

Le premier Jokkolabs a été ouvert à Dakar, au Sénégal en 2010, et depuis lors, le réseau s’est développé rapidement. Aujourd’hui, il compte plusieurs centres en Afrique de l’Ouest, en Afrique centrale et même en France. Le réseau offre des espaces de travail partagés, des formations, des événements et des services de mentorat pour les entrepreneurs en démarrage en Afrique et dans la diaspora africaine.

Le modèle de Jokkolabs repose sur la collaboration et l’échange de connaissances entre les membres du réseau. Les centres sont conçus pour encourager l’interaction et la coopération entre les entrepreneurs, ce qui favorise la création d’un écosystème dynamique et innovant. Les membres de Jokkolabs ont accès à des ressources et à des services de haute qualité, ainsi qu’à un réseau de contacts précieux qui peut les aider à développer leur entreprise.

Jokkolabs organise régulièrement des événements, des talks et un grand nombre d’activités. Il s’agit entre autres de Jokkokids, lancé en 2016, en collaboration avec l’association « Help the Street Children », pour stimuler la créativité et la collaboration chez les enfants de 6 à 12 ans, et de Jokkofood qui est un concours national pour l’innovation alimentaire à l’attention des jeunes entrepreneurs. Jokkolabs a également lancé, en collaboration avec Make Sense, Jokko Sense pour mutualiser des événements pour les entrepreneurs.

Il représente, coordonne et fédère le Global Entrepreneurship Week dans cinq pays et organise des séances de formation au codage pour les enseignants dans le cadre de l’Africa Code Week afin qu’ils puissent former les jeunes de 8 à 18 ans.

Jokkolabs est en partenariat avec plusieurs autres acteurs clés de l’écosystème entrepreneurial africain. Les partenaires incluent Google, Simplon, qui est une entreprise formatrice de codeurs, et Société Générale. Ces partenariats permettent à Jokkolabs de renforcer son impact et de continuer à offrir des programmes et des événements de haute qualité aux entrepreneurs.

Melchior Koba

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En tant que directeur associé de Novastar Ventures, il investit dans des entreprises à fort impact social et environnemental, contribuant ainsi à l’amélioration de la vie des communautés locales en Afrique tout en créant une valeur durable pour la société dans son ensemble.

Abel Boreto (photo) est un investisseur qui se concentre sur l’impact social et environnemental. Diplômé d’un bachelor ès arts en gouvernement de l’université Harvard en 2011 et d’un diplôme de comptabilité financière d’entreprise du Massachusetts Institute of Technology, il est devenu depuis 2022 directeur associé de Novastar Ventures, une entreprise de capital-risque qui opère à partir de centres d’entrepreneuriat situés à Lagos, Londres et Nairobi.

Novastar Ventures s’associe avec des entrepreneurs audacieux pour développer des entreprises en Afrique dans le but de créer une valeur durable pour la société dans son ensemble, en prenant en compte les besoins de la planète et des gens. Son objectif est de contribuer à un impact positif sur le monde, plutôt que de privilégier les gains financiers à court terme pour quelques-uns.

Fondée en 2014, Novastar Ventures a investi dans des entreprises telles que BasiGo, une start-up spécialisée dans l’e-mobilité, la société healthtech mPharma, la société agrotechnique iProcure, la plateforme bancaire commerciale Moniepoint et la société insurtech Turaco.

Le 4 avril, Novastar Ventures a reçu un financement de 25 millions de dollars de la part de la Société financière de développement international des Etats-Unis (DFC) pour investir dans les technologies qui utilisent des services publics propres, des transports électriques, une logistique intelligente et des matériaux alternatifs.

Avant de devenir directeur associé de Novastar Ventures, Abel Boreto a été, à partir de 2019, un associé d’investissement de la société. Sa carrière professionnelle a commencé en 2011 à Bloomberg où il était analyste de la recherche sur la structure du capital.

En 2014, il a cofondé Sorora Dairies Ltd qu'il a dirigée jusqu’en 2018, une entreprise qui a mis en place et exploité un réseau de magasins de distribution de lait qu'elle détenait. Ces magasins vendaient des produits laitiers de qualité, fabriqués par Sorora, à des consommateurs urbains de masse à des prix abordables et en quantités variables. De 2018 à 2019, il a travaillé comme responsable des liens avec le marché de l’agritech Tulaa.

Melchior Koba

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