Avec son entreprise, elle veut aider les acteurs du secteur agricole à prendre les meilleures décisions dans la gestion de leur activité. Elle utilise l’intelligence artificielle et la gestion des données et développe des solutions pratiques pour les agriculteurs.

Sara Menker (photo) est une entrepreneure éthiopienne connue pour avoir fondé Gro Intelligence, une entreprise de technologie agricole basée à New York, qui utilise l’intelligence artificielle et les données pour aider les entreprises, les institutions financières et les gouvernements à mieux comprendre les écosystèmes complexes de l’agriculture, du climat et de l’économie puis à prendre des décisions éclairées sur les marchés alimentaires mondiaux.

Née et ayant grandi en Ethiopie, elle s’envole pour les Etats-Unis où elle a obtenu un bachelor en économie au Mount Holyoke College et un master en administration des affaires à l’université de Columbia. Elle fonde Gro Intelligence en 2014 afin d’aider les agriculteurs à améliorer leur productivité et à maximiser leur rendement. La plateforme fournit des prévisions précises sur les rendements afin d’aider les agriculteurs à planifier leur production et leur logistique.

Gro Intelligence a des bureaux à Nairobi, à New York et à Singapour. L’entreprise a déjà levé plus de 115 millions de dollars auprès de plusieurs grands investisseurs. Elle a développé plusieurs applications comme le Climate Risk Navigator for Agriculture qui donne un aperçu rapide et actualisé des prévisions météorologiques et climatiques pour plus de 40 cultures principales, partout dans le monde ; le Land Suitability Model qui permet d’évaluer l’aptitude des régions à cultiver certaines plantes.

En septembre 2022, elle a rejoint le comité consultatif externe de l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Le mois suivant, elle rejoint le comité directeur de la Bloomberg New Economy Climate Technology Coalition qui a pour but de développer la prochaine génération de technologies vertes essentielles à la résolution de la crise climatique.

https://www.linkedin.com/posts/sara-menker_bloomberg-new-economy-climate-technology-activity-6999404080167034882-oSTP?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

Avant de fonder sa propre entreprise, Sara Menker a travaillé pour l’entreprise financière Morgan Stanley en tant que vice-présidente entre 2004 et 2012. Cinquième speaker de la série de conférences Henry C. Gardiner sur les systèmes alimentaires mondiaux en 2018, elle a fait partie des 100 personnes les plus influentes au monde du magazine Time.

Melchior Koba

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L’incubateur travaille au renforcement de l’écosystème entrepreneurial du Burundi en soutenant les entreprises locales et en encourageant l’innovation et l’esprit d’entreprise dans tout le pays. Avec plus de 600 entreprises déjà soutenues, il se positionne comme une référence en Afrique de l’Est.

Burundi Business Incubator (BBIN) est une association sans but lucratif (ASBL), dirigé par Pierre Claver Nduwumwami, qui promeut l’esprit d’entreprise et l’acquisition de compétences commerciales générales, tant pour les nouvelles petites et moyennes entreprises (PME) burundaises que pour celles qui sont déjà établies.

Créée en 2010, elle offre une variété de services destinés à répondre aux besoins des entrepreneurs modernes burundais. Cela comprend des services de développement d’entreprise, des espaces de travail de qualité à louer, un accès à Internet haut débit, des conseils en affaires et des formations.

Elle fait office de guichet unique pour les hommes d’affaires burundais et étrangers en déplacement, ayant besoin d’un espace sécurisé, sûr et bien équipé pour tenir des réunions, dispenser des formations, ou simplement travailler pour quelques heures.

Ayant pour vision de devenir un centre de référence en incubation, formation et accompagnement des PME autour duquel gravitent des incubateurs d’entreprises, dans tous les centres urbains du Burundi, BBIN organise également plusieurs événements. Parmi ceux-ci, on peut citer Shika Award, une compétition de plan d’affaires organisée chaque année depuis 2011, et la semaine mondiale de l’entrepreneuriat.

En 2017, elle a également été choisie pour piloter, au Burundi, le projet BIAWE (Business Incubators for African Women Entrepreneurs) initié pour faciliter l’autonomisation des femmes africaines dans les pays du Marché commun pour l’Afrique orientale et australe (COMESA).

En décembre 2022, l’association a été sélectionnée pour participer au projet Rural Impacting Entrepreneurship organisé par Small Foundation et Village Capital dans le but d’identifier les lacunes et les solutions pour renforcer l’impact des organisations africaines de soutien aux entrepreneurs (ESO) au sein de l’écosystème des entreprises rurales et développer une communauté de soutien prospère.

Après plus de 12 années, BBIN compte déjà 100 incubés et a soutenu 698 entreprises. Elle est soutenue par plusieurs entreprises et institutions telles que BiD Network, Bancobu, AUF, USAID, UKAID, FAO...

Melchior Koba

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Il a plus de 40 ans d’expérience en matière de technologie, de direction d’entreprise et de capital-risque et capital-investissement. Sa société, LifeQ, est le principal fournisseur de données biométriques et d’informations sur la santé provenant de dispositifs portables en Afrique du Sud.

Laurence Olivier (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de LifeQ, une entreprise technologique basée en Afrique du Sud qui se concentre sur les technologies de santé portables. Il a étudié l’ingénierie électronique à l’université de Pretoria, en Afrique du Sud, où il a obtenu son bachelor en 1980.

Il est également titulaire d’un bachelor en finance avancée et marketing stratégique et d’un diplôme en métrologie des données obtenus respectivement en 1984 et 1986 à l’université d’Afrique du Sud.  

En 2014, Olivier a fondé LifeQ avec Franco du Preez et Riaan Conradie, pour aider les gens à mieux comprendre leur santé et leur bien-être. Grâce à ses capteurs, elle permet, d’une part, à des dispositifs portables de fournir des flux d’informations sur la santé de qualité commerciale et presque clinique et, d’autre part, de générer des solutions de santé et de bien-être pour les consommateurs, les entreprises et les applications cliniques.

« LifeQ offre une vision du corps 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, en générant des informations exploitables sur la santé à partir de dispositifs portables personnels et en aidant à dépister les maladies et à en découvrir les causes profondes », a déclaré Laurence Olivier en février 2023.

La pertinence des solutions de LifeQ n’ont pas manqué d’interpeller plusieurs grandes marques comme Tag Heuer, Louis Vuitton, Hublot, Montblanc, Fossil Group, Samsung, Suunto, Xiaomi et Motorola qui ont fait confiance à l’entreprise pour signer des partenariats.

A l’occasion de la Health Information Management Systems Society (HIMSS) qui s’est déroulée du 17 au 21 avril 2023 à Chicago, l’entrepreneur a lancé la première phase de sa plateforme de soins virtuels, personnalisés, préventifs et en temps réels. Dans le même mois, l’entreprise a été sélectionnée parmi les 40 start-up africaines qui participeront à la première édition du programme Africa Unicorns.

Partenaire à 4Di Capital et à Veritas Venture Partners, des entreprises de capital-risque, Laurence Olivier siège actuellement aux conseils d’administration de Transatlantic Venture Management, de Global Nutrition & Health et de l’université de Pretoria, entre autres. Entre 2006 et 2009, il a également siégé aux conseils d’administration d’Atlanta Venture Forum et de la fédération juive du Grand Atlanta.

Melchior Koba

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BongoHive est un acteur important de l’écosystème technologique zambien. Grâce à ses programmes, ses événements, ses conseils ainsi que ses espaces de travail collaboratif, l’incubateur a aidé plusieurs entrepreneurs à réaliser leurs rêves.

BongoHive est un incubateur de start-up technologiques basé à Lusaka, en Zambie et créé en 2011 par les programmeurs informatiques Lukonga Lindunda, qui en est le président-directeur général, Simunza Muyangana, Silumesii Maboshe et Bart Cornille.

Depuis sa création, BongoHive a aidé de nombreuses start-up à se développer, en leur fournissant des programmes de formation, de mentorat et d’incubation, ainsi que des espaces de travail collaboratif pour encourager la collaboration et l’innovation.

Il a également dirigé des groupes de développeurs sur une variété de sujets tels que les jeux et la robotique, fourni des conseils stratégiques et pratiques aux entreprises, accéléré les start-up et organiser un large éventail d’événements de mise en réseau de l’industrie. Les programmes de formation de BongoHive comprennent des sessions de formation en entreprise et des ateliers pratiques.

Les espaces de travail collaboratif de BongoHive fournissent aux start-up un environnement de travail stimulant et collaboratif, ainsi que l’accès à des équipements technologiques. Les événements organisés par BongoHive, tels que des conférences, des ateliers, des webinaires et des hackathons, offrent aux entrepreneurs technologiques des opportunités de réseautage et de collaboration, ainsi que des possibilités d’apprentissage et de développement professionnel.

Le 6 avril 2023, l’incubateur, en collaboration avec Make-IT in Africa, a lancé la phase d’inscription à son programme Open Innovation aux start-up qui proposent des solutions de technologies vertes, de fintech et de villes intelligentes. Les inscriptions prendront fin le 18 mai prochain.

BongoHive travaille en partenariat avec de nombreuses organisations et entreprises pour soutenir l’écosystème technologique zambien. Parmi ses partenaires figurent AfriLabs, Meta, Liquid Intelligent Technologies, The Best of Zambia, Social Enterprise Academy et l’université de Lusaka.

A ce jour, l’incubateur dénombre plus de 9 500 bénéficiaires. Il a déjà organisé plus de 500 événements, soutenu plus de 2 000 entreprises à travers 4 pays. En décembre 2022, il a été sélectionné pour participer au projet Rural Impacting Entrepreneurship développé par Small Foundation et Village Capital et visant à identifier les lacunes et les solutions pour renforcer l’impact au sein de l’écosystème des entreprises rurales et développer une communauté de soutien prospère.

Melchior Koba

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Il fonde KondjiGbale afin d’aider les médecins dans leur tâche qui est de sauver des vies. L’importance de sa start-up a été reconnue au Togo et à l’international et il a remporté plusieurs concours et représenté son pays dans plusieurs forums et sommets.

Le Togolais Yvon Koudam (photo) est un tech-entrepreneur titulaire d’un brevet de technicien supérieur (BTS) en programmation informatique obtenu en 2014 à l’institut polytechnique Defitech. Il cofonde en 2019 la start-up KondjiGbale, dont il est le président-directeur général, dans le but de faciliter l’accès aux soins de santé.

KondjiGbale est une start-up qui conçoit des solutions de technologie médicale afin de simplifier la gestion et le suivi quotidien de la santé des personnes. A travers sa plateforme, les patients ont accès à leur dossier médical qui peut être consulté par leur médecin, peuvent bénéficier d’un service de téléconsultation tous les jours de 6h à minuit et commander des médicaments en envoyant leur ordonnance.

La plateforme offre aussi la possibilité de trouver les pharmacies de garde et de programmer les moments de prise de médicament afin de recevoir des alertes aux heures indiquées. Ses services sont accessibles via une application mobile, une application web, un canal USSD, un centre d’appel en langues locales et un système de notification par SMS.

KondjiGbale est en partenariat avec trois centres de santé et plus de 34 professionnels de la santé. Elle a enregistré à ce jour plus de 5 165 patients et plus de 500 rendez-vous. En mars 2023, Yvon Koudam représente son pays au forum international de leadership des jeunes de Brazzaville (BILYF). Il a partagé son savoir et son expérience sur le panel : « Développement durable et économie numérique ».

Entre 2016 et 2022, l’entrepreneur a travaillé en tant qu’analyste programmeur dans la start-up Clin Sarl U au Togo. Il y a participé à la conception, la programmation et le développement d’applications pour des clients et entreprises telles que TMoney et AgriStore. Délégué de la semaine de l’innovation des jeunes au Togo, il a participé, en tant que speaker, au sommet Emerging Valley en décembre 2021.

Il a remporté pour son entreprise plusieurs concours, notamment le Pitch Your Startup Idea organisé par Enginnova et l’ambassade de France au Togo et le Togo Innovation Challenge du ministère du Développement à la base en 2019. Finaliste au concours Hacking Covid-19 Africa initié par HEC Paris en 2020, il a également fait partie des 10 finalistes du concours RFI App Challenge 5e édition en 2021.

Melchior Koba

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Il conçoit des jeux vidéo mettant en avant les cultures et les histoires africaines dans un secteur qui a longtemps été dominé par des entreprises étrangères. Grâce à son travail acharné et à son dévouement, il transforme l’industrie et inspire une nouvelle génération d’entrepreneurs africains.

Olivier Madiba (photo) est un entrepreneur et développeur de jeux vidéo camerounais. Il est surtout connu pour être le fondateur et président-directeur général de Kiro'o Games, premier studio de jeux vidéo en Afrique centrale. Avec son travail, Madiba s’est imposé comme l’un des principaux acteurs de l’industrie du jeu vidéo africain, mettant en avant les cultures et les histoires du continent.

Né au Cameroun, il s’est intéressé aux jeux vidéo dès son jeune âge. Après des études en informatique à l’université de Yaoundé 1 où il a obtenu sa licence en 2010, Olivier Madiba a suivi une formation en gestion et business au Dartmouth College en tant que boursier YALI en 2016.

Kiro'o Games, fondé en 2013, est un studio de création de jeux vidéo composé d’une équipe de 20 jeunes Africains qui visent à créer le meilleur catalogue numérique africain avec un mélange de jeux vidéo, de bandes dessinées, d’animations, d’illustrations, etc. En 2016, la société a sorti son premier jeu, « Aurion : l'héritage des Kori-Odan », qui a connu un grand succès critique et commercial. Le jeu s’inspire de la culture et de l’imaginaire africain.

Il a développé plusieurs autres jeux, notamment le jeu « Le responsable Mboa » qui est un jeu comique parlant de la vie des fonctionnaires puis le jeu « Aurion : Kajuta Gems Fighters » qui est un mix entre Puzzles et Action Game dans l’univers Aurion.

Avant Kiro’o Games, Olivier Madiba a fondé sa première entreprise en 2007. Nommée MADIA GROUP, il s’agit d’une société informatique qui offre des services d’hébergement, de web design et de création de sites Internet. C’est d’ailleurs le socle du projet Kiro’o.

Grâce à son travail chez Kiro'o Games, Madiba a remporté de nombreuses distinctions et a été reconnu comme l’un des principaux acteurs de l’industrie du jeu vidéo au Cameroun. En 2016, il remporte la deuxième place du Challenge Startupper de Total Cameroun. Il fait partie des 20 entrepreneurs africains francophones à suivre en 2023 selon le média africain Warketing Digital.

Melchior Koba

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Encore étudiant, il s’essayait déjà à l’entrepreneuriat. A travers son incubateur Sylabs, il aide les jeunes Algériens qui souhaitent créer leur propre entreprise ou acquérir de nouvelles compétences.

Abdellah Mallek est un entrepreneur algérien diplômé de l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediene où il a obtenu un master en mathématiques appliquées en 2014. Il est le fondateur et le directeur général de Sylabs qui revendique être le premier incubateur et accélérateur privé d’Algérie.

Fondé en 2015, Sylabs est un centre technologique et un espace de coworking qui accompagne les entrepreneurs, les organisations et les talents dans une démarche de développement local, économique et social. Son objectif est de permettre aux jeunes Algériens de monétiser leur potentiel créatif, d’être équipés des outils nécessaires pour se lancer dans l’entrepreneuriat, d’augmenter leur employabilité et de réaliser leur ambition.

« La plus grande réussite de Sylabs jusqu’à présent a été sa capacité à créer une communauté d’entrepreneurs là où il n’y en avait pas. Non seulement nous avons aidé de nombreuses start-up à entrer en contact avec de gros clients, mais nous avons également réussi à attirer d’importantes parties prenantes vers le pôle technologique et entrepreneurial », a déclaré Abdellah Mallek en 2020.

Récemment, avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), Sylabs a mis sur pied le programme Industry’Elle qui accompagnera des femmes qui ont une idée de projet innovante dans un domaine STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) afin de les encourager à relever des défis entrepreneuriaux. La phase d’inscription au programme est arrivée à son terme le 5 mai 2023.

Pendant qu’il était encore étudiant, Abdellah Mallek était déjà un entrepreneur. En effet, il a fondé en 2008 un groupe de jeunes étudiants doués en mathématiques et en programmation afin que ces derniers aident d’autres étudiants et gagnent de l’argent en donnant des cours particuliers. En 2011, il a cofondé un réseau de tourisme en ligne appelé Welcome Dz. De 2018 à 2020, il a lancé une émission radio, appelée JOW RADIO, pour parler de l’entrepreneuriat, de la technologie et du développement de carrière.

Co-organisateur de Startup Weekend en 2012, il fut également un mentor à Ampion, une organisation qui se consacre au soutien des jeunes Africains créant des start-up innovantes qui ont un impact social et économique dans leurs communautés locales, en décembre 2014 en Tunisie. Abdellah Mallek a également travaillé en tant que contributeur et écrivain du média Wamda entre 2014 et 2016.

En 2017, le média Geeky Algeria le cite parmi les 10 entrepreneurs algériens de moins de 30 ans à suivre. Il figure également sur la liste des 30 jeunes entrepreneurs africains les plus prometteurs publiée par le magazine Forbes en 2018.

Melchior Koba

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Il est un entrepreneur expérimenté dans le secteur des technologies de l’information et de la communication. Après avoir rencontré des problèmes pour obtenir son relevé de notes du collège, il fonde Krystal Digital dans le but de dynamiser la gestion des informations dans les écoles nigérianes.

Au Nigeria, l’edtech est en plein essor et Temitope Ogunsemo (photo) fait partie des fers de lance du secteur. Par le biais de Krystal Digital Network Solutions, dont il est le fondateur et le président-directeur général, l’entrepreneur développe des solutions de technologies éducatives qui contribuent à réduire la non-scolarisation et à renforcer des compétences des Nigérians.

Krystal Digital est née en 2010 à la suite de l’expérience difficile et frustrante qu’a vécue son fondateur lorsqu’il voulait récupérer ses relevés de notes au King’s College. De l’entreprise MySkool Portal, une application web, qui permet de gérer l’information scolaire de manière efficace en assurant une documentation adéquate des données de l’école, a vu le jour.

« Pour tenter de résoudre ces problèmes, j’ai mis au point un système de gestion de l’information scolaire pour les écoles secondaires publiques, sous l’égide du King’s College, à Lagos. Grâce à la proposition de valeur offerte par mon organisation, le directeur de l’école a tellement apprécié le produit qu’il a demandé aux autres directeurs de son réseau d’adopter une technologie similaire, et Krystal Digital est née », a déclaré Temitope Ogunsemo en 2019.

Aujourd’hui, l’application Internet a été adoptée par plus de 20 Etats du Nigeria et a établi des partenariats avec plus de 50 clients institutionnels, notamment des lycées publics. Plus de 75 000 étudiants actifs l’utilisent portant ainsi le chiffre d’affaires annuel de l’entreprise Krystal Digital à plus de 1,1 milliard de nairas (2,4 millions de dollars).

Diplômé de l’université d’Ibadan, où il a obtenu un bachelor en chimie en 2008, et de l’université de Salford au Royaume-Uni où il a obtenu un master en technologie d’information, Temitope Ogunsemo a travaillé en tant que développeur informatique sur plusieurs projets et a reçu plusieurs distinctions, nationales comme internationales.

En 2017, le conseil de la jeunesse de la CEDEAO le distingue en tant que personnalité ouest-africaine de l’année. En 2018, il a été cité par le magazine Forbes parmi les 30 jeunes entrepreneurs africains les plus prometteurs, et son application MySkool Portal a été choisie comme étant le logiciel de gestion scolaire de l’année aux Nigeria Technology Awards.

Il a également reçu, pour son entreprise, le prix de l’organisation la plus entreprenante dans le domaine des technologies de l’information et de la communication décerné lors de l’édition 2018 des Nigeria Entrepreneurs Awards.

Melchior Koba

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Il est un professionnel de la technologie et du marketing avec plusieurs années d’expérience. A la tête de Nendo, il accompagne les entreprises africaines dans leur processus de croissance numérique.

Mark Kaigwa (photo) est un écrivain et un entrepreneur kényan titulaire d’un diplôme en technologie de l’information et affaires obtenu en 2007 à la Strathmore University. Il est le fondateur et le directeur général de Nendo, une entreprise de marketing digital siégeant à Nairobi.

Fondée en 2013, Nendo accompagne les dirigeants ambitieux et les équipes prêtes à engager les publics connectés d’Afrique. Elle propose une approche originale qui comprend des formations, des recherches, des stratégies et des solutions utiles à ses clients, à l’industrie…

Grâce à une équipe expérimentée, elle offre aux entreprises un cadre numérique pour étudier les données, interroger les clients, évaluer les concurrents et obtenir des résultats rapides pour maximiser leurs revenus. Elle propose aussi un système pour quantifier l’impact de la marque en utilisant des données, des études qualitatives et une expertise de communication.

Nendo met également à la disposition des entreprises une cartographie du paysage numérique pour permettre à ces dernières d’évaluer l’opportunité des médias mobiles, numériques et sociaux, les déclencheurs de croissance future et les repères existants pour allouer des ressources. Elle couvre déjà plus de 20 pays africains.

Membre de la section kényane d'Entrepreneurs’ Organization et de son programme d’accélération, Mark Kaigwa est aussi le directeur non exécutif de FinCredit Ltd, une institution de microcrédit kényane. Il est également le directeur des cours de Media Leaders Africa appartenant au radiodiffuseur BBC.

Animateur et consultant créatif de la Warner Bros en 2008, il a travaillé pour la Brainwave Communications Ltd en tant que copywriter sénior à partir de 2009. Entre 2010 et 2013, il était un partenaire d’African Digital Art Network où il a soutenu la recherche, l’écriture et la conservation du cinéma d’animation africain, puis d’Afrinnovator, une société de médias numériques et d’analyse axée sur les affaires, l’économie et l’investissement en Afrique.

Mentor, en 2017, du programme d’accélération de cinq mois XL Africa lancé par World Bank Group, l’entrepreneur a reçu plusieurs distinctions. En 2013, il a figuré sur la liste inaugurale des 30 jeunes entrepreneurs de moins de 30 ans de Forbes. En 2018, il a fait partie du Top 25 Men in Digital émis par le média DigiTalk Kenya. En 2022, Mark Kaigwa a été reconnu comme le deuxième lauréat du Global Compact Kenya SDG Pioneer.

Melchior Koba

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Elle travaille dans le secteur de la technologie depuis plus de 15 ans et met son expertise au service de l’Afrique en développant des solutions technologiques utiles. Sa dernière entreprise QShop Tech est destinée aux e-commerçants.

Tarebi Alebiosu (photo) est une entrepreneure nigériane diplômée de Queens College, aux Etats-Unis, où elle a étudié l’informatique. En 2014, elle a suivi un programme de développement de l’esprit d’entreprise à la MIT Sloan School of Management.

Fondée en 2020, QShop est une plateforme DIY (do it yourself). Travaillant principalement avec les e-commerçants, elle permet à ces derniers de créer leur site de commerce électronique à partir de sa plateforme afin de vendre leur produit à n’importe qui, partout dans le monde et dans plusieurs devises.

A partir de QShop, l’e-commerçant garde automatiquement la trace de son stock grâce à la gestion d’inventaire intégrée sur la plateforme. L’entreprise propose aussi à ses utilisateurs des rapports de vente détaillés par produit, par date, par code de réduction, etc. qui leur permettront de mesurer leur performance de vente.  

L’entreprise propose plusieurs fournisseurs de paiement locaux et internationaux comme Visa, Mastercard, Stripe, Paystack, Flutterwave, entre autres. Ainsi, elle offre aux entreprises une multitude de possibilités pour étendre leur portée, améliorer leur efficacité et mieux servir leurs clients. A ce jour, QShop enregistre 10 000 utilisateurs actifs par mois et prend en charge 10 devises.

Interrogé sur ses objectifs pour les prochaines années lors d’une interview accordée à Nairametrics en 2022, Tarebi Alebiosu a déclaré : « nos plans de croissance comprennent l’extension de QShop afin de fournir un soutien aux entreprises dans des domaines critiques tels que l’accès au financement, l’accès au marché et la formation commerciale. Nous prévoyons également de déployer des intégrations de produits supplémentaires avec des outils quotidiens que les micros, petites et moyennes entreprises (MPME) utilisent et apprécient déjà. Nous travaillons également à l’expansion de nos opérations et de nos services au-delà du Nigeria et du secteur des MPME ».

En 2006, la récipiendaire du Google Black Founders Fund 2022 a fondé l’entreprise de solutions technologiques Yoke Solutions qu’elle a dirigée jusqu’en 2021. Sa carrière professionnelle a, cependant, commencé en 2004 à LiveTechnology Holdings, une filiale new-yorkaise d’Omnicom, une holding d’agences de publicité de premier plan, où elle a travaillé comme développeuse et architecte de solutions (à partir de 2005).

Melchior Koba

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