Dans le secteur de la logistique, la communication entre les différents acteurs peut constituer un véritable défi. Pour pallier ce problème, Mehdi Cherif Alami a développé un système collaboratif de gestion et de suivi du transport routier de marchandises.

Mehdi Cherif Alami (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de la start-up Freterium. Originaire du Maroc, il est diplômé de la McGill University, où il a obtenu un bachelor en génie civil et mécanique appliquée en 2012, et de l’ESSEC Business School où il a obtenu en 2015 un master en stratégie et management.

Son entreprise Freterium, fondée avec Omar El Kouhene en 2018, revendique avoir développé la première TMP (transport management plateform) de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord basée sur le cloud et qui combine les fonctionnalités d’un TMS (transport management system) et la connectivité d’une plateforme collaborative de visibilité avancée.

La TMP, conçue pour les industriels, les distributeurs ou logisticiens, entre autres, permet d’automatiser la planification, d’optimiser les itinéraires et de suivre en temps réel les opérations quotidiennes du fret. Elle connecte tous les acteurs de l’écosystème logistique afin d’assurer la communication entre ceux-ci.

« Notre objectif est de révolutionner les chaînes logistiques en remplaçant les processus manuels par un écosystème entièrement connecté. Grâce à des algorithmes d’optimisation propriétaires, à des données collectées en temps réel et à l’intelligence artificielle, Freterium permet aux entreprises de booster leur productivité, réduire leurs coûts de transport et améliorer la satisfaction client », a expliqué Mehdi Cherif Alami en 2020.

Freterium basée au Maroc et présente à Dubaï, compte actuellement plus de 20 entreprises clientes et plus de 3 000 utilisateurs de son logiciel. En 2022, elle a levé 4 millions de dollars, ce qui fait d’elle l’une des 24 start-up d’Afrique francophone à avoir collecté plus d’un million de dollars lors d’un tour de table.

La carrière professionnelle de Mehdi Cherif Alami a commencé en 2009 chez SNC-Lavalin, une entreprise spécialisée en gestion de projet, où il était ingénieur de terrain. En 2011, il est embauché à la SGTM (Société générale des travaux du Maroc) en tant qu’ingénieur structurel. En 2013 il rejoint Bouygues Construction en tant qu’assistant chef projet.

En 2014, l’entrepreneur passe six mois à PwC, une société spécialisée dans les domaines de l’assurance, du conseil et de la fiscalité, en tant que consultant avant d’être nommé associé sénior à Strategy&, l'entité conseil en stratégie de PwC, en 2015. Il y travaille jusqu’au lancement de Freterium en 2018.  

Melchior Koba

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Fondé par de jeunes professionnels, InnovaLab GW est le premier accélérateur d’innovation en Guinée-Bissau. A travers ses programmes, formations et services, il favorise le développement de l’écosystème entrepreneurial du pays.  

InnovaLab GW est un accélérateur de start-up fondé par les jeunes professionnels bissau-guinéens Adulai Bary, président-directeur général, et Claudinecia Cabral, responsable des ressources et des programmes.

Depuis sa création en 2016, il s’efforce de favoriser le développement de l’écosystème entrepreneurial en soutenant la création d’entreprises et l’entrepreneuriat dans les domaines de l’éducation, de l’agriculture, des soins de santé et de l’infrastructure. Son objectif est « de parvenir à un développement durable en Afrique, en commençant par la Guinée-Bissau », peut-on lire sur LinkedIn.

A travers son espace de co-working, l’accélérateur offre un environnement de travail collaboratif où les gens se rencontrent, travaillent, se mettent en réseau, partagent des idées et collaborent sur des projets. Accessibles à toute heure de la journée, ces espaces entièrement équipés peuvent accueillir jusqu’à 15 personnes et disposent d’une connexion Internet gratuite.

Ils sont conçus pour les petites et moyennes entreprises, les indépendants, les travailleurs à domicile, les start-up, les concepteurs numériques et autres professionnels du numérique dont le travail ne s’inscrit pas dans un modèle de bureau classique.

InnovaLab GW fournit aussi aux entrepreneurs des coachings, des outils, les ressources et le réseau nécessaires pour les aider à relever les innombrables défis qui les attendent. Il propose aux start-up et nouvelles entreprises des services de mentorat et de formation à la gestion.

L’accélérateur met aussi à la disposition des entrepreneurs et chefs d’entreprise des experts juridiques et autres spécialistes. Il organise des événements de réseautage et d’échange entre entrepreneurs de plusieurs secteurs.

Avec l’aide de ses partenaires, notamment AfriLabs, Seedstars, Yali Network, Next Einstein Forum et Global Entrepreneurship Network, InnovaLab GW a créé plus de 200 emplois directs, organisé plus de 300 événements et aidé à la création de plus de 20 start-up.

Melchior Koba

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Il a passé plusieurs années en France où il a fait ses études universitaires et travaillé. Après avoir été confronté aux difficultés d’accès aux offres d’emplois, il est revenu dans son pays, le Sénégal, et y a développé une plateforme de gestion de processus de recrutement.

Samba Lo (photo) est un entrepreneur sénégalais titulaire d’un diplôme d’ingénieur en mathématiques appliquées obtenu en 2018 à l’Ecole polytechnique de France. Il est le fondateur et le président-directeur général de la start-up Socium qui a pour mission d’aider les jeunes à découvrir les meilleures entreprises dans lesquelles ils pourraient postuler.

Fondée en 2021, Socium est alors une start-up spécialisée dans le recrutement. Chaque semaine, elle recherche et sélectionne les meilleures entreprises qui recrutent et qui offrent de vraies opportunités de carrière à tous ceux qui partagent leurs valeurs et souhaitent s’investir dans leur développement. La start-up est opérationnelle au Sénégal et en Côte d’Ivoire.

L’idée de Socium est née de l’expérience personnelle de Samba Lo. En effet, le fondateur a remarqué qu’il avait un vrai besoin de connecter les entreprises qui peinaient à recruter aux candidats qui n’arrivaient pas à trouver des offres d’emploi après que lui-même a été confronté aux difficultés d’accès aux offres.

« Le recrutement professionnel est un véritable enjeu de développement pour le continent africain. D’un côté, les organisations déplorent le manque de talents et leur difficulté à recruter les bons profils. De l’autre, les diplômés et actifs de tout âge peinent souvent à trouver une position à la hauteur de leurs qualifications. Pour répondre à ce double enjeu, nous avons créé Socium Job », a déclaré Samba Lo en 2022.

Samba Lo a commencé sa carrière professionnelle en 2017 à Axa Global Direct, une entreprise spécialisée dans l’assurance automobile, où il était data scientist. Il a rejoint Deloitte en septembre 2017 au même poste.

Après des stages effectués à Goldman Sachs et Rothschild & Co. en tant qu’analyste fusion et acquisition, l’entrepreneur a entamé une carrière dans la tech au sein de Skeat, une entreprise française spécialisée dans la digitalisation des parcours de commandes pour les établissements, où il a occupé le poste de responsable de produits entre 2019 et 2021.

Avec Socium, il fait partie des 24 fondateurs qui ont levé plus d’un million de dollars en Afrique francophone en 2022.

Melchior Koba

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En Algérie, le gouvernement est très actif dans l’écosystème entrepreneurial. A travers son accélérateur Algeria Venture, il forme, accompagne et finance les start-up et projets innovants qui résolvent des défis auxquels le pays est confronté.  

Algeria Venture est le premier accélérateur de start-up algérien appartenant à l’Etat. Dirigé par Sid Ali Zerrouki, un ingénieur en sécurité informatique nommé directeur général en 2021, sa principale priorité est de libérer le potentiel de la jeunesse algérienne et de son entrepreneuriat émergent et dynamique.

Algeria Venture encourage les start-up et les projets innovants à apporter, à travers l’entrepreneuriat, des solutions novatrices aux défis auxquels le pays est confronté. Sa vision est « celle d'une société meilleure, une société gouvernée par des actions individuelles pour un bénéfice commun. A travers la promotion de l'entrepreneuriat social (ou d'un autre domaine), le centre vise à créer une chaîne infinie de réactions qui génèrent un changement positif et un développement économique en Algérie », peut-on lire sur sa page.

La mission de l'accélérateur est d'établir un réseau de jeunes entrepreneurs à travers l'Algérie, en leur fournissant une formation, un soutien et un accompagnement pour gérer efficacement leurs entreprises et leurs projets.

Algeria Venture offre aux entrepreneurs des espaces fermés intégrant 1 à 4 bureaux. Il propose aussi des espaces de co-working procurant un environnement convivial et agréable, des salles de réunions et de conférence de 8 à 45 places et des formules de domiciliation d’entreprises spécifiques pour les entrepreneurs.

De plus, il a mis sur pied plusieurs programmes pour soutenir les entrepreneurs. Parmi ceux-ci, on peut citer le programme Fire Starter conçu pour les entreprises de moins de trois mois qui ne sont pas soutenues par du capital-risque et ses programmes de collecte de fonds qui consiste à aider les fondateurs à préparer leur projet et entrer en contact avec des sources potentielles d’investissement ou de financement.

A travers le portefeuille AWS Activate, l’accélérateur aide les startups à construire, développer et faire évoluer leur activité grâce à des outils gratuits, des ressources et l'assistance d'experts. Il fournit aussi des produits et des services personnalisés pour les stratégies de marketing et de communication en ligne et hors ligne, de la définition à l'analyse des données.

A ce jour, Algeria Venture dispose de 43 coachs et mentors accrédités qui forment et accompagnent les entrepreneurs. Il a soutenu 815 start-up et projets innovants et collecté 3,7 millions de dollars.

Accompagné par ses partenaires que sont Ericsson, Amazon Web Services, Schlumberger et Pages Jaunes, entre autres, il organise aussi des événements et conférences pour favoriser le réseautage et inciter à l’entrepreneuriat.

Melchior Koba

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Il est passionné par l’utilisation de la technologie pour résoudre les plus grands problèmes. Après ses études et quelques années de travail aux Etats-Unis, il revient dans son pays d’origine, le Sénégal, et y fonde une entreprise technologique pour les acteurs de la santé.

Mouhamed Ndoye (photo) est un informaticien sénégalais diplômé de la Texas McCombs School of Business où il a obtenu un master en technologie et gestion de l’information. Il est un cofondateur et le président-directeur général (PDG) de la start-up de technologie médicale Tanél Health.

Fondée en 2020, Tanél Health construit des infrastructures de santé modernes pour l’Afrique en commençant par les pharmacies et les assureurs. Son objectif est de mettre en place un outil intégré qui connecte toutes les parties prenantes de la santé entre elles. L’entreprise a développé un logiciel facile à utiliser, abordable et fiable pour gérer les pharmacies.

Le logiciel de Tanél Health permet aux propriétaires de pharmacies de gérer de façon optimale leurs stocks, de surveiller leurs ventes, de gérer leur trésorerie, de suivre leur inventaire, de gérer leurs équipes. Le logiciel de gestion de pharmacie possède une interface moderne et compatible avec tous types d’appareils. A partir de son tableau de bord, ses utilisateurs ont accès à des rapports détaillés révélant des données exploitables pour une meilleure prise de décision.

Mouhamed Ndoye est un boursier de l’accélérateur On Deck depuis 2021. En 2019, il a cofondé la start-up Anythng, une entreprise qui réinvente la façon dont les restaurants modernes communiquent avec leurs clients. Il a été le PDG de l’entreprise jusqu’en 2020.

Toujours en 2019, il a cofondé Tékkil, dont il a été le PDG jusqu’en 2022. Tékkil est une organisation à but non lucratif qui se consacre à la mise en relation et à la promotion des professionnels sénégalo-américains afin qu’ils deviennent des leaders dans leurs carrières et leurs communautés.

Cependant, la carrière professionnelle de Mouhamed Ndoye a commencé en juin 2010 à Tech Corps, une entreprise technologique américaine, où il était ingénieur logiciel. Aux Etats-Unis, il a également été un consultant de Cardinal Solutions, un fournisseur de solutions technologiques, de 2014 à 2018.

Melchior Koba

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Petit à petit, l’innovation technologique se développe en Somalie. Parmi les acteurs de cette évolution, se distingue Innovate Ventures qui aide les entrepreneurs à développer leur idée novatrice et à transformer leur start-up en entreprise durable et prospère.

Dans un pays comme la Somalie où l'innovation technologique se fait de plus en plus remarquer, Innovate Ventures émerge comme un acteur clé dans le développement et l’accélération des start-up technologiques. Fondé en 2012, il est en train de transformer le paysage entrepreneurial en fournissant un soutien précieux aux entrepreneurs locaux.

Dirigé par Abdigani Diriye, l’accélérateur de start-up et fonds technologiques a été créé pour propulser et accélérer les start-up technologiques en Somalie et au Somaliland, soutenir la prochaine vague d’entrepreneurs somaliens et développer l’écosystème naissant des start-up dans le pays.

Que ce soit pour découvrir un produit adapté au marché, résoudre des conflits entre fondateurs, améliorer les compétences en vente et marketing des entrepreneurs ou connecter ces derniers à son réseau mondial, Innovate Ventures offre une équipe talentueuse spécialement choisie ainsi qu’une communauté internationale prête à apporter son soutien dans le développement d’affaires. Il propose un espace de travail pour permettre aux entrepreneurs de s'investir au mieux de leurs capacités.

Innovate Ventures a mis sur pied un programme d’accélération de 12 semaines qui aide les entrepreneurs et start-up à voir quand ils sont sur la mauvaise voie et à corriger rapidement toute ambiguïté dans leur modèle d’entreprise afin de réussir plus rapidement. Les entreprises sélectionnées à ce programme bénéficient d’un accès à des mentors dotés d’une grande expérience. Ils peuvent aussi créer des réseaux et développer des relations avec d’autres start-up.

A la fin du programme d’accélération, Innovate Ventures organise une journée de démonstration au cours de laquelle les entrepreneurs qui présentent leur start-up pourront entrer en contact avec des investisseurs. Cette journée de démonstration permettra aux deux parties d’explorer des opportunités de collaboration qui méritent des capitaux d’investissement ainsi que des conseils et une expertise inestimables.

Avec plus de 15 mentors actifs dans son réseau, l’accélérateur a déjà soutenu plus de 60 start-up en Somalie. Il a accompagné plus de 150 fondateurs et investi plus de 200 000 dollars. Il est soutenu par les institutions comme Ventures Capital for Africa, Oxfam, Telesom et Work in Progress ! Alliance.

Melchior Koba

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Kuassi Jimmy Kumako (photo) est un ingénieur informatique diplômé de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Il est l’un des cofondateurs de la start-up fintech Moneco qui guide les membres de la diaspora africaine dans leur installation en France. Elle leur permet d’ouvrir un compte, de disposer d’une carte de paiement internationale et d’effectuer des virements partout en Europe.

Fondée en 2022, Moneco est définie comme un guichet unique pour tous les besoins financiers de la diaspora africaine en Europe. Seule startup du lot S22 à avoir été acceptée par Y Combinator l’année même où elle a commencé ses activités, elle a été mise au point dans le but d’aider la diaspora à économiser de l’argent en répondant à tous leurs besoins financiers en un seul endroit.

Plus précisément, la plateforme Moneco permet aux immigrés installés en Europe d’obtenir en un seul endroit un compte courant avec IBAN local et différentes méthodes de recharge de compte, de réaliser des tontines numériques, de transférer des fonds gratuits vers l’Afrique et d’effectuer des paiements par carte internationale, entre autres.

Kuassi Jimmy Kumako est un cofondateur de CoinAfrique Annonces. Fondée en 2016, il s’agit d’une marketplace mobile de petites annonces pour les petites et moyennes entreprises en Afrique francophone. Il fait partie de Benin Business Angel Network, une association composée d’entrepreneurs locaux et de la diaspora, d’investisseurs et de professionnels disposés à investir leur argent, à ouvrir leurs réseaux et à guider les entrepreneurs de l’écosystème.

Cependant, il avait déjà cofondé en 2010 SITBusiness qui a coordonné la conception et l’utilisation d’un système d’information géographique pour des organisations non gouvernementales au Sénégal. En 2014, il a également cofondé Dev Engine Labs, une agence qui accompagne les start-up et les banques dans la conception, la création et l’optimisation de services numériques autour des besoins de leurs clients.

Ancien consultant en finance, compétitivité et innovation de la société financière internationale (IFC) et ex-associé commercial de Google, il a travaillé de 2020 à 2022 pour Paystack, une fintech spécialisée dans les paiements en ligne et hors ligne en Afrique, en tant que développeur.

Melchior Koba

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Outbox Hub joue un rôle essentiel dans la promotion de l’entrepreneuriat technologique. Depuis sa création, il a établi une réputation solide en tant que catalyseur de l’innovation et soutien inestimable pour les entrepreneurs en herbe.

Outbox Hub est un espace d’innovation technologique et un incubateur basé en Ouganda. Fondé en 2012 par Richard Zulu qui est également son directeur, il aide les nouveaux et futurs entrepreneurs africains désireux d’utiliser la technologie pour créer des entreprises à forte croissance.

Avec son espace de travail collaboratif moderne et inspirant, Outbox Hub offre un environnement favorisant la créativité et le partage d’idées. Cependant, comme tous les incubateurs, Outbox Hub ne se contente pas de fournir un espace de travail. Il propose également des programmes d’incubation complets qui aident les start-up à transformer leurs idées en entreprises viables. Les entrepreneurs sélectionnés bénéficient de mentorat personnalisé, de formations spécialisées, de conseil en affaires et de l’accès à un réseau d’experts et d’investisseurs.

L’incubateur a mis en place, en collaboration avec ses partenaires NSSF Uganda, Mastercard Foundation, JICA, le Programme alimentaire mondial (PAM), USAID Uganda, AfriConEU, Ye ! ITC Community, etc., plusieurs initiatives visant à promouvoir la participation des jeunes à la technologie.

Entre autres, on peut citer l’UpAccelerate, une initiative d’un an mise en œuvre pour soutenir les jeunes entrepreneurs qui s’attaquent aux défis de la santé sexuelle et reproductive en Ouganda. Il y a également le laboratoire d’apprentissage NSSF Hi-Innovator pour les entreprises agricoles, qui se tient depuis hier, jeudi 15 juin.

Outbox Hub conçoit et développe aussi des solutions technologiques qui permettent aux organisations d’accélérer leur impact social. Il travaille à l’accroissement du nombre de femmes et de jeunes filles dans le domaine de la technologie à travers les conférences et formations qu’il organise à l’occasion de son programme Women in Technology.

Melchior Koba

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Informaticien de formation, il met son savoir-faire au service de sa passion, la musique. Avec ses deux frères, il développe une plateforme de vente de vidéos à la demande pour permettre aux artistes de gagner de l’argent et d’exporter leurs œuvres à l’international.

La crise sanitaire de la covid-19 a grandement impacté le monde, que ce soit sur le plan économique, démographique ou sociétal. Afin de permettre à la population et aux artistes de faire face à la période post-covid, le malgache Kiady Ravahatra (photo), passionné de musique, a fondé, avec de ses deux frères, Sehatra.com.

Lancée en 2021, Sehatra.com est une plateforme de vente de vidéos à la demande, qui travaille pour les artistes et avec les artistes et qui a pour vision de mettre en avant la culture malgache, à travers des spectacles et des concerts diffusés en ligne. La start-up travaille également avec des organisations et associations qui veulent étendre leurs levées de fonds à l’international et sur une période illimitée.

La plateforme Sehatra.com aide les artistes et producteurs à faire découvrir leurs œuvres au monde entier. Elle leur permet aussi de bénéficier d’un revenu continu grâce aux ventes des contenus qu’ils proposent.

Le mois dernier, Sehatra.com est devenue la première entreprise à diffuser en direct un concert hybride à Madagascar. Pour ce mois de juin 2023, mois de l’indépendance du pays, la start-up va mettre en ligne des vidéos de grands artistes malgaches. Son objectif sur le long terme est de diffuser le plus de vidéos possible et de les rendre disponibles pour les futures générations afin qu’ils n’oublient pas leur richesse culturelle.

En 2022, l’entreprise a gagné le premier prix du concours POESAM organisé par Orange. Incubée chez Orange depuis lors, Sehatra.com a « beaucoup gagné en visibilité. Comme une grande boîte telle qu’Orange nous prenait sous son aile, nous avons gagné plus de valeur auprès d’artistes, producteurs et organisateurs événementiels. Notre équipe a aussi beaucoup appris grâce aux formations que nous suivons chez Orange : gestion financière, communication, relationnel », a déclaré Kiady Ravahatra, président-directeur général de Sehatra.com, à We Are Tech Africa.

Kiady Ravahatra a fait un cursus en informatique à l’Ecole nationale d’informatique de son pays de 2010 à 2015. Ayant travaillé pendant plusieurs années comme freelance, il fonde sa première start-up en 2018. Appelée Tolotra Malagasy, il s’agit d’un annuaire en ligne pour les entreprises qui opèrent dans le secteur du tourisme à Madagascar. A cause des difficultés rencontrées à la suite de la pandémie de covid-19, la start-up a dû cesser ses activités en 2022. Depuis lors, l’entrepreneur consacre son énergie au développement de sa nouvelle solution, Sehatra.com.

Melchior Koba

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Au Cameroun, les structures de soutien aux entrepreneurs se multiplient. Dans sa politique de promotion de l’innovation technologique, le gouvernement a lancé le CDIC qui se veut être un générateur d’écosystèmes numériques.

Le Cameroon Digital Innovation Centre (CDIC) est un incubateur national et un centre d’excellence pour la recherche, le développement et l’innovation dans le numérique. Lancé le 8 février 2022 par le ministère des Postes et Télécommunications, il soutient les jeunes pousses qui proposent des solutions digitales dans les domaines vitaux du Cameroun.

Le CDIC a donc pour rôles d’incuber et d’encadrer les porteurs de projets numériques, de faciliter les relations entre les start-up et les administrations, d’assister les start-up dans le lancement de leurs activités et de stimuler la création d’emplois pour les diplômés de l’enseignement supérieur. Il soutient aussi les start-up dans leur financement et renforce la veille technologique et la coopération internationale dans le domaine du numérique.

Le centre a mis sur pied un espace de co-working pour favoriser la collaboration entre les start-up. Il organise des événements, des séances de conseil, des programmes de mentoring et d’autres ateliers réalisés par des entreprises leaders dans le numérique, exclusivement pour les start-up technologiques.

Aussi, le CDIC dispose de salles de cours connectées idéales pour tout type de formation en ligne. Dans les salles, on retrouve un écran numérique qui permet de proposer des formations plus interactives et immersives.

Grâce à son espace multimédia constitué d’une salle d’enregistrement et d’une régie spacieuse, le centre met les entrepreneurs dans les conditions techniques adéquates et dans une ambiance propice à la réflexion et à l’élaboration de contenus audio et vidéo.

Le CDIC est également doté d’un datacenter hautement connecté et totalement sécurisé qui garantit la souveraineté numérique et la protection des données. Il dispose d’un laboratoire de fabrication numérique équipé de plusieurs imprimantes 3D haut de gamme et adaptées aux besoins des start-up et pour les problèmes de prototypage. Il propose des solutions de cloud computing incluant de nombreux services innovants, dont la virtualisation.

A travers cette infrastructure, le gouvernement camerounais veut créer une véritable industrie locale du numérique et des milliers d’emplois directs et indirects, professionnaliser les compétences dans le domaine du numérique et accélérer la transformation digitale dans le pays.

Melchior Koba

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