Il est un exemple remarquable d’entrepreneur africain qui exploite la technologie blockchain pour générer un impact positif tant sur son continent que sur la scène mondiale.

Ricardo Konlack (photo), un entrepreneur originaire du Cameroun, se passionne résolument pour la technologie blockchain. En qualité de cofondateur et président-directeur général de Katika, il participe activement à révolutionner le paysage financier en Afrique grâce à l’adoption de cette technologie novatrice.

La plateforme Katika se distingue par sa capacité à proposer des solutions novatrices parfaitement adaptées aux besoins des entrepreneurs africains. Elle facilite des paiements rapides et sécurisés, offre un accès aux crédits sans nécessiter d’intermédiaires, encourage l’épargne et permet d’investir dans des projets locaux.

La mission de Katika est clairement orientée vers la promotion de l’inclusion financière, la stimulation du développement économique et le renforcement de la souveraineté numérique au sein de la population africaine.

L’approche de Katika repose sur l’utilisation de la blockchain pour établir un réseau de confiance entre les utilisateurs, réduire les coûts, accroître la transparence et garantir la protection des données. Cette plateforme s’appuie sur une communauté active et engagée qui contribue activement à sa gouvernance et à son développement.

Avec sa start-up, l’entrepreneur a été propulsé par plusieurs incubateurs et accélérateurs locaux et internationaux. Entre autres, on peut citer Founder Institute et ActivSpaces.

Ricardo Konlack est titulaire d’un diplôme en génie civil obtenu en 2020 à la Technische Hochschule Mittelhessen d’Allemagne. La première entreprise de l’entrepreneur s’appelle BrickBuilding, une société qui conçoit, fabrique et distribue des produits qui touchent au génie civil, à l’architecture, au bâtiment et aux travaux publics.   

Melchior Koba

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SING joue un rôle central dans l’écosystème numérique gabonais et de la sous-région en fournissant des solutions adaptées aux besoins des entrepreneurs, des entreprises et des institutions.

SING (Société d’Innovation Numérique du Gabon) est une entreprise privée spécialisée d’innovation numérique, fondée en 2018 par Yannick Ebibie. Son objectif principal est de contribuer à accroître la compétitivité du continent africain en favorisant la transition vers le numérique. Avec son incubateur PIVOT 4.0, SING propose des programmes personnalisés visant à soutenir le développement des jeunes entreprises numériques.

Elle sélectionne et accompagne des projets innovants dans divers secteurs tels que le numérique, l’énergie, l’agriculture, la santé et l’éducation. Les start-up bénéficient d’un soutien sur mesure, d’un accès à des infrastructures de pointe, d’un réseau de mentors et d’experts, ainsi que d’opportunités de financement.

En plus de son rôle d’incubateur, elle offre des formations qualifiantes et certifiantes dans des domaines liés au numérique, tels que le développement web, le design, le marketing digital et la cybersécurité. Ces formations sont accessibles à tous les niveaux et visent à renforcer les compétences des apprenants.

SING accompagne également les entreprises et les institutions dans leur propre transformation digitale en leur fournissant des services d’audit, d’études, de stratégie et de solutions numériques personnalisées.

Depuis sa création, SING a soutenu plus de 50 start-up numériques au Gabon, certaines d’entre elles ayant remporté des distinctions nationales et internationales. De plus, SING a été un acteur clé dans l’organisation ou la co-organisation d’événements liés au numérique, tels que des hackathons, des conférences et des ateliers.

SING a pour ambition, d’ici 2025, de contribuer à la création de 20 000 emplois dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) au Gabon et de favoriser l’émergence de champions nationaux de l’innovation numérique.

Parmi les entreprises qu’elle a accompagnées, on peut citer Ultimate CRM, une plateforme en ligne de prospection visant à améliorer la force de vente, ainsi qu’Ekena, une start-up axée sur la promotion du tourisme local grâce au développement de solutions numériques pour tous les acteurs de la chaîne de valeur.

Entre autres, ses partenaires sont la Banque mondiale, Deloitte, eGabon, Gabon Telecom, Goup Vivendi Africa, Total Gabon et le ministère de l’Economie numérique, de la Communication et de la Poste.

Melchior Koba

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Technopark est un acteur clé de l’innovation au Maroc, qui contribue à la dynamisation du tissu économique national et à la promotion de la culture entrepreneuriale auprès des jeunes générations.

Technopark, lancé en 2001 à Casablanca par la société MITC (Maroc Information Technopole Company), sous la direction de Lamiae Benmakhlouf, est le tout premier incubateur d’entreprises technologiques au Maroc. Il est le fruit d’un partenariat public-privé impliquant le ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, la Banque mondiale, la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), la Banque centrale populaire (BCP) et le Groupe ONA.

La mission de Technopark consiste à faciliter la création et la croissance d’entreprises novatrices opérant dans les domaines des technologies de l’information et de la communication (TIC), des technologies vertes (greentech) et de l’industrie culturelle. Il offre un environnement propice à l’essor des start-up grâce à une gamme variée de services incluant l’hébergement, le mentorat, la formation, l’accès au financement, l’accès au marché, la visibilité et le réseautage.

Depuis sa création, Technopark a soutenu plus de 3 500 entreprises innovantes, créant ainsi plus de 15 000 emplois directs et indirects. Actuellement, il opère sur cinq sites — situés à Casablanca, Rabat, Tanger, Souss-Massa et Agadir — qui accueillent plus de 450 entreprises et servent régulièrement de cadre pour des événements axés sur l’innovation et l’entrepreneuriat.

Technopark Maroc aspire à renforcer son rôle en tant que catalyseur stratégique de l’écosystème entrepreneurial innovant au Maroc, en étendant son modèle à d’autres régions du pays. Au cours du quatrième trimestre de 2023, Technopark Essouira sera inauguré, et trois autres sites prévus à Fès, Tiznit et Oujda verront le jour en 2024. Ces nouveaux centres d’innovation contribueront à soutenir les start-up locales et à favoriser la création de synergies entre les différents acteurs de ces régions.

Melchior Koba

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Elle a quitté l’entreprise pharmaceutique française Sanofi-Pasteur pour se consacrer à sa passion, la mode. Désormais présente en Tunisie, au Maroc, en Algérie et en Egypte, sa start-up se positionne comme un leader du secteur au Moyen-Orient.

Ameni Mansouri (photo), une jeune entrepreneure tunisienne, est une cofondatrice et la PDG de Dabchy, une plateforme en ligne de vente et d’achat de vêtements, inspirée du modèle de Vinted en France.

Diplômée en ingénierie biomédicale et en biothérapie, elle a quitté son emploi chez Sanofi-Pasteur pour se consacrer à son projet visant à promouvoir la mode et à créer une communauté de femmes passionnées par la mode. Ainsi, en 2016, elle a fondé Dabchy en collaboration avec Ghazi Ketata et Oussema Mahjoub.

Aujourd’hui, l’entreprise compte plus d’un million d’utilisateurs dans la région MENA, offrant la possibilité de vendre et d’acheter des vêtements neufs ou d’occasion à des prix abordables, tout en encourageant l’interaction entre les utilisateurs comme sur un réseau social. La plateforme génère des revenus grâce à des commissions prélevées sur les transactions et propose des services de livraison et de paiement sécurisés.

Ameni Mansouri a pour ambition de faire de Dabchy la principale référence en matière de mode circulaire au Moyen-Orient et en Afrique, contribuant ainsi à la transition écologique de l’industrie textile. En août 2023, l’entreprise a étendu ses activités en Egypte, consolidant sa position en tant qu’acteur régional majeur dans le domaine de la mode.

« Cette expansion nous remplit de fierté, car elle symbolise le rayonnement de la Tunisie à travers sa jeune et prometteuse scène start-up. Nous sommes déterminés à défendre les valeurs tunisiennes qui nous ont propulsées jusqu’ici : l’innovation, la créativité, et surtout, la confiance dans notre communauté », a déclaré Ameni Mansouri.

Ameni Mansouri s’est vue attribuer plusieurs récompenses pour son parcours entrepreneurial. En 2018, elle a été sélectionnée en tant que TechWomen et sa start-up a été reconnue comme l’une des 100 meilleures d’Afrique lors de l’Africa Forum.

En 2019, Dabchy est devenue la première entreprise arabe et africaine à être sélectionnée par Look Forward, un incubateur français spécialisé dans la mode technologique. La même année, Ameni Mansouri a été citée parmi les « 30 under 30 » de Forbes au Moyen-Orient.

Melchior Koba

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Faisant partie des derniers à rejoindre la révolution numérique, l’Afrique est l’un des écosystèmes à la croissance technologique la plus rapide au monde. L’un des acteurs de cet exploit est kLab qui, depuis sa naissance, travaille à la création de projets technologiques innovants.

 Knowledge Lab (kLab) est incubateur d’innovations rwandais fondé en 2012 par Aphrodice Mutangana et dirigé par Kamikazi Yeetah, directrice générale depuis 2020. Ayant pour mission de faciliter, de promouvoir et de soutenir les jeunes pour qu'ils développent des solutions basées sur les TIC, afin de résoudre des problèmes sociaux et commerciaux, il offre un espace ouvert aux entrepreneurs informatiques pour collaborer et innover.

kLab, à travers ses programmes, accompagne les start-up de la phase d'idéation jusqu'aux prototypes commercialisables. Il offre des compétences technologiques primaires et avancées adéquates, forme et soutient les innovateurs et les entrepreneurs dans le domaine de la technologie.

Parmi les programmes d’accompagnement de l’incubateur, on distingue le kLab Entrepreneurs and Innovators qui aide les jeunes innovateurs et entrepreneurs à développer leurs compétences. Il soutient et responsabilise les membres ayant le potentiel adéquat pour créer des prototypes innovants et adaptés au marché. L'ensemble du programme se déroule sur une période de quatre mois.

Un autre programme est le Talents Program qui permet de renforcer, en quatre mois, les capacités des talents technologiques dans le but de les aider à trouver un emploi. Durant ce programme, l’incubateur propose des stratégies d'apprentissage basées sur des projets.

kLab s’intéresse aussi à la formation des plus jeunes à travers le programme de codage kLab Future Koders. Il forme et renforce les jeunes talents technologiques âgés de 5 à 17 ans en leur apportant des compétences en codage et en conception de sites web, notamment Scratch, Figma, HTML et CSS, Javascript, PHP, Python et bien plus encore. L’édition de cette année a été lancée en août 2023.

La communauté grandissante de l’incubateur est composée de mentors expérimentés qui fournissent une assistance technique et commerciale aux membres dans le besoin. kLab organise également des événements, des ateliers, des bootcamps, des hackathons et des sessions de réseautage pour promouvoir la collaboration, les partenariats, l'investissement et le financement.

Knowledge Lab a le soutien de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), de Rwanda Development Board, de Carnegie Mellon University, de Nyaruka, de The Indigo Trust et de GitHub. Parmi les start-up qu’il a accompagnées, on peut citer l’entreprise de données Khenz, SafeMotos, une entreprise de mobilité, et Academic Bridge, une edtech.

Melchior Koba

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Elle a acquis une grande expérience professionnelle en travaillant pour plusieurs entreprises au fil des années. Elle est désormais à la tête de sa propre start-up qui permet à ses clients d’acheter des articles coûteux sans s’endetter.  

Juliet Shiro Njoroge (photo) est une entrepreneure kényane diplômée de l’université de Nairobi où elle a obtenu en 2016 un bachelor en droit. Elle est une cofondatrice et la responsable de la croissance de Mosmos, une plateforme d’épargne-achat basée sur des objectifs qui aide les habitants des marchés émergents à acheter des articles coûteux sans stress ni dette, tout en gagnant des récompenses en espèces.

A travers sa plateforme, Mosmos, fondée en 2021 par Juliet Shiro Njoroge et Chengo Masha, permet à ses utilisateurs d’épargner pour acheter plusieurs articles, allant des appareils électroniques et électroménagers aux fournitures de décoration, sans recourir à la dette grâce à un système de paiement flexible. Elle récompense ses clients les plus actifs et réguliers dans leur paiements.

https://www.linkedin.com/posts/mosmoshq_mosmos-saver-of-the-month-june-2023-activity-7100060532170235904-OLyL?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

En mars 2023, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’entreprise a été sélectionnée pour faire partie de la première cohorte de l’accélérateur Google for Startups : Women Founders (Africa). Cinq mois après, en août, elle a été sélectionnée parmi les 20 start-up africaines qui participeront à la quatrième édition du programme de mentorat The Future is Female. Toujours dans le mois d’août, elle a levé auprès de Catalytic Africa une somme de 66 000 $.

Tout au long de sa carrière, Juliet Shiro Njoroge a occupé plusieurs postes dans plusieurs domaines différents. Brand Ambassador du programme de formation au développement des compétences professionnelles YUSUDI, entre 2015 et 2016, elle a ensuite travaillé pour Trinc Media en tant que gestionnaire des comptes. En 2017, elle rejoint l’agence Catapult Brand Consulting en tant que responsable des comptes numériques. En 2018, elle a été embauchée par Ogilvy, une entreprise de publicité, comme gestionnaire de compte.

En 2019, elle devient responsable marketing et des grands comptes de Turaco, une entreprise tech de micro-assurance. En 2020, elle est nommée consultante en marketing et communication de BFA Global, une société de conseil spécialisée dans l’innovation financière et numérique. Entre 2021 et 2022, elle occupe successivement le poste de responsable marketing, ainsi que celui de chef partenariats et de la croissance hors ligne de Koa Technology.

Melchior Koba

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TOogueda travaille à la création d’un écosystème entrepreneurial favorable à la croissance en Guinée. Elle soutient l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs contribuant davantage à la création de valeur et d’emplois décents, ainsi qu’à la génération de richesse.

TOogueda est une plateforme axée sur le développement des start-up, micro, petites et moyennes entreprises en Guinée. Fondée en 2018 et dirigée par Fanta Diaby Sidimé, présidente-directrice générale, elle offre un accompagnement aux entrepreneurs, acteurs de l’économie réelle, afin de favoriser une croissance durable de leurs entreprises grâce à l’innovation.

Pour accompagner la croissance des entreprises, elle propose un éventail de solutions. Entre autres, elle offre des programmes d’accélération, dont Boost qui aide les entrepreneurs à structurer et solidifier leurs entreprises et facilite le réseautage. Ce programme a déjà accompagné 53 entreprises et suit actuellement 10 entrepreneurs.

TOogueda facilite également le financement des entreprises qu’elle encadre via des solutions adaptées telles que des subventions, des avances récupérables ou prêts, en partenariat étroit avec les acteurs de financement en Guinée et ailleurs. A ce jour, elle a déjà financé plus 100 entreprises. Les secteurs dans lesquels elle intervient sont la technologie et le numérique, l’industrie culturelle, l’artisanat, le tourisme et la restauration, entre autres.

L’organisation a mis en place une plateforme, appelée NOos, pour les entreprises qu’elle accompagne. Cette plateforme représente une communauté regroupant des créateurs et des entrepreneurs issus de divers secteurs de l’économie en Guinée, offrant ainsi un environnement et des ressources essentielles pour guider ses membres vers la réussite.

Elle met également à la disposition des entrepreneurs et chefs d’entreprise des services de coworking, des bureaux individuels, des salles de brainstorming ou de réunion et même des espaces de détente pour stimuler la productivité. TOogueda offre aussi un espace événementiel pour les conférences, ateliers, expositions, présentations, séminaires et soirées de networking.

Melchior Koba

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Elle a une riche et remarquable carrière dans le domaine de la technologie et de la transformation numérique. Cela lui a permis de recevoir plusieurs prix et d’être acceptée comme membre du prestigieux Forbes Technology Council.

Angela Kyerematen-Jimoh (photo) est une experte internationale en droit des entreprises. Originaire du Ghana, elle a occupé plusieurs postes de responsabilité dans des entreprises technologiques, ce qui lui a, récemment, valu d’être acceptée au Forbes Technology Council.

Le Forbes Technology Council est une communauté strictement dédiée aux dirigeants des systèmes d’information, aux cadres techniques de haut niveau, et aux directeurs techniques qui ont continuellement prouvé leur expertise et leur esprit innovant dans le domaine technologique.

Diplômée de la London Metropolitan University où elle a obtenu un bachelor en marketing et français en 2001, elle a participé au programme de développement du leadership de Harvard Business School entre 2014 et 2015.

Depuis janvier 2022, Angela Kyerematen-Jimoh travaille pour Microsoft. Ayant rejoint l’entreprise technologique en tant que responsable des partenariats stratégiques pour l’Afrique, elle est depuis juillet 2023 la responsable nationale de la transformation numérique en Afrique. A ce poste, elle pilote les activités de Microsoft pour la transformation numérique de l’Afrique avec les principaux gouvernements et parties prenantes en établissant des liens entre la technologie, les entreprises, l’économie, la politique et la société.

Avant Microsoft, elle a travaillé pour IBM. Elle a rejoint l’entreprise en 2011 et a successivement occupé les postes de responsable marketing sur le marché ouest-africain, de responsable de la stratégie en Afrique centrale, orientale et occidentale et de directrice générale de la société au Ghana.

En 2019, elle est nommée au poste de chef de cabinet du SVP Global Markets, une filiale d’IBM créée pour répondre aux besoins des clients de la société en matière de gestion des ressources humaines. En 2020, elle devient la directrice régionale région pour IBM Afrique du Nord, de l’Est et de l’Ouest, devenant ainsi la première femme Africaine à occuper ce poste.

Angela Kyerematen-Jimoh a reçu plusieurs prix et distinctions. En 2016, WomanRising l’a classée parmi les 50 premières femmes dirigeantes d’entreprise au Ghana. En 2018, Glitz Africa lui a décerné le titre de personnalité d’entreprise de l’année. En 2019, 2020 et 2021, elle a été nommée par Avance Media parmi les 100 femmes africaines les plus influentes. En 2023, Forbes Afrique l’a classée parmi les 50 premières femmes dirigeantes d’Afrique.

Melchior Koba

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Kumasi Hive joue un rôle essentiel dans la création d’une culture d’innovation et d’entrepreneuriat au Ghana. Il aide les jeunes à acquérir les compétences nécessaires pour réussir dans des domaines tels que la robotique, l’intelligence artificielle, la réalité augmentée et l’internet des objets (IoT).

Lancé en 2015, Kumasi Hive est un centre ghanéen de prototypage rapide d’idées, d’innovation, de soutien aux start-up à impact et de promotion de l’esprit d’entreprise. Il incube une sélection de start-up prometteuses dans le domaine des technologies matérielles et vise à construire un réseau d’entreprises innovantes contribuant à la croissance socio-économique durable de l’Afrique.

Le centre met à la disposition des chefs d’entreprises et entrepreneurs des espaces spacieux et équipés pour l’organisation d’événements entrepreneuriaux axés sur la jeunesse ou la technologie. Il propose aussi des espaces de bureaux pour les start-up et les indépendants, ainsi que des salles de formations pouvant accueillir jusqu’à 30 personnes. Kumasi Hive fournit également des espaces de création pour le prototypage, doté d’imprimante 3D et d’autres outils de création.

En plus de ses espaces de travail, le centre possède également une académie dans laquelle il offre des formations en codage, en Internet des objets (IoT), en construction de drones, en impression et modélisation 3D, en réalité augmentée, en robotique et en intelligence artificielle, entre autres.

Kumasi Hive a lancé plusieurs programmes d’incubation et d’accélération. Le Hive Hardware Incubator incube une sélection d’idées et de start-up prometteuses, en aidant ces dernières à passer du stade de l’idée à celui du prototypage et du produit à commercialiser, grâce à un soutien technique et au développement commercial.

The Ye! Boost Program est un programme d’accélération visant à aider les jeunes entreprises ghanéennes prêtes à exporter, à s’internationaliser. Le dernier, Hive Business Accelerator, se concentre sur les start-up basées sur le Web et fournit des services complets de soutien aux start-up en phase de démarrage pour les aider à atteindre la croissance, contribuant ainsi au développement socio-économique durable de l’Afrique.

Kumasi Hive a bâti une communauté de 164 membres, construit 50 prototypes, incubé 12 start-up, vendu 3 000 produits et travaillé avec 15 investisseurs. Il a lancé plus de 234 programmes de formation, formé 5 876 femmes et 5 997 hommes. Le centre a organisé 106 événements avec 4 208 participants enregistrés à ce jour. En 2018, il remporte le prix Miss Africa Digital.

Parmi ces partenaires, on distingue la fondation Mastercard, Ghana Tech Lab, GIZ, la Banque mondiale, Wazi Hub, UNICEF, National Entrepreneurship & Innovation Plan, Global Shapers Community Kumasi, AfriLabs, International Trade Centre, Incube Me et le ministère ghanéen du Développement des affaires.

Melchior Koba

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Informaticien, il a une vaste expérience dans l’analyse prédictive. Sa société Cognira aide les commerçants, grossistes ou détaillants, à mieux gérer et optimiser leurs promotions.

Hatem Sellami (photo) est un informaticien tunisien diplômé du Georgia Institute of Technology, où il a obtenu en 1995 un doctorat en ingénierie informatique, et du Georgia Tech Scheller College of Business, où il a obtenu en 1996 un master en finance et gestion de la technologie. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Cognira.

Fondée en 2015, Cognira est une entreprise, basée aux Etats-Unis, qui fournit aux détaillants et aux grossistes des solutions dédiées à la gestion des promotions. Son objectif est de simplifier la collaboration, d’analyser les résultats antérieurs et de mettre en place des promotions plus avisées et performantes.

Grâce à l’intégration de la science des données et de l’intelligence artificielle, l’entreprise a conçu une solution innovante, PromoAI, qui permet aux détaillants et aux grossistes de mieux planifier, exécuter, analyser et optimiser les promotions.

A travers Cognira, Hatem Sellami a permis à ses clients d’augmenter leur chiffre d’affaires d'environ 8 % et de réduire leurs stocks et déchets de 25 % en moyenne. L’entreprise a reçu plusieurs prix et distinctions. Elle a été reconnue comme l’une des entreprises privées à la croissance la plus rapide aux Etats-Unis par Inc. Magazine en 2019 et 2020 et par le Financial Time en 2020, 2021 et 2022.

« Les efforts que nous déployons à Cognira pour développer et favoriser une culture qui apporte de la valeur à nos clients et notre détermination à apporter de l’innovation à la gestion de la promotion s’avèrent être à l’avant-garde de notre succès », a déclaré Hatem Sellami.

Entrepreneur en série, Sellami a cofondé en 2005 Predictix, une société de conseil spécialisée dans l’analyse prédictive. Avant que l’entreprise ne soit rachetée en 2014 par Infor, une société informatique, il a fait passer son chiffre d’affaires à plus de 20 millions de dollars.

Par ailleurs, sa carrière professionnelle a commencé en 1997 dans la société Retek, spécialisée dans les prévisions pour le commerce de détail, où il a été, jusqu’en 2005, data scientist et responsable des prévisions de la demande.  

Melchior Koba

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