Avec sa start-up EzyAgric, cet ingénieur informatique ougandais numérise la chaine de valeur agricole du pays. L’entreprise a récemment été sélectionnée pour la cohorte 2023 du Black Founders Fund de Google for Startups.

George William Luyinda (photo) est un informaticien ougandais diplômé de la Busitema University où il a obtenu en 2014 un bachelor en ingénierie informatique. Il est cofondateur et le président-directeur général de la start-up EzyAgric qui numérise la chaine de valeur agricole dans le but de fournir aux agriculteurs de meilleurs services de production, de commercialisation et de financement.

Fondée en 2015, la société de technologie agricole propose plusieurs services. Elle commercialise des intrants agricoles et permet aux fermiers de suivre leurs dépenses et les revenus de leur exploitation pour en connaitre la rentabilité. A travers la plateforme EzyAgric, les fermiers peuvent également obtenir des prêts agricoles instantanés, personnalisés et sans garantie afin d'améliorer leur rentabilité.

En outre, l’entreprise offre des services de vulgarisation agricole gratuits et facilite l’accès à des marchés lucratifs et stables.

EzyAgric permet aussi aux Ougandais de gagner de l’argent en tant qu’agent. Ce dernier est responsable du profilage des agriculteurs et exploitants ainsi que des commandes et livraisons d’intrants. Il fait aussi l’évaluation et le suivi des crédits aux agriculteurs. L’entreprise a déjà servi plus de 106 000 agriculteurs et créé plus de 8100 emplois. Cette année, elle fait partie des 25 start-up africaines sélectionnées pour la troisième cohorte du Black Founders Fund de Google for Startups.

George William Luyinda est aussi le directeur non exécutif de Lacel Technologies, un éditeur de logiciel ougandais fondé en 2014. Avant de fonder EzyAgric, il a travaillé, en 2013, en tant qu’ingénieur stagiaire en télécommunications à Huawei Technologies et comme responsable de production chez Lacel Technologies.

Melchior Koba

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L’accélérateur se consacre au soutien et au financement de la prochaine génération d’innovateurs africains. Les secteurs d’activité sur lesquels il se focalise particulièrement sont ceux où l’intelligence artificielle peut être exploitée.

Fondé en 2022, FAST Accelerator est un accélérateur de start-up lancé par Flapmax, une entreprise américaine spécialisée dans les technologies de données et d’intelligence artificielle, fondée par Dave Ojika, en partenariat avec Microsoft. Il identifie, soutient et finance les innovateurs africains qui construisent des entreprises qui impactent la société.

« FAST Accelerator représente notre engagement à soutenir les entrepreneurs ambitieux qui stimulent l’innovation durable sur le continent africain et les marchés émergents », a déclaré Dave Ojika.

Le programme d’accélération de FAST Accelerator combine le développement commercial, l’intégration de la technologie, le financement et les opportunités de développement de la communauté pour permettre aux start-up africaines de se développer plus rapidement et de manière durable.

FAST Accelerator donne aussi aux entreprises l’accès à un vivier de talents spécialisés, par le biais de son programme AI Academy et de ses partenaires mondiaux, grâce à un écosystème qui compte plus de 500 entreprises partenaires. Il travaille avec un réseau de sociétés de capital-risque afin d’offrir à ces étudiants des opportunités de financement pour leurs projets.

Les start-up participant au programme ont aussi accès à l’équipe d’ingénieurs de Microsoft et de Flapmax pour co-innover, qu’il s’agisse d’intégrer des produits ou de proposer de nouvelles offres. Elles peuvent obtenir jusqu’à 250 000 $ de crédits cloud, y compris l’accès au Founders Hub et au matériel de réalité virtuelle (VR). Elles auront également accès au réseau de capital-risque de Microsoft pour lever des fonds et développer leur activité, entre autres avantages.

Bien qu’il soit ouvert à tous les secteurs technologiques, FAST Accelerator s’intéresse particulièrement aux start-up qui innovent dans des secteurs clés où l’IA peut être exploitée. Entre autres, il s’agit de l’éducation, des industries, de la fintech, de l’agriculture et de la santé.

Lors de la première cohorte (2022) du programme d’accélération de FAST Accelerator, 12 start-up ont été sélectionnées et soutenues. La phase d’inscription à la deuxième cohorte du programme, lancée en partenariat avec Intel, a été clôturée le 5 août 2023.

L’accélérateur organise également des hackathons et des événements comme l’AI Builders Day 2023 Event qui s’est déroulé le 13 avril passé. Il a mis au point l’AI Builders Garage, une plateforme conçue pour les jeunes entrepreneurs et les développeurs afin de transformer leurs idées en solutions durables.

Melchior Koba

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Par le biais de son entreprise Charis UAS, il fabrique des véhicules autonomes qui tirent parti de l’intelligence artificielle pour générer des données géospatiales en 3D en temps quasi réel. Il a reçu plusieurs prix et distinctions pour ces innovations.

Eric Rutayisire Muziga (photo) est un entrepreneur rwandais diplômé de l’université du Minnesota où il a obtenu un master en ingénierie électrique et électronique. Il est le fondateur et le président-directeur général de Charis Unmanned Aerial Solutions (Charis UAS), première entreprise de fabrication de drones de services agréée au Rwanda.

Lancée en 2014, Charis UAS exploite la puissance de l’intelligence artificielle et des technologies de pointe pour fournir des données géospatiales 3D précises et opportunes aux industries afin de les aider à prendre des décisions intelligentes.

Elle est spécialisée dans la construction et l’intégration de systèmes de capteurs, de drones et de solutions de données pour fournir un service de haute qualité. L’entreprise couvre plusieurs pays, dont le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Gabon, la République du Congo, la RD Congo, l’Angola, l’Ouganda, le Kenya et la Tanzanie.

Une grande première pour le pays, le drone Inganji de Charis UAS est entièrement conçu et fabriqué au Rwanda par des ingénieurs et des pilotes locaux. D’après ses concepteurs, l’aéronef présente des caractéristiques notables telles qu’une grande sécurité des données, une efficacité énergétique, une haute résolution et une caméra zoom intelligente et est adéquat pour les applications de sécurité et de surveillance.

Charis UAS a également développé un gestionnaire de projet numérique pour les projets d’infrastructure critiques. Appelé Charis Analytics, il numérise les chantiers et permet de suivre les projets en temps quasi réel avec des informations exploitables. En outre, il permet de collaborer avec toutes les parties prenantes et d’accélérer l’achèvement des projets.

Eric Rutayisire Muziga a également mis au point un drone capable d’éliminer les moustiques sur de grandes superficies, contribuant ainsi à la lutte contre le paludisme. L’appareil, équipé d’un réservoir de 10 litres contenant de l’insecticide qui détruit les larves à la source, a été tout de suite adopté par le gouvernement rwandais.

Membre du conseil d’administration de Crystal Ventures, une société de capital-risque et de capital-investissement, Eric Rutayisire Muziga a reçu plusieurs distinctions. Il a figuré sur la liste 2019 Forbes 30 under 30, catégorie technologie et a été élu top 3 du All Africa Business Leader Award. Charis UAS figure parmi les lauréats 2023 du Google for Startups Black Founders Fund.

Melchior Koba

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Dans un monde caractérisé par des avancées technologiques rapides, l’innovation est devenue une force motrice du progrès social. Pangea Accelerator se dresse comme un phare d’espoir pour les entrepreneurs en herbe à travers le continent africain.

Cofondé en 2017 par Jonas Tesfu (photo), Pangea Accelerator est un programme d’accélération norvégien et une plateforme d’investissement qui s’est donné pour mission d’aider les start-up africaines en leur fournissant le soutien, le mentorat et le financement dont elles ont besoin pour prospérer.

Ainsi, grâce au mentorat, aux ateliers, aux opportunités de réseautage et au financement initial, Pangea Accelerator équipe les start-up des outils nécessaires pour transformer des idées novatrices en entreprises porteuses d’impact. Actuellement, la plupart de ces actions sont menées au Kenya.

L’accélérateur développe plusieurs programmes comme The Young Ventures Accelerator Program 2.0. Soutenu par le GIZ, ce programme se déroule sur une période de six semaines, suivi d’une session de mentorat de six mois et cible les innovations ou les start-up dans le secteur du logement abordable et situées dans un rayon de 70 km autour de la zone métropolitaine de Nairobi.

Le Pangea Scaleup Program, qui est également un programme de l’accélérateur, trouve les meilleures entreprises en expansion et les fait croître de la phase d’amorçage à celle de la série A. Il cible les start-up actives dans les secteurs de la fintech, de la healthTech, de la logistique, de l’agriculture, des énergies renouvelables et autres solutions numériques.

Pangea Accelerator produit également d’autres programmes d’accélération locaux basés sur des étapes clés et axés sur la validation et l’évolutivité. Il présente une série d’événements centrés sur le développement de l’Afrique, l’investissement, les écosystèmes de start-up et la politique.

Dans l’accomplissement de sa mission, l’accélérateur est soutenu par plusieurs institutions nationales et internationales. Parmi ces partenaires, se trouvent Microsoft, The Factory, IKEA Foundation, Katapult Accelerator, AfriLabs, Innovation Norway, UK Kenya Tech Hub et African Business Angel Network, entre autres.

Melchior Koba

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Jeune innovatrice, elle est à l’origine de plusieurs projets technologiques en Tanzanie et a remporté plusieurs prix et distinctions, nationaux comme internationaux. Sa plus jeune entreprise permet aux créateurs de contenus de vendre leur savoir.

La Tanzanienne Sophia Abeid (photo) est cofondatrice et présidente-directrice générale de la start-up Vide, une plateforme de marché pour des compétences de vie éducatives ou du contenu vidéo d’apprentissage numérique. Elle est diplômée de la St. Joseph University in Tanzania où elle a obtenu, en 2018, un bachelor en ingénierie de l’électronique et des communications.

Lancée en 2022, l’application éponyme de la start-up permet aux professionnels de divers domaines, qu’il s’agisse de boulangers ou de comptables, de créer des cours sur la plateforme. L’objectif est de partager leur expertise, tout en ayant la possibilité de générer des revenus grâce à une rémunération basée sur le contenu qu’ils fournissent.

Le 10 août 2023, Vide a été citée parmi les 20 start-up pionnières dirigées par des femmes entrepreneurs, qui participeront à la quatrième édition du programme de mentorat « Future is Female ». Elle bénéficiera d’un mentorat personnalisé, participera à des ateliers et événements de mise en réseau, avec la possibilité d’accéder à des opportunités d’investissement.

Sophia Abeid travaille pour Vodacom Tanzania Plc, depuis juin 2021, en tant que spécialiste des infrastructures de télécommunications.

Depuis août 2021, elle est un membre du conseil consultatif mondial des jeunes de Digital Opportunity Trust, un mouvement de jeunes innovateurs sociaux audacieux qui disposent des outils, des connaissances et des réseaux nécessaires pour créer des opportunités et transformer leurs propres communautés.

Sophia Abeid est aussi cofondatrice de « Blueprint Innovations », une entreprise spécialisée dans les solutions numériques. De plus, elle est la créatrice du « File Tracking System (FTS) », un logiciel conçu pour localiser aisément les fichiers au sein des grandes organisations. Ce logiciel est largement adopté par les entreprises en Tanzanie.

Elle a reçu plusieurs prix et distinctions pour son talent. En 2018, alors qu’elle étudiait encore, elle est devenue la plus jeune lauréate de l’Africa Science Week du Next Einstein Forum en Tanzanie pour les femmes émergentes dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM). En 2021, en tant qu’employée de Vodacom Tanzania Plc, elle a remporté le prix Best Female Graduate Engineer émis par Institute of Engineers.

Melchior Koba

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En tant qu’accélérateur de start-up, il soutient et promeut l’entrepreneuriat et l’innovation en offrant aux entrepreneurs des opportunités d’apprentissage, de mentorat, de réseautage et d’accès à des investisseurs potentiels.

AUC Venture Lab (V-Lab) est le premier accélérateur universitaire d’Egypte. Fondé en 2013 par Ayman Ismail, professeur associé à l’American University in Cairo (AUC) School of Business, il a pour objectif d’assister les créateurs d’entreprises dans le démarrage, la croissance et la transformation de leurs jeunes entreprises. De plus, il vise à mettre à disposition de la communauté de l’AUC une plateforme d’apprentissage et de recherche, favorisant ainsi son implication auprès des entrepreneurs.

Afin d’atteindre ses objectifs, V-Lab développe plusieurs programmes, notamment Startup Accelerator, Fintech Accelerator, AUC Angels et Startup Launchpad.

Startup Accelerator est un programme de quatre mois qui a pour mission d’aider les entrepreneurs à concevoir et à développer la prochaine génération de start-up technologiques et innovantes. Programme phare de l’accélérateur, il soutient les entrepreneurs depuis 2013.

Fintech Accelerator est un programme personnalisé de quatre mois, destiné aux jeunes entreprises de technologie financière et qui offre aux fondateurs un soutien commercial et technologique intensif, un mentorat et des opportunités de réseautage pour les aider à affiner leurs solutions et à se préparer à l’investissement. Les secteurs visés sont les paiements, l’insurtech, la gestion de patrimoine, les prêts et épargnes, les infrastructures, etc.

Startup Launchpad est un programme immersif de neuf semaines, destiné aux entrepreneurs et futurs fondateurs au stade de l’idée. Quant à AUC Angels est le premier réseau universitaire d’investisseurs providentiels au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Créé dans le but de combler le manque de financement des jeunes entreprises technologiques, le réseau met en relation de jeunes entreprises approuvées avec des professionnels accomplis issus de divers secteurs et d’horizons diversifiés.

A ce jour, V-Lab a déjà aidé plus de 1000 fondateurs à transformer leurs solutions commerciales en start-up technologiques viables et prêtes à l’investissement. Il a permis la création de plus de 12 000 emplois. Il a soutenu plus de 341 start-up dans divers secteurs de la technologie et levé plus de 161 millions dollars.  

V-Lab a reçu plusieurs prix nationaux et internationaux pour son impact et la qualité de ses services dans l’écosystème entrepreneurial. En 2021, il a été désigné meilleur accélérateur/incubateur d’Afrique du Nord par les Global Startup Awards. Il a été reconnu comme le meilleur challenger du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord par UBI Global World Rankings 2021-2022 des incubateurs et accélérateurs d’entreprises. 

Melchior Koba

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Depuis six ans, il dirige Kobo360, une start-up de logistique au Nigeria. Lauréat de plusieurs distinctions prestigieuses, il travaille désormais dans le cabinet du gouverneur d’Enugu pour le développement du secteur des transports.

Obi Ozor (photo) est un entrepreneur nigérian titulaire d’un diplôme de biochimie obtenu à l’université du Michigan et d’un bachelor en arts obtenu à l’université de Pennsylvanie. Le 10 août 2023, il a été nommé commissaire aux transports par Peter Mbah, gouverneur de l’Etat d’Enugu.

A ce poste, il soutiendra, grâce à son expérience dans le domaine des transports et logistiques, la mise en œuvre des politiques du gouverneur de l’Etat de l’est du Nigeria dans le domaine des transports. Cette nomination est le résultat du travail qu’il accomplit depuis 2018, année durant laquelle il a fondé, avec Ife Oyedele, Kobo360 dont il est le président-directeur général.

Kobo360 est une entreprise technologique spécialisée dans le domaine de la logistique des tiers en Afrique. Grâce à sa plateforme digitale, elle connecte les propriétaires de cargaisons aux camions et aux chauffeurs. Elle utilise le big data et une technologie agile pour réduire les frictions et augmenter l’efficacité dans l’écosystème logistique africain.

Obi Ozor est également cofondateur de Fig Finance, une infrastructure de crédit pour les marchés émergents. Lancée en 2022, elle met en relation des prêteurs mondiaux et locaux avec les entreprises les plus solides des marchés émergents à chaque étape de leur parcours.

Avant Kobo360, l’entrepreneur a travaillé pour l’entreprise financière JP Morgan où il était banquier d’investissement entre 2014 et 2015. Il rejoint ensuite l’entreprise de transport Uber au Nigeria en tant que responsable des opérations de 2015 à 2016.

En 2019, Obi Ozor a été nommé innovateur de l’année et jeune chef d’entreprise de l’année lors des CNBC All Africa Business Leaders Awards. L’année suivante, en 2020, il a été choisi avec Ife Oyedele, pour rejoindre le réseau mondial d’entrepreneurs à fort impact d’Endeavor. De plus, le magazine Fortune l’a identifié parmi les 40 dirigeants de moins de 40 ans influençant le secteur de la technologie à l’échelle mondiale.

Melchior Koba

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Titulaire d’un doctorat de l’Université de Leicester, le récemment nommé ministre des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique du Nigeria, Bosun Tijani, figure dans le classement 2022 de We Are Tech des 50 personnalités les plus influentes de la tech en Afrique.

Mercredi 16 août, Bosun Tijani (photo) a été nommé ministre des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique du Nigeria. Préféré par le Sénat parmi plusieurs propositions, le tech entrepreneur de 46 ans remplace Isa Ali Pantami. Son rôle sera de développer des stratégies efficaces pour soutenir l’écosystème technologique du Nigeria. Avec les autres membres du nouveau gouvernement, il est attendu à la cérémonie de prestation de serment, le lundi 21 août prochain.

Bosun Tijani est un docteur en innovation et développement économique. Diplômé de l’université de Leicester en Angleterre en 2020, il est cofondateur et président-directeur général de Co-creation Hub Nigeria (CcHUB). Le laboratoire technologique et espace de préincubation et d’accélération de start-up est basé à Lagos.

« Dans tout ce que nous faisons, nous mettons fortement l’accent sur l’innovation et la mise en place d’un écosystème d’innovation qui permette à la connaissance d’être au cœur de la manière dont nous résolvons les problèmes. Nous nous définissons d’ailleurs comme un centre d’innovation sociale axé sur l’accélération de l’utilisation du capital social et de la technologie pour la prospérité économique », déclarait Bosun Tijani en 2021.

Egalement titulaire de plusieurs certifications, notamment celle de l’Ecole Kennedy de Harvard en innovation pour le développement économique, Bosun Tijani a cofondé CcHUB en 2010 avec Femi Longe. Depuis il a vu naître plusieurs initiatives à fort impact social. Il s’agit, entre autres, du Growth Capital qui offre depuis 2016 des fonds aux entrepreneurs nigérians ; du programme Make-IT Accelerator ou encore du Giving4Good Challenge.

Bosun Tijani a réussi au fil des années à s’attirer la grâce de grands groupes technologiques qui soutiennent ses initiatives. C’est le cas de Google qui, aux côtés du ministère rwandais des TIC et de l’Innovation et de la Fondation Mojaloop, accompagne le programme d’incubation Fintech au Rwanda mené par iHub (branche de CcHUB en Afrique de l’Est) dont la seconde cohorte composée de six start-up a déjà été dévoilée.

Président du conseil de la banque LifeBank depuis février 2022, Bosun Tijani est le fondateur et le PDG de Truppr, une plateforme sociale de fitness et de bien-être.

Bosun Tijani a démarré sa vie professionnelle en 1998 à l’AIESEC, une entreprise de recrutement de jeunes talents, en tant que directeur national. Il est ensuite devenu responsable du développement commercial de DeliveryKing cinq ans plus tard. Il a rejoint Hewlett Packard (HP) Company en 2004 comme responsable du déploiement de l’Africa-HP Global Micro-Enterprises Acceleration Program.

Conseiller en Internet et technologies des communications au Centre du commerce international entre 2005 et 2007, il a rejoint ensuite la société anglaise de services et conseil aux entreprises Pera, en tant que responsable du réseau de recherche européen jusqu’en 2010, année au cours de laquelle il fonde CcHUB.

Considéré comme l’une des 100 personnalités les plus influentes d’Afrique par New African Magazine en 2021, cité par We are Tech comme l’une des 50 personnalités qui font la Tech en Afrique en 2022, Bosun Tijani a été honoré du prix de l’icône mondiale de l’excellence africaine.

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Elle est une entrepreneure tech avec plus de 10 ans d’expérience. Fondatrice de deux entreprises, elle développe des solutions technologiques utiles et adaptées au marché africain. Elle a reçu plusieurs prix et distinctions pour son esprit entrepreneurial et d’innovation.

Olajumoke Oduwole (photo) est une entrepreneure et une informaticienne nigériane diplômée de l’université de Lagos où elle a obtenu en 2015 un master en ingénierie des systèmes avec spécialisation en intelligence artificielle. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de la start-up de technologies financières Alajo.

Lancée en 2021, l’application éponyme de l’entreprise numérise les opérations d’épargne et de crédit par le biais d’une infrastructure USSD. Conçue pour les commerçants, les entreprises à croissance rapide et les personnes non bancarisées ou sous-bancarisées, elle a déjà aidé à épargner plus de 373 millions de nairas (443 600 euros).

« Opportunément, les personnes sous-bancarisées et non bancarisées ont désormais accès aux produits financiers, aux services et aux opportunités des entreprises grâce aux données analysées de leurs transactions », a déclaré Olajumoke Oduwole en avril 2023.

Cette année, l’entreprise a permis à Olajumoke Oduwole et Eniola Oladeinde, cofondatrice d’Alajo, de participer au programme Google for Startup Accelerator : Women Founders.

https://www.linkedin.com/posts/olajumokeoduwole_congratulations-to-eniola-oladeinde-and-i-activity-7065707600742371330-SsGb?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

En 2014, Olajumoke Oduwole a fondé KJK Africa, une entreprise spécialisée dans la conception et le développement de logiciels. La société crée des produits logiciels durables et propose des services visant à accroître l’efficacité des entreprises, à renforcer leurs liens avec la clientèle, à accroître la visibilité de leurs opérations et à augmenter leur chiffre d’affaires.

Avant Alajo, Olajumoke Oduwole a travaillé pour Bethel Group of Companies en tant que responsable du service informatique entre 2012 et 2013. Elle a également dirigé les départements de marque, informatique et numérique de RegCharles Finance & Capital de 2013 à 2014. En 2018, elle fut consultante en communication du Conseil présidentiel pour un environnement économique favorable, Nigeria (PEBEC-EBES).

Elle a reçu plusieurs distinctions et prix pour son travail. En 2018, elle a été dans le top 10 des finalistes au Rising Tech Entrepreneur du Seyi Tinubu Empowerment Program. En 2020, elle a fait partie du Forbes Africa 30 Under 30.

Melchior Koba

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Depuis plus de 10 ans, Nailab soutient l’innovation, l’entrepreneuriat et la création d’emplois dans les secteurs technologiques au Kenya. Il fournit un environnement propice à la croissance des start-up et encourage les jeunes entrepreneurs à poursuivre leurs idées novatrices.

Nailab est un centre d’innovation basé au Kenya qui œuvre à rendre la connaissance et le financement plus accessibles aux entrepreneurs sur l’ensemble du continent africain. Son objectif principal est de soutenir la création d’entreprises viables et pérennes qui s’emploient à résoudre les défis spécifiques de l’Afrique en tirant parti de l’innovation et de la technologie.

Nailab a été fondé en 2011 par Sam Gichuru qui en est également le président-directeur général. Il offre, en collaboration avec ses partenaires tels que la fondation Jack Ma, Alibaba Business School et l’UNFPA, des programmes de formation et d’accélération ainsi que des services de mentorat.

Le programme The Next Economy est l’une des initiatives mises en place par Nailab. Il se concentre sur le développement d’entreprises ou la formation de jeunes issus de milieux défavorisés, âgés entre 18 et 30 ans. Son objectif est de les préparer de manière adéquate pour le marché du travail ou de les aider à créer des entreprises durables et prospères.

Pendant une période de trois mois, le programme The Next Economy propose une formation approfondie aux entrepreneurs participants. Ces derniers acquièrent des connaissances commerciales pointues, se lancent dans des exercices pratiques, et bénéficient d’un accompagnement individuel pour développer avec succès leur entreprise. A ce jour, le programme a déjà formé plus de 600 personnes aux compétences essentielles de la vie quotidienne et 190 personnes dans le domaine de l’entrepreneuriat.

Nailab met également à la disposition des entrepreneurs une plateforme éducative virtuelle appelée Mwanzo. Il organise des défis pour faciliter l’accès au financement de démarrage afin de permettre aux entrepreneurs de faire passer leurs idées au niveau supérieur.

Parmi les challenges qu’organise le centre on peut citer The Africa Netpreneur Prize Initiative, qui partage 1 million de dollars entre les 10 meilleurs entrepreneurs sélectionnés chaque année, et le Mombasa : Swahili Tech Women Innovation Challenge qui cible les femmes techno-entrepreneurs et les hommes entrepreneurs avec des innovations destinées aux femmes.

Toutes ses initiatives sont la preuve du gros travail que Nailab effectue pour le développement de l’écosystème technologique au Kenya.

Melchior Koba

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