Docteur en informatique, il a travaillé dans plusieurs entreprises avant de se lancer dans l’entrepreneuriat. Il propose des solutions technologiques pour aider les acteurs de la chaîne de valeur agricole à prendre de bonnes décisions.

Dieu Donné Okalas Ossami (photo) est le président-directeur général d’E-Tumba, une agritech. Originaire de la RD Congo, il a fait ses études en France, où il a obtenu en 2002 un diplôme d’études approfondies (DEA) en génie logiciel à l’université de Franche-Comté. Il est également titulaire d’un doctorat en informatique obtenu en 2006 à la Marketing Academy de Londres en Angleterre.

La start-up E-Tumba, dont il est le fondateur en 2015, combine technologies mobiles, big data, objets connectés et modèles agronomiques mécanistes pour faire de l’agriculture productive et durable une réalité en Afrique. Basée à Montpellier, elle conçoit, développe et fournit des outils intelligents de conseil et d’aide à la décision pour l’agriculture et l’environnement à destination des producteurs et des zones technologiquement peu équipées en Afrique.

L’entreprise a conçu et développé deux principales solutions technologiques. La première, Fieldsim est une plateforme SaaS (Software as a Service) qui accompagne les producteurs sur la durabilité de leurs filières agricoles à l’échelle territoriale. Dédiée à l’agriculture et à l’environnement, elle combine 3 niveaux de services : le pilotage de filières, les conseils et l’aide à la décision.

La deuxième solution est nommée BioFuncTool et s’adresse à tous les acteurs de terrain de la chaîne de valeur agricole. Cette dernière est une solution numérique composée d’une application mobile de terrain et d’une application web SaaS permettant aux non-spécialistes de mesurer, évaluer et préserver la biodiversité des sols agricoles.

Dieu Donné Okalas Ossami est, depuis 2013, analyste de la sécurité informatique de VeriFone Systems France en Europe, Moyen-Orient et Afrique. Sa carrière professionnelle a commencé en 2005 à l’I.U.T Nancy-Charlemagne où il était un professeur assistant.

Chercheur postdoctoral à l’université de technologie de Compiègne entre 2006 et 2007, il rejoint le fournisseur de solutions de paiement électronique Hypercom en tant que responsable de la sécurité et de la conformité des plateformes de paiement. Il y a travaillé de 2007 à 2011.

Melchior Koba

Lire aussi :

En République du Congo, Joelle Itoua Owona connecte les patients aux médecins

Published in Tech Stars

Twende Hub est une communauté d’innovateurs qui travaillent ensemble pour résoudre des problèmes concrets. Au centre, plusieurs technologies et prototypes ont déjà été développés.

Twende Hub est un centre d’innovation sociale qui œuvre pour la résolution des problèmes de la communauté par la technologie. Basé en Tanzanie, il fournit un espace de travail, une incubation technologique, un mentorat.

Le centre croit en la collaboration avec les étudiants et les membres de la communauté pour identifier leurs défis, ainsi que pour concevoir et créer leurs propres solutions à leurs problèmes. Dirigé par John Rexford Nzira, directeur exécutif, il propose des programmes qui encouragent la créativité et la pensée innovante.

Ses programmes de formation vont d’un jour à 8 semaines et sont ouverts à divers participants, des élèves du primaire aux membres de la communauté. Il initie ses étudiants aux métiers mécaniques et électriques et au processus de réflexion sur les défis de leur vie quotidienne, ceux de leur famille et de leur communauté.

A la fin des programmes, le centre encourage les innovateurs les plus passionnés, possédant les prototypes les plus prometteurs, à les développer en vue d'une production à grande échelle, d'une distribution, d'une vente, d'une maintenance et d'une utilisation bénéfiques pour toutes les parties concernées ; tout en contribuant à la croissance de l'économie tanzanienne et à la réduction de la pauvreté.

Twende Hub dispose de deux espaces de création, des ateliers dans lesquels les participants des programmes peuvent construire leurs prototypes. L'un de ces espaces se trouve à son siège à Arusha, tandis que l'autre est situé à l’école secondaire et centre de formation professionnelle d'Orkolili, dans la région de Kilimandjaro.

En 9 ans d’existence, le centre a développé plus de 60 prototypes et 20 produits technologiques. Plus de 100 000 individus utilisent les technologies conçues et mises au point par ses apprenants.

Membre du réseau AfriLabs, le centre a le soutien de Google for Nonprofits, Kumasi Hive, Africa Open Science Hardware, Global Giving, Southern Africa Innovation Support, Pangea Advisors, The School of St Jude et Okoa New Generation, entre autres.

Melchior Koba

Lire aussi :

Tanzanie : Buni Hub promeut l’innovation, la technologie et l’esprit d’entreprise

Published in Tech Stars

Bien qu’elle ait fait des études en finances et en sciences actuarielles, c’est dans l’industrie du transport qu’elle a choisi d'entreprendre. Elle exploite le pouvoir de la technologie pour dynamiser cette industrie au Kenya.

Balqis Chepkwony (photo) est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de FleetSimplify, une start-up qui propose des solutions de gestion de flotte dans le but de révolutionner l’industrie du transport au Kenya.

Balqis Chepkwony est diplômée de l’université de Nairobi où elle a obtenu en 2006 un bachelor en science actuarielle. Dans la même année, elle devient une comptable professionnelle agréée après trois ans d’étude à la Vision Institute of Professionals.

En 2017, elle se lance dans son projet FleetSimplify. En tant que PDG, elle développe ainsi des solutions innovantes qui optimisent le transport, rationalise les opérations et améliore l’expérience client.

FleetSimplify est une place de marché de location de véhicules qui permet aux chauffeurs professionnels d’accéder à des véhicules. Elle propose un ensemble de technologies et de solutions pour assurer la gestion de la flotte au nom des propriétaires de véhicules.

Grâce à ces solutions, les conducteurs ont instantanément accès à des véhicules de qualité pour conduire et gagner décemment leur vie. Les propriétaires de véhicules, quant à eux, perçoivent de bons revenus sans problème et leurs véhicules sont maintenus en bon état.

La carrière professionnelle de Balqis Chepkwony a commencé en 2007. Elle a été comptable chez Hass Petroleum de 2007 à 2014. En 2015, elle a été embauchée par Texas Energy au poste de directrice financière.

L’innovation et le leadership de l’entrepreneure lui ont permis de remporter plusieurs prix et reconnaissances. Elle a figuré parmi les sept finalistes du concours Pitch, organisé par Mobility 54 Investment SAS, la filiale de capital-risque de Toyota Tsusho Corporation et de CFAO SAS, en mai 2022. Son entreprise a été sélectionnée par Google for Startups pour son programme Black Founders Fund en juin 2023.

En août 2023, elle a été présentée dans la série WomeninIT de Google Africa, qui met en lumière les femmes qui apportent des contributions significatives à leurs industries respectives grâce à la technologie.

Melchior Koba

Lire aussi :

Au Kenya, Juliet Shiro Njoroge met une plateforme d’épargne-achat à la disposition de tous

Published in Tech Stars

Le centre incarne la promesse d’un avenir technologique brillant pour la Gambie. Avec son engagement inébranlable envers l’innovation, l’apprentissage et la collaboration, il se positionne comme un acteur majeur dans le paysage technologique africain.

Au cœur de la Gambie, The Disruptive Lab se démarque comme un véritable moteur d’innovation et de développement technologique pour les jeunes. Il propose un espace de coworking dynamique, offrant non seulement un lieu de travail collaboratif, mais également des équipements de pointe, des opportunités de réseautage et une vision ambitieuse pour l’avenir des entrepreneurs et des start-up gambiennes.

Fondé en 2019, ce centre novateur est une initiative d’Innovate Gambia, un mouvement destiné à stimuler la transformation numérique et à accélérer le développement économique de la Gambie. Il est financé et présenté par PointClick Technologies, une entreprise de services cloud dirigée par Malik Khan.

Equipé des dernières technologies logicielles et matérielles, l’espace de travail du centre comprend des imprimantes 3D, des casques de réalité virtuelle, des consoles de jeux, des assistants numériques personnels, des tableaux blancs numériques, des technologies de communication unifiée et de collaboration.

Les objectifs du centre sont clairs : favoriser la collaboration, forger une communauté solide, encourager l’innovation et promouvoir l’apprentissage. Sa vision est de devenir un catalyseur de changement et de transformation grâce à l’innovation et à la technologie numérique.

Pour réaliser sa mission, The Disruptive Lab propose une gamme variée de services et de programmes destinés à ses membres et au grand public. Outre ses espaces de coworking, il met à la disposition des entrepreneurs des salles de conférence et de réunion. De plus, il organise régulièrement des événements et des rencontres favorisant l’apprentissage, le réseautage et la collaboration.

L’un des fruits de ce laboratoire est son programme d’accélération DRILL, qui dure six mois, qui offre à 60 entreprises sélectionnées des compétences, des outils commerciaux et des capitaux pour soutenir leur croissance en Gambie et en Tanzanie. Cette initiative est réalisée en partenariat avec le Westerwelle Startup Haus Arusha de Tanzanie et bénéficie du parrainage des programmes de renforcement des capacités d’AfriLabs et Digital Africa.

The Disruptive Lab ne se limite pas à ses activités internes. Il a créé un événement de réseautage d’envergure intitulé « Who is Who in Tech in the Gambian Diaspora », visant à connecter les professionnels de l’industrie technologique de la diaspora avec l’écosystème tech local. C’est un pont entre l’expérience mondiale et le potentiel local.

En tant que membre du réseau AfriLabs, The Disruptive Lab bénéficie du soutien de grandes organisations telles que Google for Startups, MailChimp, Amazon Web Services et QuickBooks.

Melchior Koba

Lire aussi :

RD Congo : Kobo Hub accélère l’émergence et la réussite des entrepreneurs locaux

Published in Tech Stars

Avec un parcours éducatif diversifié et une riche expérience dans l’industrie technologique, Jennie Nwokoye s’est donnée pour mission de transformer les services de soins de santé primaires en Afrique.

Originaire du Nigeria, Jennie Nwokoye (photo) est la fondatrice et la présidente-directrice générale de Clafiya, une start-up qui révolutionne l'accès aux soins de santé primaires en proposant des services pratiques, de qualité et abordables, directement depuis le téléphone mobile des utilisateurs.

Fondée en 2021, Clafiya utilise la technologie de pointe de Google Maps Platform pour permettre aux patients de localiser rapidement leur prestataire de soins de santé le plus proche. Cette initiative novatrice offre aux patients la possibilité d'utiliser des codes USSD (Unstructured Supplementary Service Data) ou l'application web Clafiya pour s'inscrire et planifier des consultations en personne avec des infirmières et des agents de santé communautaires. Grâce à cela, les patients obtiennent un diagnostic précis et des recommandations de traitement adaptées à leurs besoins.

Le parcours académique de Jennie Nwokoye est tout aussi impressionnant que diversifié. En 2012, elle décroche un bachelor en sciences biomédicales avec une mineure en anthropologie à l'université de Floride. Sa soif de connaissance l'a ensuite amenée à obtenir un master en sciences et technologies médicales à l'université Stevenson en 2015. Enfin, en 2021, elle a obtenu un doctorat en ingénierie des systèmes à l'université George Washington.

Fort d'une carrière professionnelle qui s'étend sur plus de 10 ans, Jennie Nwokoye a fait ses débuts chez Procter & Gamble en 2013, aux Etats-Unis, où elle a travaillé en tant que chimiste analytique. Elle a ensuite élargi ses horizons en collaborant avec des institutions internationales et gouvernementales prestigieuses, notamment en tant que spécialiste des opérations de renseignement pour le département de la Sécurité intérieure des Etats-Unis de 2016 à 2017, et en tant que gestionnaire de programme chez Amazon Web Services en 2020-2021.

Le dévouement et l'approche innovante de Jennie Nwokoye ne sont pas passés inaperçus. En 2020, elle a été honorée en tant que lauréate de la bourse de la Fondation Legacy Lab par Team One. L'année suivante, Forbes l'a citée parmi les Next 1000 dans la catégorie santé et sciences. En 2022, sa start-up Clafiya a eu l'opportunité de participer au prestigieux programme Google for Startups Accelerator Africa.

Au-delà de ses réussites entrepreneuriales, Jennie Nwokoye s'engage profondément à soutenir la prochaine génération d'entrepreneurs. En tant que mentor dans l'accélérateur Halcyon à Washington D.C., elle a eu un impact significatif en aidant plus d'une douzaine de jeunes entrepreneurs à lever plus de 200 000 dollars depuis 2019.

 Melchior Koba

Lire aussi :

Le Nigérian Alex Okosi nommé à la tête de Google en Afrique

Published in Tech Stars

Par son engagement indéfectible envers l’innovation, mLab Southern Africa se positionne en tant que catalyseur de la transformation numérique dans la région australe du continent.

Fondée en 2011, mLab (Mobile Applications Laboratory NPC) Southern Africa est une entreprise axée sur la technologie qui forme les innovateurs et les entrepreneurs afin qu’ils profitent au maximum des opportunités du numérique. 

Elle est le fruit d’une collaboration entre la Banque mondiale, via son projet InfoDev, le ministère des Sciences et de l’Innovation (DSI), le Conseil pour la recherche scientifique et industrielle en Afrique du Sud (CSIR) et The Innovation Hub (TIH), parmi d’autres parties prenantes, afin d’aider à ouvrir et à développer le secteur des applications mobiles en Afrique du Sud.

mLab Southern Africa travaille avec divers partenaires pour construire un écosystème d’innovation dynamique et robuste. Elle met l’accent sur l’autonomisation des jeunes, des femmes et des communautés désavantagées par le biais de la formation aux compétences numériques, du soutien aux entreprises et des services de développement technologique.

Dans ses bureaux à Limpopo, Gauteng et Northern Cape, elle propose une vaste gamme de services et de programmes pour accompagner tant les aspirants entrepreneurs technologiques que les acteurs établis dans le développement de leurs compétences, de leurs idées et de leurs produits.

Elle organise des événements, formations, ateliers et bootcamps pour une diversité de publics incluant les élèves des écoles, les étudiants universitaires, les diplômés, les professionnels et les entrepreneurs désireux d’apprendre les technologies mobiles, le design, le développement et la gestion d’entreprise.

mLab Southern Africa administre avec succès le programme CodeTribe, une académie de codage, à temps plein, destinée à former des jeunes issus de milieux défavorisés pour devenir des développeurs de logiciels.

L’entreprise propose des programmes d’incubation et d'accélération aux start-up en phase de démarrage. A travers ses programmes, elle offre des services comme l’analyse des lacunes, les stratégies de mise sur le marché, le mentorat, les subventions de démarrage, ainsi qu’une assistance en matière d’outils numériques et de développement de produits minimums viables (MVP).

Le laboratoire d’innovation de mLab Southern Africa se présente comme un terrain fertile où son équipe soutient le développement de solutions numériques, notamment celles à impact social. mLab Southern Africa a ainsi contribué au développement de solutions pour des secteurs aussi variés que l’éducation, la santé et l’agriculture.

mLab s’inscrit dans une initiative régionale qui englobe les pays d’Afrique australe. En plus des membres du consortium qui l’a mise sur pied, elle s’appuie sur un solide réseau de partenaires et de collaborateurs issus des secteurs public, privé, académique et de la société civile. Parmi ces précieux partenaires, nous pouvons citer la Banque mondiale, le ministère des Affaires étrangères de la Finlande, AfriLabs, Google, Amazon Web Services.

Melchior Koba

Lire aussi :

Botswana Digital & Innovation Hub identifie, développe et finance de jeunes entreprises axées sur la technologie

Published in Tech Stars

Il cumule plus de deux décennies d’expérience dans les médias, le divertissement et la technologie. Avec ses nouvelles fonctions au sein de Google Africa, il pourra jouer un rôle plus important dans la promotion d'un avenir numériquement inclusif et prospère pour tout le continent.

Alex Okosi (photo) est un cadre d’entreprise né au Nigeria. Nommé directeur général de Google en Afrique le mardi 5 septembre, il pilotera les opérations de la société sur le continent, notamment les programmes pour aider les entreprises et les économies du continent à se développer, ainsi que pour élargir l’accès à Internet et fournir des outils afin d’aider le prochain milliard d’utilisateurs à tirer davantage parti du Web.

« Je suis très enthousiaste à l’idée de diriger l’équipe de Google en Afrique et d’avoir l’occasion de participer encore plus étroitement à la vie de cette région diversifiée et dynamique, qui me tient tant à cœur », a déclaré Alex Okosi. « Je crois fermement au potentiel de la technologie, et en particulier de l’Internet, pour améliorer la vie des gens et aider les individus et les entreprises d’Afrique à prospérer », a-t-il ajouté.

Alex Okosi a fait ses études universitaires aux Etats-Unis. En 1998, il obtient un bachelor en administration des affaires et économie au Saint Michael’s College. Avant de rejoindre Google, il a passé 22 ans (1998-2020) chez ViacomCBS (aujourd'hui Paramount Global). Il y a occupé plusieurs postes à responsabilité dont celui de directeur général de la marque BET International. Il a ensuite travaillé pour YouTube entre 2020 et 2023 en tant que directeur général de YouTube Emerging Markets pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA).

Alex Okosi a remporté plusieurs prix tout au long de sa carrière. En 2013, il a été nommé Young Global Leader au World Economic Foundation (WEF). En 2014, il a remporté le prix « Up & Coming Future Leader of the Year » aux Ai Investment & Business Leader Awards. En 2018, il a été finaliste des All Africa Business Leader Awards. En 2019, il a été nommé membre honoraire du National Institute Of Marketing Of Nigeria (NIMN).

Melchior Koba

Lire aussi :

Nigeria : Obi Ozor, PDG de Kobo360, est le nouveau commissaire aux transports de l’Etat d’Enugu

Published in Tech Stars

Il est un exemple remarquable d’entrepreneur africain qui exploite la technologie blockchain pour générer un impact positif tant sur son continent que sur la scène mondiale.

Ricardo Konlack (photo), un entrepreneur originaire du Cameroun, se passionne résolument pour la technologie blockchain. En qualité de cofondateur et président-directeur général de Katika, il participe activement à révolutionner le paysage financier en Afrique grâce à l’adoption de cette technologie novatrice.

La plateforme Katika se distingue par sa capacité à proposer des solutions novatrices parfaitement adaptées aux besoins des entrepreneurs africains. Elle facilite des paiements rapides et sécurisés, offre un accès aux crédits sans nécessiter d’intermédiaires, encourage l’épargne et permet d’investir dans des projets locaux.

La mission de Katika est clairement orientée vers la promotion de l’inclusion financière, la stimulation du développement économique et le renforcement de la souveraineté numérique au sein de la population africaine.

L’approche de Katika repose sur l’utilisation de la blockchain pour établir un réseau de confiance entre les utilisateurs, réduire les coûts, accroître la transparence et garantir la protection des données. Cette plateforme s’appuie sur une communauté active et engagée qui contribue activement à sa gouvernance et à son développement.

Avec sa start-up, l’entrepreneur a été propulsé par plusieurs incubateurs et accélérateurs locaux et internationaux. Entre autres, on peut citer Founder Institute et ActivSpaces.

Ricardo Konlack est titulaire d’un diplôme en génie civil obtenu en 2020 à la Technische Hochschule Mittelhessen d’Allemagne. La première entreprise de l’entrepreneur s’appelle BrickBuilding, une société qui conçoit, fabrique et distribue des produits qui touchent au génie civil, à l’architecture, au bâtiment et aux travaux publics.   

Melchior Koba

Lire aussi :

Danielle Ekambi Soppo offre aux Camerounais une solution de paiement mobile simple, rapide et sécurisée

Published in Tech Stars

SING joue un rôle central dans l’écosystème numérique gabonais et de la sous-région en fournissant des solutions adaptées aux besoins des entrepreneurs, des entreprises et des institutions.

SING (Société d’Innovation Numérique du Gabon) est une entreprise privée spécialisée d’innovation numérique, fondée en 2018 par Yannick Ebibie. Son objectif principal est de contribuer à accroître la compétitivité du continent africain en favorisant la transition vers le numérique. Avec son incubateur PIVOT 4.0, SING propose des programmes personnalisés visant à soutenir le développement des jeunes entreprises numériques.

Elle sélectionne et accompagne des projets innovants dans divers secteurs tels que le numérique, l’énergie, l’agriculture, la santé et l’éducation. Les start-up bénéficient d’un soutien sur mesure, d’un accès à des infrastructures de pointe, d’un réseau de mentors et d’experts, ainsi que d’opportunités de financement.

En plus de son rôle d’incubateur, elle offre des formations qualifiantes et certifiantes dans des domaines liés au numérique, tels que le développement web, le design, le marketing digital et la cybersécurité. Ces formations sont accessibles à tous les niveaux et visent à renforcer les compétences des apprenants.

SING accompagne également les entreprises et les institutions dans leur propre transformation digitale en leur fournissant des services d’audit, d’études, de stratégie et de solutions numériques personnalisées.

Depuis sa création, SING a soutenu plus de 50 start-up numériques au Gabon, certaines d’entre elles ayant remporté des distinctions nationales et internationales. De plus, SING a été un acteur clé dans l’organisation ou la co-organisation d’événements liés au numérique, tels que des hackathons, des conférences et des ateliers.

SING a pour ambition, d’ici 2025, de contribuer à la création de 20 000 emplois dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) au Gabon et de favoriser l’émergence de champions nationaux de l’innovation numérique.

Parmi les entreprises qu’elle a accompagnées, on peut citer Ultimate CRM, une plateforme en ligne de prospection visant à améliorer la force de vente, ainsi qu’Ekena, une start-up axée sur la promotion du tourisme local grâce au développement de solutions numériques pour tous les acteurs de la chaîne de valeur.

Entre autres, ses partenaires sont la Banque mondiale, Deloitte, eGabon, Gabon Telecom, Goup Vivendi Africa, Total Gabon et le ministère de l’Economie numérique, de la Communication et de la Poste.

Melchior Koba

Lire aussi :

Victorin Ontchya Areno : premier Gabonais et Noir africain lauréat du Founders Award Adobe

Published in Tech Stars

Technopark est un acteur clé de l’innovation au Maroc, qui contribue à la dynamisation du tissu économique national et à la promotion de la culture entrepreneuriale auprès des jeunes générations.

Technopark, lancé en 2001 à Casablanca par la société MITC (Maroc Information Technopole Company), sous la direction de Lamiae Benmakhlouf, est le tout premier incubateur d’entreprises technologiques au Maroc. Il est le fruit d’un partenariat public-privé impliquant le ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, la Banque mondiale, la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), la Banque centrale populaire (BCP) et le Groupe ONA.

La mission de Technopark consiste à faciliter la création et la croissance d’entreprises novatrices opérant dans les domaines des technologies de l’information et de la communication (TIC), des technologies vertes (greentech) et de l’industrie culturelle. Il offre un environnement propice à l’essor des start-up grâce à une gamme variée de services incluant l’hébergement, le mentorat, la formation, l’accès au financement, l’accès au marché, la visibilité et le réseautage.

Depuis sa création, Technopark a soutenu plus de 3 500 entreprises innovantes, créant ainsi plus de 15 000 emplois directs et indirects. Actuellement, il opère sur cinq sites — situés à Casablanca, Rabat, Tanger, Souss-Massa et Agadir — qui accueillent plus de 450 entreprises et servent régulièrement de cadre pour des événements axés sur l’innovation et l’entrepreneuriat.

Technopark Maroc aspire à renforcer son rôle en tant que catalyseur stratégique de l’écosystème entrepreneurial innovant au Maroc, en étendant son modèle à d’autres régions du pays. Au cours du quatrième trimestre de 2023, Technopark Essouira sera inauguré, et trois autres sites prévus à Fès, Tiznit et Oujda verront le jour en 2024. Ces nouveaux centres d’innovation contribueront à soutenir les start-up locales et à favoriser la création de synergies entre les différents acteurs de ces régions.

Melchior Koba

Lire aussi :

Maroc : HSeven offre aux jeunes entreprises des services d’accompagnement, de mentorat et des opportunités de réseautage

Published in Tech Stars
Page 29 sur 83

Please publish modules in offcanvas position.