A travers son entreprise Voyc AI, il offre aux entreprises la possibilité de superviser l’ensemble de leurs échanges avec les clients, leur permettant ainsi d’améliorer l’expérience client.

Le Sud-Africain Matthew Westaway (photo) est le président-directeur général et un cofondateur de Voyc AI, une start-up basée à Amsterdam qui utilise l’intelligence artificielle pour analyser les conversations téléphoniques entre les entreprises et leurs clients. Son objectif est d’aider les entreprises à respecter les normes de conformité et à améliorer l’expérience client.

Matthew Westaway est diplômé de l’université du Cap où il a obtenu un master en ingénierie de la vision par ordinateur et de la photogrammétrie en 2015. En 2017, avec son amie Lethabo Motsoaledi, il a eu l’idée de créer Voyc AI, après avoir constaté les difficultés que rencontraient les entreprises pour écouter et analyser manuellement les enregistrements d’entretiens avec leurs clients. Le projet a vu le jour l’année suivante.

Depuis, l’ancien bénéficiaire du programme Google for Startups Accelerator Africa a séduit des dizaines de centres d’appels dans divers secteurs réglementés en Afrique du Sud et en Angleterre. La start-up leur permet de réduire les risques de non-conformité, d’améliorer la performance opérationnelle, de mesurer la satisfaction client et d’identifier les vulnérabilités des clients.

En septembre 2023, l’entrepreneur a été sélectionné pour l’accélérateur ScaleNL's West Coast '23 Cohort, un programme immersif de 12 semaines conçu pour aider les fondateurs de start-up technologiques à entrer sur le marché américain.

Avant Voyc AI, l’entrepreneur a cofondé, en 2014, 3D Power, une entreprise spécialisée dans l’impression 3D. En 2016, il a aussi cofondé Hello Baby Prints, une start-up spécialisée dans la technologie pour bébés, connue pour son produit d’impression 3D d’échographies, Hello Baby 3D Prints. Matthew Westaway est également cofondateur, en 2017, de Motsoaledi & West, une agence d’innovation axée sur le design.

Matthew Westaway est animé par la vision de garantir la confiance entre les entreprises et leurs clients en leur assurant une qualité et un soin constants dans chaque interaction.

Melchior Koba

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Le centre d’innovation WETECH contribue à l’autonomisation des femmes et des filles dans le secteur du numérique. Il démontre que les femmes peuvent être des actrices clés de l’innovation sociale et du développement durable en Afrique.

WETECH (Women in Entrepreneurship and Technology) est un centre d’innovation camerounais qui vise à promouvoir l’entrepreneuriat et l’innovation chez les femmes dans le domaine des technologies.

Fondé en 2020 par Crescence Elodie Nonga, présidente du centre, WETECH veut créer un réseau de femmes dynamiques et dirigeantes en leur donnant des opportunités et des ressources pour leur développement par le biais de l’entrepreneuriat et de la technologie.

Le centre conçoit et développe des programmes d’accompagnement et de mentorat pour les filles et les femmes africaines et offre à ces dernières des formations en matière d’entrepreneuriat et de technologie. Parmi les programmes qu’organise le centre, nous avons le WETECH WILE qui détecte, forme, accompagne les femmes entrepreneurs à fort potentiel dans leur croissance et crée des opportunités d’investissement pour elles.

Le centre propose aussi le programme WETECH WIC (Women in Code) afin d’enseigner aux femmes âgées de plus de 18 ans le développement web et mobile. Avec le soutien du Haut-Commissariat du Canada au Cameroun, WETECH développe le programme FundHer qui a pour objectif d’offrir aux femmes des ressources qui les aideront à améliorer leur accès aux produits financiers et aux opportunités de financement.  

Le dernier programme est l’initiative #eSkills4Girls qui a déjà permis à 115 jeunes filles camerounaises d’apprendre le codage informatique et le développement web. Présent au Cameroun, au Sénégal et au Togo, WETECH a déjà accompagné plus de 30 projets, organisé plus de 10 programmes et activités, formé plus de 600 femmes et impacté plus de 2 500 femmes.

En 2022, le centre remporte le Joint Innovation Challenge, un concours international organisé par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) en collaboration avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), l’Union internationale des télécommunications (UIT) et le Centre du commerce international (CCI).

Melchior Koba

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MIIC offre aux entrepreneurs un environnement propice à la création et au développement de leurs idées, contribuant ainsi à la transformation économique et sociale du pays et de la région.

Makerere Innovation and Incubation Centre (MIIC) est un centre d’incubation de start-up et d’innovations basé à Kampala, en Ouganda. Fondé en 2010 par le Dr Peter Ngategize, un économiste agricole et expert en développement du secteur privé, MIIC vise à soutenir le développement et la croissance des entreprises et des innovations basées sur la technologie dans différents secteurs.

MIIC offre aux entrepreneurs un espace de collaboration, un accompagnement en développement de produit et d’affaires, un coaching, un accès au marché et au capital. Il propose également des programmes d’incubation, d’accélération, de validation et de formation.

Le MIIC Startup Dealflow, son programme d’incubation phare, dure 6 mois et s’adresse aux créateurs d’entreprises technologiques en phase d’amorçage et en phase de développement qui recherchent un soutien pour la conception et l'amélioration de leur produit, la croissance de leur entreprise et l'extension de leur marché.

Il organise aussi des rencontres comme les Jumpstart Series qui réunissent des chefs d’entreprises locaux, des experts de l’industrie et d’anciens élèves de ses programmes pour partager leurs idées sur le développement, la gestion et la croissance des entreprises avec les fondateurs/entrepreneurs de l’écosystème local. 

MIIC collabore avec des partenaires tels que Startup Uganda, VRC Group, Afrolynk, Startup Africa Roadtrip, AfriLabs et d’autres acteurs de l’écosystème entrepreneurial. Depuis 2017, il a encadré plus de 50 start-up lancées, financé plus de 20 start-up, créé plus de 100 emplois à travers ses start-up.

Le centre se concentre sur les besoins les plus pressants du marché et de la société pour développer des solutions viables et durables. Parmi les secteurs d’intervention de MIIC, on peut citer l’agriculture, l’éducation, la finance, la santé, le tourisme, le transport, les services logiciels et l’énergie.

Melchior Koba

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Après avoir lancé deux affaires qui ont malheureusement échoué, il se tourne vers la technologie et propose une solution fintech qui permet aux petites et moyennes entreprises de gérer leur comptabilité et d’accéder à des services financiers.

Emmanuel Emodek (photo), cofondateur et directeur général de la start-up ChapChap qui aide les petites et moyennes entreprises à tenir leurs comptes et à accéder aux services financiers, est un entrepreneur ougandais.

Après ses études secondaires, Emmanuel Emodek a choisi de ne pas poursuivre des études universitaires afin d'aider sa mère et ses frères à avoir un revenu stable. Il a donc lancé successivement deux affaires qui ont malheureusement échoué. Il rencontre ensuite l’une de ses anciennes professeures d’école, Monica Kiconco Asiimwe, qui lui a demandé de trouver une idée de solution qui aiderait les entrepreneurs.

« Monica a vu quelque chose en moi. Elle m’a dit qu’elle savait que je pouvais trouver une solution qui aiderait les propriétaires de petites entreprises à rester à flot, et qu’elle travaillerait avec moi pour y parvenir », raconte Emmanuel Emodek en 2019.

C’est ainsi qu’en 2016, il a lancé ChapChap avec Monica Kiconco Asiimwe et James Alituhikya, un ingénieur logiciel également ancien élève de la professeure. ChapChap est une application qui permet aux entrepreneurs de gérer leurs stocks, leurs ventes, leurs dépenses et leurs profits, tout en leur donnant accès à des prêts, des assurances et des marchés.

Depuis son lancement, ChapChap a connu un succès remarquable. En Ouganda, l’entreprise offre déjà ses services à plus de 20 000 micro, petites et moyennes entreprises. En 2019, son directeur général a été choisi parmi huit entrepreneurs pour recevoir le HRH The Prince of Wales Young Sustainability Entrepreneurs Prize décerné par Unilever et l’Institute for Sustainability Leadership de l’université de Cambridge.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Emmanuel Emodek a travaillé comme personnel de cabine d’Air Tanzania Company Ltd de 2005 à 2010. Entre 2007 et 2012, il a été un distributeur indépendant de QNET Ltd, une société spécialisée dans le mode de vie et le bien-être qui utilise un modèle commercial de vente directe pour offrir une large sélection de produits.  

Melchior Koba

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ZongoVation Hub est une organisation qui utilise la technologie comme un levier pour l’émancipation économique et sociale des communautés Zongo, souvent marginalisées et défavorisées. Elle contribue ainsi à créer un écosystème entrepreneurial dynamique et inclusif au Ghana.

ZongoVation Hub est un espace d’innovation technologique communautaire dédié au développement et à la croissance des jeunes entrepreneurs et des start-up dans les communautés Zongo du Ghana. Fondé en 2018, il aide les jeunes porteurs d’idées à devenir des entrepreneurs en leur fournissant tous les outils et les réseaux nécessaires.

Son fondateur et président-directeur général, Mahmoud Jajah, est un entrepreneur en série et un bâtisseur d’écosystèmes qui a pour vision, à travers ZongoVation Hub, de transformer les communautés Zongo en des hubs technologiques en Afrique.

ZongoVation Hub propose des programmes de formation dans divers domaines liés à la technologie, tels que le développement web, le design graphique, le développement d’applications mobiles, les médias numériques, le développement d’entreprise, etc. Il organise également des initiatives caritatives dans les domaines de la santé, de l’éducation, du leadership et de l’entrepreneuriat.

Son programme principal est le Zongo Startup Program, dont l’objectif est d’identifier, de former, d’accompagner et de financer les entrepreneurs débutants et les start-up issues des communautés Zongo au Ghana. Ce programme comprend une période d’incubation de trois mois pour valider les prototypes, suivie d’une phase d’accélération de quatre mois visant à perfectionner les produits et les modèles économiques avant de présenter les entreprises aux investisseurs.

Depuis sa création, ZongoVation Hub a lancé 7 programmes et formé plus de 100 femmes et plus de 100 hommes. Il a accompagné la création de plus de 4 entreprises. Il dirige actuellement une initiative appelée Zongo Tech, dont l’objectif est de former et de faire émerger 100 000 entrepreneurs et experts en technologie issus des communautés Zongo d’ici 2030.

Pour atteindre son but, il compte établir des centres dans les 16 régions du Ghana et renforcer son réseau de partenaires locaux et internationaux. Pour le moment, il peut compter sur Ghana Tech Lab, AfriLabs, ISpace, Google, le British Council, Social Enterprise Ghana, et Digital Zongo, entre autres.

Melchior Koba

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Elle représente une source d’inspiration pour tous ceux qui aspirent à créer un impact positif sur la société et sur la planète grâce à l’innovation technologique. A travers son entreprise, elle fait de l’Afrique un continent plus propre et vert.

Ugwem Eneyo (photo) est une ingénieure, inventrice et entrepreneure nigériane. Elle est la présidente-directrice générale et une cofondatrice de SHYFT Power Solutions, une entreprise de technologie énergétique qui propose des solutions innovantes basées sur l’Internet des objets (IoT) et des logiciels pour connecter et gérer intelligemment les ressources énergétiques distribuées dans les marchés émergents, notamment en Afrique.

Née au Nigeria, Ugwem Eneyo a fait ses études universitaires aux Etats-Unis, où elle a obtenu en 2013 un bachelor en génie civil et environnemental à l’université de l’Illinois à Urbana-Champaign avant de rejoindre en 2014 l’université de Stanford pour y effectuer un master et un doctorat, toujours en génie civil et environnemental.

Elle cofonde Solstice Energy Solutions, rebaptisée SHYFT Power Solutions, en 2016 avec son associé Cole Stites-Clayton. L’entreprise permet aux utilisateurs de réduire leurs coûts énergétiques, leur empreinte carbone et leur exposition aux gaz toxiques.

SHYFT Power Solutions a connu une croissance rapide et a reçu de nombreuses distinctions. Dès l’année de sa création, l’entreprise remporte le MIT Clean Energy Prize et fait partie des finalistes de Demo Africa, un concours organisé par l’African Technology Foundation (ATF) qui récompense des entreprises africaines innovantes.

Avant de lancer SHYFT Power Solutions, Ugwem Eneyo a commencé à travailler comme conseillère stagiaire en environnement et réglementation d’ExxonMobil en 2011. En 2013, elle est nommée conseillère environnementale, socio-économique et en réglementation de la même société. Après son master, elle effectue en 2015 un stage, toujours à ExxonMobil, mais cette fois en tant qu’ingénieure environnementale.

Ugwem Eneyo est reconnue comme l’une des figures de proue du secteur énergétique en Afrique et dans le monde. Nommée parmi les Forbes 30 under 30 dans le secteur énergie, elle a été invitée à prendre la parole lors de plusieurs événements prestigieux.

Melchior Koba

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Icealex, plus qu’un simple espace d’innovation, est une communauté dynamique et solidaire qui rassemble des personnes passionnées, créatives et engagées pour faire d’Alexandrie une ville plus prospère.

Icealex est un espace d’innovation technologique axé sur la communauté qui vise à promouvoir la créativité, la collaboration et l’entrepreneuriat dans la ville d’Alexandrie, en Egypte. Fondé en 2011 par Mohamed El-Sharkawy, un ingénieur passionné par les technologies et les solutions durables, Icealex offre des services et des programmes variés pour accompagner les porteurs d’idées, les start-up, les artisans et les étudiants.

Icealex se distingue par son engagement social et environnemental, en cherchant à apporter des réponses locales aux défis locaux. Il propose des ateliers techniques, des services de prototypage rapide et de fabrication numérique, du mentorat de projet, un espace de coworking, des activités de réseautage et des formations en entrepreneuriat social.

Icealex est également un réseau international de hubs et de nœuds présents au Caire (Egypte), Addis-Abeba (Ethiopie) et Weimar (Allemagne). Il soutient les entrepreneurs à travers trois principaux programmes. Le premier, Startups of Africa, est un programme de mise en relation entre start-up et mentors. Il favorise également la collaboration entre start-up dans le but de construire un écosystème plus fort avec des partenariats plus solides.

Le second programme est la Ladies Startups League, un programme destiné aux jeunes entreprises dirigées par des femmes et qui vise à soutenir la validation et la mise à l’échelle de leurs idées commerciales. Le dernier est le programme d’incubation Startups of Alex, lancé pour aider au développement des start-up et accroître la collaboration au sein de l’écosystème des start-up alexandrines. Ce programme est financé par l’Academy of Scientific Research and Technology (ASRT) d’Egypte.

Icealex a également lancé des initiatives comme le projet Makers of Alexandria qui a pour but de mettre en lumière les métiers innovants en voie de disparition où d’extinction. Il organise des événements comme le Icebreakfast, un rassemblement bimensuel au cours duquel sa communauté se regroupe autour d’un petit déjeuner et effectue un échange de connaissances sur plusieurs sujets.  

Melchior Koba

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Madagascar : Habaka développe une communauté d’entrepreneurs technologiques, de développeurs et d’innovateurs

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Habaka est un hub qui vise à créer une culture de l’innovation et de la technologie à Madagascar. En rassemblant les talents technologiques et en favorisant leur développement, il espère contribuer au développement social et économique du pays.

Signifiant « espace » en malgache, Habaka, autrefois i-Hub, est un pôle d’innovation technologique qui soutient une communauté d’entrepreneurs, de développeurs et d’innovateurs. Initié en 2011 par des acteurs indépendants du web malgache et dirigé par Princia Heliarizaka, directrice exécutive, il propose différents services et programmes pour aider la communauté technologique locale à se développer et s’épanouir.

D’abord, il dispose d’un espace coworking moderne, confortable et équipé, où les travailleurs du secteur technologique peuvent utiliser Internet, du matériel et rencontrer d’autres personnes qui partagent leurs intérêts et leurs objectifs.

Habaka organise et accueille des événements liés à l’entrepreneuriat et à la technologie. Ces événements sont des occasions d’apprendre de nouvelles compétences, de partager des idées et de réseauter avec des experts et des pairs. Quelques exemples d’événements sont la Startup Weekend, les barcamp, les webcup, des cafés TIC, etc.

Le hub propose des formations sur divers sujets, tels que le développement web, le marketing numérique, le design graphique et les compétences entrepreneuriales. Habaka gère également un programme appelé Coder Dojo, qui enseigne la programmation et la résolution créative de problèmes aux jeunes.

Aussi, le centre offre un fablab qui dispose de plusieurs équipements, notamment une imprimante 3D ainsi que de puissants ordinateurs pour vous permettre de fabriquer sur mesure n’importe quel objet/pièce. Ces différents outils et accessoires permettent aux entreprises de prototyper leurs produits avant toute production en série.

Actuellement, Habaka compte cinq communautés regroupant des milliers de membres et qui ne cessent de s’agrandir. Les membres des communautés du hub travaillent dans divers secteurs stratégiques comme le génie logiciel, le machine learning, la robotique, les villes intelligentes, l’astronomie et le développement de jeux, entre autres.

Depuis 2018, Habaka nourrit un projet qui vise à mettre en place la Silicone Valley de Madgascar, le Hay Valley. Avec l’aide de ses partenaires qui sont AfriLabs, Orange, GIZ, ArchiCONCEPT, Network Information Center Madagascar (NIC-MG) et le Centre d’innovation et de documentation scientifique et technique (CIDST), le hub a accompagné 80 start-up et délivré 70 formations pratiques.

Melchior Koba

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En dotant les agriculteurs de technologies et de l’accès aux marchés, il contribue à résoudre certains des plus grands défis du continent, tels que la sécurité alimentaire, la pauvreté et le chômage.

Karidas Tshintsholo (photo) est le fondateur et le président-directeur général de Khula, une start-up sud-africaine qui fournit des logiciels et un marché aux agriculteurs pour développer leur activité. Khula se veut un écosystème de soutien aux agriculteurs à travers l’Afrique, en les mettant en relation avec des acheteurs, des intrants, des services techniques et des financements.

Karidas Tshintsholo a fréquenté l'Ekangala Comprehensive High School de 2008 à 2012. Il a ensuite étudié le commerce à l’université du Cap de 2013 à 2015. Avec Matthew Piper et Jackson Dyora, il a fondé Khula en 2017 pour aider les agriculteurs à se développer.

La plateforme est non seulement un marché de produits frais, où les agriculteurs peuvent répertorier leurs produits et où les acheteurs peuvent passer des commandes, mais aussi un marché d’intrants où les producteurs peuvent acheter des semences, des engrais, des pesticides… auprès de fournisseurs vérifiés.

Khula est aussi une plateforme de négociants, où ces derniers peuvent se procurer des produits auprès des agriculteurs et les vendre aux acheteurs. Elle propose également un tableau de bord, où les agriculteurs peuvent accéder à des options de financement provenant de divers prêteurs.

Depuis son lancement, Khula a connu une croissance rapide. Disposant de plus de 100 fournisseurs, plus de 130 dépôts et plus de 190 conseillers agricoles en Afrique du Sud, elle propose plus de 3 000 produits de fournisseurs locaux et internationaux et peut livrer dans toutes les provinces et dans toutes les grandes régions agricoles du pays.

Karidas Tshintsholo est membre du conseil de l’Afrique australe de l’International Fresh Produce Association, une association au service de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement en produits frais et floraux.

Avant Khula, il a cofondé en 2013 MoneyTree Group, une entreprise de médias, d’édition et de marketing axée sur les jeunes et les marchés/segments émergents de l’économie, dont il a été le directeur exécutif jusqu’en 2017. De 2014 à 2015, il a été chef de projet exécutif d’Investor Games qui a pour but d’informer et d’éduquer les membres d’Investment Society (InvestSoc.) sur les options disponibles pour investir leur argent et amasser leur propre richesse.

Karidas Tshintsholo a également reçu des récompenses pour ses réalisations en tant qu’entrepreneur. Lauréat du prix Anzisha en 2015 et membre du conseil consultatif dudit prix depuis 2021, il a été nommé parmi les Forbes Africa 30 Under 30 en 2019.

Melchior Koba

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Kosala PME propose une gamme de services et de programmes qui sont conçus pour inspirer et soutenir les entrepreneurs en herbe et existants au Congo. L’incubateur et accélérateur a déjà accompagné une multitude de projets et start-up.

Kosala est une plateforme qui vise à fournir aux entrepreneurs de la République du Congo un accompagnement et des mécanismes de financement sur mesure, afin de faciliter la création et le développement de nouvelles entreprises.

Fondée en 2019 par Trésor Dexter Omono, un jeune entrepreneur et innovateur congolais, Kosala propose une gamme de services et de programmes pour aider les entrepreneurs à atteindre leurs objectifs et leurs rêves.

Kosala propose des programmes d’incubation et d’accélération aux start-up et aux petites et moyennes entreprises (PME). A travers ces services, elle offre aux entrepreneurs du coaching, du mentorat, des formations et des opportunités de réseautage et de financement. Elle organise également des événements et des ateliers pour promouvoir la culture de l’entrepreneuriat et de l’innovation dans le pays.

Kosala propose aussi des espaces de co-working aux entrepreneurs. A travers Kosala Académie, l’incubateur aide ses étudiants à acquérir des compétences dans divers domaines, dont le numérique, le management et l’entrepreneuriat. Il permet aussi aux entrepreneurs de domicilier leur start-up à son adresse et d’obtenir une assistance sur-mesure pour leurs démarches administratives de création d’entreprises.

Kosala noue également des partenariats avec diverses institutions publiques et privées pour soutenir l’écosystème numérique au Congo. Par exemple, il a signé, en juillet 2023, un accord de partenariat avec l’Agence de développement de l’économie numérique (ADEN CG) pour favoriser l’inclusion numérique, le développement des compétences et la création d’emplois dans le pays.

Kosala est une plateforme qui vise à impacter la vie des entrepreneurs congolais et à contribuer au développement économique et social du pays. Selon son site web, elle accompagne actuellement 3 750 projets et a un taux de réussite de 85 %.

Melchior Koba

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