L’Afrique est en pleine effervescence technologique, avec des start-up innovantes qui émergent dans tous les domaines. Dans ce contexte, AfricArena joue un rôle essentiel en tant que catalyseur de l’innovation et de l’entrepreneuriat technologique sur le continent.

Basé au Cap, en Afrique du Sud, AfricArena est un accélérateur de start-up fondé en 2017 par l’entrepreneur et investisseur Christophe Viarnaud, qui en est aussi le président-directeur général. Son objectif est de favoriser la collaboration entre les principaux acteurs de l’écosystème technologiques en Afrique et de promouvoir l’expansion des start-up en offrant à ces dernières une visibilité et des opportunités de financement.

Ainsi, l’accélérateur veut connecter les start-up africaines avec des investisseurs, des entreprises et des partenaires potentiels du monde entier. Chaque année, il organise des sommets régionaux et internationaux qui rassemblent toutes les parties prenantes du secteur technologique en Afrique, offrant ainsi aux start-up du continent une plateforme pour présenter leurs idées, établir des connexions précieuses et accéder à des opportunités de financement. D’ailleurs, le sommet régional du Kenya aura lieu le 6 septembre prochain à Nairobi. AfricArena organise des événements régionaux tout au long de l’année, créant ainsi des opportunités pour les start-up de différentes régions africaines de se connecter avec des investisseurs locaux et internationaux.

Aussi, depuis sa création, l’accélérateur a lancé plusieurs défis d’innovation ouverte pour les meilleures start-up technologiques d’Afrique. Que ce soit pour des entreprises spécialisées dans la deeptech, la logistique, la mobilité, la healthtech, l’intelligence artificielle, l’agritech, l’edtech ou la fintech, ces challenges permettent aux fondateurs de démontrer leur talent d’entrepreneur et leur technologie innovante aux investisseurs, aux entreprises et à l’écosystème technologique panafricain.

AfricArena est un fervent défenseur de la diversité et de l’inclusion dans le secteur technologique. Il s’efforce de promouvoir l’égalité des chances en soutenant les femmes entrepreneures et en encourageant la participation des jeunes talents africains à travers des initiatives comme le Fem-Tech Startup Innovation Challenge organisé en partenariat avec Amazon Web Services.

Pour mener à bien ses projets, l’accélérateur collabore avec plusieurs institutions nationales et internationales. Parmi elles, on peut citer Bpifrance, Hello Tomorrow, Vinci Energies, Sanofi, la société énergétique Engie, La French Tech, Viva Technology, Air France KLM Group et Wesgro, entre autres.

Melchior Koba

Lire aussi :

Sw7 : première plateforme virtuelle d’accélération d'entreprises technologiques de vente B2B d’Afrique du Sud

Published in Tech Stars

L’Afrique du Sud est l’un des écosystèmes technologiques les plus développés en Afrique. Plusieurs structures, qu’elles soient des start-up, des incubateurs ou des accélérateurs, s’y développent. Parmi elles, on retrouve Start with Seven.

Start with Seven (Sw7) est la première plateforme virtuelle d’accélération en Afrique pour les fondateurs d’entreprises technologiques de ventes B2B, les PDG, les directeurs d’exploitation, les directeurs financiers, les mentors et les investisseurs.

Fondée en 2014 par Odette et Keith Jones (PDG), Sw7 est une plateforme d’accélération sud-africaine qui fournit aux entreprises en démarrage ou financées, du pré-amorçage à la série B, des conseils stratégiques. Elle met à la disposition des conseils d’administrations des entreprises un ensemble de guides, de ressources, d’informations et de savoir-faire élaboré par et avec des fondateurs, des PDG, des mentors et des sociétés de capital-risque.

Ces avantages sont offerts aux chefs d’entreprises et entrepreneurs par le biais d’ateliers numériques sur mesure, d’appels à la communauté et d’un accès 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à des ressources et des contenus en ligne. Les conseils qu’elle offre interviennent avant, pendant et après le parcours de financement. Mieux, elle fournit des informations sur l’établissement et la mise à l’échelle en offshore et sur l’expansion au Royaume-Uni, aux Etats-Unis ou en Afrique.

« Nous combinons des ateliers privés en tête-à-tête, des sessions de conseil et de mentorat sur des domaines prioritaires avec l’apprentissage entre pairs et le partage de savoir-faire qui se produisent dans nos tables rondes privées, nos webinaires de groupe et sur notre plateforme », explique la plateforme.

Sw7 travaille avec plusieurs partenaires technologiques. Que ce soit Amazon Web Services, HubSpot, Intercom, Miro et Twilio, les partenaires offrent plusieurs avantages allant de la formation et du soutien à l’orientation technique, à la structuration pour l’échelle et à l’amélioration de l’accès au marché.

Melchior Koba

Lire aussi :

Afrique du Sud : WomHub soutient et accompagne les femmes fondatrices dans le domaine des STEM

Published in Tech Stars

Il a fondé une entreprise qui numérise le secteur du transport et met en relation les expéditeurs de marchandises et les transporteurs. Il a la confiance de plusieurs investisseurs et son réseau comprend de grandes entreprises de transport.

Moustapha Ndoye (photo) est un informaticien sénégalais diplômé du Georgia Institute of Technology. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Chargel, une start-up de technologie logistique fondée en 2021 et qui a pour mission de rendre le transport routier plus efficace, plus fiable et plus transparent.

L’entreprise, fondée par Moustapha Ndoye et Alioune Ndoye, offre, via sa plateforme, aux transporteurs la possibilité de trouver du fret à tout moment, ce qui leur permet de réduire les trajets inutiles à vide et de bénéficier de paiements rapides. En plus de cela, elle propose des services à valeur ajoutée tels que la fourniture de traceurs GPS, l’assistance pour l’achat de carburant à des tarifs réduits et le soutien en cas de panne pour les réparations.

A travers cette start-up, Moustapha Ndoye veut développer le plus grand réseau de transport routier de marchandises en Afrique de l’Ouest francophone pour faciliter l’accès des expéditeurs à des milliers de camions, et ce, au meilleur prix. D’ailleurs, il a réussi, en avril 2023, une levée de fonds de 2,5 millions de dollars pour étendre ses opérations au Sénégal et dans les pays voisins comme le Mali, la Guinée et la Mauritanie, entre autres.

https://www.linkedin.com/posts/chargel_senegals-logistics-tech-startup-chargel-activity-7054789793846583297-yKKi?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

Récemment, Chargel a été sélectionnée pour le Google for Startups Black Founders Fund. Elle a également été classée par le média Jeune Afrique parmi les 20 start-up africaines à suivre en 2023. Elle a attiré certaines des plus grandes compagnies du monde telles que Maersk et Grimaldi, et en 2022, elle a enregistré un volume brut de marchandises de 1,2 million de dollars.

Avant Chargel, Moustapha Ndoye a été PDG de la société de développement d’applications mobiles iOS Xtreme Design and Engineering entre 2009 et 2018. En 2013, il a cofondé l’entreprise Teranga Solutions, qui offre une expérience hôtelière sans précédent en s’appuyant sur la convergence des technologies mobiles et cloud.

Il a été le PDG de Teranga Solutions avant d’être nommé directeur des opérations de la société HotelOnline en 2018. En 2020, c’est Wave Mobile Money qui l’embauche en tant que directeur de produits. Il y a travaillé jusqu’au lancement de Chargel l’année suivante.

Melchior Koba

Lire aussi :

Au Sénégal, Mignane Diouf relie les agriculteurs ruraux aux commerçants des zones urbaines

Published in Tech Stars

Le secteur technologique est en plein essor en Afrique et les centres technologiques, incubateurs et accélérateurs sont des acteurs importants de ce développement. Au Ghana, Mobile Web Ghana renforce les capacités des jeunes et encourage la création d’entreprises technologiques.

Mobile Web Ghana est un centre de technologie ghanéen dirigé par Florence Toffa, directrice générale. Fondé en 2010, sa vision est de créer une génération d’agents de changement technologique et de leaders qui utiliseront leurs compétences pour résoudre des problèmes locaux.

En tant que hub technologique, son objectif est de renforcer les capacités des jeunes passionnés de technologie afin qu’ils puissent répondre aux exigences de l’industrie technologique au Ghana et à l’international. Pour atteindre ce but, il offre une panoplie de services aux entrepreneurs en herbe et aux jeunes start-up.

D’abord, Mobile Web Ghana propose aux start-up et particuliers des espaces de bureau, l'Internet, des services publics gratuits, des événements de renforcement des capacités. Il offre également des opportunités de partenariats, des services de mentorat et un accès à des possibilités de financement.

Aussi, le centre offre des services de conseil aux entreprises, aux organisations internationales et aux jeunes pousses technologiques. Très actif dans le domaine des open data, il a mis sur pied plusieurs projets afin de rendre disponible les données gouvernementales au grand public, d’établir une culture de l’analyse et de la visualisation des données dans les salles de presse ghanéennes et de renforcer les capacités des membres du personnel des ministères, des départements et des agences du gouvernement, y compris les personnes intéressées par l'open data.

Parmi ces projets open data, le projet Open Cities Accra se démarque. Il vise à rendre Alogboshie et ses environs résistants aux catastrophes naturelles, en particulier aux inondations. Le projet comprend également la cartographie à distance de Nima, Akweteman et Alajo, des villes ghanéennes.

De plus, Mobile Web Ghana travaille avec des start-up, à travers ses programmes d’incubation, dans le but de favoriser leur développement. Il forme les jeunes aux secteurs de la technologie comme la robotique, l’intelligence artificielle et le codage, entre autres.

Préoccupé par l’inclusion de tous aux services et métiers du numérique, le hub organise constamment des programmes de formation pour les femmes. Le programme de formation Females in Mobile Entrepreneurship (FiME), lancé en 2014, en est un exemple. Il forme les femmes à l’informatique. Mobile Web Ghana développe aussi des sites web et logiciels pour faciliter la digitalisation des entreprises.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Ghanéen Sangu Delle révolutionne les soins de santé en Afrique avec CarePoint

Published in Tech Stars

Il est un entrepreneur technologique à la tête de deux entreprises à succès au Liberia. Avec sa solution My Watchman, il est reconnu aux Global Startup Awards comme étant le fondateur de l’année 2023 en Afrique de l’Ouest.

Oliver Wleh Klark (photo) est un entrepreneur libérien diplômé de la Hamline University School of Business où il a obtenu en 2012 un master en gestion internationale et gestion des conflits. Récemment, lors des Global Startup Awards, il a reçu, pour My Watchman, le prix du fondateur de l’année 2023 dans la région Afrique de l’Ouest.

« Ce prix est une victoire pour le Liberia car il offre au pays une plateforme pour présenter des innovations et différentes technologies, développées localement, qui peuvent être étendues à l'ensemble du continent. Nous sommes donc fiers d'avoir gagné ce prix, mais plus important encore, nous pensons que c'est une grande victoire pour tous les Libériens », a déclaré Oliver Wleh Klark.

My Watchman est une application d'urgence à service complet, avec un réseau d'intervention d'urgence disponible à toute heure et un centre de commandement de répartition des urgences. C’est un moyen plus intelligent et plus sûr de protéger sa famille et ses biens, en ayant accès à de l'aide n'importe où et n'importe quand. En tant que lauréat de cette distinction dans la zone d’Afrique de l’Ouest, My Watchman et Oliver Wleh Klark représenteront toute la zone lors de la grande finale où sera désigné le fondateur continental de l’année.

La solution est une marque déposée de l’entreprise technologique Advanced Converged Technologies LLC, dont le fondateur et président-directeur général est Oliver Wleh Klark. L’entrepreneur est également un cofondateur et le président-directeur général de RoviaGate Technology, une entreprise spécialisée dans les technologies de l'information et de la communication (TIC), dont le siège se trouve au Liberia, qui propose des solutions intégrées smart axées sur les données. 

Melchior Koba

Lire aussi :

iLab Liberia renforce les capacités techniques des Libériens pour le développement du pays

Published in Tech Stars

CAYSTI forme les enfants dans les domaines du codage, de la robotique et des principes fondamentaux de l’intelligence artificielle. Il les guide dans la création et le lancement de projets professionnels axés sur le numérique, en veillant à leur viabilité sur le long terme.

Le Cameroon Youth School Tech Incubator (CAYSTI) est un centre d’innovation technologique et de promotion de l’entrepreneuriat technologique camerounais. Fondé en 2018 par l’informaticienne Arielle Kitio qui en est aussi la présidente-directrice générale, il a pour but de développer les compétences technologiques chez les jeunes enfants de de 6 à 15 ans et de les aider à devenir des innovateurs et des entrepreneurs dans le domaine de la technologie.

Le centre conçoit des programmes éducatifs, clés en main, dans le développement de la créativité, l’initiation à l’innovation technologique ou scientifique, le codage, la robotique, la 3D, l’intelligence artificielle et les énergies renouvelables pour les écoles et les gouvernements dans les langues nationales.

Il propose des services d’audit et de soutien aux systèmes éducatifs nationaux afin que ceux-ci préparent mieux la prochaine génération à l’ère de la révolution numérique en combinant l’identité culturelle, la résolution de problèmes, les approches basées sur des projets et la gamification.

CAYSTI conçoit et vulgarise aussi des outils numériques intelligents, collaboratifs et intuitifs pour faciliter l’accès égalitaire à une éducation de qualité, à un contenu éducatif créatif dans le domaine des STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques).

Dans ce sens, il a développé des projets comme abcCode, un environnement de codage ludique et intuitif qui développe la créativité et initie facilement les enfants à la programmation créative, et CAYSTI Edu Kit, un kit 4-en-1 autonome qui permet aux apprenants de maîtriser intuitivement la conception de projets, le codage informatique sans avoir besoin d’une connexion Internet.

Aussi, CAYSTI, avec ses partenaires Orange, IBM, Developers Institute et le ministère des Postes et Télécommunications, entre autres, lance des formations personnalisées et développe des hackathons à l’échelle mondiale afin d’élargir et de consolider une communauté mondiale d’esprits créatifs.

Il organise des bootcamps à l’instar du CAYSTI Champion Camp qui a récompensé trois jeunes champions, élèves de CM1 en 3e, en 2020. Aujourd’hui, le centre a déjà formé et autonomisé plus de 28 000 enfants, dont 60 % sont des filles, formé plus de 500 enseignants et signé des partenariats avec plus de 24 écoles.

Melchior Koba

Lire aussi :

Cameroun : Jongo Hub favorise le développement de solutions technologiques innovantes à fort impact

Published in Tech Stars

Les agriculteurs des milieux ruraux ont difficilement accès au marché de consommation pour écouler leurs produits. Connaissant leurs problèmes, Mignane Diouf, accompagné de son frère, a développé une plateforme qui permet de les connecter aux commerçants en zones urbaines.

Mignane Diouf (photo) est un informaticien sénégalais diplômé de l’European Institute of Technology (EPITECH) où il a obtenu un master en ingénierie logiciel en 2011. En 2018, il a fondé, avec son frère Albert Diouf, la start-up Afrikamart, dont il est le président-directeur général.

Issu d’une famille d’agriculteurs, Mignane Diouf a été témoin de la souffrance des agriculteurs qui avaient du mal à joindre les deux bouts parce que l’accès au marché était difficile et les ventes faibles. Il a donc eu l’idée de fonder Afrikamart pour venir en aide aux exploitants agricoles et par la même occasion faciliter l’approvisionnement en produits frais des professionnels du secteur du commerce de détail.

Afrikamart met en relation les agriculteurs des milieux ruraux et les commerçants des zones urbaines. Elle offre une plateforme de distribution aux petits exploitants agricoles et un centre d’achat numérique aux vendeurs, hôtels et restaurants.

En juin 2022, Mignane Diouf a réussi, pour son entreprise, sa première levée de fonds en amorçage en mobilisant 850 000 dollars auprès de Bloc Smart Africa, un fonds géré par Bamboo Capital Partners, Launch Africa, Orange Ventures et Teranga Capital.

« Le marché annuel des fruits et légumes frais au Sénégal représente à lui seul un demi-million de tonnes et plus d’un milliard de dollars d’opportunités de marché et notre objectif est de continuer à croître dans cette sous-région », a déclaré Mignane Diouf.

Avec un réseau de plus de 2 000 agriculteurs, la start-up livre plus de 10 tonnes de produits par jour et a créé plus de 200 jobs indirects.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Mignane Diouf s’est bâti une belle carrière professionnelle. En 2010, il a commencé à travailler en tant que directeur du pôle TEXEL de Netapsys, une entreprise de services du numérique, en France. De retour au Sénégal en 2016, il est embauché par Teranga Business Solutions où il occupe le poste de directeur exécutif jusqu’à la création d'Afrikamart.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Sénégalais Samba Lo connecte les talents africains aux entreprises présentes sur le continent

Published in Tech Stars

Grâce à ses programmes et services, Jongo Hub favorise le développement d’entreprises prometteuses susceptibles d’être financées et encourage la création d’un écosystème entrepreneurial dynamique basé sur l’innovation.

Jongo Hub est une organisation de soutien aux entreprises basée sur l’innovation et située à la Silicon Mountain Buea, dans la région sud-ouest du Cameroun. Fondée en 2016 par Mokate Ashu, Ayeah Kermit Timngum, Enow Daniel Ashu et Quinshie Miranda, elle a pour mission de favoriser le développement des solutions technologiques innovantes à fort impact.

Jongo Hub offre des services de soutien à l’entrepreneuriat. Elle travaille avec les entreprises afin de construire avec elles une bonne présence en ligne et de générer plus de conversions et de revenus. Comme la plupart des centres d’innovation et incubateurs de start-up, elle propose aussi des espaces de coworking pour permettre aux entrepreneurs de travailler dans un environnement convivial et de collaborer avec d’autres créateurs de richesse.

Avec Oneke John Etta Tabe comme directeur exécutif, Jongo Hub, à travers son programme Jongo Hub Innovation Academy, aide les entrepreneurs et les innovateurs à renforcer et amplifier les compétences numériques et commerciales nécessaires pour survivre dans un environnement commercial de plus en plus compétitif, et ce, pendant six mois.

L’organisation, membre du réseau AfriLabs et soutenue par les entreprises Rinoo et Dufuna, incube des entreprises spécialisées dans les domaines de la santé et du bien-être, de l’éducation et de l’apprentissage, de l’environnement et de l’énergie verte, de la culture et du tourisme, de l’urbanisation et des établissements intelligents, du commerce, ainsi que de l’inclusion et de l’autonomisation.

Durant la période d’incubation des entreprises, les entrepreneurs bénéficieront, en plus d’un espace de travail, de services comme les études de marché, les études sur les utilisateurs, l’ethnographie et les changements de comportement, le développement de prototypes, l’examen technique, le développement de produits, entre autres. Ils auront également accès à un laboratoire technologique et à un espace de fabrication.

Le laboratoire technologique et studio multimédia de Jongo Hub est appelé Jongo Studios. Au sein de ce dernier, une équipe est mise en place pour aider les entreprises, les petites et moyennes entreprises et plus encore à établir leurs marques, à atteindre efficacement leurs clients et à créer l’impact souhaité.

Melchior Koba

Lire aussi :

Au Cameroun, le CDIC favorise la création d’une industrie locale du numérique

Published in Tech Stars

Après ses études, il a accumulé de l’expérience dans l’immobilier en travaillant pour des entreprises en France et dans son pays, le Maroc. Il se lance dans l’entrepreneuriat et, avec son frère, il fonde Agenz pour aider chaque personne à prendre de meilleures décisions immobilières.

Malik Belkeziz (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de la start-up Agenz. Originaire du Maroc, il est titulaire d’un master en ingénierie obtenu en 2013 à l’Ecole spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l’industrie à Paris.

Fondée en 2021 par Malik Belkeziz et son frère Badr Belkeziz, Agenz a pour but de fournir aux clients des informations fiables et instantanées sur le marché immobilier, afin de les aider à prendre des décisions immobilières plus éclairées, de manière rapide et opportune. Elle déploie des outils d’estimation immobilière et d’analyse très aboutis et précis.

Continuellement, la start-up collecte, analyse et structure toutes données reliées au marché de l’immobilier comme les offres, les transactions, les données cadastrales, socio-démographiques. Ses solutions d’estimation sont alimentées par des algorithmes de machine learning développés par ses data scientists.

En février 2023, Malik Belkeziz et son équipe ont dévoilé deux nouveaux produits. L’un, directement lié au site de l’entreprise, permet d’avoir un accès à l’évolution du prix d’un appartement, d’une villa ou d’une maison sur 1, 3 ou 5 ans. Le second, appelé Agenz Pro, est une application qui permet à un agent de gérer ses contacts avec un CRM (Customer Relationship Management) intégré, de rester à jour et de répondre aux demandes depuis son smartphone.

« Ces deux nouveaux outils s’inscrivent parfaitement dans la mission d’Agenz qui est de fluidifier le parcours de transaction immobilière des utilisateurs : d’un côté en apportant de la transparence sur le marché à chaque porteur de projet, qu’il soit vendeur, acheteur ou locataire, et de l’autre en aidant les professionnels à faire valoir leur expertise et à prospecter plus efficacement », indique le PDG de Agenz.

La carrière professionnelle de Malik Belkeziz a commencé en 2012 chez Bouygues Construction où il a été stagiaire pendant 4 mois. En 2014, il est embauché par Nexity où il a été entre autres responsable de programmes immobiliers. En 2019, il devient un gestionnaire d’actifs chez Yamed Group, une entreprise de services et d’investissements immobiliers.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Marocain Mehdi Cherif Alami assure la communication entre les acteurs du secteur de la logistique

Published in Tech Stars

En Afrique et dans le monde entier, le nombre de femmes entrepreneures dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des infrastructures est largement inférieur à celui des hommes. Pour remédier à cela, WomHub les soutient et les forme.

WomHub est un incubateur et un cabinet de conseil qui soutient l’innovation chez les femmes tout au long de la chaîne de valeurs des STEM (science, technology, engineering and manufacturing), en leur proposant une offre holistique de services commerciaux adaptés.

Fondé en 2017 par Hema Vallabh et Naadiya Moosajee, l’incubateur se bat pour mettre les femmes qui aspirent à l’entrepreneuriat dans de bonnes conditions. Il a mis en place une plateforme pour permettre aux femmes de se connecter et d’apprendre grâce à des contenus en ligne innovants. A travers son équipe Innovation, il travaille sur l’exploitation de l’intelligence artificielle pour aider les fondatrices à mieux comprendre les nouvelles technologies, ainsi que pour créer des outils afin de protéger les données des femmes sur Internet.

WomHub fournit également des espaces de coworking. Que ce soient les Connect Hubs qui peuvent accueillir des événements, conférences ou sessions de formation, les Cultivate Hubs qui sont des espaces de bureaux pour les start-up qui cherchent à développer leurs idées, ou les Convert Hubs qui offrent aux entreprises en expansion des bureaux permanents et un accès à l’équipe de l’Impact Fund pour se préparer à obtenir de l’investissement. Ces espaces sont conçus pour aider les fondatrices à développer leur entreprise ou leur idée d’entreprise.

L’incubateur organise plusieurs programmes. Parmi les plus connus, on peut citer Sasol Women in Engineering Incubator, dont la dernière édition s’est achevée en avril 2023. Egalement engagé dans la formation des femmes, WomHub a développé le programme HB Antwerp Innovation Lab, dont la mission est de cultiver des compétences spécifiques au secteur et d’attirer des talents locaux pour le site d’exploitation de HB Antwerp au Botswana. Le programme de formation s’est achevé en décembre 2022.

Ainsi, soutenu par ses partenaires AfriLabs, Royal Academy of Engineering, De Beers Group, UK South Africa Tech Hub et la société financière internationale (IFC), entre autres, WomHub favorise une culture d’inclusion et offre un soutien et des opportunités aux femmes et jeunes filles.

Melchior Koba

Lire aussi :

22 On Sloane : un campus sud-africain de start-up qui encourage l’esprit d’entreprise en Afrique

Published in Tech Stars
Page 35 sur 82

Please publish modules in offcanvas position.