La mise en place de la plateforme est soutenue par l’Union européenne. Elle s’inscrit dans le cadre d’une enveloppe de 820 millions d’euros destinée à soutenir la transformation numérique au Nigeria.
Le gouvernement nigérian prépare le lancement de la Nigerian Data Exchange Platform (NGDX), une infrastructure numérique visant à centraliser et sécuriser le partage de données entre administrations et entreprises. La plateforme devrait être opérationnelle d’ici fin 2025.
As part of our top priority initiatives — from Project Bridge to 3MTT and Rural Connectivity — we are also delivering the Nigerian Data Exchange Platform (NGDX).
— Dr. 'Bosun Tijani (@bosuntijani) August 26, 2025
NGDX will:
1. Enable secure, seamless data sharing across government and business.
2. Unlock innovation,… pic.twitter.com/GbhwrGgIpf
L’initiative a été discutée le lundi 25 août à Abuja, lors d’un atelier réunissant les parties prenantes et des partenaires internationaux, dont l’Union européenne, la Finlande et l’Estonie. Dans un post publié sur X, le ministre de l’Économie numérique, Bosun Tijani (photo, au centre), a expliqué que la NGDX facilitera un partage sécurisé des données entre administration et secteur privé, stimulera l’innovation et la croissance inclusive, et offrira aux citoyens des services plus rapides et fiables, tout en garantissant la protection de la vie privée et la sécurité des données.
Cette plateforme s’inscrit dans le cadre des efforts de transformation numérique du gouvernement nigérian, qui vise à simplifier les démarches administratives, réduire les inefficiences et stimuler l’innovation dans des secteurs comme la santé, l’agriculture, la fintech ou l’éducation. Par exemple, une fois opérationnelle, elle permettra aux citoyens de ne plus avoir à saisir à plusieurs reprises les mêmes informations personnelles pour différentes démarches administratives.
« Nous avons vu comment l’interopérabilité a transformé les services financiers grâce à la NIBSS. La NGDX étendra cette puissance à l’ensemble de notre économie », a déclaré M. Tijani. D’ailleurs, les autorités nigérianes visent une contribution de 22 % des technologies de l’information et de la communication (TIC) au PIB d'ici 2027.
Isaac K. Kassouwi
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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