Avec ce nouveau virage, la société veut accompagner le développement de son portefeuille actuel, réaliser de nouveaux investissements, préparer des sorties, mais également réaliser la levée d’un nouveau fonds régional.

La société de capital-risque SEAF Morocco Capital Partners, spécialisée dans le financement de start-up tech innovantes, a annoncé mercredi 12 octobre son changement de dénomination sociale pour devenir EmergingTech Ventures.

L’adoption de cette nouvelle identité, à laquelle se greffe de nouvelles ambitions en Afrique, résulte du rachat total de son capital, par ses gestionnaires marocains, à SEAF, la société internationale de gestion de fonds basée à Washington. Le montant de la transaction financières effectuée par Meriem Zairi Tlemçani (photo), Abdelouahid Benlamlih et Sidi Mohammed Zakraoui qui dirigent la société depuis sa création en 2018 n’a pas été dévoilé.

Selon EmergingTech Ventures, « ce rachat vient entériner la volonté de poursuivre sa trajectoire de développement en l’inscrivant notamment dans une approche indépendante et régionale. Une indépendance qui permettra tout particulièrement d’accélérer et de renforcer le soutien aux entrepreneurs talentueux marocains et ceux de la diaspora, qui constituent un vivier attractif de projets technologiques à vocation continentale ou internationale ».

SEAF Morocco Growth Fund — le fond piloté par SEAF Morocco Capital Partners et dédié au financement de start-up et des petites et moyennes entreprises innovantes au stade de développement « Seed », « Early Stage » et « Venture Capital » — changera aussi de dénomination. Il deviendra « EmergingTech Ventures Fund I ».  Les différents changements annoncés aussi bien au niveau d’EmergingTech Ventures que d'EmergingTech Ventures Fund I feront l’objet d’une nouvelle demande d’agrément auprès du ministère de l’Economie et des Finances.

A travers sa mue, EmergingTech Ventures dit « se positionner dans la droite ligne d’une nouvelle génération de sociétés de gestion de fonds qui ont la conviction que le Venture Capital doit être mis au service du développement du Royaume et du continent Africain ».

Muriel Edjo

Lire aussi : Le PNUD investira 1 milliard $ dans huit écosystèmes numériques d'Afrique pendant dix ans

Published in Finance

En Août dernier, en Algérie, Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune ont posé les bases d’une coopération renforcée entre la France et l’Algérie dans l’entrepreneuriat numérique et l’innovation. Les premières retombées de cette entente bilatérale se manifestent déjà.

L’Agence française de développement (AFD) et Algeria Venture, accélérateur de start-up public algérien, ont signé un protocole d’accord, lundi 10 octobre, en marge de la visite de la Première ministre française, Elisabeth Borne (photo, à gauche), en Algérie. Il traduit l’intention des deux parties de coopérer à la mise en œuvre des priorités du gouvernement algérien en matière de développement de l’écosystème des start-up dans le pays, et au renforcement des interactions entre les écosystèmes de start-up français et algérien.

Selon Sophie Aubert, la directrice du bureau algérien de l’AFD, il s’agira concrètement de « développer les coopérations visant à soutenir les initiatives des incubateurs et accélérateurs algériens sur l’ensemble du territoire national ; nous voulons mettre en réseau des acteurs algériens et français de l’économie des start-up, à travers des initiatives de terrain ; nous voulons développer des initiatives communes, y compris en matière de production de connaissances, de programmes de formation, pour soutenir la dynamique algérienne autour des start-up, et ses interactions avec la dynamique start-up française ».

Le rapprochement de l’AFD et d'Algeria Venture est une opportunité née à la suite de la visite officielle et d’amitié du président de la République française, Emmanuel Macron, en Algérie du 25 au 27 août 2022. Elle rentre dans le cadre de la thématique start-up/jeunesse, l’un des axes forts de la Déclaration d’Alger pour un partenariat renouvelé qui résume les domaines majeurs de coopération bilatérale sur lesquels le chef de l’Etat français et son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, veulent voir leur pays s’engager.

« Nous voulons travailler avec, à l’esprit, l’idée d’intégrer dans nos démarches une approche triangulaire France-Algérie-Afrique ; nous espérons mobiliser en particulier Proparco [institution financière de développement française, Ndlr] via sa filiale Digital Africa. La partie algérienne possède un écosystème en développement, et l’idée est donc que l'AFD et Algeria Venture travaillent ensemble à une démarche commune valorisante et profitable pour chaque partie », a indiqué Sophie Aubert.

Muriel Edjo

 Lire aussi :

Algérie : Emmanuel Macron dévoile un projet d’incubateur de start-up et un fonds pour soutenir l’innovation tech 

Published in Tech

Les tickets en ligne sont de plus en plus utilisés lors des événements d’envergure. En Guinée, un tech entrepreneur a décidé de démocratiser cette technologie en mettant en place une solution digitale.

Billetfacile est une solution numérique développée par une start-up guinéenne du même nom. Elle permet de concocter et de gérer les tickets en ligne pour des événements de façon plus sécurisée. La start-up a été fondée par Asma Mori en 2019.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Il faudra s’inscrire après téléchargement de l’application pour profiter des services disponibles. La possession d’un compte vous permet de créer une organisation et ainsi de créer un événement, gratuit ou payant. C’est après la création de l’événement qu’il est possible de communiquer autour de sa tenue.

La solution permet également de collecter des fonds. Les Organisations non gouvernementales et les associations peuvent donc se tourner vers Billetfacile pour diverses campagnes. Les utilisateurs peuvent soutenir d’autres événements présents sur la plateforme. Ils s’affichent comme un fil d’actualité et vous donnez votre aval ou non en appuyant sur un bouton.

Il est possible d’accéder aux statistiques de votre événement et d'évaluer à quel point il intéresse la communauté. En amont, la solution permet d’utiliser les différents réseaux sociaux pour booster l’intérêt pour votre événement. Après cette étape, vous pouvez passer à la fabrication et à la gestion des billets en ligne.

Billetfacile revendique plus de 275 organisateurs d’événements sur sa plateforme, 307 événements organisés, plus de 476 184 tickets vendus et 21 collectes de fonds effectuées. En 2022, la start-up est sélectionnée parmi les finalistes du Prix Orange de l’entrepreneur social en Guinée. Elle finit à la troisième place, remporte un chèque d’un montant de 20 millions de francs guinéens (2285,7 $) et participera à la phase finale du concours regroupant 17 pays.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : En Guinée, Magic est spécialisée dans les livraisons au dernier kilomètre

Published in Solutions

La préparation des différents marchés télécoms africains à l’avènement de l’ultra haut débit mobile se poursuit. Entre tests de la technologie sur le terrain et espaces dédiés à sa découverte, les opérateurs télécoms multiplient les actions pour sensibiliser sur ses enjeux et ses opportunités. 

L’opérateur de téléphonie mobile Orange Côte d’Orange a inauguré son tout  premier 5G Lab. L’espace d’expérimentation et de découverte de la technologie mobile a été officiellement ouvert ce mardi 20 septembre en présence de Christel Heydemann, la directrice générale du groupe Orange. Basé au Smart Store des Deux Plateaux à Cocody, à Abidjan, le laboratoire est dédié aux entreprises, aux start-up et aux professionnels du numérique.

Jérôme Hénique, le directeur général d'Orange Afrique et Moyen-Orient (OMEA), a expliqué  « qu’à l’instar de l’Orange Digital Center inauguré il y a un an, l’Orange 5G Lab va permettre d’accélérer la pénétration de cette technologie auprès des entreprises en Côte d’Ivoire. Elles vont non seulement pouvoir bénéficier de l’expertise et des outils mis en place ici, à Abidjan, mais elles auront également accès aux retours d’expérience des plus de 1 500 entreprises et collectivités qui ont eu accès à un Orange 5G Lab dans le monde – dont 127 ont d’ores et déjà pu mettre en œuvre une expérimentation autour de leurs propres cas pratiques ».

Concrètement, le site accueillera un espace de démonstrations de cas d’usages 5G de différents secteurs d’activité, des conférences, des formations, des séances de co-working, de co-innovation et des sessions de mise en application pratiques de la 5G.

L’Orange 5G Lab de Côte d’Ivoire est le second ouvert par le groupe en Afrique, après celui du Sénégal en juillet dernier. Par contre, c’est le quinzième du groupe à l’échelle mondiale. Il traduit une préparation du marché local à l’ultra haut débit qu’Orange Côte d’Ivoire souhaite lancer dans le pays en 2023. Actuellement, douze opérateurs télécoms proposent déjà la 5G dans dix marchés en Afrique.

« Nous sommes conscients que la 5G constitue une nouvelle opportunité pour les entreprises souhaitant diversifier, optimiser ou dynamiser leur activité. Pour les accompagner, il est primordial que cet espace offre des outils clé en main et permette d’évaluer de façon pratique les résultats de ces expérimentations. Cette initiative s’inscrit dans la continuité de notre engagement historique en faveur de l’inclusion numérique. Encourager l’innovation et participer à la création de valeur au sein de l’écosystème local, tels sont nos objectifs », a affirmé Mamadou Bamba, le directeur général d’Orange Côte d’Ivoire.

Muriel Edjo

Lire aussi : Sénégal : Dakar accueille le tout premier laboratoire 5G d’Orange en Afrique

Published in Télécom

Le programme d’accélération révèle que depuis son lancement en Afrique en 2021, il a déjà soutenu 50 start-up dans neuf pays africains. Plus de 87 millions $ ont déjà été décaissés, plus de 518 emplois ont déjà été créés.

Mardi 6 septembre, au Transcorp Hilton Hotel d’Abuja au Nigeria, la multinationale américaine Google a dévoilé la liste des soixante start-up  africaines retenues pour la seconde cohorte de son programme d’accélération Google for Startups Black Founders Fund. Elles sont vingt-trois nigérianes, douze kényanes, six rwandaises, cinq sud-africaines, quatre ougandaises, trois camerounaises, trois ghanéennes, deux éthiopiennes, une botswanaise et une sénégalaise.

Chaque start-up sélectionnée bénéficiera d’une formation de mise à niveau de six mois comprenant des ateliers sur mesure, des sessions de renforcement et l'accès à un réseau de mentors pour les aider à relever les défis qui leur sont propres. Chaque start-up recevra également entre 50 000 $ et 100 000 $ de financement sans contrepartie et jusqu'à 200 000 $ en crédit Google Cloud.

Selon Folarin Aiyegbusi, le directeur de l’écosystème start-up d’Afrique chez Google, « nous avons examiné trois facteurs clés lors de la sélection des start-up : l'adéquation produit-marché, l'adéquation start-up-programme et le potentiel du fondateur […] Les entreprises que nous avons sélectionnées sont celles qui ont trouvé un produit adapté au marché, le programme doit leur être bénéfique au-delà de l'argent et les fondateurs doivent être des personnes qui ont le potentiel de créer une valeur énorme ».

Muriel Edjo

Lire aussi : Startupbootcamp AfriTech a lancé l’appel à candidatures pour la 3e cohorte de son programme d’accélération de start-up

Published in Tech

Au cours des cinq dernières années, cinquante start-up africaines ont bénéficié de l’accompagnement technique et financier de l’accélérateur. Les start-up bénéficiaires ont déjà levé plus de 150 millions $ en financement.

L'incubateur Startupbootcamp AfriTech a lancé lundi 29 août l’appel à candidatures pour la 3e cohorte d'ASIP Accelerator Program, son programme d’accélération pour start-up. Les candidatures sont recevables à l’adresse https://vc4a.com/startupbootcamp-africa/asip-2022-c3/ jusqu’au 11 novembre. Le programme d’accélération ira du 20 février au 25 mai 2023.

Pour être éligible, les start-up doivent être officiellement créées, avoir au moins deux personnes travaillant sur le projet et y consacrant au moins 50 % de leur temps, avoir des consommateurs ou clients qui utilisent les produits ou services, générer des revenus à partir des produits ou services.

Pour cette nouvelle édition d'ASIP Accelerator Program, les secteurs ciblés sont : AgriTech et chaîne d’approvisionnement ; FinTech, IoT et connectivité ; Machine Learning (Data Analytics) ; Cybersécurité ; CleanTech et RegTech.

Les dix start-up en phase de démarrage retenues au terme de la sélection bénéficieront d’un coaching intensif, d'opportunités pour les projets pilotes et de preuve de concept qui leur ouvriront les portes d'accords commerciaux à plus long terme.

Les partenaires associés à cette nouvelle cohorte sont la société néerlandaise de financement du développement (FMO), la Délégation générale à l'entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) du Sénégal, l’opérateur télécoms Telecel Group et Enrich in Africa (EiA), financé par le programme Horizon 2020 de la Commission européenne.

Cinq start-ups sur les dix retenues pour le programme seront entièrement financées et soutenues par le projet EiA. Ces start-up recevront des avantages supplémentaires tels que l'accès à la communauté Euroquity, des événements de réseautage, un suivi, etc.

Les dix start-up recevront chacune 15 000 € en espèces ainsi que plus de 500 000 € de crédits et bénéficieront d'accords de partenariat exclusifs avec des fournisseurs de technologie de premier plan tels qu'AWS, Google, Miro, Hubspot et bien d'autres.

Muriel Edjo

Lire aussi : Le Rwanda et le Gabon s’associent pour offrir un meilleur écosystème aux start-up locales

Published in Tech

Ces cinq dernières années, le nombre de start-up fondées et dirigées par des femmes a sensiblement augmenté en Afrique. Mais de nombreux obstacles à leur éclosion demeurent. Diverses initiatives se multiplient déjà pour y faire face, parfois initiées par des acteurs majeurs de développement.

La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, en partenariat avec le programme Betacube de Venture Building, a lancé le  programme d’incubation Tech African Women (TAW) le jeudi 28 juillet. Destinée aux start-up technologiques dirigées par des femmes et encore au stade des idées, cette toute première édition cible l’Ethiopie, le Sénégal, la Tanzanie et la Tunisie.

L’objectif du programme est d’autonomiser les tech innovatrices, de tirer parti de leurs compétences afin de construire de solides entreprises technologiques à partir de zéro, d'accélérer la transformation de leurs idées de projet en modèles commerciaux validés et de développer des alliances entre différents écosystèmes africains.

Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 10 août 2022 pour la Tunisie, et jusqu'au 17 août 2022 en Éthiopie, au Sénégal et en Tanzanie à l’adresse officielle www.techafricanwomen.com. Pour participer au TAW, les candidates doivent être âgées de 18 à 35 ans et pouvoir communiquer couramment en français ou en anglais.

Après la clôture de la période de réception des candidatures, les porteuses de projets tech retenues participeront pendant trois jours à des camps de formation intensive et à un concours de présentation de projet, en partenariat avec des acteurs de chaque écosystème tech local. L'équipe gagnante de chaque camp remportera un prix en espèces de 2 000 $. Les 2 meilleures start-up de chaque pays prendront ensuite part à un programme d'incubation en ligne de 2 mois afin d'acquérir la meilleure préparation pour le marché et l'investissement.

Enfin, en décembre, au cours d’une cérémonie prévue au Rwanda, les huit meilleures start-up s’affronteront lors d’un concours de présentation de projet. La meilleure start-up remportera une subvention en espèces de 7 000 $.

Lire aussi : Les innovatrices africaines à la conquête de la tech industrie du continent 

Published in Tech

Du 7 au 9 juillet 2022, le ministère béninois du Numérique et de la Digitalisation, dirigé par Aurelie Adam Soulé Zoumarou (photo), organisera au palais des Congrès de Cotonou la première édition du Salon de l’entrepreneuriat numérique et de l’intelligence artificielle (SENIA). Les débats se feront autour du thème « Entrepreneuriat numérique et enjeux de l’intelligence artificielle pour le développement socioéconomique de l’Afrique ». L’objectif est de stimuler le développement du numérique et de l’entrepreneuriat chez les jeunes.

Published in Breves

Les AfricaTech Awards se sont tenus à Paris, en marge de Viva Technology. Trois start-up ont été primées sur les 45 retenues qui sont en compétition depuis le 2 mai dernier.

Weee Centre, Chefaa et Click2sure ont remporté, samedi 18 juin à Paris, la première édition des AfricaTech Awards respectivement dans les catégories climate tech, healthtech et fintech. L’événement a été soutenu cette année par Proparco, une branche de l’Agence française de développement (AFD), et par la Société financière internationale (IFC), une institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents et membre du Groupe de la Banque mondiale. Les différentes catégories ont par ailleurs été sponsorisées par New Energy Nexus, Cassava Technologies et le groupe Orange.

Makhtar Diop, directeur général de l’IFC, explique que « l'Afrique regorge de solutions technologiques innovantes qui peuvent aider à lutter contre le changement climatique, promouvoir la sécurité alimentaire et étendre l'inclusion financière ». Et il poursuit : « pourtant, plus de 80 % des start-up africaines signalent des difficultés d'accès au financement. Des initiatives telles que les AfricaTech Awards, qui réunissent des entrepreneurs, des gouvernements et des investisseurs, sont essentielles pour attirer les ressources et le soutien dont les start-ups technologiques ont besoin pour développer leurs innovations à travers le continent et au-delà ».

Weee Centre, lauréat de la catégorie climate tech, est une start-up kényane, fondée en 2012. Elle fournit des services de gestion des déchets électroniques et mène des opérations écologiques « sûres » dans le but de protéger l’environnement et la santé humaine.

Chefaa est une start-up égyptienne fondée en 2018. Lauréate dans la catégorie healthtech, elle met à la disposition des patients atteints de maladies chroniques une plateforme où ils peuvent commander et renouveler leurs ordonnances et tous les besoins pharmaceutiques. Chefaa intègre un GPS pour faciliter la tâche à ces personnes et aide également au suivi des traitements.

En ce qui concerne la catégorie fintech, c’est le sud-africain Click2Sure qui est choisi. La start-up, fondée en 2015, a mis en place un logiciel en tant que service (SaaS) basé sur le cloud pour faciliter la vie aux entreprises opérant dans le secteur des assurances.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : L’Angleterre débloque 3,6 millions $ pour le développement de diagnostics numériques de santé dans 7 pays d’Afrique

 

Published in Tech

Il a fait irruption dans le monde des affaires à 11 ans et a fondé sa véritable première entreprise à 18 ans. Aujourd’hui il est l’une des success-stories les plus connues dans son pays. Le numérique et l'entrepreneuriat sont deux passions qu'il a su conjuguer.

Ulrich Sossou (photo) est un entrepreneur béninois, fondateur et président-directeur général de Botamp. La solution d’automatisation du marketing et d’engagement client à travers des applications de messagerie est basée aux États-Unis.

Elle permet, entre autres, aux entreprises de diffuser des messages personnalisés à un grand nombre de clients, de mener des sondages et des enquêtes, de planifier des rendez-vous et de diriger des campagnes marketing. 

Titulaire d’une licence en système informatique et logiciel de l’École supérieure de commerce et d’administration des entreprises (ESCAE) du Bénin et d’une licence professionnelle en réseaux informatiques et télécommunication de l’École supérieure de technologie et de gestion (ESTG) du Bénin, Ulrich Sossou s’est fait un nom dans son pays à travers divers investissements numériques.

Entrepreneur en série, Ulrich Sossou s’est lancé dans les affaires à 11 ans. « Je n'avais pas d'ordinateur et je n'avais pas d'argent pour m'en acheter un. J'ai aidé le propriétaire à réparer ses ordinateurs et en retour, je pouvais naviguer gratuitement sur internet », explique-t-il.

Il a démarré véritablement son parcours entrepreneurial en 2006 avec Takitiz, une entreprise spécialisée dans le web design. En 2011, il a développé un système de cours en ligne pour l'École de commerce de l’université de Stanford. En 2014, il s’est lancé dans FlyerCo, une solution marketing pour les agents immobiliers qui a été vendue deux ans plus tard à une société américaine. La même année, il a cofondé l’incubateur, promoteur d'entreprises TekXL.

En 2015, il participe à concevoir Ecce Africa, un média en ligne qui met en avant l'innovation en Afrique francophone ; Happierco, solution cloud de gestion des performances des employés verra le jour en 2016.

Au cours de sa courte expérience professionnelle dans d’autres entreprises, il a travaillé comme développeur de logiciel web pour Blue Mandala Communications, il a été aussi vice-président de l’ingénierie chez Etrilabs. Il est actuellement directeur de l’ingénierie chez Orbit.  

Melchior Koba

Lire aussi : La Franco-Béninoise Bola Bardet veut faire de Susu une solution qui révolutionne la santé en Afrique francophone

Published in Tech Stars
Page 15 sur 17

Please publish modules in offcanvas position.