Il a pour objectif d’aider les parents à mieux accompagner leurs enfants dans les études. Il dirige également deux start-up spécialisées dans les technologies éducatives.
Nick Miller est un ingénieur en mécatronique et un entrepreneur sud-africain. Il est le fondateur et le président-directeur général (PDG) de Teach Me 2, une start-up technologique spécialisée dans l’apprentissage des jeunes.
Fondée en 2006, Teach Me 2 est une start-up de cours particuliers en Afrique du Sud. Elle simplifie la recherche et la gestion de tuteurs, facilitant la tâche aux parents en leur épargnant les tracas liés à la recherche de professeurs pour leurs enfants. La plateforme organise automatiquement les séances, permettant aux élèves de recevoir leurs cours à domicile ou en ligne, offrant ainsi une grande flexibilité.
Teach Me 2 propose des tuteurs dans divers domaines : comptabilité, chimie, économie, mathématiques, physique, statistiques, français, histoire et orientation de vie. Depuis sa création, plus de 35 000 parents ont fait confiance à cette entreprise.
Nick Miller est également le fondateur et PDG de Coachbit, une start-up lancée en 2019. Coachbit propose un programme de coaching de vie et d'apprentissage basé sur des données scientifiques, avec du contenu personnalisé. Son programme est spécifiquement conçu pour les préadolescents et les adolescents.
Avant ces deux entreprises, Nick Miller a cofondé Clickego en 2008, où il a occupé le poste de directeur technique jusqu'en 2012. Clickego se spécialise dans la gestion de la publicité en ligne. En 2011, il a aussi cofondé Rental Connect, une société d’ingénierie logicielle, puis en 2014, il a créé Storie, une start-up dont il a été le PDG jusqu’en 2016. Storie propose une application mobile qui permet de créer et partager facilement des vidéos.
Nick Miller est titulaire d’un bachelor en ingénierie mécatronique, avec une spécialisation en reconnaissance faciale, traitement des images et traitement des signaux, obtenu en 2007 à l’Université du Cap. De 2013 à 2016, il a aussi travaillé en tant que créateur de contenu sur YouTube.
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De nombreux Africains de la diaspora, souhaitant construire en Afrique, hésitent en raison des arnaques et des défis liés à ces projets. Pour répondre à ces problématiques, un informaticien se mue en entrepreneur et fonde Wizodia.
Yao Attignon (photo) est un informaticien et entrepreneur togolais, cofondateur et président-directeur général de Wizodia, une start-up technologique basée en France. Wizodia facilite la réalisation de projets immobiliers en Afrique pour les émigrés.
Fondée en 2017 par Yao Attignon et Lionel Menzan, Wizodia propose une solution complète qui accompagne les membres de la diaspora africaine à chaque étape de leurs projets de construction dans leur pays d’origine. La plateforme permet d’obtenir facilement des devis, de bénéficier d’un réseau de professionnels fiables, et de suivre l’avancement des chantiers en temps réel.
Grâce à Wizodia, les utilisateurs ont accès à des informations actualisées sur l’évolution de leur chantier, avec des photos et vidéos prises par les équipes sur place, ainsi que tous les documents liés au projet. Une messagerie interne permet de communiquer directement avec les différents intervenants du projet. Aujourd’hui, la start-up est active en Côte d’Ivoire, au Togo, au Bénin, au Cameroun et au Sénégal.
Yao Attignon a cofondé Wizodia pour surmonter les obstacles auxquels font face les émigrés, notamment les arnaques immobilières, lorsqu’ils entreprennent de construire dans leur pays. « J’ai fait 10 ans de consulting en informatique. Au cours de mon parcours, étant d’origine togolaise, j’ai voulu investir chez moi. J’ai alors découvert les freins de ceux qui souhaitent réaliser un projet immobilier en Afrique », déclare l’entrepreneur.
Yao Attignon est diplômé de l’Institut supérieur d’informatique appliquée (INSIA Paris), où il a obtenu en 2006 un diplôme d’ingénieur en informatique. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé de 2011 à 2014 en tant que consultant SAP (éditeur de logiciels de gestion de processus métier) chez ALiA Consulting, une entreprise de services et conseil en informatique. Entre 2016 et 2018, il a été chef de projet et consultant SAP chez SEIZE Consulting, une autre entreprise du secteur informatique.
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Il cumule plus de 15 ans d’expérience dans le secteur des technologies financières. Son but est de créer des solutions innovantes et sécurisées, adaptées aux besoins des professionnels et des particuliers en Afrique.
Moussa Dembele (photo) est un informaticien et entrepreneur malien, cofondateur et président-directeur général de Danapay, une start-up spécialisée dans les technologies financières. Cette start-up, basée en France, cherche à améliorer l’accès des Africains aux paiements internationaux.
Fondée en 2017 par Keita Gaoussou, Moussa et Demba Dembele, Danapay propose une solution basée sur la blockchain pour faciliter les transactions financières entre les entreprises et les particuliers africains, et le reste du monde. De plus, elle permet aux Africains de réaliser des opérations via USSD et SMS.
Danapay offre la possibilité de transférer jusqu’à 6 000 € pour les particuliers et jusqu’à 30 000 € pour les entreprises. Toutefois, en fournissant les justificatifs appropriés, les entreprises peuvent étendre leur plafond à 70 000 €. Les Africains résidant en Europe peuvent envoyer de l’argent vers 12 pays d’Afrique de l’Ouest et centrale.
Moussa Dembele est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en informatique obtenu en 2008 à Polytech Marseille. Il est aussi diplômé de l’EM Lyon Business School où il a obtenu en 2013 un master option conseil en organisation.
Il commence sa carrière professionnelle en 2009 à la Société Générale Corporate and Investment Banking en tant qu’ingénieur concepteur. En 2011, il rejoint AXA Investment Managers, un gestionnaire d’actifs, où il occupe le poste d’architecte informatique. En 2013, il est nommé consultant en systèmes d’information chez Sentelis, un cabinet de conseil en stratégie, gouvernance et architecture des systèmes d’information. De 2018 à 2020, il exerce comme conseiller en informatique chez CGI au Luxembourg, une entreprise spécialisée dans les services technologiques et la gestion des processus d’affaires.
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Elle souhaite offrir à tous les Africains un accès à une assurance de qualité, adaptée à leurs besoins. Grâce à la technologie, elle aide les compagnies d’assurance à mieux comprendre les attentes de leurs clients.
Jihan Abass (photo) est une entrepreneure et une femme d’affaires kényane. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale de Lami Insurance Technology, une start-up qui vise à révolutionner et à rendre l’assurance accessible à tous.
Créée en 2018, Lami Insurance Technology propose une plateforme d’assurance en tant que service, numérisant toute la chaîne de valeur de l’assurance. Cette plateforme permet aux utilisateurs de créer et de distribuer des produits d’assurance numériques rapidement. Ses services sont utilisés par une grande variété de clients, allant des particuliers aux agents indépendants, en passant par les petites et moyennes entreprises (PME).
Avant de lancer Lami, Jihan Abass a fondé en 2016 Griffin Motor Assurance, l’une des premières assurances automobiles intelligentes en Afrique de l’Est. L’application Griffin Motor redéfinit l’assurance automobile en Afrique, offrant une expérience plus simple, moins coûteuse et plus efficace grâce à l’innovation.
La Kényane est titulaire d’un bachelor en gestion des investissements et des risques financiers obtenu à Bayes Business School de Londres, en Angleterre. Elle est aussi diplômée de l’université d’Oxford où elle a obtenu en 2019 un master en administration des affaires.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, elle a travaillé comme trader chez Toyota Tsusho Sugar Trading Limited, une entreprise spécialisée dans la distribution de confiseries en gros. En 2022, le magazine The New Africa l’a classée parmi les 110 femmes africaines les plus influentes.
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Après ses études et plusieurs années d’expérience aux Etats-Unis, il retourne en Afrique pour mettre ses compétences en technologie au service des populations. Grâce à ses plateformes de recrutement, il aspire à diminuer le chômage sur le continent.
Yusuf Reja (photo) est un ingénieur informatique et un entrepreneur en série éthiopien. Il est le fondateur et le président-directeur général d’Africa Jobs Network, une plateforme interactive de recherche de talents.
Créée en 2019, Africa Jobs Network est spécialisée dans le recrutement et la promotion de la marque employeur. Son objectif est de renforcer les liens entre les talents locaux et les entreprises en Afrique. L’entreprise, basée au Kenya, regroupe plusieurs autres plateformes présentes dans différents pays du continent.
La première plateforme est Ethiojobs.net, fondée en 1997 par Yusuf Reja. Il s’agit d’un des premiers sites d’offres d’emploi en Ethiopie. La plateforme permet aux chercheurs d’emploi de trouver des opportunités en toute confiance. Deraja, une autre initiative basée en Ethiopie, se concentre sur la lutte contre le chômage des jeunes en proposant des solutions innovantes pour améliorer leur bien-être socio-économique.
Par ailleurs, Yusuf Reja a lancé Kipawa, basée à Nairobi, au Kenya, en 2016. Cette branche d’Africa Jobs Network se spécialise dans le marketing de recrutement, en offrant des solutions efficaces en matière de marque employeur.
Yusuf Reja est titulaire d’un bachelor en ingénierie informatique et électrique obtenu en 1991 à la Santa Barbara College of Engineering de l’université de Californie aux Etats-Unis. Sa carrière professionnelle a débuté la même année chez Motorola, au Texas, en tant qu’ingénieur logiciel. En 1994, il devient le directeur exécutif de la Tigray Development Association in North America, une organisation à but non lucratif dédiée à l’amélioration de l’éducation dans les zones rurales du Tigré, en Ethiopie, poste qu’il a occupé jusqu’en 1997.
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L’industrie du jeu en Afrique compte plus de 200 millions de joueurs uniques. Parmi les acteurs du développement de ce secteur sur le continent, on retrouve un jeune entrepreneur, né en Sierra Leone et installé en Afrique du Sud.
Cordel Robbin-Coker (photo) est un entrepreneur technologique originaire de Sierra Leone. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Carry1st, une start-up éditrice de jeux vidéo et une plateforme de commerce numérique.
Fondée en 2018, Carry1st est basée en Afrique du Sud et se concentre sur l’édition de jeux mobiles et de contenu numérique. Elle a lancé plusieurs jeux populaires en Afrique, tels que Africa Glam, Mancala Adventures, Ludo Blitz Naija et Mine Rescue.
Africa Glam est un jeu de mode et de relooking destiné aux filles. Mancala Adventures propose une version numérique du célèbre jeu de société africain Mancala. Mine Rescue est un jeu d’exploitation minière, tandis que Ludo Blitz Naija est une adaptation mobile du jeu de société Ludo, très populaire en Afrique.
Carry1st a également noué des partenariats avec des sociétés de jeu comme Activision, Supercell et Riot Games, ce qui lui a permis de distribuer à grande échelle des titres comme Call of Duty : Mobile et Valorant.
Afin de développer et publier davantage de jeux, l'entreprise a levé 20 millions de dollars en 2022 et 27 millions de dollars en 2023. En janvier 2024, Carry1st a reçu un investissement d’une valeur non divulguée de la multinationale japonaise Sony, via sa filiale de capital-risque.
« Chez Carry1st, nous croyons fermement que le marché africain des consoles est une opportunité massivement sous-estimée. Nos capacités régionales uniques, combinées à l’expertise de Sony dans le secteur des jeux et du divertissement, créent une combinaison puissante. Ensemble, nous espérons offrir les meilleurs jeux du monde aux joueurs africains », déclare le PDG de Carry1st.
En dehors de Carry1st, Cordel Robbin-Coker siège au conseil d’administration de la Milton Hershey School et de The Hershey Company, une multinationale de l’agroalimentaire. Il est diplômé de l’université de Stanford, où il a obtenu un Bachelor en science politique.
Sa carrière a débuté en 2008 chez Morgan Stanley, une société de services financiers, où il a travaillé comme analyste en banque d’investissement. En 2011, il a rejoint la société d’investissement The Carlyle Group, où il a occupé plusieurs postes, notamment associé du fonds d’opportunités américaines et vice-président du fonds dédié à l’Afrique subsaharienne.
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Diplômé en droit et en fiscalité, il se lance dans l’entrepreneuriat après ses études. En s’appuyant sur les TIC, il propose des services de livraison du dernier kilomètre au Togo.
Ruphin Tiou Tagba Aliti (photo) est un juriste togolais et un entrepreneur dans le domaine des TIC. Il est un cofondateur et le directeur général de Kaba Delivery, une start-up spécialisée dans les solutions de livraison.
Fondée en 2018, Kaba Delivery a pour mission de simplifier la livraison quotidienne grâce à une application mobile dédiée. Cette application permet aux utilisateurs de commander des repas à la demande auprès d’une large sélection de restaurants. Les clients ont la possibilité de payer en espèces à la livraison, ou via des moyens électroniques tels que la carte bancaire ou le mobile money.
La plateforme utilise la géolocalisation pour permettre aux utilisateurs d’indiquer précisément leur position. Pour fidéliser sa clientèle, Kaba Delivery récompense chaque commande par des points. Une fois 50 commandes atteintes, ces points permettent de bénéficier d’une réduction de 3000 FCFA (environ 5 USD) sur les frais de livraison chaque mois.
A ce jour, Kaba Delivery compte plus de 200 partenaires et emploie plus de 50 livreurs. La start-up a déjà effectué plus de 150 000 livraisons et généré des transactions d’une valeur totale de 250 millions FCFA.
En parallèle de ses activités entrepreneuriales, Ruphin Tiou Tagba Aliti est professeur de commerce électronique à l’Ecole supérieure du commerce et de l’économie numérique (ESCEN) au Togo. Il est diplômé de l’université Jean-François Champollion de Toulouse, en France, où il a obtenu en 2015 une licence en droit des affaires. Il est aussi titulaire d’un master en expertise et conseil fiscal obtenu en 2018 à l’Institut supérieur de management de Dakar (ISM).
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Ingénieur en informatique, il utilise ses compétences pour servir les populations tunisiennes. Attentif au bien-être de ses concitoyens, il a développé un système de planification de repas visant à promouvoir une alimentation saine.
Mohamed Achraf Mrabet (photo) est un informaticien et un entrepreneur tunisien. Il est le fondateur et le président-directeur général d’Ukla, une start-up spécialisée dans la technologie alimentaire.
Créée en 2022, Ukla est une application dédiée à la planification des repas. Elle propose diverses fonctionnalités pour aider ses utilisateurs à organiser leurs repas hebdomadaires, à obtenir des conseils nutritionnels et à préparer facilement de nouvelles recettes grâce à des instructions détaillées étape par étape. Une fois les repas planifiés, l’application génère automatiquement la liste des ingrédients nécessaires, facilitant ainsi l’organisation des courses.
La mission de la start-up est de rendre l’alimentation saine accessible et agréable pour tous. « Nous sommes passionnés par le fait d’aider les gens à prendre le contrôle de leur nutrition pour atteindre leurs objectifs de remise en forme et améliorer leur bien-être général. Avec Ukla, vous pouvez éviter la malbouffe et éliminer l’effort mental que représente la réflexion sur les recettes, les portions et les régimes », écrit le PDG d’Ukla sur son compte LinkedIn.
Mohamed Achraf Mrabet est diplômé de l’Ecole supérieure privée d’ingénierie et de technologie (ESPRIT) de Tunisie, où il a obtenu en 2023 un diplôme d’ingénieur en informatique.
Pour acquérir de l’expérience, il a fait en 2021 un stage à TSF Innovations, une entreprise de développement informatique, en tant que développeur web. Il a également, entre 2021 et 2022, été chef de projet d’Engineers Spack Esprit, un club estudiantin qui promeut l’innovation et la création chez les étudiants.
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Titulaire d'un diplôme en marketing, il a acquis de l'expérience en travaillant dans diverses entreprises de télécommunications. En tant qu'entrepreneur, il propose une technologie permettant aux Egyptiens de devenir propriétaires de la maison de leurs rêves.
Mostafa El-Beltagy (photo) est un expert en marketing et un entrepreneur égyptien. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Nawy, une start-up numérique spécialisée dans l'immobilier, fondée en 2019, dont l'objectif est de transformer ce secteur.
Nawy est le fruit de la collaboration entre Mostafa El-Beltagy, Abdel-Azim Osman, Aly Rafea, Ahmed Rafea et Mohamed Abou Ghanima. L'entreprise propose divers services, notamment dans le courtage et le financement immobilier, permettant aux familles d'emménager immédiatement dans leur maison idéale grâce à des plans de paiement allant jusqu'à 10 ans.
Nawy offre une plateforme complète qui simplifie l'expérience des acheteurs, vendeurs et investisseurs immobiliers. Elle revendique être « un centre d’information et de services basé sur la technologie, avec plusieurs branches qui s'occupent de chaque étape du parcours de nos clients, de la recherche d'un logement à l'achat, la vente, le conseil et/ou l'investissement dans des biens immobiliers sur une plateforme numérique totalement immersive ».
Avant de fonder Nawy, Mostafa El-Beltagy a cofondé Bey2ollak, une application mobile multiplateforme permettant aux utilisateurs d'échanger des informations sur le trafic en temps réel. Cette application repose sur le crowdsourcing, l'interaction sociale et la géolocalisation pour offrir une solution idéale aux déplacements quotidiens.
Mostafa El-Beltagy est diplômé de l'Université américaine du Caire, où il a obtenu un bachelor en marketing. Il commence sa carrière professionnelle en 2008 chez Nielsen, une société internationale de gestion de la performance, où il travaille comme chargé d’études. En 2009, il rejoint l’opérateur télécoms Vodafone Egypt en tant que responsable des services prépayés.
Il a travaillé pour plusieurs autres opérateurs télécoms. En 2013, il devient directeur général de l’activité prépayée chez Vodacom. En 2014, Mostafa El-Beltagy rejoint Vodafone où il est chargé de la gestion de la valeur client, de la tarification et de la stratégie commerciale, tant pour les particuliers que pour les entreprises. De 2017 à 2021, il occupe, successivement, les postes de responsable du marketing et de directeur commercial.
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Entrepreneur et chef d’entreprise, il dirige plusieurs sociétés. Sa plus récente création est une start-up numérique qui encourage la consommation de repas locaux en Afrique du Sud.
Talifhani Banks (photo) est un statisticien de formation et un entrepreneur sud-africain. Il a fondé Spaza Eats, une start-up lancée en 2020, spécialisée dans la livraison. Cette entreprise propose une plateforme de livraison de nourriture, d’épicerie et de produits locaux.
Basée en Afrique du Sud, Spaza Eats se distingue par son offre de plats traditionnels sud-africains et son rôle dans la numérisation des marchés informels, favorisant ainsi l’inclusion financière et l’accès à la bancarisation. L’accent est mis sur les fournisseurs locaux et les cuisines traditionnelles du pays.
En parallèle, Talifhani Banks est également président-directeur général d’AnalyticsX, une société technologique offrant une gamme complète de services : développement de logiciels, ingénierie de données, science des données, Internet des objets, tests de systèmes et analyse des systèmes.
Présente en Afrique du Sud, au Botswana et à Dubaï, AnalyticsX fournit des solutions innovantes pour aider les entreprises à prospérer dans un environnement de plus en plus numérique. L’entreprise est aussi un investisseur technologique, soutenant des start-up et entreprises prometteuses en leur apportant les financements et ressources nécessaires à leur croissance et leur succès.
Talifhani Banks est diplômé de l’université de Pretoria, où il a étudié la statistique et l’économétrie entre 2009 et 2012. Il a débuté sa carrière professionnelle en 2013 chez Daymon, une société de services et de conseil aux entreprises, en tant qu’analyste des marques privées. En 2015, il a rejoint Pick n Pay, une start-up spécialisée dans le commerce de détail, comme analyste des prix et des promotions. En 2017, il a travaillé comme analyste commercial chez AutoZone South Africa, une entreprise du secteur automobile.
En 2022, Talifhani Banks a été reconnu pour ses réalisations en recevant plusieurs distinctions, dont meilleur entrepreneur de l’année et meilleur PDG de la technologie de l’année en Afrique du Sud. Il a également été lauréat du prix international BRICS de l’année.
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