À travers une approche centrée sur la simplicité et l’efficacité, il s’attaque à la transformation du secteur de l’assurance. En combinant innovation technologique et approche inclusive, il vise à rendre ces services plus accessibles, tant aux particuliers qu’aux entreprises. 

Mohab Aboueita (photo) est un entrepreneur technologique égyptien et cofondateur d’Amanleek, une start-up spécialisée dans l’assurance numérique. Lancée en 2019 aux côtés de Mohamed Mansour et Ihab Elsokary, l’entreprise ambitionne de rendre les services d’assurance plus simples, transparents et accessibles, tant pour les particuliers que pour les entreprises. 

Amanleek offre aux utilisateurs une plateforme numérique leur permettant de comparer diverses offres et de souscrire à celle qui répond le mieux à leurs besoins. En misant sur l’innovation et la technologie, la jeune pousse entend moderniser l’expérience client et répondre aux exigences d’un secteur en pleine transformation. 

Depuis son lancement, Amanleek a attiré plus de 300 entreprises qui ont utilisé la plateforme pour sélectionner leur assureur. Elle collabore aujourd’hui avec plus de 18 compagnies d’assurance partenaires. 

Titulaire d’un bachelor en communication et arts des médias obtenu en 2011 à l’Université américaine du Caire, Mohab Aboueita a entamé sa carrière professionnelle en 2010 comme stagiaire en comptabilité chez J. Walter Thompson Worldwide, une agence de marketing internationale. L’année suivante, il rejoint Saatchi & Saatchi en tant que chargé de compte. 

En 2015, il intègre le groupe agroalimentaire BRF au poste de chargé de comptes clés pour le commerce de gros. Entre 2017 et 2019, il poursuit son parcours dans le secteur de l’assurance chez Deraya Insurance Brokerage, où il occupe le poste de superviseur des ventes. Une expérience clé qui le conduira à cofonder Amanleek, avec pour ambition de révolutionner l’accès à l’assurance en Égypte. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Depuis plusieurs années, elle œuvre à transformer le secteur de la santé, convaincue que l’innovation peut améliorer les soins au quotidien. Elle multiplie les initiatives entrepreneuriales afin que les avancées technologiques bénéficient concrètement aux patients. 

Wafa B'chir (photo) est une entrepreneure tunisienne et enseignante universitaire spécialisée dans la culture entrepreneuriale en santé. Elle est cofondatrice et associée senior de Connect’Innov, une structure d’accompagnement dédiée à l’innovation dans les domaines de la santé et de la biologie. 

Lancée en 2020, Connect’Innov détecte, soutient et valorise les projets technologiques innovants en e-santé, medtech et biotech. Pour ce faire, l’organisation propose plusieurs dispositifs adaptés aux besoins des jeunes porteurs de projets. 

Parmi ses programmes phares figure Connect’Innov Prep, un parcours de sensibilisation à l’entrepreneuriat et à l’innovation, destiné aux porteurs d’idées en phase de préincubation. L’organisation dispense également des formations sur les thématiques de l’innovation et de l’entrepreneuriat et propose un programme d’incubation pour les start-up en phase d’idéation. 

Avec Connect’Innov Link, la structure facilite les connexions entre écosystèmes innovants, encourageant les synergies et le partage des expertises. À ce jour, Connect’Innov a mis en œuvre plus de 40 programmes et événements et accompagné plus d’une centaine de start-up. 

Parallèlement, Wafa B'chir est la fondatrice et la présidente directrice générale de World Bio Consulting. L’entreprise, basée en France, fournit des conseils scientifiques et des services de soutien aux projets dans le domaine de la recherche biomédicale, de la recherche fondamentale, préclinique et clinique, ainsi que dans les domaines thérapeutiques et diagnostiques. 

Engagée pour la promotion des femmes dans la technologie, elle intervient en tant que mentore au sein du projet Women TechEU, soutenu par l’Union européenne. Ce projet vise à aider les femmes européennes dirigeant des start-up de deep tech à devenir les leaders technologiques de demain. 

Côté parcours académique, Wafa B'chir est diplômée de l’université de Toulouse, où elle a obtenu en 2007 une licence en génétique moléculaire, puis en 2009 un master en physiopathologie. Elle détient également un doctorat en biochimie, biologie moléculaire et nutrition, décroché en 2013 à l’université d’Auvergne. 

En 2017, elle intègre MRM Proteomics, une entreprise spécialisée en protéomique, où elle occupe successivement les postes de scientifique en technologies protéomiques, puis de gestionnaire de projets et produits. En 2019, elle rejoint le centre de recherche du CHU Sainte-Justine, en France, en tant que scientifique en biochimie et médecine moléculaire. Entre 2020 et 2021, elle enseigne aussi à l’UPSAT - Faculté des sciences de la santé en Tunisie. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il parie sur l’innovation technologique pour transformer la façon dont les ménages utilisent l’électricité. À travers sa start-up, il ambitionne de rendre l’énergie plus propre, plus intelligente et accessible à tous. 

Jon Kornik (photo) est un entrepreneur en série et expert en finance originaire d’Afrique du Sud. Il est cofondateur et président-directeur général de Plentify, une start-up spécialisée dans l’énergie intelligente, dont l’objectif est de rendre l’électricité propre et abordable accessible à tous. 

Fondée en 2017, Plentify conçoit des technologies innovantes qui connectent les appareils domestiques à des sources d’énergie plus économiques et respectueuses de l’environnement. L’entreprise développe des solutions intelligentes et durables qui favorisent les économies d’énergie et contribuent à la construction de systèmes énergétiques plus résilients. 

Parmi ses produits phares figure HotBot, un contrôleur intelligent destiné aux geysers. Il optimise leur consommation énergétique et inclut un système de détection des fuites, réduisant ainsi les risques d’éclatement, souvent coûteux. SolarBot, une autre innovation, analyse les données météorologiques, les calendriers de délestage et les habitudes de consommation afin d’optimiser la production solaire des utilisateurs. 

Avant Plentify, Jon Kornik a lancé en 2008 Selador Capital, une société de capital-risque social dédiée à la création d’entreprises rentables en Afrique du Sud. La même année, il fonde le bureau Afrique subsaharienne de South Pole Carbon Asset Management, une société spécialisée dans le développement d’actifs carbone et le conseil climatique. 

Jon Kornik est diplômé de l’Université du Cap, où il a obtenu en 2005 un master en finance. Il détient aussi un master en entreprise sociale et entrepreneuriat obtenu en 2011 à la Columbia Business School. 

Il débute sa carrière en 2006 chez McKinsey & Company en tant qu’analyste commercial. En 2011, il rejoint Google en tant que responsable énergie et développement durable, avant d’être promu en 2014 directeur du département d’accès à l’énergie et d’investissements, un poste qu’il occupe jusqu’en 2016. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Dans le cadre de leur stratégie de transformation numérique, les autorités libériennes entendent mettre les TIC au service de tous les secteurs de l’économie. 

Le gouvernement libérien entend exploiter les technologies numériques pour élargir l’accès à l’assurance maladie des citoyens vulnérables. Un protocole d’accord a été signé à cet effet le mardi 27 mai entre l’Autorité des télécommunications du Liberia (LTA), en collaboration avec le Registre national d’identification (NIR) et la Compagnie nationale d’assurance (NICOL). Le projet pilote, dont l’enrôlement débutera le 1er juillet, cible 5 000 personnes. 

« Le protocole d’accord constitue un projet pilote qui offrira une couverture santé à des groupes souvent défavorisés, notamment les personnes en situation de handicap, les femmes et les jeunes sans emploi, les femmes enceintes sans soutien, ainsi que les enfants impliqués dans le commerce de rue », explique le régulateur télécoms dans un communiqué sur Facebook. 

Selon les termes du protocole d’accord, la collaboration reposera sur les systèmes d’identification numérique fournis par le NIR pour assurer une vérification fiable des bénéficiaires et une gestion efficace des données. De son côté, la LTA assurera la supervision technologique afin de garantir la sécurité des communications et la qualité de la prestation des services. 

Cette initiative s’inscrit dans l’engagement du président Joseph Nyuma Boakai, exprimé lors de son premier discours sur l’état de la nation, de lancer un régime national d’assurance maladie destiné à permettre aux personnes appartenant aux couches les plus défavorisées de notre société d’accéder à des soins de santé abordables. Abdullah Kamara, président par intérim de la LTA, a déclaré que les études menées dans d’autres pays ont montré que la technologie peut jouer un rôle de catalyseur dans ce domaine. Le pays est également engagé dans un processus de transformation numérique. 

Il est important de souligner qu’il s’agit, pour l’instant, d’un projet pilote. S’il s’avère concluant, il permettra d’évaluer l’efficacité des processus d’enrôlement, la qualité des services fournis et les retours des bénéficiaires, afin d’affiner le dispositif et de préparer son éventuelle extension à plus grande échelle. 

Cependant, la faible pénétration du numérique, en particulier en milieu rural, pourrait ralentir sa mise en œuvre. Selon les données de l’Union internationale des télécommunications (UIT), le taux de pénétration d’Internet au Liberia était de seulement 23,5 % en 2023. L’organisation indique également que 59 % des Libériens possédaient un téléphone mobile, sans préciser combien disposent effectivement d’un smartphone. 

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il incarne une vision engagée de la technologie au service de la jeunesse. À la tête d’un incubateur qu’il a fondé, il mobilise l’innovation pour former, accompagner et révéler les talents numériques du pays. 

Informaticien de formation, Robin Businde (photo) est un entrepreneur engagé dans la promotion des talents numériques en République démocratique du Congo. Il est cofondateur et président-directeur général de Nguvu Tech, un incubateur technologique fondé en 2020, qui accompagne les jeunes dans leurs projets numériques et créatifs. 

Nguvu Tech se veut un catalyseur de l’innovation. L’incubateur offre un cadre de travail et de réflexion aux jeunes développeurs et créatifs congolais, tout en leur proposant des formations et du coaching dans des domaines variés tels que la technologie, l’éducation, l’entrepreneuriat, l’art et la culture. L’objectif est de stimuler l’émergence de solutions numériques locales et inclusives. 

Parmi ses services, Nguvu Tech propose des prestations en graphisme, en création de sites web et d’applications, ainsi qu’en développement de systèmes informatiques. L’incubateur a également lancé Openclasslearn, une plateforme d’e-learning conçue pour permettre aux jeunes d’acquérir des compétences en ligne et de se former de manière autonome. À travers ses initiatives, l’organisation cherche à concilier innovation technologique, impact social et valorisation culturelle. 

Titulaire d’un bachelor en informatique obtenu en 2024 à la Kigali Independent University, au Rwanda, Robin Businde a travaillé comme développeur web entre 2022 et 2023 pour l’entreprise numérique nigériane 3D Africa Youths Organization. 

En 2024, son engagement a été récompensé lors du Hackathon EclosionHack, où son incubateur a décroché la deuxième place grâce au projet YETU MUSEUM. Cette plateforme numérique, conçue pour l’exposition et la vente d’œuvres d’art, intègre l’intelligence artificielle afin d’authentifier les créations artistiques. Un projet à la croisée de la technologie, de la culture et de l’entrepreneuriat. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il mise sur l’innovation locale pour développer des solutions durables et former les talents numériques de demain. À travers ses initiatives, il bâtit un écosystème technologique ancré à Kribi, mais tourné vers toute l’Afrique. 

Jacques Bonjawo (photo) est un scientifique et entrepreneur technologique camerounais, engagé depuis plusieurs années dans la transformation numérique sur le continent africain. Il est le fondateur et président d’Ocean Innovation Center (OIC), un centre technologique et entrepreneurial implanté à Kribi, dans le sud du Cameroun. 

Créé en 2017, l’OIC s’impose comme un incubateur et accélérateur de startups. Sa mission : former les jeunes aux métiers du numérique, favoriser la création d’entreprises technologiques à fort potentiel économique et générer des opportunités d’emploi dans le secteur. Le centre soutient également l’inclusion sociale des femmes par l’innovation technologique et accompagne les entreprises locales dans leurs processus de digitalisation. 

L’OIC offre des espaces de travail collaboratif permettant aux entrepreneurs et investisseurs de se rencontrer, d’échanger des idées et de développer leurs projets. Il propose aujourd’hui une vingtaine de cours en ligne, animés par plus de 50 experts, et a déjà formé plus de 1000 étudiants dans les domaines des technologies de l’information, de la communication et de la numérisation. Le centre dispose de plus de 100 salles de classe prêtes à accueillir de nouveaux apprenants. 

En parallèle de ses activités au sein de l’OIC, Jacques Bonjawo préside l’Africa AI Forum, une plateforme panafricaine dédiée à l’intelligence artificielle. L’initiative encourage une approche éthique et responsable de l’IA en Afrique, en favorisant la collaboration entre experts africains et partenaires internationaux. 

Titulaire d’un master en finance et investissements obtenu en 1995 à l’Université George Washington aux États-Unis, Jacques Bonjawo entame sa carrière chez PricewaterhouseCoopers en 1997 en tant qu’associé senior. L’année suivante, il rejoint Microsoft comme ingénieur système et chef de projet, avant de devenir gestionnaire de programme en 2000. Entre 2004 et 2005, il supervise le programme Microsoft IT Academy. 

En 2005, il rejoint Aditi Technologies, une entreprise de développement logiciel, en tant que gestionnaire de programmes. Plus récemment, entre 2019 et 2020, il occupe le poste de gestionnaire des systèmes d’information chez General Dynamics Information Technology, une société technologique américaine. De 2019 à février 2025, il a également présidé le conseil de direction de l’industrie des anciens élèves de l’université George Washington. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Bien que diplômé en médecine, il œuvre pour une Afrique connectée et pleinement actrice de la révolution numérique mondiale. Il multiplie les projets pour rapprocher les populations africaines des innovations issues de la blockchain et des technologies financières. 

Felix Macharia (photo) est un entrepreneur en série kenyan, spécialisé dans les technologies. Il est cofondateur et président-directeur général de Kotani Pay, une start-up lancée en 2019 aux côtés de Samuel Kariuki, Brian Kimotho et Jonathan Morgan. 

L’ambition de la start-up est de rendre les services Web3 accessibles aux utilisateurs africains, même à ceux qui ne disposent pas de smartphone ni d’accès à Internet. Grâce à un portefeuille accessible via SMS, Kotani Pay permet à ses utilisateurs de recevoir et retirer de l’argent via leur compte de mobile money. 

Kotani Pay est une technologie qui convertit les devises étrangères en stablecoins, avant de les transformer en monnaie locale, et vice-versa. Une solution simple, rapide et sécurisée permettant aux entreprises de transférer de l’argent vers l’Afrique. Sa mission est « de servir de pont sans friction entre les actifs numériques et le fiat pour les nouveaux adeptes de la monnaie numérique et de la blockchain en Afrique », explique la jeune pousse. 

Mais Felix Macharia ne s’arrête pas là. Il occupe aussi le poste de directeur des opérations chez EOS Nairobi, une communauté de passionnés convaincus que la blockchain jouera un rôle central dans le monde de demain. Il est également chercheur affilié à l’Institute for Blockchain Studies, où il explore les applications concrètes de cette technologie encore émergente sur le continent. 

Dans cette dynamique de structuration du secteur de la blockchain, il a cofondé en 2019 l’African Digital Asset Framework (ADAF), un protocole open source visant à définir des standards transnationaux pour les actifs numériques en Afrique. Deux ans plus tôt, il avait lancé First Nexus Company, une entreprise dédiée au développement de solutions technologiques inspirées de la quatrième révolution industrielle. 

Parcours atypique pour ce passionné de technologie, qui a pourtant débuté dans un tout autre domaine. Diplômé de l’université de Nairobi, il obtient en 2016 un bachelor en physiologie médicale, avant de décrocher, quatre ans plus tard, un second diplôme en médecine et chirurgie. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Visionnaire enraciné au cœur du Burundi, il bâtit des ponts entre la jeunesse africaine et les technologies de demain. Il est animé par l’ambition de faire du numérique un moteur de transformation durable. 

Chris Clement Igiraneza (photo) est un entrepreneur et gestionnaire de programmes originaire du Burundi. Il est le fondateur et président de KIT Hub, un centre d’innovation numérique créé en 2019. Ce centre propose des formations dans le domaine du digital et accompagne les jeunes et les femmes burundaises dans la concrétisation de projets innovants. 

KIT Hub a pour mission de former, sensibiliser et accompagner ses bénéficiaires dans des domaines tels que le développement web et mobile, l’intelligence artificielle, la science des données et la cybersécurité. L’organisation met un point d’honneur à favoriser l’employabilité et l’esprit entrepreneurial, notamment dans le secteur technologique. 

Parallèlement, Chris Clement Igiraneza est ambassadeur du mouvement international Women in Tech et initiateur de plusieurs autres projets au Burundi. En 2020, il lance InnoTech Impact, une entreprise spécialisée dans le développement de solutions numériques innovantes. 

En 2024, il fonde l’African Sustainable Education Academy (ASEA), une académie qui vise à transformer l’éducation en Afrique. ASEA promeut l’apprentissage des compétences numériques, l’usage des technologies émergentes et l’intégration de principes durables pour relever les défis éducatifs et sociaux du continent. Chris Clement Igiraneza représente également l’Université polytechnique de Gitega en tant qu’ambassadeur. 

L’entrepreneur est diplômé de l’Institut royal de technologie en Suède, où il a obtenu en 2011 un bachelor en ingénierie électrique et de santé. Il est également titulaire d’un master en systèmes énergétiques, obtenu en 2014 à l’université de Gävle, en Suède. 

Côté professionnel, il travaille entre 2007 et 2011 comme aide-soignant chez Attendo, un prestataire suédois de services de santé. En 2012, il devient chef du département commercial et chef de projet chez Bioenergy Burundi, une entreprise spécialisée en bioénergie. En 2016, il rejoint l’entreprise Mycronic, spécialisée dans la fabrication d’équipements électroniques, où il travaille comme ingénieur en recherche et développement sur les systèmes d’éjection. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il développe des solutions technologiques pour répondre aux défis de la mobilité au Sénégal. Ingénieur de formation, il allie expertise numérique et connaissance du terrain pour structurer un véritable service de transport local. 

Seyni Ndiaye (photo) est informaticien et entrepreneur sénégalais spécialisé dans les technologies. Il est cofondateur et directeur général de Kai Ñu Dem, une entreprise de transport destinée aux particuliers et aux entreprises. 

Fondée en 2018 par Seyni Ndiaye et Birane Diagne, Kai Ñu Dem vise à améliorer la mobilité en Afrique grâce à des solutions innovantes. Elle propose une plateforme numérique, également nommée Kai Ñu Dem, qui permet aux utilisateurs de réserver un taxi ou un véhicule privé au Sénégal. 

L’entreprise se distingue par sa flotte de véhicules neufs et ses chauffeurs certifiés, garantissant un service de transport fiable et sécurisé. « Nous ne voulions pas simplement être une plateforme technologique, mais une véritable société de transport », explique Seyni Ndiaye. 

L’entrepreneur est diplômé en ingénierie des technologies de l’information. Il a obtenu son diplôme en 2007 à Polytech Paris-UPMC en France. La même année, il rejoint l’entreprise technologique Atos, où il occupe successivement les postes de chef de projet et de consultant informatique. 

En 2011, il devient consultant en systèmes d’information chez Carra Consulting, une société de conseil française. L’année suivante, il s’installe à Montréal, au Canada, où il travaille comme analyste commercial et chef de projet chez Logient, une entreprise spécialisée dans les services informatiques. Il poursuit ensuite sa carrière comme chef de projet chez GMCR Canada, une entreprise du secteur des boissons. 

Entre 2015 et 2018, il est directeur des données à Société Générale, à Dakar, avant de se consacrer pleinement à Kai Ñu Dem. 

Melchior Koba

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Le Sénégalais Momar Diop numérise les entreprises grâce à la data et la tech

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Ingénieur de formation et passionné par les technologies, il a choisi d’entreprendre pour répondre aux besoins concrets des petites entreprises africaines. Grâce à des outils numériques simples et accessibles, il facilite leur gestion et leur transition digitale. 

Razak Hachimou (photo) est ingénieur en télécommunications et entrepreneur tech originaire du Bénin. Il est cofondateur et directeur général d’Iwo Group, une entreprise créée en 2020, spécialisée dans la digitalisation et l’optimisation des processus de gestion. 

Iwo Group a développé une plateforme de comptabilité 100 % numérique, pensée pour les petites et moyennes entreprises (PME), les travailleurs indépendants et les comptables. Cette solution permet de produire des états financiers, de gérer la comptabilité au quotidien et de bénéficier d’un accompagnement professionnel assuré par une équipe d’experts. Elle offre aussi l’avantage de sécuriser les données, évitant leur perte en cas de vol ou de panne d’ordinateur, de tablette ou de téléphone. 

Parmi ses fonctionnalités, l’application propose un module appelé « la caisse », qui simplifie la comptabilité pour les utilisateurs sans formation comptable. Ce système évite l’utilisation des traditionnelles écritures débit-crédit, rendant la gestion financière plus accessible. 

« Elle offre ainsi l’opportunité à un dirigeant de PME d’effectuer des écritures comptables minimalistes de type entrées et sorties lui permettant d’avoir des données telles que son chiffre d’affaires, son bénéfice et ses charges sur une période via un tableau de bord et d’obtenir à la fin de son exercice comptable son état financier (bilan) par un seul clic. Elle permet aussi aux cabinets comptables d’effectuer le suivi de la comptabilité de leurs clients à distance », explique l’entrepreneur en 2024. 

Avant de lancer Iwo Group, Razak Hachimou avait cofondé Wanee Sarl en 2017, un cabinet spécialisé dans la formation continue en numérique et en ingénierie informatique. Il y a occupé le poste de directeur général adjoint jusqu’en 2022. 

Razak Hachimou a un diplôme de technicien supérieur en informatique industrielle et maintenance obtenu en 2011 à l’Institut Cerco au Bénin. Il détient aussi un diplôme d’ingénieur en télécommunications obtenu en 2014 à l’École supérieure multinationale des télécommunications de Dakar (EMST), au Sénégal. 

Après ses études, il a été formateur chez SES Satellites, intervenant au Sénégal et au Niger. De 2015 à 2022, il a également représenté en Afrique de l’Ouest PoulSAT, une société de télécommunications basée à Washington D.C., aux États-Unis. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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