Amoureuse des nouvelles technologies, elle se bat farouchement pour l’autonomisation des femmes africaines dans le numérique. Elle est considérée comme l’une des pionnières de la promotion des TIC pour tous en Côte d’Ivoire et en Afrique.

Christelle Assirou (photo) est une entrepreneure technologique ivoirienne. Au service de l’autonomisation des femmes dans le numérique, elle fonde en 2007 l’organisation non gouvernementale « Femmes & TIC » qui a pour mission de contribuer à la pleine participation de la femme et de la jeune fille dans la construction de la société de l’information.

« Aujourd’hui, les femmes ont 14 % moins de chance de posséder un téléphone portable que les hommes. Le digital peut offrir des opportunités énormes aux femmes si nous parvenons à réduire les inégalités qui résultent notamment du manque de formation et du manque d’un réseau vertueux », affirme Christelle Assirou à l’occasion des Journées européennes du développement qui se sont déroulées en juin 2019.

Christelle Assirou est la présidente-directrice générale de l’entreprise ICTINA qui se définit comme une agence se positionnant à mi-chemin entre un cabinet de conseil en stratégie marketing et transformation digitale, une agence de marketing opérationnel ou de communication et une agence digitale.

Elle est diplômée de l’unité de formation et de recherche de sciences économiques et de gestion (UFR SEG) où elle a obtenu un master en gestion, finances, comptabilité et marketing en 2001 et un DESS (diplôme d’études supérieures spécialisées) en marketing en 2008. Depuis 2013, elle est également l’initiatrice et la coordonnatrice du réseau « Femme, Numérique et Développement ».

Christelle Assirou est aussi un membre fondateur, en 2006, d’Internet Society Côte d’Ivoire (ISOC CI), la section locale de l'association américaine spécialisée dans la sécurité informatique ISOC. Cependant, sa carrière professionnelle décolle en 2004 au sein de COMETE, une filiale du groupe SIFCA où elle passe plus de trois ans comme responsable des services commerciaux.

En 2008, elle devient directrice associée d’Open Technologies en Côte d’Ivoire avant de rejoindre, en 2013, la société Smile en tant que directrice commerciale et marketing. De 2016 à 2017, elle a travaillé en tant que conseillère technique chargée de l’inclusion numérique au ministère de la Promotion de la femme, de la Famille et de la Protection de l’enfant de Côte d’Ivoire.

Commissaire générale de la deuxième édition du salon Africa Open Innovation Summit qui s’est tenu les 20 et 21 octobre 2022, Christelle Assirou a participé en 2020 à l'initiative eTrade for Women. Elle a été désignée par l’UNESCO comme l’une des femmes les plus remarquables dans le domaine de la technologie. En 2021, elle a organisé une masterclass dédiée spécialement aux femmes entrepreneures afin de créer une synergie entre les femmes qui entreprennent dans le numérique dans la sous-région.

Melchior Koba

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Il est un entrepreneur en série qui a déjà développé plus de cinq entreprises. Ses solutions fintech utilisent la technologie blockchain pour faciliter et sécuriser les échanges financiers entre leurs utilisateurs.

Né en 1994, Aronu Ugochukwu (photo) est un entrepreneur en série nigérian titulaire d’un diplôme de génie électronique obtenu en 2015 à l’université du Nigeria à Nsukka. Il est l'un des cofondateurs et le président-directeur général de la start-up fintech Xend.

Fondé en 2019, Xend fournit des outils de paiements et commerciaux aux petites entreprises. Grâce à ses solutions innovatrices, la société permet d’effectuer des paiements en ligne ou hors ligne et de faciliter la gestion des stocks, le commerce électronique, les analyses commerciales et les rapports.

En 2019, Aronu Ugochukwu a fondé Xend Finance, une banque cryptographique soutenue par Binance et Google Launchpad. L’entreprise offre jusqu’à 15 % d’intérêt, avec une infrastructure Web3 ouverte pour les développeurs. Elle revendique le statut de première société DeFi à être lancée en Afrique et de première société sur le continent à s’appuyer sur la Binance Smart Chain. En août 2022, la start-up a lancé XendBridge, une API de paiement en cryptomonnaie, et SwitchWallet, une infrastructure de portefeuille public gratuite.

Aronu Ugochukwu est aussi l’un des fondateurs du réseau WiFi intelligent Wicrypt. Ce dernier, alimenté par ses utilisateurs, permet à ces derniers d’être payés en partageant leur WiFi, que ce soit via les routeurs Wicrypt ou par le biais d’un téléphone portable. « Wicrypt fournit l’Internet aux personnes du monde qui en ont besoin, tout de en tirant parti de la blockchain en demandant aux hôtes de miser sur WNT [cryptomonnaie de la start-up, Ndlr] pour faire partie du réseau Wicrypt », a déclaré Aronu Ugochukwu.

L’entrepreneur en série est le fondateur, en 2016, de l’entreprise de technologies et de services de l’information, Ugarsoft. En 2017, il a également cofondé la plateforme de livraison instantanée de repas, de vente au détail et de commerce électronique interentreprises, Ogwugo. C’est la première plateforme de commerce électronique nigériane à accepter les paiements en bitcoins.

Cependant, Aronu Ugochukwu n’a pas toujours été un entrepreneur. Il a acquis de l’expérience en commençant par travailler pour KPMG Nigeria, un cabinet comptable, en tant qu’associé en conseil informatique en 2014. De septembre 2015 à juin 2016, il a été un développeur de logiciels au sein de l’entreprise de services et de conseil informatiques, Lloydant Business Services.

Melchior Koba

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Il est un chef d’entreprise très polyvalent avec plus de 10 ans d’expérience dans la gestion de projet, le développement d’affaires et la gestion des ressources. Avec Sensi Tech Innovation Hub, il désire créer un espace communautaire ouvert où la technologie et l’esprit d’entreprise se croisent.

Le Sierra-Léonais Morris Marah (photo) est le fondateur et le président-directeur général de Sensi Tech Innovation Hub. Il est diplômé de la Kingston University où il a obtenu un master en conflits internationaux en 2013 et un bachelor en relations internationales avec télédiffusion et nouveaux médias de télévision en 2011. Il est aussi titulaire d’un diplôme national BTEC en administration des affaires et management obtenu en 2004 à la Crawley College.

Fondé en 2014, Sensi Tech Innovation Hub se définit comme un incubateur d’entreprises pour les jeunes et une entreprise sociale qui offre une formation aux technologies de l’innovation et de la communication. Il crée des logiciels spécialisés aux entreprises et propose des conseils en TIC aux organisations internationales. Son bureau principal est aussi un espace de coworking pour les entrepreneurs en herbe et un espace de bureau pour les start-up ou les indépendants.

En 2022, Sensi Tech Innovation Hub a collaboré avec l’IFC (Société financière internationale) pour l’organisation, en Sierra Leone, du Mining Community Innovation Challenge (MCIC) qui a connu son apogée en novembre dernier par une soirée de pitch qui a récompensé les deux meilleurs projets.

La carrière professionnelle de Morris Marah a commencé en 1999. Il était membre de l’équipe dirigeante du projet Children’s From Network Sierra Leone qui visait à mettre en place une plateforme de défense des droits de l’enfant après la guerre civile. En 2005, il rejoint l'opérateur Télécoms BT Group à Londres en tant que conseiller en prestations de services.

En 2010, il a été embauché par Guardian News & Media au poste d’assistant de production de Guardian Films. En 2011, il a travaillé pour le bureau de liaison du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies à Londres, afin de développer un réseau de sensibilisation des jeunes en ligne et hors ligne.

Chef de projet du centre de développement académique de l’université de Kingston à Londres entre 2010 et 2013, puis d’Africa Gathering entre 2012 et 2014, Morris Marah a travaillé au bureau du développement des affaires de l’entreprise technologique Hack The Hackathon de 2013 à 2014. Il a ensuite rejoint la London School of Hygiene & Tropical Medicine où il a travaillé en tant que consultant jusqu’en 2015. Parallèlement, il était le représentant pays du Masanga Hospital, en Sierra Leone, dans le cadre du Masanga Mentor Ebola Initiative créé pour répondre à la pénurie de formation.

Melchior Koba

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C’est une entrepreneure qui a fait de la santé et du bien-être des populations son combat quotidien. Diplômée en nutrition, elle sensibilise, à travers sa start-up, sur les maladies liées au mode de vie afin de pousser les Rwandais à se nourrir sainement.

La Rwandaise Peace Ndoli (photo) est une nutritionniste et une entrepreneure. Diplômée d’un bachelor en nutrition humaine et diététique obtenu en 2020 à l’université du Rwanda, elle est étudiante en master à l’université de l’équité en santé mondiale (UGHE). Le 10 décembre 2022, elle a remporté le grand prix du concours Hanga Pitchfest.

Le grand prix du concours Hanga Pitchfest, obtenu en défendant la start-up Lifesten Health, fait d’elle l’innovateur de l’année, battant ainsi les quatre autres concurrents présents à la finale de la compétition. Comme récompense, Peace Ndoli reçoit 50 000 dollars. « Incroyable n’est pas suffisant pour décrire cela. Je n’ai jamais pensé que j’en sortirais la meilleure, mais je peux dire que j’avais de l’espoir et que j’ai fait ce que je pouvais faire en me donnant à 100 % », a-t-elle déclaré, ravie, à The New Times dans une interview exclusive.

Lifesten Health, dont elle est une cofondatrice et la directrice des opérations, est une entreprise de technologies médicales dont l’objectif est de sensibiliser et d’améliorer les connaissances sur les maladies liées au mode de vie, tout en favorisant des modes de vie plus sains grâce à des innovations technologiques. La plateforme de santé numérique de l’entreprise fournit des solutions web et mobiles pour aider les gens à gérer leur nutrition, leur conscience, leur santé et leur bien-être.

Avant Lifesten Health, Peace Ndoli a pris le temps d’acquérir une riche expérience professionnelle en travaillant avec divers établissements de santé dans le but d’améliorer les résultats nutritionnels et les changements de comportement. Elle a commencé sa carrière professionnelle en tant que membre du conseil d’administration de la start-up de technologie de la santé Nutrirwanda de 2017 à 2021.

En 2018, elle a passé quatre mois à l’hôpital du district de Kabutare en tant que nutritionniste. A partir de décembre 2020 et pendant cinq mois, elle a occupé le même poste dans l'ONG World Vision. En avril 2021, Peace Ndoli devient boursière du programme JASIRI qui sélectionne, développe et investit dans des entrepreneurs en herbe à fort potentiel.

Melchior Koba

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Après plus de 10 ans d’expérience dans le secteur de l’édition, il a travaillé et entrepris dans le domaine du marketing digital. Il dirige plusieurs entreprises, dont Fraxeum qui favorise l’inclusion financière avec la technologie blockchain.

Originaire d’Afrique du Sud, Barry Tuck (photo) est un entrepreneur en série diplômé de l’université d’Afrique du Sud où il a obtenu un bachelor en psychologie en 1999. Il est l’un des cofondateurs et le directeur de Fraxeum, une blockchain qui a pour but de changer le monde de la finance.

Fondée en 2019 par Barry Tuck, Llew Morkel et Khaya Maloney, Fraxeum a été conçue pour les institutions financières, les applications Web3 et les systèmes IoT qui ont besoin d’une blockchain rapide et sans frais de transaction. « Essentiellement, Fraxeum permet d’investir dans n’importe quel type d’actif, qu’il soit réel ou numérique, traditionnel ou alternatif, en fractionnant l’investissement en millions de micro-actions », explique Barry Tuck en décembre 2022.

« Au-dessus de la blockchain, nous avons ensuite développé une gamme de solutions fintech qui facilitent le KYC, l’AML et l’onboarding des clients, les dépôts et retraits directs en fiat, un desk secondaire OTC pour la revente des micro-actions, et bien plus encore », ajoute-t-il.

Barry Tuck est aussi un cofondateur et le directeur de Ûs The Movement (un collectif d’artistes, de designers, de cavaliers et de fabricants), de l’agence de marketing SwiftX et de la plateforme de financement participatif AZUZA. Il est le directeur de l’entreprise de transformation de déchets plastiques Infinite Industries, de Global Crypto et de Sirvis Pro. Ce dernier met en relation des prestataires de services tels que des plombiers, des entraîneurs personnels, des designers et des serruriers avec des clients de leur région.

Il avait également cofondé Three One Combinator en 2016 et Gorilla Creative Media en 2008. Il a commencé sa carrière professionnelle en 1994 dans le secteur de l’édition où il a travaillé comme photographe, puis comme rédacteur, éditeur et directeur de production de magazine.

Il s’est ensuite lancé dans le marketing numérique en travaillant pour Paton Tupper Digital en tant que directeur général entre 2013 et 2019. Entre 2020 et 2022, il a travaillé pour Affinity Group, composé de huit entreprises en Afrique du Sud et au Royaume-Uni, au poste de directeur du marketing global. Il était donc le directeur marketing de toutes les entreprises du groupe.

Barry Tuck a également pris la parole dans plusieurs conférences pour des organisations comme Unilever, Shell, RE/MAX, Radius Solutions Group, BRICS et Digital Day. Il a fait le même exercice pour plusieurs associations d’enseignants, chambres de commerce et clubs d’entrepreneurs.

Melchior Koba

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Il est un entrepreneur en série avec une multitude de solutions technologiques à son actif. Il fait partie des chefs d’entreprises qui développent le secteur technologique dans son pays, le Zimbabwe.

Tendai Elvis Mugovi (photo) est le fondateur et le président-directeur général de Mugonat Systems. Titulaire d’un bachelor en études commerciales et en informatique obtenu en 2015 à l’université du Zimbabwe, il est un entrepreneur en série qui, à travers son entreprise, développe des logiciels innovateurs.

Fondé en 2015, Mugonat Systems est une entreprise éditrice de logiciels basée à Harare, au Zimbabwe. En plus de développer des applications mobiles pour Android et iOS, l’entreprise développe des chatbots et des applications SMS et USSD. Elle opère dans les domaines de la santé, de la gestion et de la finance, entre autres.

Parmi les logiciels développés par Tendai Elvis Mugovi et son entreprise, on peut citer Finmaze HMS (Health management system) qui est un système de gestion de la santé pour les établissements de santé de petite à grande taille. On peut aussi citer Cashlinq qui est un portefeuille bancaire numérique conçu pour les institutions financières africaines.

Tendai Elvis Mugovi est aussi le directeur de la technologie de la fintech Panamax qui aide les petites et moyennes entreprises à accéder à des fonds de roulement en les finançant par crowdfunding.

S’exprimant sur les raisons de la création de Panamax, l’entrepreneur a déclaré en décembre 2022 : « le coût de l’emprunt est extrêmement élevé pour les PME en raison du risque perçu et de l’absence d’antécédents en matière de crédit, et le délai entre le moment où le besoin se fait sentir et celui où le capital est fourni est important. Cela affecte l’agilité des PME à répondre aux besoins immédiats du marché ».

Tendai Elvis Mugovi est aujourd’hui le directeur de la plateforme de santé DocOnline Africa, de l’entreprise edtech Smart360° et de l’entreprise eMudhumeni qui propose un service agricole en ligne. Cependant, sa carrière professionnelle ne se limite pas à ses différentes entreprises.

En 2015, Tendai Elvis Mugovi était développeur logiciel d’Expert Decision Systems (XDS) Zimbabwe. De mars 2016 à juin 2017, il a travaillé pour rubiem Group, un pôle d’innovation et un accélérateur de start-up. En 2018, il a été embauché par C2 Media Pty Ltd en tant qu’ingénieur logiciel full Stack. En 2019, il devient le président-directeur général de rubiem Innovations. Il y travaille jusqu’en 2021.

Melchior Koba

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Après six ans d’expérience en tant que salarié, il s’engage dans l’entrepreneuriat. Bien qu’il ait passé toute sa vie en France, il forme les jeunes Africains aux métiers du numérique et les accompagne dans l’entrepreneuriat ou dans la recherche d’emploi.

Né en 1976, Douglas Mbiandou (photo) est un entrepreneur originaire du Cameroun. Parti en France à l’âge de 7 ans, il fait ses études universitaires à l’institut national des sciences appliquées de Lyon où il obtient un diplôme d’ingénieur en 2000. Il est le fondateur et le président de l’association à but non lucratif 10 000 CODEURS qui a pour but de former une dizaine de milliers de codeurs à l'horizon 2025.

« J’ai profité d’une mission avec l’Etat congolais pour lancer une structure juridique. Et j’ai mis en place une formation pour le lancement d’un centre de développement offshore. L’ambition est de former 10 000 informaticiens développeurs Web et mobile entre 2015 et 2025 », a déclaré Douglas Mbiandou en 2017.

Fondée en 2015, l’association, opérant en Afrique francophone et en France, crée les conditions pour une insertion de millions de jeunes et adultes en reconversion vers les métiers du numérique et l’entrepreneuriat. Basé à Lyon, 10 000 CODEURS est un centre numérique et une fraternité intergénérationnelle au service de l’employabilité de la jeunesse.

10 000 CODEURS fournis à ses jeunes membres, à la quête de savoir, une éducation numérique au quotidien. Sur sa plateforme, l’entreprise propose plus de 800 vidéos sur l’usage du numérique, les technologies numérique et les métiers du numérique, entre autres. Elle a réalisé plus de 450 webinaires accessibles à partir de sa plateforme numérique.

Douglas Mbiandou est aussi le président directeur général d’OBJIS en France. Cette entreprise qu’il a fondée en 2005 forme et accompagne les jeunes Africains dans la conception de logiciels. Elle fournit des compétences opérationnelles à ceux qui développent des start-up technologiques et a déjà formé plus de 3 000 informaticiens.

Depuis 2021, Douglas Mbiandou est également le président du réseau Aurafrica qui facilite les relations d’affaires entre des entrepreneurs de la région française Auvergne-Rhône-Alpes et des entrepreneurs d’Afrique. La carrière de salarié de Douglas Mbiandou se limite à son passage à Capgemini entre 2001 et 2007. Il y a travaillé en tant qu’ingénieur en études et développement d’applications.

Melchior Koba

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Elle est une chef d’entreprise expérimentée et une entrepreneure à succès. Son impact sur la scène technologique en Afrique lui a permis d’être nommée à la tête du nouveau programme d’accélération de Techstars, un des plus grands accélérateurs de start-up au monde.

Originaire du Nigeria, Oyin Solebo (photo) est une entrepreneure expérimentée en gestion des investissements. Titulaire d’un master en administration des affaires obtenu à la London Business School en 2018 et d’un bachelor en économie obtenu en 2005 à The London School of Economics and Political Science, elle est la directrice générale d’ARM Labs Lagos Techstars Accelerator.

ARM Labs Lagos Techstars Accelerator est un programme d’accélération lancé en avril 2022 par l’accélérateur mondial de start-up Techstars avec la collaboration de l’organisme d’innovation, basé à Lagos, ARM Labs. Ce programme vise à aider les start-up fintech et proptech dont les produits sont destinés à un public africain.

Nommée directrice générale en octobre 2022, Oyin Solebo dirige, depuis lors, le programme dont la cohorte inaugurale de trois mois débutera en janvier 2023. « Si le talent est également réparti, les opportunités ne le sont pas. Nulle part ailleurs, cela n’est plus évident que sur le continent africain. L’accélérateur ARM Labs Lagos Techstars poursuit la mission de Techstars qui consiste à soutenir les entrepreneurs du monde entier et à donner aux start-up le capital et les opportunités dont elles ont besoin pour réussir, indépendamment de leur emplacement ou de leur origine — et je suis honoré de le diriger », a-t-elle déclaré après sa nomination.

Avant ses nouvelles fonctions, Oyin Solebo était une cofondatrice en 2014 et la directrice des opérations de Movemeback, une plateforme technologique soutenue par Google et qui relie une communauté mondiale de leaders, d’influenceurs, de talents et d’organisations à des opportunités uniques, exclusives et passionnantes à fort potentiel sur le continent africain.

En 2013, elle a cofondé Agonyapp, une application de conseils anonymes sur les relations. Cependant, sa carrière professionnelle a commencé en 2004 à Goldman Sachs où elle était une associée d’investissement. Elle a ensuite rejoint la société de conseil en management en 2010 en tant que consultante en stratégie. De 2011 à 2020, elle a travaillé pour l’European Family Offices au poste de directrice générale.

En 2021, Oyin Solebo a participé au programme d’immersion des fondateurs noirs de Google for Startups. En 2022, c’est au Business Growth Programme de London & Partners qu’elle a participé.

Melchior Koba

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Il a fondé et dirigé des équipes dans les secteurs de la finance et de la banque, de l’éducation et de la technologie. A travers Zeraki, il développe des solutions technologiques qui permettront d’améliorer la qualité de l’éducation en Afrique.

Isaac Nyangolo (photo) est un entrepreneur kényan, diplômé de l’université Harvard où il a obtenu un bachelor en sciences de l’ingénierie en 2007. Egalement diplômé de l’université de Strathmore où il a étudié le management des systèmes d’information en 2002, il est le président-directeur général de l’entreprise edtech Zeraki.

Fondé en 2014 par Isaac Nyangolo, Erick Oude et Bryan Nyakaru, Zeraki fournit aux écoles, aux parents, aux enseignants et aux élèves des outils technologiques innovants pour rendre l’enseignement et l’apprentissage efficaces, attrayants et productifs.

Le produit phare de l’entreprise est Zeraki Analytics. Ce dernier transforme la manière dont les données éducatives sont collectées, analysées et utilisées. Zeraki Learning, un autre produit de la start-up, offre une plateforme pour apprendre auprès de professeurs très expérimentés, passer des tests et suivre ses performances. Le troisième produit, nommé Zeraki Touch, est un système biométrique infaillible qui permet de suivre efficacement le fonctionnement quotidien de l’école.

En début décembre, Isaac Nyangolo a levé un financement de démarrage de 1,8 million de dollars dans un tour de table dirigé par Acumen Fund pour accroître le catalogue de produits de la start-up et poursuivre l’expansion régionale de cette dernière. « Nous prévoyons de créer davantage d’outils administratifs pour les écoles, ainsi que des produits de paiement pour les parents. Nous avons également remis l’accent sur la plateforme d’apprentissage numérique [autrefois en sommeil] et testé un certain nombre de produits tels que l’emploi du temps », a déclaré le PDG de Zeraki.

« Nous nous développons d’abord dans les régions que nous comprenons et qui ont des environnements commerciaux similaires. Nous prévoyons d’abord de nous implanter dans l’ensemble de l’Afrique de l’Est, puis d’explorer la région anglophone », a-t-il ajouté.

Président du Harvard Club of Kenya et membre du conseil d’administration de Superfluid Labs et du conseil consultatif d’Education For All Children, Isaac Nyangolo a lancé sa carrière professionnelle en 2007 en tant qu’ingénieur de planification et de conception de Wananchi Online, un opérateur de divertissement à domicile.

Il a ensuite travaillé à Citibank N.A. au poste d’assistant de compensation en 2009 avant de rejoindre l’Equity Bank Ltd où il fut analyste en marketing jusqu’en décembre 2010. Il est ensuite nommé responsable de programme de la société de collecte de fonds Equity Group Foundation où il a exercé jusqu’en mai 2014.

Melchior Koba

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Entrepreneur en série, il facilite la gestion des données dans les entreprises afin d’aider ces dernières à mieux prendre des décisions. Sa dernière solution technologique permet d’automatiser les données. Les investisseurs, confiants en son potentiel, financent son projet.

Martin Naude (photo) est un informaticien sud-africain doté d’un bachelor en technologie de l’information obtenu en 2000 à l’université de Johannesburg. Il est le président-directeur général de Synatic, une plateforme moderne d’automatisation des données pour les entreprises.

Fondée en 2019, Synatic combine une plateforme d’intégration à la demande (iPaaS), un logiciel ESB (Enterprise Service Bus), le processus ETL (Extraction, transformation et chargement) et la gestion des API en un outil simple, mais puissant. Elle facilite la résolution rapide des problèmes de données complexes.

Après un premier tour de table réalisé en début d’année 2021, Martin Naude réussit, en décembre 2022, à lever 2,5 millions de dollars supplémentaires en financement d’extension de démarrage dans un tour de table dirigé par Allan Gray E-Squared Ventures et UW Ventures. Ces fonds, réunis grâce à la participation d’Adansonia PE Opportunities VCC et Endeavor Harvest Fund, seront utilisés par Synatic pour étendre son marché aux Etats-Unis en vue d’un financement de série A en 2023.

« La plateforme d’intégration et d’automatisation de Synatic gagne déjà du terrain sur de multiples marchés internationaux. Grâce à ce capital d’amorçage supplémentaire, nous pouvons mettre l’accent sur le marché américain, en développant notre programme de vente et de marketing et en recrutant de nouveaux partenaires revendeurs et développeurs », a déclaré le PDG de Synatic.

Martin Naude a également fondé en 2017 la plateforme d’intégration et outil ETL moderne FilePounder. Cette dernière permettait de connecter, d’importer, d’exporter et de traiter des données entre une gamme étendue et croissante de services, de formats et de systèmes. Il a dirigé la start-up jusqu’en 2019.

Entre 2015 et 2016, il était le PDG d’Encentivize, une plateforme de récompense, de reconnaissance et d’engagement du personnel qui fournit aux entreprises les outils nécessaires pour créer une organisation hautement performante. Par ailleurs, la carrière de Martin Naude a démarré en 2001 au sein de l’entreprise technologique Simplexity, où il fut directeur de développement.

En 2004, il travaille pour l’entreprise de développement de logiciel Sage au poste de responsable du développement (VIP Corporate). En 2005, il devient le directeur général de la société de services et de conseil informatiques Entelect. En 2011, il est nommé directeur des nouvelles technologies dans la même entreprise. Il y travaille jusqu’en 2015.

Melchior Koba

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