Il a déjà à son actif plusieurs années d’expérience entrepreneuriales forgées à travers plusieurs projets menés au Kenya. Il a obtenu plusieurs reconnaissances nationales et internationales qui lui assurent aussi la confiance d’investisseurs.

Tesh Mbaabu (photo) est un entrepreneur kényan. Titulaire d’une licence scientifique en informatique de l’université de Nairobi en 2015, il est co-fondateur en 2018 de MarketForce avec Mesongo Sebuti. La plateforme numérique business to business, dont il est le président-directeur général, favorise la distribution au détail de biens de consommation et de services financiers numériques en Afrique. 

Il l’a amélioré en 2020 en y intégrant l’application RejaReja qui permet de commander et payer, d’accepter des paiements pour les factures de services publics et d’accéder à des crédits par voie électronique.

En février 2O22, Tesh Mbaabu a réussi à mobiliser 40 millions $ pour étendre la couverture de MarketForce –  déjà présente en Ouganda, en Tanzanie, au Rwanda, au Nigeria et au Kenya – à de nouveaux marchés d’Afrique de l’Est et de l’Ouest.

Entrepreneur en série, le jeune homme a démarré son parcours professionnel en 2011 comme directeur créatif au sein de Tesh Technologies Ltd, entreprise de conception graphique et d'impression, en parallèle à ses études universitaires. En 2013, il co-fonde Mesozi Group, un fournisseur de solutions commerciales et technologiques intégrées. En 2016, il co-fonde Cloud9xp.com, un marché en ligne et un service de réservation d'expériences de loisirs. En 2019, il rejoint HotelOnline, une société de technologie de voyage, offrant une suite d'outils numériques pour le commerce électronique, le marketing en ligne et l'automatisation des opérations à l'industrie hôtelière en Afrique subsaharienne, comme conseiller au conseil d'administration.

Son expérience dans l’entrepreneuriat numérique a ouvert à Tesh Mbaabu plusieurs reconnaissances. Depuis avril, il est conférencier à l’université de Stanford en Californie dans le cadre du programme MS&E 272: Entrepreneurship without Borders. Le 21 avril, il a reçu un prix d’excellence en investissement Fintech au cours du sommet Africa Fintech à Washington DC. Depuis janvier 2021, il est mentor au sein de l’accélérateur de croissance pour entrepreneur JASIRI. Il fut également mentor du programme d’accélération Traction Camp de l’iHub Nairobi, un environnement collaboratif et productif pour jeunes esprits brillant, en 2018.

Melchior Koba

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Entrepreneur en série, il a réussi en deux ans à bâtir une fintech prometteuse au regard du nombre d’investisseurs qui lui font déjà confiance. Elle est le fruit de plusieurs années d’expérience acquise à travers diverses initiatives personnelles.

En Afrique, 17 millions $ est une somme relativement importante pour une start-up qui se lance dans le développement de ses activités. Le Ghanéen Jesse Ghansah (photo, à droite) a réussi cette levée de fonds en janvier 2022 pour Float, la fintech qu’il a fondée en 2020 avec Barima Effah (photo, à gauche).

Il a su convaincre plusieurs investisseurs, notamment Tiger Global, JAM Fund, Cauris, Kinfolk, Soma Capital, Ingressive Capital, Magic Fund et quelques investisseurs providentiels. L’argent est destiné à ouvrir le service aux marchés d’Afrique du Sud et du Kenya.

À travers les services de la jeune entreprise, dont il est le président-directeur général, Jesse Ghansah permet aux petites et moyennes entreprises de gérer et surveiller leur trésorerie en temps réel, d’effectuer des paiements aux fournisseurs et d’accéder à un crédit instantané pour les dépenses professionnelles critiques. 

« Chaque jour, les entreprises ont des dizaines de milliards de dollars bloqués dans des créances impayées en raison de clients qui paient lentement et qui ont généralement besoin de temps pour effectuer leurs paiements, parfois jusqu’à 30 ou 60 jours », explique le jeune entrepreneur, diplômé en 2014 en science, biochimie, biotechnologie et médecine moléculaire à l’université des sciences et technologies Kwame Nkrumah de Kumasi au Ghana.

« Nous éliminons cet écart en fournissant un fonds de roulement instantané », Jesse Ghansah. Ce fonds de roulement vient combler le trou laissé par les retards de paiement. Il sera remboursé ensuite une fois tous les crédits clients réglés. Pour les entreprises, plus besoin de s’inquiéter de la capacité à payer les salaires des employés au cours d’un mois où la trésorerie est tendue.

Passionné de technologie, son expérience entrepreneuriale a démarré en 2014 quand il co-fonde la pâtisserie Zita Cakery, puis Swipe commerce, une plateforme d’e-commerce qui offre aux acheteurs africains des plans pour le paiement échelonné. Ancien stagiaire en recherche (2012) à l’institut mémorial de Noguchi, Jesse Ghansah persiste dans l’entrepreneuriat numérique en 2015 avec OMG Digital, une société de production audiovisuelle qui crée des marques de médias numériques pour le public africain. Les produits issus de cette entreprise sont OMGVoice et Bitnode. 

La même année, il fonde la première place de marché en ligne pour travailleurs freelances. Baptisée Hivegig.com, elle met en relation des privés et des entreprises avec des professionnels indépendants pour des tâches données. Pour l’aventure Float, il s’est formé de 2019 à 2020 en machine learning et intelligence artificielle au Bloom Institute of Technology, également connu sous le nom de BloomTech.

Melchior Koba

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Une expérience douloureuse est à l’origine de ce projet qui a l’ambition de réduire les diagnostics erronés en Afrique. Son promoteur qui a reçu la confiance de quelques investisseurs est actuellement lancé dans une phase d’expansion.

Il a navigué dans plusieurs domaines depuis son entrée dans le monde professionnel. Aujourd’hui à la tête d’AfyaRekod, une plateforme numérique de données sur la santé, le Kényan John Kamara (photo), consacre désormais son énergie et ses compétences à garantir une meilleure prise en charge des malades en Afrique.

À travers cette solution qui utilise l’intelligence artificielle et des modules de blockchain, John Kamara permet aux malades de collecter, de stocker de manière sécurisée leurs données sanitaires et de les partager avec les différents médecins qu’ils peuvent consulter au cours de leur vie. Via une application ou un code USSD, les médecins peuvent accéder à des informations vitales et prendre rapidement des décisions éclairées. 

L’entrepreneur a fondé AfyaRekod en 2019, après le décès d’un ami à Lagos au Nigeria. « Mon ami était diabétique. Mais ce n’était pas suffisant pour le tuer. Lors d’une crise, il a été transporté d’urgence à l’hôpital et les médecins ont traité exactement ce qu’ils ont vu », explique-t-il. Les médecins ont pris son ami en charge sans aucune idée de ses antécédents médicaux.

En février dernier, John Kamara a reçu la confiance d’investisseurs tels que Next Chymia, une société privée asiatique qui se concentre sur les entreprises basées sur la blockchain, lors d’un tour de table dirigé par la société américaine de capital-risque d'amorçage Mac Venture Capital. Il a obtenu 2 millions $ pour faire évoluer son produit et se développer sur de nouveaux marchés africains.

Passionné par la technologie, John Kamara a une vingtaine d’années d’expérience dans divers secteurs comme le jeu, l’e-commerce, les télécommunications. Sa carrière débutée en 2000 chez le constructeur d’ordinateurs et éditeur de logiciels américain Sun Microsystems, comme directeur du développement des affaires, l’a conduit chez Google comme directeur de la stratégie, puis dans d’autres entreprises de renommée internationale sur plusieurs continents. Il a occupé de 2014 à 2018 le poste de directeur Digital Growth & Development de Global Gaming Afrique. Il est actuellement le directeur de la stratégie au Data Driven Innovation Center à l'Institut africain Nelson Mandela pour la science et la technologie (NM-AIST). 

Fondateur en 2020 d’Ada Animation, un studio panafricain d’animation, John Kamara veut contribuer à stimuler la créativité chez les jeunes passionnés par la technologie.  

Melchior Koba

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En quatre ans, il a su positionner sa start-up qui démontre un grand potentiel de croissance dans plusieurs marchés africains. Ses ambitions ne sont pas encore totalement assouvies.

Le Béninois Hermann Aguessy (photo) pilote depuis janvier 2022 le lancement de FedaPay au Niger. Il est le président-directeur général de la start-up éponyme qui porte cet agrégateur de moyens de paiement qui rencontre du succès. Déjà présente dans plusieurs pays d’Afrique, notamment au Bénin, au Togo, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, la solution affiche encore une belle marge de progression et vise l’inclusion financière du continent.

Titulaire d’un certificat en gestion des services informatiques obtenu en 2013 à ITIL Foundation et d’un certificat du programme Fintech de l’université d’Oxford en 2018, Hermann Aguessy a fondé FedaPay il y a cinq ans avec Boris Koumondji. Son ambition a toujours été d’offrir aux consommateurs un seul outil pratique à travers lequel régler achats, factures, etc.

Avec le financement obtenu au début de l’année 2022 de Benin Business Angel Network (BBAN), Hermann Aguessy pense déjà au développement de FedaPay dans d’autres pays d’Afrique francophone, notamment le Burkina Faso et le Cameroun. Il explique que les utilisateurs peuvent « déjà accepter des paiements par carte Visa, Mastercard et Mobile Money grâce à FedaPay. La plateforme peut être utile pour tous ceux qui font du e-commerce et qui acceptent des paiements via Internet ou une application web et mobile ».

En 2012, au terme de son master en informatique à l’université d’Abomey-Calavi au Bénin, Hermann Aguessy a commencé sa carrière professionnelle comme responsable informatique au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie au Sénégal. Un an après, il co-fonde le laboratoire technologique BLOLAB comme analyste programmeur. En 2014, il retourne au Bénin où il occupe le poste de chef du service informatique de l’école polytechnique d’Abomey-Calavi. En 2015, il fonde Nautilus Technology, une société d’ingénierie informatique. En 2016, en parallèle à ses activités d’entrepreneur, il occupe la fonction d’associé gérant chez DUCIEL Sarl, une société d’investissement, d’import-export, de négoce international, jusqu’en 2018.

Le succès rencontré par FedaPay a valu à Hermann Aguessy plusieurs reconnaissances du gouvernement. En mai 2021, il a reçu un financement de 23 400 000 FCFA (38 000 $) du Fonds d’appui à l’entrepreneuriat numérique. La start-up qui est déjà partenaire technique de l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP) a aussi été mise à contribution pour la collecte en ligne des frais des tests Covid-19.

Melchior Koba

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Au cours de son parcours professionnel dans diverses institutions financières, il a pu observer de près les faiblesses récurrentes de plusieurs demandes d’investissement. Pour y remédier, il a associé son expertise à la technologie pour orienter les entrepreneurs.  

En mars 2022, Mohamed Marei (photo, au centre) s’est fait connaître sur la scène tech égyptienne grâce à une levée de fonds d’amorçage de 300 000 $ auprès d’un groupe d’investisseurs providentiels. Le président-directeur général de la start-up Xpovi for Digital Solution LLC (Xpovi), qui a développé un logiciel robot de conseil d’affaires basé sur le web, a réussi cette opération dix mois après son lancement sur le marché.

Intégrant l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique, la solution de l’entreprise fournit déjà des services autonomes de planification opérationnelle aux start-up en démarrage. Elle les aide ainsi, à partir d’un simple formulaire, à élaborer un plan d’affaires efficace, indispensable à leur croissance.

Mohamed Marei qui a fondé Xpovi avec Mostafa Hisham et Taher Seif explique que ce projet lui permet de faire gagner un temps précieux aux néo-entrepreneurs qui n’ont pas toujours les moyens de recourir à des professionnels pour l’élaboration de leur stratégie d’évolution. « Nous cherchons à révolutionner le conseil financier et commercial, pour permettre la planification, le suivi et la prise de décision soutenus par une analyse instantanée et des recommandations basées sur les données », clame-t-il.

C’est après son départ de Catalyst Partners Egypt, une maison d’investissement où il était devenu un associé principal en 2020, qu’il fonde Xpovi. Xpovi est le fruit d’une riche expérience professionnelle dans le domaine bancaire et des investissements, accumulée au cours des huit dernières années.

La carrière qu’il commence en 2012 comme stagiaire au service comptabilité de Nestlé le conduira ensuite en 2013 au service du contrôle financier d’Emirates NBD. Il fera ses armes notamment à Cairo Financial Holding, de 2014 à 2015 comme analyste en capitaux/gestion d’actifs, puis comme analyste de recherche en capitaux à Pime Holdings de 2015 à 2017. Il rejoint la banque d’investissement Beltone Financial en 2018 comme vice-président associé.

Melchior Koba

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Véritable touche à tout, il a déjà à son actif une quinzaine d’années d’expérience dans plusieurs secteurs économiques. Avec le pouvoir de la technologie, sa curiosité laisse présager qu’il ne s’arrêtera pas en si bon chemin.

« Entrepreneur en série » est un titre qui sied bien au Nigérian Bode Pedro (photo). Il a déjà à son actif cinq entreprises. La dernière, Casava, est une insurtech qu’il a fondée en 2016 avec Segun Makinde. La start-up, dont il assure la présidence et la direction générale, fait de la microassurance numérique au Nigeria. Elle revendique actuellement plus de 66 000 clients dans le pays.

Bode Pedro est déterminé à accroître le nombre de clients. Il couve même l’ambition de toucher l’ensemble de l’Afrique. Il le clamait d’ailleurs en février 2022 : « notre mission est de fournir une assurance abordable aux Nigérians et aux autres Africains ».

Pour concrétiser ce grand rêve, le jeune entrepreneur a levé 4 millions $ en février dernier auprès d’Olivier Jung, de Tom Blomfield (fondateur de Monzo) puis d’Ed Robinson et Brandon Krieg (fondateurs de Stash), lors d’une opération financière conduite par Target Global. L’argent servira d’abord à consolider ses activités au Nigeria afin d’aborder une solide phase d’expansion.

Titulaire d’un Master en administration des affaires obtenu en 2020 à la Harvard Business School aux États-Unis et d’un diplôme d’informatique de l’université de Baltimore quelques années plus tôt, Bode Pedro jouit d’une quinzaine d'années d’expérience à des postes de leadership. Il commence sa carrière en 2005 aux États-Unis comme directeur associé d’Amplifyd Entertainment Inc, société de divertissement musical et événementiel basée aux États-Unis et au Nigeria. En 2006, il devient le directeur de Transnational Technologies.

Son parcours professionnel est ponctué d’écarts entrepreneuriaux. En 2008, il rentre au Nigeria et lance Veda Technologie, une entreprise d’assemblage d'ordinateurs. En 2010 il prend les rênes de BellaNaija, une plateforme en ligne de divertissement. En 2013, il fonde Tripican.com, plateforme de billetterie de cinéma au Nigeria.

Un an plus tard, il fonde VisaCover, une insurtech et un courtier d'assurance automobile en ligne. En 2016, il investit encore et fonde Motocheck, une société d'inspection et d'entretien de véhicules au Nigeria. La même année naît Casava. Le touche-à-tout, qui ne limite pas son champ d'action, est depuis 2021 directeur de Rex Credit Company Private Ltd, une société de prêt aux petites entreprises, et au conseil d’administration d’Octosoft, une healthtech qui met l’intelligence artificielle au centre de ses solutions de santé. 

Melchior Koba

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Le diplômé en comptabilité de l’université d’Afrique du Sud a su se réinventer lorsque le secteur technologique a gagné en valeur. Ce choix lui vaut aujourd’hui la reconnaissance de nombreux clients, ainsi que la confiance des partenaires et des investisseurs.

Entrepreneur sud-africain, Ajay Lalu (photo) est le président-directeur général de la société technologique Consumption Information Real Time (CIRT), spécialisée dans l’Internet des objets (IoT), à travers laquelle il aide les entreprises à améliorer leur efficacité opérationnelle.

La société qu’il a fondée en 2018 avec Sanjay Soni a déjà mis plusieurs solutions sur le marché, notamment Fridgeloc Connected Cooler qui contrôle la température et pilote à distance les générateurs d’air conditionné ; Q-Hop qui facilite les achats sans contact.

En mars 2022, le dynamisme de CIRT sur le marché sud-africain des services technologiques aux entreprises, très concurrentiel, a permis à Ajay Lalu de lever 7,2 millions de rands (460 000 $) auprès d’E Squared pour accroître ses activités de développement commercial, y compris les projets pilotes, et renforcer son équipe de développement d’applications.

En janvier 2021, l’entrepreneur s’était déjà illustré sur le marché sud-africain en signant une alliance stratégique avec Microsoft. Elle prévoit la fourniture de conseils techniques, une assistance et un accès aux ressources d’ingénierie, aux ressources de développement commercial et à l’intégration des solutions d’entreprise à la plateforme cloud de Microsoft, Microsoft Azure.

Titulaire d’une licence en sciences comptables obtenue en 1996 à l’université d’Afrique du Sud (UNISA), Ajay Lalu ne s’est pas intéressé à la technologie très tôt. Il faut dire que le marché n’était pas encore véritablement propice. Pendant dix ans, il a d’abord consacré son temps au secteur de la comptabilité et de la finance.

En 2000, il a commencé sa carrière chez Ernst & Young comme directeur des finances d’entreprises. Il a ensuite affûté son expérience dans la comptabilité jusqu’en 2010 dans diverses sociétés comme Utajiri Investment Holdings, Bravura Economic Empowerment Consulting qu’il crée en 2006.

En 2010, il rejoint Black Lite Consulting, entreprise de conseil en développement durable et en stratégie générale auprès de grandes entreprises, comme directeur général. Huit ans plus tard, en parallèle de ses fonctions, il démarre l’aventure CIRT. Pour contribuer pleinement au succès de la nouvelle entreprise, il obtient en 2020 une certification professionnelle en Internet des objets.  

Melchior Koba

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Le jeune entrepreneur a déployé un écosystème numérique qui allie application mobile et collecteurs intelligents. Le service qu’il propose permet déjà de collecter près de 15 000 bouteilles en plastique chaque mois.

Dawarha est une société technologique égyptienne qui s’illustre dans le pays avec ses collecteurs de déchets plastiques dotés d'une intelligence artificielle. Pour son président-directeur général et cofondateur, Mohamed Kabil (photo), ingénieur en mécatronique, c’est sa contribution à la lutte contre la pollution plastique.

La solution qu’il a développée récompense les usagers qui y déposent des bouteilles en plastique vides. Un moyen de susciter plus d’engagement des populations. Les récompenses sont généralement des bouteilles d’eau pleines, des bons d’achats ou de réduction utilisables dans les magasins locaux. Une application permet de localiser les collecteurs les plus proches.

L’idée derrière l'initiative est née de l’absence d’une infrastructure de tri et de recyclage pour gérer les déchets plastiques en Égypte, où une moyenne de 5,4 millions de tonnes est générée par an. Il explique que sur des marchés mondiaux tels que l’Allemagne, où il a suivi des cours de pré-master, les entreprises de restauration sont responsables de la collecte des bouteilles via un système de consigne national. Cela signifie que les entreprises ajoutent des frais au prix des bouteilles disponibles à la vente chez les détaillants. Les clients peuvent ainsi être remboursés du supplément lors du retour des bouteilles au magasin ou au détaillant local.

« Ce système n’existe pas ici, donc les gens ont tendance à être plus encouragés à recycler les déchets lorsqu’ils sont récompensés. Par conséquent, les RVM (Reverse Vending Machines) s’avèrent être l’une des méthodes les plus efficaces de gestion des déchets », soutient Mohamed Kabil.

Ce féru de recherche et de développement, qui a travaillé de 2018 à 2019 comme chercheur au laboratoire de micro et nanorobotique de l’université allemande du Caire, estime que l’innovation technologique a un rôle important à jouer dans la protection de la planète. Dawarha revendique déjà près de 15 000 bouteilles en plastique collectées chaque mois. 

Melchior Koba

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Elle a su combiner sa passion et son expérience dans le marketing numérique aux besoins des populations pour des services de pharmacie de proximité. Aujourd’hui, 75 000 personnes utilisent sa solution, née d’une expérience personnelle.

En Égypte, Doaa Aref (photo) est la présidente-directrice générale de la start-up Chefaa qu’elle a fondée en 2017 avec Rasha Radi. Spécialisée dans la santé, l’entreprise facilite l’accès des populations aux pharmaciens et aux médicaments grâce à Internet et à une application mobile téléchargeable sur App Store et Google Play.

Chefaa permet aux patients d’échanger avec les pharmaciens, de commander des médicaments et de les recevoir à leur porte. Afin de passer commande, l’utilisateur doit scanner son ordonnance grâce à l’application, sélectionner la pharmacie la plus proche de sa résidence, sélectionner le lieu de livraison et choisir le mode de paiement.

Le service numérique revendique déjà 75 000 utilisateurs en Égypte. Doaa Aref, qui souhaite le développer afin qu’il touche davantage de personnes dans le pays et pénétrer de nouveaux marchés, a réalisé à cet effet une levée de fonds auprès de plusieurs investisseurs dont Newtown Partners, Global Brain et GMS Capital Partners. Bien que le montant du financement obtenu n’ait pas été divulgué, la PDG de Chefaa est optimiste quant à son impact sur ses projets.

 « Je pense que ce tour de table est essentiel, non pas parce qu’il nous aidera seulement à faire évoluer nos modèles commerciaux validés, mais parce qu’il nous aidera également à capitaliser sur des opportunités de marché inexploitées », a déclaré Doaa Aref qui est convaincue « que Chefaa dominera une part de marché beaucoup plus importante au cours des deux prochaines années ».

Chefaa est le fruit d’une expérience personnelle. Quand elle a été diagnostiquée atteinte d’un cancer de la thyroïde, il devient difficile pour Doaa Aref qui vit seule de se déplacer pour se procurer ses médicaments. Elle a également beaucoup de mal avec la gestion du traitement. « J’ai traversé de nombreux problèmes, je ne savais vraiment pas comment gérer les médicaments. Et quand je me suis amélioré et que j’ai commencé à faire des études de marché, j’ai découvert que tout le monde avait littéralement ces problèmes. Nous avions besoin d’une solution. C’est comme ça que j’ai eu l’idée de Chefaa », explique-t-elle.

Titulaire d’un MBA en administration des affaires et gestion obtenu en 2013 à l’Académie arabe pour les sciences, la technologie et le transport maritime, rien ne prédestinait Doaa Aref à l’entrepreneuriat dans la HealthTech. Bien qu’elle ait débuté sa formation supérieure en 2003 à la Faculté d’agriculture de l’université de Tanta en Égypte — où elle a obtenu son Bachelor en sciences agricoles, avant son diplôme en microbiologie et contrôle de qualité en 2012 à la Faculté d’agriculture de l’université d’Alexandrie —, le marketing numérique lui parlait davantage.

De 2006 à 2012, elle occupera ainsi divers rôles dans ce domaine pour des entreprises comme Mega Trade Co, Radwty For Advertising Services, Just4arab E-Magazine ou encore Maven Agency For Advertising Services. En 2015, elle décide de se former véritablement dans le marketing numérique et rejoint le Digital Marketing Training Center d'où elle ressort en 2015 avec un diplôme en médias sociaux. Une spécialisation qui lui ouvre les portes de nombreuses entreprises comme Seven Agency, Mnbaa, Speakol, Stylish Eve jusqu’en 2017, année où elle se lance dans l’entrepreneuriat avec Chefaa. 

Melchior Koba

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Il a lancé une Edtech alors que tout son parcours professionnel et ses compétences lui ouvraient la porte pour une HealthTech. Aujourd’hui, il a la confiance d’investisseurs qui voient en lui un grand potentiel.

Hossam Taher est un jeune entrepreneur égyptien. Passionné entre autres par l'éducation, la conception de produits et la croissance d'entreprises, il est président-directeur général de la start-up Orcas. Il a développé la solution mobile éponyme qui met en relation des parents et élèves avec des tuteurs à proximité.

Orcas propose des plans d’apprentissage personnalisés, des évaluations de style d’apprentissage et des devoirs pratiques du primaire au secondaire afin de garantir une expérience d’apprentissage des plus personnalisées possible, tout en donnant la possibilité aux tuteurs de fournir des formations de haute qualité.

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L’entrepreneur a fondé Orcas en 2018 avec Amira El Gharib. Actuellement, il dit travailler à la croissance d'Orcas pour qu'elle devienne « la plus grande école au monde en termes d'heures d'enseignement, en opérant dans les pays en développement pour des élèves de la maternelle à la 12e année du primaire ».

Pour parvenir à son but, il a réussi à lever 2,1 millions $ le 16 janvier lors d’un tour de table mené par NFX Ventures et Access Bridge Ventures de l’ACEI avec la participation d’Algebra Vendures, Launh Africa Vnetures, Cairo Angels Syndcate Fund et Seerstars International.

L’entrepreneur veut, grâce avec ce financement, poursuivre le développement de son produit technologique, drainer plus de talents et s’étendre à de nouvelles zones géographiques dans la zone du Moyen-Orient, Afrique du Nord, Pakistan. Il a prévu une extension de ses activités à Lahore, au Pakistan au cours de cette année.

Titulaire d’une licence en médecine, en chirurgie, obtenue en 2015 à l’université du Caire, il a eu l’idée de fonder Orcas après avoir été professeur particulier. Cette expérience lui a permis de prendre conscience du besoin en accompagnement scolaire qui se pose en Egypte et de la difficulté rencontrée par les parents à trouver un précepteur qualifié.

Il estime que « les apprenants d’aujourd’hui ont des besoins différents auxquels les entreprises de technologie de l’éducation doivent répondre. Pour cette raison, nous avons évolué pour devenir une plateforme d’apprentissage qui offre le spectre complet des environnements d’apprentissage dirigés par les enseignants et auto-rythmés ».

Avant Orcas, Hossam Taher a fait sa première incursion dans le monde de l’entrepreneuriat en 2004 en fondant CaireSitters. La plateforme électronique permettait aux parents de trouver et de réserver des baby-sitters et des tuteurs de haute qualité. Il a véritablement démarré sa carrière professionnelle en 2014 dans le secteur médical comme assistant du Dr Sherif Abouelnaga, fondateur de l’hôpital du cancer pour les enfants.

Melchior Koba

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