Après des années d’études, il a travaillé à de grands postes au sein d’institutions financières de grande envergure. Il vient à Mastercard avec une expérience professionnelle de 22 ans pour aider au développement de la société sur le continent.

Jean-Charles Yallet (photo) est un expert en finance, diplômé de l’université de Cocody où il a obtenu un master en finance en 1997. Egalement titulaire d’un master en finance et stratégie d’entreprise obtenu en 2004 à l’université d’Oxford Brookes, l’Ivoirien est le nouveau directeur de la société fintech Mastercard en Afrique francophone subsaharienne.

Sa nomination à ce poste de directeur régional Afrique francophone subsaharienne au sein du cluster ouest du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) a été annoncée par Mastercard le 17 janvier 2023. Son rôle sera de piloter le développement des services de Mastercard et l’innovation à travers la région qui englobe désormais 17 pays. De plus, il doit poursuivre la promotion active de l’inclusion financière et numérique pour les communautés qui sont à sa charge.

Content de sa nouvelle nomination, le nouveau directeur déclare : « je suis ravi de rejoindre Mastercard en cette période exaltante où nous continuons d’innover et d’utiliser la portée de notre réseau pour numériser la sphère des paiements, en faisant entrer davantage de personnes dans l’écosystème financier. Je suis déterminé à capitaliser sur l’excellent travail déjà accompli dans le cadre de notre engagement continu à rendre les transactions plus simples, plus sûres et plus fluides dans toute la région ».

Ce nouveau poste vient s’ajouter à sa riche carrière, d’une vingtaine d’années d’expérience dans des institutions bancaires. En effet, il a successivement été, entre 2009 et 2012, responsable des relations clients et directeur national de la banque d’entreprise UBA. Il a ensuite travaillé pendant 10 ans à la Standard Chartered Bank où il a débuté en tant que chef transaction banking en 2012. Il y est ensuite devenu directeur exécutif et responsable de la banque de détail en 2017. Il a occupé ce poste jusqu’en octobre 2022.

Melchior Koba

Lire aussi :

Côte d'Ivoire : Laurent Gnon prend la tête du conseil d'administration du groupement des entreprises du secteur TIC

Published in Tech Stars

Elle fonde une entreprise qui facilite l’accès aux données aux petits exploitants agricoles afin de développer la production locale. Elle a reçu plusieurs distinctions pour son innovation et a la confiance des investisseurs.

Aisha Raheem-Bolarinwa (photo) est une entrepreneure nigériane et une consultante en stratégie diplômée de la Queen Mary University of London où elle a obtenu en 2011 un bachelor en économie. Elle est une cofondatrice et la directrice de vision de la start-up agritech Farmz2U, qui a pour vision de donner à la prochaine génération d’agriculteurs d’Afrique subsaharienne les moyens d’agir grâce aux données.

Fondé en 2019, Farmz2U est une start-up qui développe des solutions technologiques centrées sur les données et qui aide les petits exploitants agricoles à automatiser la production agricole pour augmenter le rendement et le profit. Grâce à sa plateforme numérique, elle prévient le gaspillage alimentaire en aidant les agriculteurs à planifier leurs cultures. En tant que directrice de vision, Aisha Raheem-Bolarinwa dirige l’équipe de la start-up dans la réalisation de ses objectifs stratégiques.

En janvier 2023, Farmz2U a rejoint le portefeuille du fonds de capital-risque et accélérateur Catalyst Fund qui compte déjà 61 start-up sur les marchés émergents. Elle fait partie des 10 start-up sélectionnées dans la cohorte inaugurale du nouveau fonds de capital-risque de 30 millions de dollars de Catalyst Fund. Elle se verra donc offrir 100 000 dollars d’investissements en capital ainsi que 100 000 dollars de soutien pratique à la création d’entreprise.

Aisha Raheem-Bolarinwa a été finaliste de l’édition 2020 du prix africain de l’innovation en ingénierie de la Royal Academy of Engineering où son entreprise a été reconnue comme une start-up de premier plan. Elle a été la candidate nationale du Nigeria pour les World Summit Awards en 2019. Membre de l’alliance d’entrepreneurs Harambeans depuis mars 2022, elle figure sur la liste des 100 personnalités de moins de 40 ans les plus influentes de 2022, publiée par le MIPAD (Most Influential People of African Descent).

Ambassadrice de la One Young World depuis 2019, elle fut assistante de gestion de projet de la London Metropolitan University entre 2010 et 2011. De 2010 à 2012, elle était aussi partenaire des opérations de Waitrose & Partners. Elle a fait plusieurs stages dans des entreprises comme Shoosmiths, DLA Piper et Royal Bank of Scotland, entre autres. En 2012, elle devient une consultante de la société de services et de conseil aux entreprises Tyrics Ltd.

En 2013, Aisha Raheem-Bolarinwa a travaillé en tant que rédactrice d’affaire de la Lybia Intelligence Group avant de rejoindre l’entreprise fournisseuse de solutions technologiques et d’investissement SEI au poste d’analyste. En 2016, elle travaille au service clients institutionnels de la société. En 2017, elle devient la cheffe de projet de Schroders, une société londonienne de gestion de portefeuilles.

Melchior Koba

Lire aussi :

Nigeria : Adenike Macaulay promue présidente-directrice générale de Wakanow

Published in Tech Stars

Il lutte contre le réchauffement climatique en assurant une meilleure gestion des déchets. A travers son entreprise, il récupère les déchets de ses clients et offre à ses derniers des produits de base en échange de leur coopération.

Alaa Afifi (photo) est un entrepreneur et un informaticien égyptien. Titulaire d’un bachelor en informatique obtenu en 2015 à l’université du Caire, il est le président-directeur général et l'un des cofondateurs de Bekia, une start-up technologique qui travaille dans le domaine du recyclage de déchets.

Fondé en 2017, Bekia utilise la technologie pour trouver des solutions aux problèmes de pollution et de changement climatique. La start-up a donc mis sur pied un système d’échange permettant à ses clients de troquer leurs déchets recyclables contre des produits d’épiceries, des tickets de métro, des médicaments ou d’autres articles ménagers. Aussi, elle répare et revend les appareils électroniques jetés si ces derniers sont toujours réutilisables.

Interrogé en 2021 sur ce qui l’a poussé à fonder Bekia, Alaa Afifi déclare : « en Egypte, nous n’avons pas de start-up qui peuvent investir dans les déchets et leur gestion. Nous avons seulement des gens qui peuvent collecter les déchets dans les rues. Nous avons besoin d’une solution à ce problème. Nous avons donc pensé à utiliser le problème de la gestion des déchets comme une opportunité, car nous avons beaucoup de déchets "précieux" dans nos maisons qui finissent simplement dans les rues ».

En janvier 2023, le fonds de capital-risque d’amorçage et accélérateur de start-up Catalyst Fund a annoncé un investissement de 2 millions de dollars dans 10 start-up, dont Bekia. La start-up bénéficiera ainsi de 100 000 dollars d’investissements en capital et de 100 000 de soutien pratique à la création d'entreprise.

En 2015, Alaa Afifi a commencé à travailler en tant que membre de l’équipe de marketing électronique d’eMarketing Egypt. Parallèlement, il était community manager de la succursale du média Jeeran au Caire. De 2015 en 2018, il exerce la fonction de chef de projet de l’entreprise de commerce en ligne herzon.com. Spécialiste Google Adwords, il est depuis avril 2019 membre du réseau de hubs The Global Shapers Community.

Melchior Koba

Lire aussi :

L’Egyptien Waleed Rashed équipe les petits e-commerçants de meilleurs outils de gestion

Published in Tech Stars

Il nourrit l’ambition de mettre le digital au service de l’Afrique pour un meilleur développement. En Côte d’Ivoire, il est élu à la tête du GOTIC, une association des opérateurs des TIC qui œuvre pour un pays plus digitalisé.

Laurent Gnon (photo) est un ingénieur technico-commercial ivoirien. Le 5 janvier 2023, au cours d’une assemblée générale élective, il a été élu, à l’unanimité, président du Groupement des opérateurs du secteur de technologie de l’information et de la communication (GOTIC), une association qui s’est donnée pour mission d’œuvrer pour l’éclosion de l’économie numérique en Côte d’Ivoire et de défendre les acteurs du secteur.

Ayant pris fonction le 12 janvier, il succède à Patrick M’Bengue, qu’il considère comme un exemple à suivre, pour un mandat de 3 ans. « Le GOTIC vient de loin, depuis 2009, il y a un travail qui a été fait, parfois au prix de mille sacrifices, merci pour le travail abattu, on va essayer de faire mieux, nous voulons célébrer cette maturité pour une Côte d’Ivoire plus forte et plus numérique », a déclaré le nouveau président du GOTIC lors de la cérémonie de passation de service.

Il est le président-directeur général du groupe SONEC AFRICA SA, une société panafricaine spécialisée dans la conception, l’intégration de solutions et les services informatiques. Le groupe, fondé en 2009, est présent dans six pays que sont la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée, le Sénégal, le Tchad et le Cameroun.

Laurent Gnon est titulaire d’un diplôme d’ingénieur technico-commercial obtenu en 1999 à l’école de formation à distance Educatel où il s’est spécialisé en commerce, marketing et informatique. Il est aussi titulaire d’un diplôme universitaire d’études scientifiques (DUES) en sciences physiques obtenu à l’université de Cocody en Côte d’Ivoire en 1996.

Avec SONEC AFRICA, l’ingénieur a remporté les prix nationaux d’excellence 2018 et 2019, respectivement, de la vulgarisation des usages du numérique et de la mise en place de solutions numériques innovantes qui impactent directement la vie des concitoyens. Il a aussi reçu le prix de l’innovation du ministère des Transports.

Sa carrière professionnelle a pris son envol en 2000 au sein de la Royal Silicon Corporation Côte d’Ivoire où il était le responsable du développement commercial du portail web de la société destiné à son pays. En 2006, il a été embauché par la société de télécommunication NETCOM au poste de directeur général.

Melchior Koba

Lire aussi :

L’Ivoirienne Christelle Assirou milite pour l’inclusion numérique des femmes

Published in Tech Stars

Il est un visionnaire qui consacre sa vie à faire fonctionner l’agriculture dynamiquement pour les petits exploitants. Après avoir acquis de l’expérience dans des entreprises agricoles, il a cofondé une start-up qui permet aux agriculteurs de se faire plus de bénéfices.

Benjamin Njenga (photo) est un entrepreneur kényan diplômé de la Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology où il a obtenu un master en finance en 2014 et de l’Egerton University où il a obtenu en 2008 un bachelor en Agrobusiness et management. Il est un des cofondateur et le directeur de la clientèle d’Apollo Agriculture.

Fondé en 2016, Apollo Agriculture fournit des financements d’intrants et des conseils aux petits exploitants agricoles en utilisant la technologie. Plus concrètement, la start-up réduit les coûts et la complexité des prêts aux agriculteurs non bancarisés. Elle rend, ainsi, possible une agriculture productive et rentable.

En tant que directeur de la clientèle d’Apollo Agriculture, Benjamin Njenga a dirigé tous les aspects des opérations de la start-up, de l’acquisition de clients, la logistique et la livraison jusqu’à la collecte des remboursements, le suivi et l’évaluation. Il supervise un groupe de plus de 25 employés, répartis dans l’équipe de l’entreprise, le centre d’appels, les partenaires détaillants agroalimentaires et les agents de terrain.

En mars 2022, la start-up a obtenu 40 millions de dollars en financement de série B dans un tour de table dirigé par Softbank rejoint par le Chan Zuckerberg Initiative, CDC, Yara Growth Ventures, Endeavor Catalyst et d’autres investisseurs, dont Anthemis Exponential Ventures, Flourish Ventures, Leaps by Bayer, SBI, Breyer Capital et TO Ventures Food. Les fonds collectés serviront à financer plus d’exploitants agricoles en Afrique.

La carrière professionnelle de Benjamin Njenga a démarré en 2008 au sein de la société de télécommunications Safaricom Ltd au poste de support client. Il a ensuite travaillé, à partir de 2011, pour Syngenta Foundation for Sustainable Agriculture en tant que spécialiste de suivi et de l’évaluation. En 2013, il a rejoint le fournisseur d’assurance agricole ACRE Africa où il a travaillé jusqu’à la création de son entreprise. Il y a successivement occupé les postes de responsable de l'analyse commerciale puis de directeur général adjoint et directeur commercial.

Melchior Koba

Lire aussi :

Au Kenya, Isaac Nyangolo utilise la technologie pour améliorer la qualité de l’éducation

Published in Tech Stars

Elle est une leader dynamique avec plus de 13 ans d’expérience dans l’industrie du voyage. Devenue membre de l’équipe dirigeante de Wakanow 18 mois plus tôt, elle est nommée à la tête de la direction générale du groupe.

Adenike Macaulay est une cheffe d’entreprise nigériane. En janvier 2023, le conseil d’administration et la direction du groupe Wakanow l'ont nommée au poste de présidente-directrice générale.

Wakanow est une entreprise de technologie de voyage en Afrique. Il offre à ses clients des tarifs abordables pour les vols, les réservations d’hôtel, l’accueil à l’aéroport, l’assistance pour les visas, les forfaits vacances et bien d’autres services de voyage auprès d’un large éventail de partenaires.

Adenike Macaulay a rejoint le groupe Wakanow en juillet 2021 en tant que directrice commerciale. Elle avait pour rôle le renforcement de la tendance de croissance de la société, l’augmentation de sa rentabilité et le renforcement de son leadership sur le marché.

Ravie de sa promotion, la nouvelle PDG a déclaré : « les 18 derniers mois avec Wakanow ont été extrêmement passionnants, car nous avons enregistré plusieurs étapes importantes et des résultats records dans l’histoire de la société. Je suis ravie d’assumer les nouvelles responsabilités qui m’ont été confiées par le conseil d’administration et la direction de Wakanow et je suis impatiente de diriger et de construire avec une équipe extrêmement talentueuse ».

Titulaire de deux diplômes professionnels, l’un en communication marketing obtenu à The Chartered Institute of Marketing en 2014 et l’autre en marketing digital obtenu en 2016 à la Digital Marketing Institute en 2016, elle est diplômée de l’université de Warwick au Royaume-Uni où elle a obtenu un master en administration des affaires et management en 2020. Elle possède aussi un bachelor en ingénierie des systèmes qu’elle a obtenu en 2007 à l’université de Lagos.

Avant d’intégrer Wakanow, Adenike Macaulay a travaillé pendant 12 ans pour la compagnie aérienne Lufthansa où elle a enchaîné plusieurs postes. Ayant rejoint l’entreprise en tant qu’analyste des affaires en 2009, elle en est devenue la responsable marketing dans la région de l’Afrique centrale et de l’Ouest. Elle devient en Afrique subsaharienne, en 2015, la gestionnaire principale des produits clients et marketing et en 2017, elle est nommée responsable des produits et programmes de vente. En 2019, elle est promue au poste de directrice générale des ventes de la compagnie au Nigeria et en Guinée équatoriale.

En freelance, elle a été vice-présidente de l’organe directeur officiel de l’Association internationale du transport aérien (IATA) et présidente du groupe consultatif des clients locaux de l’IATA entre 2020 et 2021.

La nouvelle PDG a récemment été reconnue par l’International Hospitality Institute comme l’une des 100 personnes les plus puissantes de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie en Afrique. Citée par Poets & Quants parmi les 50 meilleurs et plus brillants MBA au monde en 2020, elle a été nommée dans l’édition des personnes les plus influentes d’Africa Descent Travel & Tourism. Elle fut reconnue par Leading Ladies Africa comme l’une des 100 femmes les plus inspirantes du Nigeria en 2019 et également par Guardian Nigeria en tant que femme de la semaine en mars 2019.

Melchior Koba

Lire aussi :

Eloho Omame : la partenaire nigériane de la société d’investissement TLcom Capital

Published in Tech Stars

Elle est une investisseuse passionnée par l’usage de l’entrepreneuriat comme outil de résolution des défis les plus complexes de l’Afrique. Elle vit sa passion à travers la société qu’elle a fondée et son travail dans des incubateurs et entreprises d’investissement.

Hope Ditlhakanyane (photo) est une investisseuse sud-africaine. Elle est la fondatrice de l’entreprise de capital-risque et de capital-investissement We Fund Women, qui a pour but de mettre en relation les jeunes entreprises intelligentes appartenant à des femmes avec des capitaux démocratisés et soutenir leur croissance.

Lancé en 2020, We Fund Women donne les moyens aux investisseurs providentiels de la nouvelle ère d’investir facilement dans des start-up « gender-smart » en phase de démarrage. Son objectif est d’investir dans plus de 100 start-up intelligentes du point de vue du genre d'ici à 2025.

« We Fund Women est une communauté d’investisseurs soucieuse de l’égalité entre les sexes et notre objectif est triple. Premièrement, nous voulons amplifier les histoires de différentes femmes entrepreneurs à travers le continent en leur donnant une plateforme pour parler de leurs parcours. Deuxièmement, nous voulons mettre en relation des allocataires de capitaux et des personnes qui peuvent apporter un soutien à la croissance de femmes prometteuses et porteuses de grandes innovations. Globalement, ce que nous essayons de faire, c’est de tirer parti de la communauté afin de catalyser l’évolution vers l’égalité des sexes sur notre continent dans l’espace du capital-risque », a expliqué Hope Ditlhakanyane.

Hope Ditlhakanyane est aussi la responsable Venture Sourcing de la société de capital-risque et de capital-investissement Founders Factory Africa. Elle y a dirigé le processus d’investissement dans plusieurs entreprises telles que Pneumacare, Zuri Health, Baia, Vitruvian et Tibu Health, entre autres.

Au sein de MEST Africa, où elle a été Venture Partner pendant plus d’un an à partir de 2020, elle a travaillé avec des entreprises sur les marchés du Ghana, du Nigeria, du Kenya et de l’Afrique du Sud. Elle a également travaillé pour la société de services et de conseil aux entreprises Kearney comme analyste des affaires.

Hope Ditlhakanyane est diplômée de l’université du Cap, où elle a obtenu un diplôme de troisième cycle en gestion avec spécialisation en entrepreneuriat en 2017 et un bachelor de commerce en comptabilité financière en 2016.

Son travail lui a valu d’être reconnue par Mail & Guardian comme l’une des 200 meilleures Sud-Africaines et par Yahoo Finance comme l’une des 100 meilleures femmes du futur.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Sud-Africain Barry Tuck fait de l’inclusion financière son combat

Published in Tech Stars

Depuis 2004, année où elle a rejoint le Groupe Orange, elle a occupé plusieurs postes à grandes responsabilités. Elle est, depuis sa nouvelle nomination, la première Sénégalaise à être numéro 2 du Groupe Sonatel depuis sa création.

Aminata Ndiaye Niang (photo) est une polytechnicienne sénégalaise formée à l’école polytechnique de Paris. Le 10 janvier 2023, Groupe Sonatel, à travers un communiqué, a annoncé avoir promu la Sénégalaise au poste de directrice générale adjointe (DGA).

D’après le communiqué de Sonatel, la décision de la nomination d’Aminata Ndiaye Niang a pris effet le 1er janvier. Elle devient ainsi le premier cadre sénégalais à hériter des fonctions de DGA au sein du groupe. Elle cumulera ces nouvelles fonctions avec celles de senior vice-président du groupe Orange pour la région de l’Afrique et du Moyen-Orient.

Notons que Groupe Sonatel est une filiale d’Orange à la tête d’un cluster couvrant, en plus du Sénégal, le Mali, la Guinée, la Guinée-Bissau et la Sierra Leone. Ayant rejoint Orange en 2004 à Paris, elle a gravi les échelons petit à petit. En 2013, elle a intégré le comité de direction de Sonatel en tant que directrice marketing grand public. Elle a piloté 60 % des revenus de l’entreprise avec des performances au-delà du budget et générant plus de 75 % de la valeur du marché.

En plus de son rôle de directrice marketing, le groupe lui a confié la responsabilité de relancer les activités d’Orange Money en 2015. Son management a permis à l’entreprise de multiplier par 18 ses revenus et d’augmenter sa part de marché de 4 à 37 %. En 2018, elle devient la directrice marketing, digital & expérience client d’Orange Middle East & Africa, coordonnant ainsi 18 pays. Elle lance notamment 2 Data Squads basées en Jordanie et en Côte d’Ivoire qui s’appuient sur des talents locaux pour mettre en place des solutions innovantes et créatrices de valeur utilisant la data et l’IA.

Aminata Ndiaye Niang est membre du conseil d’administration d’Orange RDC et d’Orange Sierra Leone. Depuis 2020, elle siège au Supervisory Board de Jumia, une plateforme e-commerce qui opère dans 11 pays d’Afrique. Elle est aussi membre de l’Advisory Board de l’International Center of Artificial Intelligence of Morocco. Elle est la présidente de X-Afrique au féminin, une initiative pour soutenir les jeunes filles africaines dans leurs parcours Science & Tech.

Egalement diplômée de l'école nationale des télécommunications de Paris, la carrière professionnelle d’Aminata Ndiaye Niang a démarré à Accenture une entreprise mondiale de conseil.

Melchior Koba

Lire aussi :

Sénégal : Awa Caba relie les productrices agricoles aux consommateurs

Published in Tech Stars

Au cours de sa carrière, elle a travaillé avec des entrepreneurs, des entreprises et des équipes entrepreneuriales dans de nombreux secteurs, à diverses étapes de leur cycle de vie. Au sein de TLcom Capital, elle poursuit son rôle d’investisseuse africaine.

Eloho Omame (photo) est une entrepreneure et une investisseuse en capital-investissement nigériane. Diplômée de la London Business School où elle a obtenu un master en administration des affaires en 2014, et titulaire d’un bachelor en économie obtenu à The London School of Economics and Political Science en 2001, elle est une partenaire de la société de capital-risque axé sur l'Afrique TLcom Capital.

Nommée partenaire en juin 2022, elle soutient davantage, au sein de TLcom Capital, les start-up en phase de pré-amorçage et dirigées par des femmes. « Dans mon nouveau rôle chez TLcom Capital, je suis ravie d’apporter une capacité senior supplémentaire à l’approche très personnalisée de la société avec les entrepreneurs et de soutenir la génération de flux d’affaires au stade du pré-amorçage », a-t-elle déclaré.

Notons que TLcom Capital investit sur les entreprises de l’étape d’amorçage à la série B. Il a déjà bouclé plusieurs deals en Afrique. Parmi les opérations de son portefeuille, on peut citer uLesson, Kobo360, Twiga et bien d’autres start-up. Parfois, la société de capital-risque a été plus flexible dans ses processus d’investissement en enregistrant des opérations à des stades avancés comme la série C d’Andela.

Mentor dans l’organisation mondiale Endeavor depuis 2018, Eloho Omame est une cofondatrice et partenaire générale de FirstCheck Africa. Ce dernier est un fonds providentiel et une communauté d’investisseurs dirigée par des femmes et axée sur les femmes, qui s’efforcent d’obtenir plus de fonds propres et de capitaux entre les mains des fondatrices technologiques les plus ambitieuses d’Afrique.

La carrière professionnelle de l’investisseuse a démarré en 2001 à ING Barings, une multinationale néerlandaise de services bancaires et financiers où elle était analyste. En 2003, elle devient associée à Credit Suisse avant de rejoindre en 2007 la banque d’investissement Renaissance Capital en tant que vice-présidente. En avril 2009, elle est nommée directrice principale et cheffe du développement de la First Bank of Nigeria Plc. Elle y passe trois ans avant de rejoindre, en 2014, la société d’investissement General Atlantic au poste de vice-présidente.

En 2016, elle fonde et dirige, jusqu’en 2018, Amari Business Advisory, où elle a conçu et développé de grands projets d’écosystèmes à Lagos. De février 2018 à février 2021, elle a été la présidente-directrice générale d’Endeavor au Nigeria.

Melchior Koba

Lire aussi :

Nigeria : Aronu Ugochukwu dynamise les échanges financiers entre les entreprises et leurs clients

Published in Tech Stars

Très tôt, il s’est lancé dans l’entrepreneuriat tout en travaillant pour des institutions financières. Sa fintech Capital Quant Agency ambitionne de fournir à ses clients une vision globale et complète avec une automatisation des processus couvrant de multiples instruments financiers et classes d’actifs.

Reda Hachimy (photo) est un entrepreneur marocain diplômé de l’école nationale de commerce et de gestion d’El Jadida où il obtient en juin 2022 un master en gestion financière. Il est le fondateur et le directeur général de la fintech Capital Quant Agency spécialisée dans les technologies des marchés financiers et des capitaux.

Plus concrètement, la start-up Capital Quant Agency, fondée en 2019, fournit aux institutions financières, salles de marché, gestionnaires d’actifs et investisseurs institutionnels, un puissant logiciel SaaS de prise de décision sur les marchés financiers et de capitaux adapté aux besoins des clients. Son logiciel a donc pour but d’aider ses clients à évaluer les opportunités d’investissements et à optimiser leurs portefeuilles.

« La mission principale de Capital Quant Agency, en tant que start-up fintech innovante, est de développer et également de fournir à ses clients, en particulier les salles de marchés et les gestionnaires d’actifs, un puissant logiciel décisionnel SaaS des marchés financiers et des capitaux, modulaires et évolutifs, qui générera pour eux une meilleure performance opérationnelle et stratégique », a déclaré le fondateur de la start-up en décembre 2022.

En mai 2022, Reda Hachimy a fondé un e-annuaire appelé « Annuaire des consultants ». Il s’agit d’un réseau exclusif des meilleurs consultants, cabinets et entreprises des pays francophones. L’annuaire a pour rôle d’aider ses membres à décrocher des missions à fort impact au Maroc et à l’étranger et leur permet aussi d’avoir une meilleure visibilité auprès des institutions qui cherchent des experts pour mener à bien leurs projets.

Afin d’acquérir de l’expérience, Reda Hachimy a travaillé dans plusieurs structures financières. En janvier 2020, il a été data analyst de la Caisse interprofessionnelle marocaine de retraites. En février 2021, il était analyste quantitatif dans la société d’investissement VALORIS MANAGEMENT. De février à avril 2021, il a travaillé dans la branche des services financiers, Citibank, de Citigroup.

En 2022, Capital Quant Agency a été sacrée WealthTech Company of the Year en Afrique et Best FinTech Solutions Provider dans la zone du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.

Melchior Koba

Lire aussi :

Au Maroc, Sara Benlafqih réduit les pertes post-récolte des petits agriculteurs et promeut la sécurité alimentaire

Published in Tech Stars
Page 77 sur 106

Please publish modules in offcanvas position.