Après des études supérieures en Allemagne, il est rentré au Cameroun pour relever le défi de la mobilité de qualité qui fait encore défaut dans plusieurs marchés africains. Pour se démarquer, il a choisi un segment particulier à fort potentiel où règne encore l’amateurisme.

L’entrepreneur camerounais Patrick Timani (photo) est cofondateur et président-directeur général de Bee Group. Ingénieur informatique spécialisé en système embarqué, il est diplômé depuis 2015 de l’université de Pforzheim en Allemagne. Également titulaire d’une certification d’expertise en microfinance, mobile money et e-banking de l'École de finance et de gestion de Francfort, il a lancé la société en 2017.

Spécialisée dans la mobilité, la start-up Bee Group met à la disposition de ses utilisateurs une application à double services. Le premier dénommé Bee Delivery facilite la livraison au dernier kilomètre. Intervenant désormais dans toute la chaîne logistique et disposant de ses propres camions pour les livraisons courtes, moyennes et longues distances, Patrick Timani et son équipe ont gagné la confiance de plusieurs entreprises nationales et internationales au Cameroun.

Le second service de Bee Group, qui fait de Patrick Timani un innovateur au Cameroun, est baptisé Bee Moto. Il permet de commander un taxi-moto pour ses déplacements. Sur son site web, Bee Group explique que son objectif à travers ce service est la formalisation de l'industrie du taxi-moto en Afrique francophone.

En août 2022 à Douala, lors de la signature d’un accord de partenariat avec la start-up de mobilité Yango, Patrick Timani expliquait que « les motos sont l’un des modes de transport les plus populaires au Cameroun et dans d’autres pays francophones, mais le secteur du transport de motos n’est pas organisé. Nous pensons pouvoir apporter un grand changement en proposant un nouveau service moderne qui rendrait le transport de motos pratique et confortable ».

En 2020, Bee avait signé un partenariat avec Baloon Assurance. Cela a fait de Bee Moto l’agent de livraison des attestations d’assurance aux clients de l’entreprise. Il a aussi réussi à sécuriser, début septembre, un contrat avec le nouvel équipementier des lions indomptables du Cameroun, OneAllSports, pour la distribution de ses produits dans le pays.

Après une expérience réussie au Cameroun où la start-up de mobilité continue d’ailleurs de séduire de nouveaux chauffeurs, elle a lancé ses activités en République démocratique du Congo en juin dernier.

Avant d’investir dans Bee Group qui figure parmi les 60 récipiendaires de la deuxième édition du Google for Startups Black Founders Fund, Patrick Timani est passé par plusieurs entreprises de renommée internationale. En 2013 il a effectué un stage d’un an au sein de l’énergéticien allemand Siemens. En 2014, il a travaillé comme stagiaire dans l’entreprise de développement d’applications en optronique, technologies système et exploitation d’images, Fraunhofer IOSB.

Melchior Koba

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A travers sa fintech ClinicPesa, il s’est investi depuis cinq ans dans l’amélioration des conditions de vie des populations locales. Son engagement lui a déjà valu en 2022 une place au sein de deux programmes d’accélération internationaux.

Onyancha Chrispinus (photo) est un entrepreneur et un informaticien ougandais. Avec son master en ingénierie logiciel obtenu en 2015 à l’École polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse, il a fondé la fintech ClinicPesa avec Anyango Sharon. La start-up propose à ses utilisateurs des services de micro-crédit pour faciliter leur accès aux soins de santé de qualité.

Lancée en 2016, la start-up, dont Onyancha Chrispinus est par ailleurs le président-directeur général, propose à ses clients une plateforme numérique à travers laquelle ils peuvent économiser de l’argent qui sera utilisé pour des besoins de santé. L’argent permet de régler des factures médicales, d’acheter des médicaments au besoin, dans des cliniques, hôpitaux ou pharmacies enregistrés.

L’entreprise a également développé ClinicPesa Mama’s, une plateforme d’épargne destinée exclusivement à la santé maternelle. Accessible par Mobile Money, le service permet aux femmes enceintes et aux couples de mettre de l’argent de côté pour préparer l’arrivée de leur bébé. L’argent peut servir entre autres à constituer la layette, à assurer le transport médical, à régler les frais d’hôpitaux, etc.

Boursier 2019 du MIT D-Lab Scale-Ups — le programme de mentorat sur mesure de renforcement des capacités, de formation en conception inclusive, de réseautage et de subvention de l’Institut technologique du Massachusetts (MIT) aux États-Unis —, Onyancha Chrispinus est entré dans la vie active en 2011. Il est recruté comme développeur de logiciels par creativeDNA, entreprise technologique ougandaise spécialisée dans le développement de services mobiles et numériques.

Après une promotion au poste d’ingénieur logiciel principal en 2012, il devient quatre ans plus tard le directeur général de la société. Parallèlement à ses fonctions chez creativeDNA, Onyancha Chrispinus s’engage auprès de l’entreprise informatique anglaise Packt comme auteur et instructeur jusqu’en mars 2017. Un an avant, il s’est lancé dans l’entrepreneuriat technologique.

En septembre 2022, la start-up d’Onyancha Chrispinus fait partie des 60 sélectionnées pour participer à la deuxième cohorte du Google for Startups Black Founders Fund pour l’Afrique. Elle fait aussi partie des 30 start-up en phase de démarrage ou de croissance qui bénéficieront du programme panafricain « Investir dans l’innovation » (i3) financé par la fondation Bill & Melinda Gates.

Melchior Koba

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Après neuf ans passés dans le secteur de la banque et de la finance, il change complètement d’orientation en 2017 pour laisser libre cours à son intérêt pour les nouvelles technologies. Avec divers partenaires, il investit dans l’intelligence artificielle qui lui a déjà valu plusieurs récompenses.

Youssef Bouyakhf est un entrepreneur technologique marocain. Cet ingénieur en énergie, diplômé de CentraleSupélec en France, titulaire depuis 2013 d’un master en affaires et stratégie de l’ESSEC Business School en France, est le cofondateur et le président-directeur général de DeepEcho. La start-up d’imagerie médicale a développé une technologie à ultrasons combinée à l’Intelligence artificielle.

À travers DeepEcho fondée en 2020, Youssef Bouyakhf combat la mortalité infantile et maternelle à travers ses solutions de diagnostic prénatal qui contribuent à la prévention d’éventuelles complications durant la grossesse et réduisent les erreurs de diagnostic par échographie. Ses algorithmes d’apprentissage en profondeur de hautes performances lui permettent de simplifier l’échographie tout en lui conférant une haute précision.

« Deepecho est une start-up deep tech qui se concentre sur le quatrième objectif du Millénaire pour le développement, à savoir la réduction de la mortalité infantile. Nous sommes issus d’AI Lab et nous travaillons main dans la main avec les meilleurs médecins du Maroc », se réjouissait Youssef Bouyakhf lors d’une interview accordée à Plug and Play en février 2022.

Passionné par les technologies de pointe, particulièrement l’intelligence artificielle et ses nombreuses applications pratiques, Youssef Bouyakhf a cofondé Akumen IA en 2020. Le cabinet d’experts utilise les technologies et la science des données pour répondre aux besoins d’entreprises et organisations. En 2017, le Marocain a d’abord cofondé AIOX Labs, une start-up studio qui mobilise sciences et technologies Data & AI pour répondre aux besoins métiers et projets data des entreprises. Elle est basée au Maroc avec des relais en France et aux USA.

Avant d’accorder véritablement de l’attention au monde de l’entrepreneuriat, Youssef Bouyakhf a démarré sa carrière professionnelle au Maroc comme auditeur stagiaire au sein du cabinet d’expertise comptable Ernst & Young en 2009. Assistant de direction marketing et communication auprès de la société Garanti Koza quelques mois plus tard en Turquie, il rejoint la banque BNP Paribas comme analyste d’affaires stagiaire en 2011 en France.

L’entreprise de services financiers JP Morgan lui ouvre ses portes en 2012 comme analyste en banque d’investissement à Londres. Entre 2015 et 2017, il occupe la fonction d’associé principal en investissement chez Macquarie Group, une organisation de services financiers. Son intérêt croissant pour l’IA le pousse ensuite à se lancer dans ses propres projets.

Avec le projet DeepEcho, Youssef Bouyakhf a été le champion du Prix Orange de l’entrepreneur social (POESAM). Il a fait partie des nominés au Aviram Awards-Tech for Humanity 2022, un concours lancé par la fondation de la famille Aviram en partenariat avec Forbes. En septembre 2022, DeepEcho a été sélectionné pour le programme panafricain « Investir dans l’innovation » financé par la fondation Bill et Melinda Gates.

Melchior Koba

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Passionnée de médias et de TIC, elle cumule plus de 30 années d’expérience professionnelle dans le mentorat, le conseil, le financement. Son expertise, elle l’a affutée à la tête des nombreux postes à responsabilités qu’elle a occupés dans de nombreux pays.

Biola Alabi (photo) est une femme d’affaires nigériane. Depuis le 13 septembre 2022, elle a rejoint Cairo Angels Syndicate Fund (CASF) en tant qu’associée. Le fonds de capital-risque basé en Égypte est spécialisé dans l’investissement dans les entreprises technologiques en Afrique et au Moyen-Orient. Biola Alabi a été intégrée en tant que Venture Partner. Elle est responsable de l'origination, des investissements, de la gestion du portefeuille et des relations avec les investisseurs.

« Après ma rencontre avec Aly à Lagos, je n’ai cessé de penser aux différentes façons dont nous pourrions travailler ensemble et collaborer, alors quand l’occasion s’est présentée de rejoindre le fonds, cela a été une évidence pour moi. Je suis très enthousiaste à l’idée de diriger l’expansion et de réunir ces écosystèmes régionaux », déclarait Biola Alabi après sa nomination.   

Plusieurs fois investisseuse, conseillère et même membre du conseil d’administration de start-up, Biola Alabi veut être un leader en Afrique. Son certificat en leadership mondial et politiques publiques pour le 21e siècle obtenu en 2013 à l’université de Harvard aux États-Unis et son certificat en leadership transformationnel obtenu en 2016 à la Saïd Business School de l’université d’Oxford, illustre bien sa volonté dans ce sens.

Cofondatrice en janvier 2022 et associée générale d’Atika Ventures, un fonds de capital-risque dirigé par des femmes, Biola Alabi est depuis 2021 la vice-présidente du Conseil des gouverneurs du Lagos Angel Network, une entreprise à but non lucratif créée pour recruter et éduquer les investisseurs en démarrage ; piloter et influencer les politiques publiques pour soutenir et encourager l’entrepreneuriat ; attirer, nourrir et associer les start-up au financement et ressource de mentorat.

La carrière professionnelle de Biola Alabi a démarré en 1999 à Bigwords.com, un moteur de recherche en ligne permettant de se procurer des manuels scolaires. Elle y occupait alors le poste de responsable marketing régional. En 2003, elle a rejoint Sesame Workshop comme directrice régionale pour l’Afrique subsaharienne. En 2008, la chaîne de télévision sud-africaine, M-Net Africa, lui ouvre ses portes comme directrice générale Afrique.

En 2015, elle fonde un programme de bourses et de mentorat pour les jeunes talents prometteurs et entrepreneurs, appelé Grooming for Greatness. Elle fonde ensuite Biola Alabi Media and Entertainment, une société de production dont elle est la conseillère principale et la productrice exécutive.

En parallèle à ses nombreuses activités actuelles, Biola Alabi est depuis 2015 administratrice non exécutive du conseil d’administration du fournisseur de services télécoms Monty Mobile Holding. Elle l’est également pour Unilever Nigeria Plc, une société industrielle impliquée dans la fabrication et la commercialisation de produits alimentaires, domestiques, de beauté et de bien-être. 

Melchior Koba

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Depuis neuf ans, il est impliqué dans l’éducation et le conseil à la jeunesse. Les nombreuses fonctions occupées tout au long de sa carrière, en rapport avec cette thématique, ont renforcé son expertise dans le domaine.

Omar El-Barbary (photo) est cofondateur et président-directeur général d’OBM Education. La start-up lancée en 2013 est spécialisée dans la formation, l’orientation académique et le développement professionnel des jeunes diplômés et non-diplômés. À travers des outils en ligne et en présentiel, elle s’est fixée comme objectif d’aider les jeunes à s’insérer dans les secteurs et les métiers dans lesquels ils peuvent pleinement exploiter leur potentiel et s’épanouir.

Titulaire d’un bachelor, en communication de masse/études des médias, obtenu en 2017 à l’université Misr des sciences et de la technologie en Égypte, l’Egyptien Omar El-Barbary a piloté avec succès la levée de fonds à six chiffres effectuée en août 2022 par OBM Education auprès d’EdVentures.

« Le nouvel investissement d’EdVentures est tout à fait stratégique pour nos plans d’expansion ambitieux, car nous l’utiliserons pour lancer notre nouvelle application, Taleb, qui nous permettra de fournir des services étendus à nos utilisateurs et de remplir notre mission d’assurer une expérience de conseil de carrière exceptionnelle pour les étudiants égyptiens », déclarait Omar El-Barbary.

Déjà disponible, Taleb fournit une gamme de services diversifiés réunissant plusieurs étudiants, enseignants et institutions et offre la possibilité de se former à partir d’un seul endroit. La vision de cette application qui se soucie de la qualité de l’éducation est de faciliter la vie scientifique puis d'améliorer et développer le processus éducatif à distance.

Conférencier invité de l’université Misr des sciences et de la technologie depuis 2021, l’aventure entrepreneuriale engagée par Omar El-Barbary il y a neuf ans ne l’a pas jamais empêché de vivre d’autres expériences enrichissantes. En février 2015, il est nommé responsable du développement de carrière du programme préuniversitaire de l’organisation non gouvernemental à but non lucratif « Population Council » en Égypte. En parallèle, il coordonnait le projet de compétences des jeunes au ministère de la Jeunesse et des Sports.

En 2017, il est nommé représentant en Russie de la République arabe d’Égypte à Future Team Finland, un réseau de jeunes professionnels qui s’efforcent de changer le monde. En 2019, il devient le directeur des opérations de BiznEX Egypt, un salon d’exposition pour les agences d’investissement et commerciales en Égypte et au Moyen-Orient. En 2020, il devient président-directeur général d’IQ E-Learning, un site éducatif.

Melchior Koba

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Après un parcours professionnel dans le capital-investissement institutionnel aux États-Unis puis en Afrique du Sud, elle s’est mise à son propre compte pour soutenir des types particuliers d’entrepreneurs.

La Sud-Africaine Samantha Pokroy (photo) est la fondatrice et la présidente-directrice générale de Sanari Capital, une société de capital-investissement. Titulaire d’un bachelor en affaires et d’un autre en psychologie industrielle obtenus à l’université du Witwatersrand, elle investit dans des entreprises technologiques africaines ayant une capacité d’évolution et d’expansion régionale ou mondiale.

Sanari Capital est née en 2013 à Johannesburg. Samantha Pokroy explique qu’elle s’y est lancée parce qu’elle avait compris le besoin des entrepreneurs. « Après avoir travaillé de nombreuses années avec des entreprises dirigées par des fondateurs, et venant d'une famille d'entrepreneurs, étant moi-même un entrepreneur, je comprends le point de vue d'un fondateur lorsqu'il envisage divers choix de croissance, de financement, de propriété et de réalisation de patrimoine », déclare-t-elle sur sa page LinkedIn.

« Grâce à l'expérience acquise auprès de grandes sociétés de capital-investissement, nous offrons des solutions de capital-investissement de haute qualité, adaptées aux besoins des entreprises dirigées par des fondateurs et des familles », ajoute-t-elle.

Le 8 septembre 2022, Samantha Pokroy a annoncé la levée par Sanari Capital d’une somme de 475 millions de rands (environ 27  millions $) représentant la première clôture pour son nouveau fonds, le Sanari 3S Growth Fund (3SG), dont l’objectif  oscille entre 1,2 et 1,7 milliard de rands.

Actuellement administratrice au conseil d’administration de la Southern African Venture Capital and Private Equity Association (SAVCA), Samantha Pokroy siège aussi dans les conseils d’administration d’Edulife, de LightWare, de Sensor Networks et de Snapt, des tech entreprises dans lesquelles la société de capital-investissement a investi.

Samantha Pokroy, certifiée CFA, plus haute distinction en finance, a démarré sa carrière professionnelle en 1999 en tant qu’analyste-associée du groupe de conseil en stratégie indépendante Stern Stewart & Co. En 2003, elle a travaillé au sein du groupe de sponsors financiers JP Morgan dans le programme Summer Associate. En 2005, elle devient vice-présidente de Kipp Reese Koldyke, aujourd’hui Winona Capital. De 2006 à la création de Sanari Capital, elle a dirigé la société d’investissement Ethos Private Equity.

Melchior Koba

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Le tech entrepreneur, aujourd’hui à la tête de deux start-ups en croissance progressive, a multiplié les investissements au cours des quatre dernières années. Il croit au pouvoir des TIC pour répondre à plusieurs besoins sur le continent.

Nkombou Aaron Munga (photo) est Camerounais. Avec son ami George Enow, il a cofondé l’entreprise Mungenow Technologies dont il est le président-directeur général. Spécialisée dans le business to consumer (B2C), la start-up lancée en 2019 s’est fixée comme objectif de développer des produits technologiques d’affaires répondant aux besoins locaux et africains.

Aujourd’hui, Mungenow Technologies propose plusieurs plateformes numériques dans divers secteurs d’activités, notamment Mungenow Properties qui facilite le processus de location, d’achat et de vente de propriétés à travers le Cameroun et l’Afrique ; Mungenow Trips qui simplifie et raccourcit l’obtention de documents de voyage à travers l’eVisa ; Mungenow Classified, un site d’annonces classées permettant de vendre et/ou distribuer des articles inutilisés ou non désirés.

Le tech entrepreneur, titulaire d’un diplôme supérieur de comptabilité et de commerce obtenu en 2012, déclarait lors du lancement d’un tour de financement participatif de 100 000 $ en 2020 que « la technologie est la prochaine grande opportunité et Mungenow Technologies ouvre la voie ».

En août 2022, Nkombou Aaron Munga a accru l’offre de service de Mungenow Technologies en lançant  Mungenow Stays. La plateforme numérique est spécialisée dans la réservation en ligne de chambres d’hôtes dans les plus grandes villes du Cameroun. Son ambition est africaine.  Afin de garantir une belle expérience aux voyageurs, la société vérifie chaque établissement d’accueil avant de le répertorier sur sa plateforme.

Entrepreneur en série, Nkombou Aaron Munga est aussi le fondateur et président-directeur général de Swychr Global installée à Londres. La start-up fondée en 2021 propose une application mobile qui facilite les transferts d’argent de la diaspora vers l’Afrique et entre pays africain par l’utilisation d’une monnaie propre à l’entreprise appelée Purple Coins.

Le Camerounais a aussi été cofondateur et président-directeur général de Jump The Q, une start-up technologique de commerce de détail lancée en 2019 et qui a fermé ses portes en mai 2022.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Aaron Munga a travaillé, aux Émirats arabes unis, pour KIZA Restaurant & Lounge en tant que comptable général en 2015. En février 2016, il a rejoint dmg events, une société d’expositions et d’éditions, comme comptable jusqu’en 2019.

Melchior Koba

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Le guichet unique qu’il a développé offre plusieurs services qui concourent à l’autonomisation des jeunes. Très engagé dans le secteur de l’entrepreneuriat, il y coordonne de nombreuses initiatives.

Titulaire d’un bachelor en gestion d’entreprise obtenu en 2020 à l’université du sud du New Hampshire aux États-Unis, d’une certification en structures de données et algorithme de la freeCodeCamp en 2022, l'entrepreneur rwandais  Vivens Uwizeyimana (photo) est le président-directeur général d’UmuravaWork.

Fondée en 2020, la start-up offre à ses utilisateurs un marché personnalisé de talents adossé à l’intelligence artificielle, une plateforme d’externalisation de la main-d’œuvre et une plateforme EdTech.

Vivens Uwizeyimana expliquait en août 2022, à The News Times, qu’à travers sa start-up, il tirait « parti des industries de l’externalisation, du travail à distance et de la pige pour créer des emplois numériques massifs pour les jeunes Africains. Ce modèle complète la méthodologie existante consistant à ne penser qu’aux emplois locaux à temps plein ».

Vivens Uwizeyimana — qui est aussi titulaire d’une certification en développement front-end, en développement de modèles d’affaires numériques et en gestion de projet — est coach d’affaires à Innovation Creation Studio à Kigali depuis février 2022. Dès novembre 2021, il est devenu ambassadeur de la Westerwelle Foundation for International Understanding,  une organisation à but non lucratif basée à Berlin qui promeut les marchés émergents à travers l’entrepreneuriat responsable.

Cofondateur d’AdvanceRwanda en 2018, une organisation non gouvernementale de développement durable pour les personnes vulnérables par leur autonomisation, Vivens Uwizeyimana a travaillé pour Kepler en tant que directeur académique adjoint. Il est depuis avril 2022 le président du Business Club Rwanda d’OVO, une initiative belge d’accompagnement des entrepreneurs.

En août 2022, UmuravaWork a été retenue parmi les 45 start-up africaines bénéficiaires du programme Future of Work Africa Accelerator de Village Capital. En 2020, Vivens Uwizeyimana a remporté 5 000 $ lors du Youth Challenge Programme organisé par Generation Unlimited Rwanda.

Melchior Koba

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Il a travaillé pendant 10 ans dans le domaine du conseil aux entreprises en transformation digitale. Sa mission actuelle est de contribuer à l’éclosion de futurs entrepreneurs innovants et à fort impact qui soutiendront la croissance économique et sociale du Niger.

Maman Rouffahi Koabo (photo) est un entrepreneur et ingénieur en systèmes informatiques et réseaux nigérien. Diplômé de l’université française Claude Bernard Lyon 1 en 2009 et de l’université Concordia en 2006 au Canada, il dirige le Centre incubateur des petites et moyennes entreprises du Niger (CIPMEN) depuis juillet 2018.

Le CIPMEN est le premier incubateur d’entreprises du pays qui opère dans le numérique, l’agro-industrie, l’environnement et les énergies renouvelables, entre autres. Il a été fondé en 2013 suite à un partenariat public-privé. Aujourd’hui, la structure revendique l’incubation de 222 entreprises ayant un fort impact de développement économique et social, la formation de plus de 7 900 personnes.

C’est sous la direction de Maman Rouffahi Koabo que le CIPMEN a initié en 2020 le « Projet villages intelligents pour la croissance rurale et l’inclusion numérique ». Il porte sur la connexion de 15 000 villages aux outils numériques afin de les relier à l’administration publique et donner également aux populations l’accès aux services électroniques. En 2022, l’incubateur s’est installé à Dosso. Il a désormais une présence dans sept des huit régions administratives que compte le Niger.

En plus de ses fonctions à la tête du CIPMEN, Maman Rouffahi Koabo est aussi depuis six ans le président-directeur général de l’entreprise technologique Kinnov Sarl basée en France. Sa carrière professionnelle a commencé en 2009 à Safran, un groupe international de haute technologie qui opère dans les secteurs de l’aéronautique, de l’espace et de la défense. Il y a travaillé en tant que consultant en migration d’infrastructures. Maman Rouffahi Koabo a ensuite rejoint l’entreprise technologique Exakis au poste de consultant infrastructure en 2010. En 2013 il est embauché par RTE (Réseau de transport d’électricité) comme chef de projets de Système Informatique.

En 2017, c’est Indosuez Wealth Management, la marque mondiale de gestion de fortune du groupe Crédit Agricole,  qui le nomme architecte technique et chef projet. En parallèle, il dirigeait déjà Kinnov Sarl. Il fait ensuite cinq mois (avril à août 2018) chez AXA comme consultant en cyber sécurité DLP & RGPD. C’est pendant ce séjour au sein de l’entreprise d’assurance qu’il est désigné à la tête du CIPMEN.

Melchior Koba

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Son ambition a toujours été de contribuer à l’inclusion financière en Afrique. Après son passage à la société de paris et de jeux en ligne 1960bet, il se lance dans l’entrepreneuriat. Il est aujourd’hui cofondateur de deux entreprises.

Kingsley Nwose (photo) est un économiste et entrepreneur nigérian. Avec ses camarades Yusuf Olalere et Lucky Mark qu’il a rencontrés lors de son passage à la Meltwater Entrepreneurial School of Technologie en 2019, il a fondé l’entreprise Joovlin en août 2020. Il en est d’ailleurs le président-directeur général. Joovlin fournit des solutions fintech et de commerce électronique business to business (B2B). Elle aide les commerçants à gérer leurs stocks directement en ligne, à accroître leurs ventes.

« Nous avons remarqué que de nombreuses personnes ont commencé à vendre sur les réseaux sociaux — WhatsApp, Instagram et Facebook […] Plus de 90% d'entre eux ne stockent aucune marchandise, ils ne publient que des images de produits tendance et les achètent lorsque les commandes sont passées. Ils marchent de magasin en magasin pour récupérer les articles commandés et trouvent également manuellement du personnel logistique pour livrer les commandes », a expliqué  Kingsley Nwose à Disrupt.

« Joovlin a décidé de travailler pour rendre ce processus décousu plus efficace, et l'adoption précoce a été forte […] nous permettons aux détaillants mal desservis à petit budget de vendre sans investissement de capital, mais nous fournissons également un outil de vente directe aux entreprises. Nous les aidons à se connecter directement avec leurs détaillants », a indiqué le président-directeur général.

Diplômé en base de données au NIIT Pune en Inde en 2010, titulaire d’un master en économie monétaire obtenu en 2015 à l’université de Port Harcourt au Nigeria, d’un certificat en entrepreneuriat obtenu en 2017 à l’université Bocconi d’Italie, Kingsley Nwose est aussi cofondateur de la fintech nigériane Bewla en 2017.

Actuellement mentor d’affaires à la fondation Tony Elumelu et à YALI Africa, Kingsley Nwose a commencé sa carrière professionnelle en 2013 au sein de la société de paris et jeux du Nigeria 1960bet. Il y a travaillé en tant que chef secteur dans l’État de Bayelsa jusqu’en 2017. En août 2022, il est devenu l’un des lauréats mondiaux du prix de l’entrepreneuriat pour la migration décerné par Seedstars.

Melchior Koba

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