iHub offre un espace de travail collaboratif, des programmes de formation, des événements et des opportunités de réseautage aux entrepreneurs. Avec sa communauté dynamique et ses programmes de soutien aux start-up, il joue un rôle clé dans la croissance de l’innovation technologique en Afrique.

iHub est un centre d’innovation technologique situé à Nairobi, au Kenya. Fondé en 2010 par les fondateurs d’Ushahidi, Erik Hersman, Juliana Rotich et David Kobia, iHub est un espace de co-working, une communauté de start-up et une plateforme d’innovation qui rassemble des entrepreneurs, des développeurs de logiciels, des innovateurs et des investisseurs intéressés par le développement de solutions technologiques pour l’Afrique.

Avec un réseau mondial s’étendant sur plus de 40 pays, iHub est l’une des plus grandes communautés d’innovation technologique en Afrique. Le centre offre un environnement de travail collaboratif, des programmes de formation, des événements et des opportunités de réseautage pour les membres de sa communauté. Les start-up peuvent bénéficier d’un soutien financier, d’un mentorat et d’un accès à des experts de l’industrie.

En février 2023, le centre d’innovation s’est associé à la Fondation Mastercard pour soutenir les jeunes entreprises du secteur de l’éducation. Un programme d’accélération de trois ans qui vise 36 start-up edtech a été mis sur pied à cet effet. Pour la première cohorte, 12 entreprises seront sélectionnées.

https://twitter.com/iHub/status/1646802878848278528?s=20

Parmi la variété de programmes et d’événements que propose déjà iHub, le programme Women in Business encourage l’entrepreneuriat féminin dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) au Kenya, en aidant les femmes à créer des entreprises durables. Il offre une formation, des conseils, des financements et des opportunités de réseautage pour aider ces femmes à surmonter les obstacles liés à l’entrepreneuriat et à renforcer leur rôle dans l’innovation technologique en Afrique.

En plus de Women in Business, iHub a également organisé le programme Maarifa Kona Innovation Labs de 2017 à 2019. Ce programme a soutenu les innovateurs en matière de TIC dans l’agriculture de six pays africains (Kenya, Ouganda, Madagascar, Tanzanie, Ethiopie et Rwanda) dans leur développement de l’innovation et dans l’accroissement de leur capacité d’entreprendre dans l’agriculture.

L’impact d’iHub sur l’écosystème de l’innovation en Afrique est assez remarquable puisqu’il a déjà soutenu et inspiré plus de 450 start-up au fil des années. Il compte plusieurs partenaires internationaux comme Facebook, Google, Oracle, Safaricom, la Banque mondiale et Seacom.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Kényan Abel Boreto investit dans des entreprises à fort impact social et environnemental en Afrique

Published in Tech Stars

Par le biais de Mara Group, il est à la pointe de l’innovation technologique en Afrique. Ses technologies ont eu un impact significatif sur la vie des consommateurs africains en contribuant à la croissance économique et à l’employabilité en Afrique.

Ashish Thakkar (photo) est un serial entrepreneur et un philanthrope d’origine ougandaise. Il a fondé et dirige Mara Group, un conglomérat panafricain d’entreprises multisecteurs qui ont des intérêts commerciaux diversifiés. Parmi les entreprises de Mara Group, celles technologiques ont été les plus remarquables en matière d’innovation et de création de valeur pour les consommateurs africains.

En effet, sous sa direction, Mara Group, qui est passé d’une petite entreprise informatique en 1996 à un groupe d’investissement multisectoriel mondialement reconnu, a fondé en 2018, au Rwanda, la première usine de fabrication de smartphones « Made in Africa » en partenariat avec Google dans le cadre du programme Android One. Appelée Mara Phones, elle produit des smartphones abordables et de qualité qui répondent aux besoins des consommateurs africains.

Né en 1981, Ashish Thakkar, qui a abandonné les études à 15 ans pour se lancer dans l’entrepreneuriat, a développé la solution Mara Jobs par le passé. Cette dernière connecte les demandeurs d’emploi aux employeurs en intégrant l’innovation numérique et en exploitant la puissance des réseaux personnels et sociaux.

Mara Group qui a davantage étendu son empreinte sur la scène tech africaine a stimulé l’emploi local et contribué à la croissance économique de la région. Elle emploie aujourd’hui plus de 11 000 personnes dans 26 pays africains, dans des secteurs tels que la technologie, la banque, l’immobilier et les infrastructures. 

Ainsi, Ashish Thakkar s’investit dans d’autres secteurs hormis la technologie. Avec Bob Diamond, fondateur d’Atlas Merchant Capital LLC, il a fondé Atlas Mara Ltd qui a pour but de devenir la première institution financière d’Afrique subsaharienne. La société a récemment acquis BancABC, African Development Corporation… et détient une participation de 29,9 % dans Union Bank of Nigeria.

En tant que philanthrope, il a fondé Mara Foundation, une entreprise sociale qui se concentre sur les jeunes entrepreneurs africains émergents en créant pour ces derniers des opportunités de développement économique et commercial durables par le biais de ses centres d’incubation Mara Launchpad et Mara Launch Fund.

Ancien président du Conseil mondial de l’entrepreneuriat de la Fondation des Nations unies, Ashish Thakkar a été cité par le magazine African Leadership parmi les Africains qui ont façonné l’histoire du continent en 2021.

Melchior Koba

Lire aussi :

Avec Vuba Vuba Africa, le Rwandais Albert Munyabugingo livre des produits alimentaires à domicile

Published in Tech Stars

ActivSpaces est un incubateur ayant un impact important sur l’écosystème de l’innovation au Cameroun. A travers ses programmes de formation, ses communautés et ses espaces de travail, il aide les innovateurs africains à lancer et à développer des entreprises à fort potentiel de croissance.

Fondée en 2010 par Rebecca Enonchong, qui est la présidente du conseil d’administration, Valery Colong, Bill Zimmerman et Tse Fua, ActivSpaces est un espace de collaboration ouvert, un centre d’innovation technologique et un incubateur de start-up pour les entrepreneurs et les innovateurs en Afrique.

Basée à Douala, au Cameroun, ActivSpaces a également installé des bureaux à Buea et Bangangté puis offre une gamme de services pour aider les entrepreneurs à développer leurs entreprises.

ActivSpaces est également une communauté unique qui cherche à favoriser la croissance d’une communauté de start-up high-tech locales au Cameroun. Pour ce faire, l’organisation a mis en place un programme d’incubation qui offre un espace de bureau, une connexion Internet, un coaching personnalisé et une communauté d’experts professionnels pour soutenir les entrepreneurs.

Dans les espaces de travail que propose ActivSpaces, les membres ont accès à une variété d’équipements tels que l’impression 3D, la gravure laser, les systèmes Arduino et Raspberry Pi, les kits solaires, etc. pour mener à bien leurs projets. En rejoignant le programme d’incubation d’ActivSpaces, les start-up bénéficient de l’expertise de la communauté et d’un encadrement personnalisé qui leur permettent de surmonter les obstacles liés au développement de leur entreprise.

« Nous ne voulons pas être là uniquement pour l’élite et ceux qui vont réussir. Au lieu d’attirer la crème de la crème, nous voulons atteindre ceux qui ne savent même pas qu’ils ont tout ce qu’il faut pour devenir entrepreneur », a déclaré Rebecca Enonchong.

En 10 années d’activité, l’incubateur a déjà développé plus de 25 projets, soutenu plus de 150 entrepreneurs et créé 10 communautés. En tant qu’organisation à but non lucratif, il est soutenu par des partenaires engagés dans l’entrepreneuriat et l’innovation en Afrique. Il s’agit entre autres d’AfriLabs, Afric’Innov, CIPMEN, Investment Partners, GIZ, Cusco International, Venture Capital for Africa, Orange et Business France.

Melchior Koba

Lire aussi :

La Camerounaise Rebecca Enonchong dans le top 100 des leaders mondiaux de la tech de Rest of World

Published in Tech Stars

Grâce à son travail avec Hotels.ng et ses efforts pour promouvoir l’entrepreneuriat technologique en Afrique, il est devenu une figure emblématique de la scène tech du continent. Son engagement envers le développement économique fait de lui un modèle pour les jeunes entrepreneurs africains.

Mark Anthony Essien (photo) est un entrepreneur technologique nigérian diplômé de l’université Beuth des sciences appliquées de Berlin, où il a obtenu un bachelor en ingénierie informatique, et de l’université libre de Berlin où il a obtenu un master en sciences informatiques. Il est le fondateur et le président-directeur général de Hotels.ng.

Fondée en 2013, la start-up Hotels.ng est une agence de réservation d’hôtels qui aide les propriétaires d’hôtels locaux à mieux commercialiser leurs établissements et en attirant davantage de visiteurs dans les villes et les régions de l’Afrique. Aux clients, qui sont entre autres des touristes, elle permet de réserver des chambres d’hôtel en ligne en leur fournissant une aide et une assistance complètes.

Hotels.ng compte plus de 13 000 hôtels partenaires répertoriés sur sa plateforme au Nigeria dans les villes d’Ikeja, de Port Harcourt, d’Abuja, d’Owerri, de Lagos, de Kaduna, d’Uyo et d’Ibadan, entre autres. En 2016, elle a co-investi avec Jason Njoku et Spark dans ogaVenue, une plateforme de réservation d’événements. Ce qui a fait de Mark Essien un membre du conseil d’administration de la start-up. 

Mark Essien est né en 1980 et a grandi à Ikot Ekpene, une petite ville de l’Etat d’Akwa Ibom. Il est le mentor en chef de la HNG Internship qui forme des développeurs de logiciels et des concepteurs, un membre du conseil d’administration de la St Paul's Secondary School et un investisseur de la start-up Lenco, une banque numérique pour les entreprises au Nigeria.

Il a conçu et développé, en 2003, Standard MPEG qui est le premier logiciel d’encodage MPEG pour le framework multimédia produit par Microsoft DirectShow. Il a également créé Gnumm, une plateforme de partage de fichiers rachetée par Snoopstar.com, une entreprise allemande.

Après ses études en Allemagne, il a travaillé pendant plusieurs années en tant que développeur de logiciels pour des entreprises comme Bertelsmann SE & Co. KGaA entre 1999 et 2001.

La réussite de Hotels.ng lui a permis d’être reconnu à plusieurs reprises. En 2015, il fut notamment sélectionné par Forbes comme l’un des 30 jeunes entrepreneurs les plus prometteurs d’Afrique. Il a également été nommé pour les Nigeria Future Awards.

Habitué des conférences TedX, il s'est exprimé sur l’exploitation des réseaux pour créer une entreprise et sur la façon dont l’Afrique peut jouer un rôle de premier plan dans l’espace technologique mondial, respectivement à TEDxEuston et à TEDxGbagada.

Melchior Koba

Lire aussi :

Co-Creation Hub : premier laboratoire ouvert et espace de pré-incubation du Nigeria

Published in Tech Stars

En offrant des espaces de travail, des formations, du mentorat, des connexions avec des investisseurs et des partenaires, CIPMEN a permis à de nombreuses start-up de transformer leurs idées innovantes en entreprises prospères.

Fondé en 2014, Le Centre Incubateur des PME au Niger (CIPMEN) est devenu l’un des principaux acteurs de l’écosystème des start-up en Afrique de l’Ouest. Cet incubateur d’entreprises novateur et ambitieux a pour mission de stimuler l’innovation et l’entrepreneuriat dans le secteur du numérique au Niger et dans la région.

CIPMEN, dirigé par Maman Rouffahi Koabo, offre une gamme de services aux entrepreneurs, notamment des espaces de travail, des formations, du mentorat, des connexions avec des investisseurs, des partenaires et des clients potentiels. Les start-up sélectionnées pour participer à son programme d’incubation peuvent bénéficier d’un accompagnement personnalisé pour se développer.

L’incubateur organise des événements comme Café Numérique, initié dans le but de répondre aux enjeux communautaires liés à la fintech, Hack the Goals, un mouvement mondial d’hackathons organisé en collaboration avec Enabel et l’Agence belge de développement et eTakara.ne, une compétition nationale du numérique qui a pour objectif de détecter et soutenir les talents dans le numérique.

Récemment, CIPMEN a lancé un appel à candidatures de pré-incubation. Le programme vise à soutenir des projets innovants dans les énergies renouvelables, l’agrobusiness, l’environnement et les technologies de l’information et de la communication. Le dernier jour pour s’inscrire pour le compte de la cohorte de Niamey est le 12 avril 2023.

CIPMEN a développé plusieurs projets comme CODELOCCOL, une école dédiée au codage et à la programmation informatique, et CIPMEN EXPORT, un projet de financement de l’incubateur qui cible les entreprises ayant des produits à fort potentiel d’exportation, une bonne santé financière et œuvrant dans les secteurs agro-industriel et manufacturier.

Il a également noué des partenariats avec plusieurs organisations pour soutenir les entrepreneurs et les start-up. Parmi ses principaux partenaires figurent le gouvernement nigérien, la Banque mondiale, l’Agence française de développement (AFD), TOTAL, GAMA Informatique et la Banque mondiale.

CIPMEN a déjà incubé 222 entreprises, formé plus de 7 901 personnes et organisé plus de 30 événements. Des entreprises telles que AgriPart, Tout Azimut, une société de prestation de services, City Links, une entreprise de livraison de colis et courriers de proximités, et Niger Digital, une start-up de création de sites web, de logiciels et d’applications mobiles, ont toutes bénéficié de l’expertise et des ressources de CIPMEN pour développer leurs activités.

Melchior Koba

Lire aussi :

Maman Rouffahi Koabo dirige le premier incubateur de PME du Niger

Published in Tech Stars

Elle a cofondé Shuttlers après avoir travaillé pour plusieurs entreprises de technologie. Elle a remporté plusieurs récompenses pour son travail dans l’innovation technologique au Nigeria, faisant d’elle une figure respectée dans le monde des affaires et de la technologie dans le pays.

Damilola Olokesusi (photo) est une entrepreneure nigériane passionnée par la technologie et son utilisation pour résoudre les problèmes de la société. Elle a fondé, avec ses amis Busola Majekodunmi et Damilola Quadry, la start-up Shuttlers. Cette entreprise, dont elle est la présidente-directrice générale, utilise la technologie pour améliorer l’expérience des professionnels nigérians en matière de transport en commun.

Shuttlers offre des services de transport en commun de haute qualité avec des bus et voitures modernes et confortables permettant aux professionnels de réduire le stress lié aux trajets quotidiens, d’interagir avec d’autres passagers et de réduire les embouteillages et les émissions de carbone grâce à la diminution du nombre de voitures particulières sur les autoroutes.

L’entreprise a développé une application qui permet aux utilisateurs de réserver une place, un trajet, de payer un abonnement en ligne et de suivre les heures d’arrivée et de départ de leurs trajets, évitant ainsi les tracas liés à l’argent liquide et aux files d’attente. Elle compte plus de 70 entreprises clientes et plus de 270 bus. A ce jour, elle a effectué plus de 3 millions de trajets et déplacé plus de 10 000 employés. Elle a récemment levé un capital de série A de 4 millions de dollars.

« Ce financement supplémentaire nous permettra de construire l’infrastructure dont nous avons besoin pour alimenter les transports en commun et étendre notre portée à davantage de communautés au Nigeria. Nous sommes convaincus que la mobilité partagée peut avoir un impact transformateur sur notre société, et nous nous engageons à conduire ce changement », a déclaré la PDG de Shuttlers.

Damilola Olokesusi a également développé, à travers Shuttlers, l’initiative She-Moves qui est un service de navette pour les femmes qui suivent des cours pendant leur trajet domicile-travail, afin qu’elles puissent acquérir des compétences non techniques, financières et numériques.

Diplômée de l’université de Lagos où elle a obtenu un bachelor en génie chimique en 2012, Damilola Olokesusi est membre de l’alliance des entrepreneurs de Harambe et porte-parole d’eTrade for Women pour la région anglophone de l’organe des Nations unies chargé du commerce et du développement. 

Elle a travaillé, à partir de 2014, en tant qu'ingénieure stagiaire de la marine professionnelle du Nigeria pendant 5 mois. En 2019, elle devient vice-conservatrice du centre de Lagos de Global Shapers, une initiative du Forum économique mondial. En 2020, elle est nommée mentore d’entreprise d’Impact Hub Network, un réseau international composé de plus de 100 Impact Hubs dans le monde entier, permettant une innovation inclusive et durable à grande échelle.

Damilola Olokesusi est une figure respectée dans le monde de l’innovation technologique au Nigeria. Elle a remporté le prix de la meilleure idée à l’Aso Villa Demo Day en 2016 et le Digital & Tech Award lors du concours Women in Africa Contest au Maroc en 2017. Elle est lauréate du prix Forbes 30 Under 30 2019 pour la technologie et a été sélectionnée par Vulog comme l’une des femmes les plus influentes dans le domaine de la mobilité en 2022.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Nigérian Wole Odetayo encourage et soutient l’innovation en Afrique

Published in Tech Stars

Jokkolabs est un exemple de la dynamique entrepreneuriale du continent. Grâce à ses programmes, ses événements et ses partenariats, il contribue activement à la création d’un écosystème entrepreneurial dynamique et durable en Afrique.

Depuis sa création en 2010, Jokkolabs est devenu un acteur majeur de l’écosystème entrepreneurial africain. Ce réseau d’innovation technologique et de co-working pour entrepreneurs et start-up a été fondé par Karim Sy, un entrepreneur sénégalais, avec pour objectif de stimuler l’innovation en Afrique et de contribuer à la croissance économique du continent.

Le premier Jokkolabs a été ouvert à Dakar, au Sénégal en 2010, et depuis lors, le réseau s’est développé rapidement. Aujourd’hui, il compte plusieurs centres en Afrique de l’Ouest, en Afrique centrale et même en France. Le réseau offre des espaces de travail partagés, des formations, des événements et des services de mentorat pour les entrepreneurs en démarrage en Afrique et dans la diaspora africaine.

Le modèle de Jokkolabs repose sur la collaboration et l’échange de connaissances entre les membres du réseau. Les centres sont conçus pour encourager l’interaction et la coopération entre les entrepreneurs, ce qui favorise la création d’un écosystème dynamique et innovant. Les membres de Jokkolabs ont accès à des ressources et à des services de haute qualité, ainsi qu’à un réseau de contacts précieux qui peut les aider à développer leur entreprise.

Jokkolabs organise régulièrement des événements, des talks et un grand nombre d’activités. Il s’agit entre autres de Jokkokids, lancé en 2016, en collaboration avec l’association « Help the Street Children », pour stimuler la créativité et la collaboration chez les enfants de 6 à 12 ans, et de Jokkofood qui est un concours national pour l’innovation alimentaire à l’attention des jeunes entrepreneurs. Jokkolabs a également lancé, en collaboration avec Make Sense, Jokko Sense pour mutualiser des événements pour les entrepreneurs.

Il représente, coordonne et fédère le Global Entrepreneurship Week dans cinq pays et organise des séances de formation au codage pour les enseignants dans le cadre de l’Africa Code Week afin qu’ils puissent former les jeunes de 8 à 18 ans.

Jokkolabs est en partenariat avec plusieurs autres acteurs clés de l’écosystème entrepreneurial africain. Les partenaires incluent Google, Simplon, qui est une entreprise formatrice de codeurs, et Société Générale. Ces partenariats permettent à Jokkolabs de renforcer son impact et de continuer à offrir des programmes et des événements de haute qualité aux entrepreneurs.

Melchior Koba

Lire aussi:

WenakLabs : le hub technologique qui révolutionne l’entrepreneuriat au Tchad

Published in Tech Stars

En tant que directeur associé de Novastar Ventures, il investit dans des entreprises à fort impact social et environnemental, contribuant ainsi à l’amélioration de la vie des communautés locales en Afrique tout en créant une valeur durable pour la société dans son ensemble.

Abel Boreto (photo) est un investisseur qui se concentre sur l’impact social et environnemental. Diplômé d’un bachelor ès arts en gouvernement de l’université Harvard en 2011 et d’un diplôme de comptabilité financière d’entreprise du Massachusetts Institute of Technology, il est devenu depuis 2022 directeur associé de Novastar Ventures, une entreprise de capital-risque qui opère à partir de centres d’entrepreneuriat situés à Lagos, Londres et Nairobi.

Novastar Ventures s’associe avec des entrepreneurs audacieux pour développer des entreprises en Afrique dans le but de créer une valeur durable pour la société dans son ensemble, en prenant en compte les besoins de la planète et des gens. Son objectif est de contribuer à un impact positif sur le monde, plutôt que de privilégier les gains financiers à court terme pour quelques-uns.

Fondée en 2014, Novastar Ventures a investi dans des entreprises telles que BasiGo, une start-up spécialisée dans l’e-mobilité, la société healthtech mPharma, la société agrotechnique iProcure, la plateforme bancaire commerciale Moniepoint et la société insurtech Turaco.

Le 4 avril, Novastar Ventures a reçu un financement de 25 millions de dollars de la part de la Société financière de développement international des Etats-Unis (DFC) pour investir dans les technologies qui utilisent des services publics propres, des transports électriques, une logistique intelligente et des matériaux alternatifs.

Avant de devenir directeur associé de Novastar Ventures, Abel Boreto a été, à partir de 2019, un associé d’investissement de la société. Sa carrière professionnelle a commencé en 2011 à Bloomberg où il était analyste de la recherche sur la structure du capital.

En 2014, il a cofondé Sorora Dairies Ltd qu'il a dirigée jusqu’en 2018, une entreprise qui a mis en place et exploité un réseau de magasins de distribution de lait qu'elle détenait. Ces magasins vendaient des produits laitiers de qualité, fabriqués par Sorora, à des consommateurs urbains de masse à des prix abordables et en quantités variables. De 2018 à 2019, il a travaillé comme responsable des liens avec le marché de l’agritech Tulaa.

Melchior Koba

Lire aussi :

La Kényane Ory Okolloh soutient les entrepreneurs qui résolvent des problèmes en Afrique

Published in Tech Stars

WenakLabs est un acteur clé dans l’écosystème entrepreneurial du Tchad. En aidant les start-up technologiques et innovantes à réussir, il contribue au développement économique et social de la région, tout en stimulant l’innovation et la créativité chez les entrepreneurs locaux.

L’entrepreneuriat est en pleine croissance au Tchad, et WenakLabs, un hub technologique basé à N’Djamena, est à l’avant-garde de ce mouvement. En fournissant des programmes d’incubation, de mentorat et de financement aux start-up technologiques et innovantes tchadiennes, l’incubateur aide à transformer les idées en entreprises florissantes.

WenakLabs est né, en 2014, de la collaboration entre des blogueurs tchadiens de la plateforme Mondoblog de RFI, des membres du JerryClan Tchad et Abdelsalam Safi qui en est le président-directeur général. Depuis lors, il a travaillé en étroite collaboration avec des partenaires locaux et internationaux comme AfriLabs, Oxfam, l’Institut français, Moov Africa, Sahel Innov et l'UNICEF pour offrir des ressources et des outils aux entrepreneurs tchadiens, afin qu’ils puissent lancer et développer leurs entreprises.

Pour encourager les jeunes à l’entrepreneuriat, WenakLabs met à la disposition des innovateurs un fablab et un medialab. Le fablab est un espace de production numérique en libre accès, où les machines à commande numérique sont mises à disposition du grand public pour la conception et la création d’objets physiques, dans un modèle de travail collaboratif en open-space. Ce lieu est ouvert aux jeunes souhaitant acquérir des compétences pour transformer rapidement leurs idées en prototypes physiques.

Le medialab, quant à lui, fournit un environnement permettant aux incubés ainsi qu’aux porteurs de projets de communiquer de manière innovante et efficace à travers l’utilisation de nouvelles techniques de traitement, de visualisation et de diffusion de l’information. Il offre également des moyens de diffuser des informations fiables et engageantes pour susciter l’envie d’agir au sein des communautés.

WenakLabs est fier d’avoir incubé 120 start-up et développé 70 projets au Tchad, dont ZereSoft une plateforme qui veut moderniser l’agriculture et le monde rural avec les outils 2.0, DaTchad un projet d’agence de data journalisme et Nomad Learning, une plateforme d’apprentissage par SMS.

L’incubateur organise régulièrement des programmes et événements comme la Startup Weekend N’Djamena et le DENE MAGIC, un programme tenu en 2022 et qui vise à former et accompagner les femmes à acquérir des compétences numériques afin de les rapprocher d’un emploi décent. WenakLabs joue également un rôle de conseiller, de formateur et d’accompagnateur des acteurs du développement socio-économique et numérique au Tchad.

WenakLabs s’efforce également de favoriser la diversité et l’inclusion dans l’écosystème entrepreneurial du Tchad. L’incubateur travaille à promouvoir l’égalité des chances pour tous les entrepreneurs, qu’ils soient hommes ou femmes, novices ou expérimentés, et, quel que soit leur milieu social.

Melchior Koba

Lire aussi :

Tchad : Abdelsalam Safi promeut l’entrepreneuriat dans les technologies de l’information et de la communication

Published in Tech Stars

En pleine croissance, elle offre un environnement propice à l’innovation, à l’éducation et à la technologie. Avec une infrastructure moderne et des technologies avancées, Sèmè City est une destination attrayante pour les entrepreneurs, les investisseurs et les étudiants.

Située au Bénin, Sèmè City est une ville intelligente qui vise à devenir un centre régional d’excellence en matière d’enseignement supérieur, de recherche, d’innovation et de développement économique.

Lancé en 2017 par le gouvernement béninois, le projet Sèmè City est mis en œuvre par l’Agence de développement de Sèmè City (ADSC) qui est dirigée par Claude Borna. La ville, encore en construction, sera équipée d’infrastructures modernes, notamment de laboratoires de recherche, de centres d’innovation, d'espaces de coworking, de salles de conférence, de logements pour les étudiants et les chercheurs, ainsi que d'installations sportives et culturelles.

En attendant la fin de la construction de son campus à Ouidah, Sèmè City dispose de quatre sites sur lesquels sont menées ses activités. Le premier, Sèmè One, est un campus moderne et intelligent qui comprend des salles de classe, des espaces de coworking, un centre linguistique, des bureaux et un data center.

Le second campus, Sèmè Two, est un parc d’innovation conçu pour promouvoir de nouvelles démarches de recherche et d’innovation accessibles à tous publics dès 8 ans. Il comprend un parc d’outils de conception et de fabrication numérique et d’impression 3D, ainsi qu’un laboratoire pour l’appropriation des techniques du rayonnement X.

Par ailleurs, Sèmè Three, créé en partenariat avec UNICEF Bénin et l’UNFPA Bénin, est un centre communautaire qui accueille les jeunes âgés entre 8 et 18 et où s’organise des ateliers et formations, entre autres, autour de thématiques comme la protection de l’environnement, le recyclage, l’entrepreneuriat et les métiers de l’audiovisuel. Le dernier, appelé Sèmè Four ou Pi, est un bâtiment dans lequel s’est installé Epitech Bénin, une école de référence de l’expertise informatique, dans le cadre de son extension.

La ville accueille régulièrement des événements tels que le Webinaire sur « l’intégration de l’open data et de l’intelligence artificielle dans le développement des smart cities en Afrique », la formation professionnelle continue en IA et la Summer School organisée en partenariat avec Sorbonne Université sur le thème « Matériaux, Innovation et Développement Durable » qui se sont déroulés en 2022. 

Avec ses partenaires : Banque mondiale, Isocel, Irex, The Tony Elumelu Foundation, Smart Africa et le PNUD, entre autres, le gouvernement béninois envisage, à travers le projet Sèmè City et à l’horizon 2032, de créer plus de 100 000 emplois, dont au moins 1/3 d’auto-emplois avec 40 % de femmes, de devenir le partenaire incontournable de projets innovants dans des domaines stratégiques et de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Béninois Vital Sounouvou étend les possibilités d'exportation des commerçants vers d'autres régions du monde

Published in Tech Stars
Page 71 sur 110

Please publish modules in offcanvas position.