Il est un entrepreneur technologique, plein d’ambition pour l’Afrique. Eprouvant le besoin de voir les familles subvenir à leurs besoins et atteindre leurs objectifs, il crée des solutions technologiques à impact social. Il est à la tête de plusieurs entreprises au Kenya.

Sam Wanjohi (photo) est un entrepreneur kényan intéressé par la création d’entreprises innovantes à la pointe de la technologie. Diplômé de l’université de Birmingham d’un master scientifique en génie civil et gestion des projets, il est le fondateur et le président-directeur général de la société de technologie financière Popote Payments Ltd.

Lancé en 2013, Popote Pay est une solution de gestion de dépenses conçues pour les entreprises en Afrique. Il aide les sociétés à payer, à distance et facilement, absolument tout, que ce soit des menues, des fournitures, des salaires, des services publics, ou encore des taxes. Il permet aussi de faciliter la collaboration sur les demandes et les approbations entre les membres d’une équipe.

« PopotePay permet aux entreprises de lier et de payer plusieurs comptes bancaires ou portefeuilles d’argent mobile. Les transactions terminées sont stockées avec leurs notes, pièces jointes, historique des autorisations et grand livre comptable, ce qui signifie que la partie comptable est également effectuée. D’un simple clic sur un bouton, les enregistrements peuvent être récupérés pour être utilisés dans la préparation des comptes de gestion ou audités. L’ensemble du processus est transparent », a déclaré Sam Wanjohi à propos de Popote en 2021. 

L’idée de créer Popote est née après que Sam a présenté, lors du sommet Phocuswright 2012 sur l’innovation dans le domaine du voyage, sa technologie Dash2do en Arizona. Lauréat de la troisième place du challenge, il devrait piloter sa solution dans une ville américaine et par la même occasion continuer à diriger, à distance, ses autres activités au Kenya. Il a donc créé Popote Payments qui fait partie, aujourd’hui, du top 45 des start-up les plus innovantes aux AfricaTech Awards 2022.

Fondateur en 2007 et directeur général de Foresights Interiors, une entreprise de conception, de fabrication et d’installation de cuisines équipées et d’armoires, jusqu’en 2018, Sam a aussi fondé Foresight Ventures en 2012. L’entreprise développe des solutions technologiques aux problèmes quotidiens et investit dans d’autres start-up technologiques innovantes.

Sam Wanjohi est le président non exécutif de Foresight Housing Group, formé en 2018 après l’acquisition des actifs de Foresight Interior et Economic Housing Group qui existait depuis 1972. Sa carrière professionnelle a démarré au Royaume-Uni en 2002 à Ove Arup, une société créatrice au cœur des projets les plus importants au monde au sein de l’environnement bâti et de l’industrie, où il était ingénieur civil. Il a ensuite été travailleur indépendant à Property Investment de 2005 à 2007.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Kényan Elisha Caleb aide les petits exploitants agricoles ruraux à mieux développer leurs entreprises

Published in Tech Stars

Médecin de formation, il cumule près de 20 ans d’expérience clinique dans le domaine du VIH/TB et 10 ans d’expérience dans le domaine de la santé numérique. Il a fondé une entreprise qui fournit des solutions digitales de santé efficaces et indispensables.

Musaed Abrahams est un professionnel de la santé sud-africain. Diplômé de l’université du Cap d’un bachelor en médecine et d'un bachelor en chirurgie obtenu en 2001, il est le président-directeur général d’Aviro Health. Il a mis l’entreprise en place dans le but d’avoir un impact dans la fourniture de soins de santé de qualité aux Africains. Sur son compte LinkedIn, il déclare : « mon objectif est de créer un impact sur les soins de santé grâce à la technologie en mettant l’accent sur l’empathie, la qualité du design et les données ».

Fondé en 2012 par Musaed, Aviro Health est un fournisseur africain de santé numérique. Sa mission est d’aider les professionnels de la santé à se concentrer davantage sur les cas de santé complexes. L’entreprise propose des services technologiques qui automatisent les flux de travail, améliore l’accès à des informations médicales de qualité et qui fournissent des services de conseil numérique. Elle a déjà aidé plus de 50 000 patients en Afrique du Sud et au Kenya.

La société a construit Aviro Pocket Clinic pour les prestataires de santé afin qu’ils puissent réaliser facilement et rapidement des bilans de santé numériques pour le VIH, la tuberculose et le diabète. Ce qui permet aux gens de faire en privé et plus aisément des examens de santé et d’accéder à des spécialistes et des services qui peuvent les soigner et les soutenir en cas de besoin.

Musaed Abrahams est aussi titulaire d’un diplôme en gestion du VIH et d’un certificat en gestion de la prestation de soins de santé obtenu à la Harvard Business School en 2010. Sa carrière professionnelle commence en 2005 en tant que médecin principal de l’ARV Clinic en Afrique du Sud. Il a rejoint Médecin Sans Frontière (MSF) en 2008 en tant que coordonnateur de la formation sur le VIH en Afrique du Sud. De 2013 à 2015, il a travaillé comme producteur de contenu numérique de l’organisation et éditeur. Il a contribué à la rédaction de la huitième édition du guide MSF VIH/TB.

Vice-président actuel du conseil d’administration de MSF en Afrique australe, il a été, entre 2016 et 2017, consultant sénior en Business Developer de l’entreprise technologique pour la santé Praekelt.org. Son entreprise fait partie du top 45 des start-up les plus innovantes des AfricaTech Awards 2022 organisés par la Société financière internationale (SFI) à travers l’événement Viva Technology. Elle est aussi bénéficiaire du programme Investing In Innovation de la fondation Bill & Melinda Gates.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Sud-Africain Gur Geva a fait de l’authentification d’identité sa contribution au développement de l’Afrique

Published in Tech Stars

Elle est avocate avec une expérience de plus de 10 ans dans des cabinets belges. Consciente de la difficulté d’accès aux informations juridiques au Sénégal et en Afrique, elle décide de digitaliser les documents juridiques et crée une base de données numérique des lois africaines.

Nafissatou Tine est une avocate de formation et une entrepreneure sénégalaise. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale de Sunulex, une start-up qui numérise les documents juridiques dans le but de faciliter certaines démarches à la diaspora africaine et sénégalaise. L’entreprise dispose de deux plateformes juridiques.

La première est Sunulex.sn, née en 2016 afin de résoudre la difficulté d’accès aux textes de loi et aux praticiens du droit au Sénégal. Elle est le portail de référence du droit dans le pays et en Afrique. Il répertorie les textes de loi du Sénégal, de l’OHADA, de l’UEMOA et de la CEDEAO. La plateforme regroupe aussi les décisions de justice proclamées par la Cour suprême du pays de la Téranga et par la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’OHADA.

 « J’ai lancé la plateforme de droit Sunulex.sn au Sénégal afin d’offrir un accès en ligne et organisé à la législation sénégalaise aux praticiens du droit et aux citoyens », a-t-elle déclaré en 2019.

La seconde est Sunulex Africa qui est une base de données en ligne des lois africaines où les professionnels du droit trouvent les ressources nécessaires pour conseiller, défendre et appliquer les bonnes règles. Elle est née en 2020 et contient plus de 70 000 documents officiels couvrant 15 pays d’Afrique francophone et 8 zones économiques régionales.

Nafissatou Tine est diplômée de l’université de Tours d’un master en droit privé français en 2007 et de l’université libre de Bruxelles d’un master en droit belge en 2010 puis d’un master complémentaire en droit social, droit du travail et de la sécurité sociale en 2011. Elle dispose aussi d’un certificat en gestion publique délivré par l’université de Wisconsin-Madison depuis 2016.

Avocate au cabinet Sunulex Lawyers, sa carrière professionnelle a commencé en tant que stagiaire à Rencontre Africaine pour la défense des droits de l’homme en 2005 au Sénégal. En Belgique, elle a aussi été stagiaire en 2007 à Human Rights Watch. Elle a travaillé à Global LT, elle y a enseigné la langue française en 2008 et est devenue l’année suivante une employée du service public fédéral à la direction générale de l’inspection sociale bruxelloise.

Avocate de la Marx Van Ranst Vermeersch & Partners de décembre 2011 à novembre 2012, elle était aussi avocate à VWEW de décembre 2012 à janvier 2014. Parallèlement, elle est devenue assistante d’enseignement et de recherche de l’université catholique de Louvain en 2013.

En 2014, Reliance Avocats l’embauche comme avocat, et en 2015 elle devient collaboratrice de recherche de l’Institut Panafricain de Stratégies au Sénégal. Juriste en droit de travail à ETNIC de mars 2017 à décembre 2018, Nafissatou Tine a remporté en Belgique le prix de l’entrepreneuriat de la diaspora africaine 2018 pour Sunulex.

Melchior Koba

Lire aussi :

Au Sénégal, Bitilokho Ndiaye œuvre pour l’intégration des femmes dans les TIC

Published in Tech Stars

Il est un entrepreneur en série à l’origine de plusieurs solutions technologiques. A la tête d’un groupe d’entreprises au Nigeria, il développe le premier robot humanoïde d’Afrique s’imposant ainsi comme l’un des plus grands innovateurs du continent.

Chuks Ekwueme (photo) est un homme d’affaires nigérian et le président du groupe d’entreprises Uniccon Group of Companies, qu’il a fondé en 2020. Il nourrit l’ambition, à travers sa société, d’aider les entreprises et les personnes en Afrique à réaliser leur plein potentiel grâce à l’accès aux technologies les plus innovantes et les plus impactantes.

Uniccon Group, faîtière de filiales, s’est spécialisé dans les STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques), le développement de logiciels, le commerce électronique, l’approvisionnement de la chaîne de valeur des produits agricoles et la logistique d’exportation. La société est aussi experte en bijoux et conseil en affaires internationales et consultatives.

En octobre 2022, lors du GITEX qui s’est déroulé du 10 au 14 à Dubaï, le jeune entrepreneur a révélé le robot humanoïde développé par sa société, une première en Afrique. Appelé Omeife, le robot est capable de communiquer et peut parler plusieurs langues, dont l’igbo, le français, l’anglais, l’arabe et l’afrikaans. « Nous avons créé le 1er humanoïde africain de l’histoire. Il aura même une pigmentation noire ! Il a été entièrement conçu au Nigeria, dans le laboratoire Stem Focus. Nous l’avons terminé 2 jours avant l’ouverture du GITEX », annonçait-il avec fierté.

Notons que STEM Focus est l’une des filiales d’Uniccon Group. Il s’agit d’un centre de recherche, de développement et de déploiement STEM, d’intelligence artificielle et de robotique de nouvelle génération. Hormis ce laboratoire, Uniccon Group comprend également Chuksprime qui fournit des produits agricoles sains et certifiés biologiques.

Chucks a développé plusieurs autres solutions comme SmartMedicare, SmartWorks, SmartFree, Payfocuss et CloudFocus. En avril 2022, il a lancé une application de 40 millions de dollars pour lutter contre les cybercrimes. Le système appelé Lossless Security assure la protection, sécurité, détection des fraudes, sauvegarde, effort de récupération, alerte de porosité, restauration des ressources et de la productivité perdues en raison de temps d’arrêt, expérience utilisateur efficace sur le Web et les applications, et les correctifs cohérents.

Directeur de Coevis World, une société spécialisée dans la vente et la distribution de matériaux de construction à base de gypse au Nigeria, depuis 2009, Chucks a également travaillé comme directeur technique et consultant de Divine Reward Services, une société fournisseuse de produits chimiques de construction et de technologies de structure d’étanchéité, de 2014 à 2016. Il a remporté en octobre 2022 le prix de l’excellence en matière de technologie et de développement communautaire lors du Peace Achievers International Award.

Melchior Koba

Lire aussi :

La Nigériane Honey Ogundeyi facilite l’accès à l’éducation en Afrique avec sa plateforme numérique Edukoya

Published in Tech Stars

Il a travaillé pour plusieurs entités dans les secteurs publics et privés en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Il dirige actuellement l’une des entreprises de soins de santé numériques à la croissance la plus rapide de la région MEA.

Amir Barsoum (photo) est un entrepreneur égyptien. Il est cofondateur et président-directeur général de Vazeeta, une société de technologie de la santé qui permet l’accès à des soins de qualité. La start-up propose un éventail de produits diversifié allant d’une plateforme de prise de rendez-vous chez le médecin aux téléconsultations. Elle inclut aussi la commande et la livraison de médicaments en ligne et plusieurs autres solutions de soins de santé numérique.

L’entrepreneur est titulaire d’un bachelor en études pharmaceutiques obtenu en 2004 à l’université Aïn Shams, d’un master de l’université américaine du Caire en 2008 et d’un master en administration d’affaires de l’école de gestion MIT Sloan en 2020 aux Etats-Unis. Il a fondé Vazeeta en 2012 avec Ahmed Badr et compte plus de 10 millions de patients dans 80 villes aux Emirats arabes unis, en Arabie saoudite, en Egypte, en Jordanie, au Liban, au Nigeria et au Kenya.

En octobre 2022, il a réussi à lever un montant non divulgué de financement de croissance auprès de Gulf Capital et de VNV Global. La start-up va donc poursuivre son expansion vers de nouveaux produits et rechercher des acquisitions dans toute la région du Moyen-Orient et de l’Afrique (MEA).

« Il a fallu sept ans à notre marché de la santé pour acquérir la confiance de cinq millions de patients. En revanche, notre fournisseur numérique vertical, y compris la pharmacie en ligne et les cliniques gérées numériquement, a atteint la même note en moins de deux ans. Cette performance remarquable témoigne de l’effort et de l’engagement de notre talent, de nos partenaires médecins, cliniques, pharmacies et laboratoires, et certainement de nos actionnaires et investisseurs, sans qui cet exploit ne serait pas possible », a déclaré Barsoum après la collecte de fonds.

Membre officiel du conseil commercial de Forbes depuis octobre 2021, Amir Barsoum a démarré sa carrière professionnelle en tant que consultant en gestion chez McKinsey & Company en 2008. Il a ensuite travaillé pour AstraZeneca comme responsable du développement commercial et responsable stratégique de la zone MENA de 2010 à la création de Vazeeta.

Membre de l’Entrepreneurs' Organization (EO), il a été reconnu comme l’un des 40 leaders mondiaux de la santé de moins de 40 ans de Fortune en 2020. Sélectionné en tant qu’entrepreneur Endeavour en 2014, il a rejoint en 2016 le conseil d’administration d’Endeavour Egypt.

Melchior Koba

Lire aussi :

L’Egyptien Nader Abdelrazik facilite aux entreprises l’intégration de services financiers dans leurs activités

Published in Tech Stars

Il est un jeune entrepreneur expérimenté dans la construction d’écosystèmes de start-up. Il est le responsable d’un incubateur et dirige ainsi une vague d’entrepreneurs, qui désirent résoudre les problèmes de l’Ouganda grâce aux innovations numériques.

Richard Zulu (photo) est le fondateur et le responsable d’Outbox Uganda, un incubateur. Titulaire d’un bachelor en technologie de l’information obtenu en 2010 à l’université de Makerere, il a fondé l’incubateur en 2012 pour soutenir les entreprises dans leur développement.

Outbox est un centre d’innovation et un espace d’incubation, partenaire de Google for Entrepreneurs, qui aide les nouveaux et futurs entrepreneurs africains intéressés par l’utilisation de la technologie. Par le biais de l’incubateur, Richard Zulu offre aux entrepreneurs un espace de travail, de mentorat et de formation et aide à lever des fonds et à accéder aux marchés.

« Il s’agissait de travailler avec des entrepreneurs, de s’assurer qu’ils réussissent, de les guider tout au long du processus concernant les aspects juridiques, le marketing, l’image de marque, la construction des structures d’une entreprise et d’aller jusqu’à les aider à se lancer sur le marché », a déclaré Richard en 2018.

Il organise également, en collaboration avec ses partenaires, des challenges pour récompenser les meilleures solutions technologiques dans les domaines tels que l’éducation, les finances, l’agriculture, les médias et le divertissement. A travers le projet Primaa, Outbox construit également des stations de surveillance de l’environnement à faible coût pour améliorer la disponibilité des OpenData sur la qualité de l’air dans les centres urbains africains.

Ancien leader du groupe de développeurs Google de Kampala et boursier Acumen Afrique de l’Est 2014, Richard Zulu est aussi le directeur de Startup Grind, une communauté mondiale de start-up, à Kampala en Ouganda.

Il a commencé son parcours professionnel en 2010 à la direction du support TIC de l’université Makerere en tant qu’administrateur réseau jusqu’en 2012. Parallèlement, en 2011, il était co-organisateur du Garage48 Foundation, une série d’événements de type bootcamp et d’hackathons pour les start-up en phase de démarrage, et organisateur du Start-up Weekend Kampala 2012.

En 2014, IDEO.org, un studio de design, l’embauche comme community manager du projet Amplify, une série de 10 défis de conception axés sur la création de solutions innovantes aux problèmes de développement urgents. Agent de justice innovateur de Hiil en août 2016, il fut membre de l’Open Government à Code For Africa, un réseau africain de laboratoires qui utilise la technologie et l’OpenData pour construire des solutions numériques, de 2016 à 2017. En 2021, il était consultant en conception centrée sur l’humain du programme Playful Futures de Plan International.

Melchior Koba

Lire aussi :

Avec ses solutions de micro-crédit et épargne, Onyancha Chrispinus facilite l’accès des Ougandais aux soins

Published in Tech Stars

Il est un jeune entrepreneur social et un leader riche de cinq années d’expérience dans la création d’entreprise, la gestion d’équipe et la stratégie de croissance. Grâce à ses compétences technologiques, il impacte la société en travaillant pour des secteurs tels que l’énergie et l’agriculture.

Elisha Caleb (photo) est un entrepreneur et un informaticien kényan. Diplômé de l’université KCA avec un bachelor en science de la technologie de l’information et programmation informatique en 2018, il est le président-directeur général d’AgroTech+, une société de technologie financière pour les exploitants agricoles.

Il a fondé l’entreprise en 2019 et propose des solutions financières afin de permettre aux petits exploitants ruraux en Afrique de gérer et de développer l’agriculture. AgroTech+ résout trois principaux problèmes. Ce sont l’accès au marché et au financement (formel ou informel), la disponibilité des informations et mises à jour sur le changement climatique, puis l’obtention des prêts sur actifs.

Ainsi, par le biais de sa plateforme numérique LendIt, la société met à la disposition des petits exploitants agricoles des services numériques comme les paiements par mobiles pour les produits commercialisés, un micro-crédit ou le financement d’intrants, l’assurance-récolte et le régime retraite pour le secteur informel. Elle a déjà enregistré 6 800 petits agriculteurs.

En mars, Elisha Caleb a gagné, pour AgroTech+, le troisième prix à l’Africa AgTech & Inclusive Insurance Challenge 2022 organisé par le Global Index Insurance Facility, un programme du groupe de la Banque mondiale. Il a ainsi obtenu un financement de 10 000 dollars.

Secrétaire général des TIC de l’Association des universités privées du Kenya (KUPSA) depuis 2018, le jeune entrepreneur est aussi l’ambassadeur du Kenya au festival international du développement de l’Afghanistan. Représentant national à l’International Peace Diplomacy Corps, Inc. (IPDCI), il en est le doyen pour l’Afrique.

Elisha Caleb est le représentant régional (Afrique) du Conseil de la jeunesse du Commonwealth. Depuis 2021, il est membre du groupe de coordination des politiques PCG du collège des jeunes. Depuis juin 2022, il est parmi les jeunes leaders au programme EDD Young Leaders conçu par l’Union européenne.

Certifié consultant agricole par le programme alimentaire mondial en 2020, Elisha Caleb a commencé sa carrière professionnelle en tant que recruteur au Kenya Website Experts, une société d’hébergement Web, en 2017. En 2018, il rejoint Alkhaleej Tours and Travel, une entreprise de voyage canadienne, toujours au poste de recruteur. En 2019, il est embauché par l’International Youth Society comme directeur pays.

Melchior Koba

Lire aussi :

Kenya: Patrick Mungai develops mobile educational games via mSwali

Published in Tech Stars

Il a occupé plusieurs postes de direction dans de grandes entreprises et institutions en Amérique, en Asie et en Afrique. Il a cofondé l’une des plus grandes communautés d’entrepreneurs au monde et a fait de son accélérateur, HSeven, l’un des plus importants au monde.

Amine Al-Hazzaz (photo) est un entrepreneur en série marocain. Il est le président-directeur général et le fondateur en 2016 de HSeven (H7), un accélérateur qui construit un écosystème qui augmente les chances des entrepreneurs à devenir grands et internationaux. C’est une plateforme africaine pour les start-up, les entreprises et les investisseurs.

Il est titulaire d’un bachelor en marketing et d’un master en commerce international obtenus respectivement en 1998 et 2000 à l’université de Sherbrooke du Québec au Canada. Il a participé au programme exécutif en direction générale de la Harvard Business School en 2010 et au programme exécutif de capital-risque de l’université de Stanford en 2016.

L’accélérateur HSeven accompagne les start-up de l’étape d’idée à la mise à l’échelle, investi jusqu’à 1,5 millions de dirham (136 000 USD) et accorde un financement allant de 1,5 millions à 15 millions de dirham. HSeven propose aux entrepreneurs trois principaux programmes.

Le premier, HSeven Rise-Up, est un programme d’idéation. Le deuxième, Re-start, est un programme d’incubation pour les entrepreneurs qui sont au début du démarrage de leur start-up. Le programme Disrupt quant à lui est un programme d’accélération pour les start-up qui fonctionne déjà et qui ont besoin d’impacter à l’échelle international. Il dure six mois.

« Il est temps pour les forces vives du Maroc et de l’Afrique de se concentrer sur de nouvelles solutions locales dans les secteurs d’avenir : SharedEconomy, MedTech, EdTech, AgriTech, GreenTech, FinTech inclusive, et GovTech. Ces 3 programmes s’inscrivent parfaitement dans cette dynamique. Ils sont destinés à jouer un rôle important pour relancer et réinventer l’économie de notre pays et du Continent », affirme Amine Al-Hazzaz en 2020.

Avant H7, Amine Al-Hazzaz a fondé en 2010 Actis Maroc et a cofondé en 2013 Endeavour Maroc, une communauté d’entrepreneurs à fort impact. Il a commencé sa carrière professionnelle en 1996 à l’AIESEC, une agence de recrutement québécoise, en tant que vice-président projets et partenariats.

Après un passage à COM-Systems Japon entre 2000 et 2001, il est embauché comme directeur marketing international de Reflex Systems, une start-up qui développe des solutions logicielles. Entre 2006 et 2008, il a enseigné le marketing et le management international respectivement à IIHEM ALUMNI et HEM Business School au Maroc.

Parallèlement, il continué son parcours dans les entreprises MOSAFYS comme directeur du développement commercial (2004 à 2007) et Meditelecom comme responsable marketing en 2007. Il a aussi été responsable stratégie et développement de Lafarge (Holcim), une entreprise qui fait du commerce de gros de matériaux de construction.

De 2012 à 2013, Amine a été vice-président exécutif, chargé de la stratégie et du développement, de Creative Society Group, une société de services et de conseil aux entreprises. De 2015 à 2016, il est le conseiller spécial, chargé de l’entrepreneuriat, de l’innovation et du capital-risque, du ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique du Maroc.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Marocain Youssef Bouyakhf fait de l’intelligence artificielle une alliée contre la mortalité maternelle et infantile

Published in Tech Stars

Après ses études en Angleterre où il obtient un doctorat, il revient dans son pays pour soutenir les start-up technologiques. Grâce à son parcours dans de grandes entreprises et institutions anglaises et américaines, il a fait de son accélérateur l’un des plus importants en Afrique de l’Est.

Né en 1986, Abdigani Diriye (photo) est un informaticien et un innovateur technologique somalien. Il est le directeur d’Innovate Ventures, premier et principal accélérateur de start-up et incubateur technologique au Somaliland et en Somalie, depuis 2014.

Abdigani Diriye a étudié au Royaume-Uni où il a obtenu un doctorat en informatique à l’UCL (University College London) en 2012. Il a cofondé Innovate Ventures dans le but de propulser et d’accélérer les start-up technologiques en Somalie et au Somaliland. L’accélérateur a déjà investi plus de 150 000 dollars dans plus de 54 start-up.

Titulaire d’un master exécutif en administration des affaires obtenu en 2021 à l’INSEAD, Abdigani Diriye est aussi l'un des cofondateurs en 2021 et le directeur de produit de Bloom. Ce dernier est une société de technologie financière qui veut améliorer la vie des consommateurs d’Afrique de l’Est. En 2011, il a cofondé et dirigé jusqu’en 2015 la Worldwide Somali Students & Professionals, un organisme professionnel pour les Somaliens.

De 2009 à 2012, Abdigani Diriye a effectué des stages de recherche dans des institutions telles que The Open University au Royaume-Uni, Microsoft et FX Palo Alto Laboratory aux Etats-Unis. Il a ensuite été embauché par Carnegie Mellon University comme chercheur post-doctorant.

En 2013, IBM nomme Abdigani Diriye chercheur et en 2016, il devient le directeur de recherche de la société. Avec son équipe, il développe une approche d’apprentissage automatique qui exploite de nouvelles sources de données pour évaluer les profils financiers et les cotes de crédit de centaines de millions d’Africains.

De 2019 à la création de Bloom en 2021, il est directeur de recherche à Amazon. Il a aidé au développement de nouveaux modèles qui permettent à Alexa, l'assistant virtuel d’Amazon, de parler plus naturellement avec les utilisateurs.

Dr Diriye a gagné plusieurs prix et distinctions. Il a, notamment, été classé parmi les 35 meilleurs innovateurs du monde de moins de 35 ans par MIT Technologies Review en 2017, les 30 meilleurs innovateurs africains par Quartz en 2018 et les 100 jeunes meilleurs leaders économiques en Afrique de 2020 par l’Institut Choiseul.

Heureux d’être cité par Choiseul, l’entrepreneur a déclaré : « je suis honoré d’être inclus parmi les PDG et autres chefs d’entreprise dans le classement publié par l’Institut Choiseul. Je suis également ravi qu’ils commencent à inclure des scientifiques sur la liste et reconnaissent le rôle de premier plan que la science devra jouer dans l’accélération du développement économique en Afrique ».

En 2017, Abdigani Diriye est devenu NEF (Next Einstein Forum) Fellow et TED Fellow. D’août 2018 à novembre 2019, il était membre du Global Future Council on Innovation Ecosystems du Forum Economique Mondial.

Melchior Koba

Lire aussi :

Tochukwu Clinton Chukwueke promeut l’innovation technologique au Nigeria

Published in Tech Stars

Il est un entrepreneur en série expérimenté dans l’industrie de la technologie financière. Avec pour but de faire abandonner l’argent physique au profit des paiements électroniques, il fonde Touch and Pay. Depuis sa création, l’entreprise a remporté plusieurs prix et distinctions.

Afolabi Olamide (photo) est un entrepreneur technologique nigérian. Il est le président-directeur général de Touch and Pay Technologies Limited, une société de technologie financière. Il a fondé l’entreprise en 2017, avec Michael Oluwole et Kabiru Yabo, avec la mission de numériser et de traiter les microtransactions en Afrique.

Titulaire d’un bachelor technologique en génie mécanique obtenu en 2013 à l’université de technologie Ladoke Akintola, Afolabi Olamide dispose depuis 2021 d’un certificat en science des données et apprentissage automatique du Massachusetts Institute of Technology. Il a aussi obtenu à l’EC-Council University un certificat d’études supérieures de professionnel de la sécurité de l’information.

Sa start-up a pour but de supprimer l’argent physique et promouvoir l’utilisation des paiements électroniques pour l’obtention de biens et services. Avec son application Cowry et sa carte Cowry hors ligne, l’entreprise facilite à ses utilisateurs les transactions financières quotidiennes comme le paiement des trajets de bus. Plus de 300 000 personnes ont déjà effectué ce type de paiement grâce à Touch and Pay.

En 2022, Afolabi Olamide a inscrit son entreprise à l’Ecobank Fintech Challenge, lancé le 25 août. La compétition a connu son épilogue ce 25 octobre au siège de la banque à Lomé et Touch and Pay est la start-up lauréate du premier prix. Il remporte ainsi un chèque de 50 000 dollars.

Plus tôt, en janvier 2022, Touch and Pay a rejoint le programme d’incubation W22 de l’accélérateur Y Combinator. S’exprimant sur l’inclusion de son entreprise au programme, Afolabi Olamide a déclaré que « Touch and Pay prévoit de numériser l’ensemble du marché informel à l’aide de cartes sans contact, ce qui pourrait être un moyen de parvenir à une véritable inclusion financière ».

Entrepreneur en série, Afolabi Olamide a cofondé LifeSaver, une entreprise de healthtech, en 2013 et Sanwotouch2pay Technology Services Ltd, une entreprise de technologie financière, en 2015. Sa carrière professionnelle a démarré en janvier 2012 à Global TechInnovations où il occupait le poste de programmeur principal. D’octobre à décembre de la même année, il a été directeur des nouvelles technologies de Gamsole, une entreprise productrice de jeux mobiles.

Melchior Koba

Lire aussi :

Au Nigeria, Kelvin Umechukwu aide les commerçants à développer leurs activités en ligne

Published in Tech Stars
Page 70 sur 93

Please publish modules in offcanvas position.