En mai, l’Algérie a lancé 6 plateformes numériques destinées à améliorer les compétences des étudiants et enseignants, ainsi qu'à numériser les services universitaires. Dans le même sillage, 11 plateformes viennent d’être lancées.
Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari (photo, à droite), a procédé le samedi 24 juin à Alger au lancement de onze nouvelles plateformes numériques dédiées à l'enseignement, à la recherche et aux œuvres universitaires portant ainsi à 46 le nombre total des plateformes numériques du secteur.
« Le plan principal du secteur, reposant sur 12 enjeux et 7 programmes stratégiques, connaît un progrès considérable, avec un taux de réalisation de plus de 80% », a indiqué, Kamel Baddari ajoutant que les plateformes créées continueront à être développées selon les besoins.
Avant ces nouvelles plateformes, le ministre avait en début mai lancé six plateformes respectivement pour le guichet unique électronique, la documentation, la certification des documents de scolarité de tous les diplômés, la publication des recherches scientifique dans le domaine médical, la gestion des incubateurs universitaires et le quitus.
Rappelons que ces plateformes sont lancées dans le cadre de la mise en œuvre du plan numérique principal du secteur de la recherche scientifique au titre du programme 42+4 plateformes électroniques. Il prévoit le lancement de 42 plateformes en lien avec le volet pédagogique et recherche, et 4 autres relatives à la gestion des œuvres universitaires à l’instar du transport, l’hébergement et la restauration. Le programme s’étale de novembre 2022 jusqu’à décembre 2024.
A en croire Kamel Baddari, les bacheliers de cette année seront les premiers à utiliser l'une des plateformes pour régler leurs frais d’inscriptions à l’université. La plateforme permettra ainsi de numériser tout le processus d'inscription et de mettre fin à l’utilisation du papier.
Samira Njoya
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Le Sénégal travaille durement pour numériser totalement son système de santé. Pour atteindre rapidement ses objectifs, le gouvernement s’est tourné vers la Banque mondiale qui l’accompagne financièrement vers la mise en œuvre dudit projet.
Le gouvernement du Sénégal a alloué 30 milliards FCFA (49,8 millions USD), financés par la Banque mondiale, au Programme national de digitalisation du système de santé (PDSS). Le coordonnateur de la Cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé (CSSDOS), le Dr Ibrahima Khaliloulah Dia, l’a annoncé récemment au cours d’un atelier d’information organisé à Thiès à l’intention des journalistes spécialisés en santé.
Ouverture ce mardi de l’atelier d’information à l’endroit des journalistes spécialisés en santé de la digitalisation
— Ministère de la Santé et de l'Action Sociale (@santegouv_sn) June 20, 2023
Il s’agit de partager le Programme de Digitalisation du Système de Santé ,le projet d’Accélération de l’Économie numérique du Sénégal et de définir certains
« La santé digitale est une question des usagers, elle va héberger vos données médicales en ligne, les scanners, les IRM (imagerie par résonance magnétique), les bilans. Donc, c’est une question importante. Ces données pourront être mises dans des serveurs sécurisés pour aider le patient dans la coordination des soins. Un patient doit avoir son dossier médical qui le suit, qui circule de manière sécurisée dans une base de données nationale, et ça c’est une grande valeur ajoutée pour le patient », a déclaré le Dr Dia.
Depuis 2017, le Sénégal a entamé la numérisation de son système de santé. Plusieurs actions ont été menées pour transformer totalement le secteur. Récemment, un projet de loi d’orientation sur la santé numérique a été finalisé et transmis au secrétariat général du gouvernement en vue de son application. Le projet revient entre autres sur la télémédecine, le dossier patient, l’hébergement et la gestion des données.
Le financement de 30 milliards FCFA permettra de construire, d’équiper, de connecter et d’interconnecter les établissements hospitaliers du pays. A en croire le Dr Ibrahima Khaliloulah Dia, le financement ne pourra couvrir qu’une partie du vaste projet. Le Sénégal compte 1 500 postes de santé, 110 centres de santé et 40 hôpitaux qui devront être numérisés. Pour la phase de démarrage 20 centres de santé seront touchés et 1,5 millions de patients dont 50% de femmes bénéficieront du dossier malade partagé (DPP).
Rappelons que le PDSS entre dans le cadre du Projet d’accélération de l’économie numérique du Sénégal (PAENS) financé par la Banque mondiale à hauteur de 150 millions de dollars.
Samira Njoya
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Le Gabon a intégré dans sa politique de transformation numérique la création de plusieurs entités et infrastructures numériques dans le but de développer les TIC. Pour réaliser cet objectif, le gouvernement reçoit depuis peu, des propositions de plusieurs acteurs du secteur.
Le ministre gabonais de l’Economie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, a reçu le jeudi 22 juin une délégation de la China Investment Holding. L’équipe conduite par Donghu Liu, le directeur général Afrique de l’entreprise, a manifesté son intérêt à travailler avec le gouvernement gabonais dans plusieurs projets numériques.
Le chef d’entreprise chinois a proposé d’intervenir au Gabon dans les projets de « gestion intelligente de la forêt (reboisement, télédétection et gestion par satellite), la création d’un parc intelligent de l’industrie forestière (gestion numérique) », a indiqué le ministère en charge de l'économie numérique sur les réseaux sociaux.
Le groupe a également exprimé son intérêt à établir un partenariat gagnant-gagnant pour le lancement d’un satellite et la construction d’une station terrestre basée sur une technologie exclusive avec une précision qui permettrait d’assurer une couverture totale du territoire en radio, télévision, Internet et communications électroniques.
L’intérêt de l’entreprise chinoise intervient au lendemain du séjour en Chine du président gabonais Ali Bongo Ondimba au cours duquel il a appelé les membres du gouvernement à renforcer les relations d’affaires entre Libreville et Pékin. Il intervient également dans un contexte où le Gabon travaille pour développer davantage son secteur numérique afin qu’il apporte une plus grande contribution à la transformation de son économie. Depuis 2009, à travers le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE), l'exécutif travaille pour faire du pays un exemple dans le secteur numérique en Afrique d’ici 2025.
Répondant aux sollicitations de ses visiteurs, le ministre de l’Economie numérique a fait savoir que les projets de « forêt intelligente » sont déjà assurés par l'Agence Gabonaise d'Etudes et d'Observations Spatiales (AGEOS) dont il a instruit les responsables de poursuivre les échanges techniques avec le partenaire.
Rappelons que l'entreprise China Investment Holding intervient dans deux principaux domaines du numérique, à savoir la communication par satellite et l’utilisation des drones dans la gestion des ressources naturelles basée sur l’usage du big data.
Samira Njoya
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Le continent africain dispose de nombreux atouts, comme la jeunesse de sa population, pour devenir leader dans le domaine de l'intelligence artificielle. Si certains pays traînent à l’adopter, d’autres multiplient les efforts pour profiter pleinement de ses bénéfices dans les prochaines années.
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) va soutenir le Maroc dans la promotion de la transformation numérique et de l'intelligence artificielle. Le directeur du bureau de l’UNESCO pour le Maghreb, Eric Falt (photo, à droite), s’est entretenu sur le sujet le vendredi 16 juin à Rabat avec Ghita Mezzour (photo, à gauche), la ministre marocaine de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration.
(1) استقبلتُ، يومه الجمعة 16 يونيو، بمقر الوزارة بالرباط، السيد إريك فالت مدير مكتب اليونسكو لدى الدول المغاربية. @UNESCO pic.twitter.com/3DESf5zDAr
— Ghita Mezzour - غيثة مزور (@MezzourGhita) June 16, 2023
« Cette réunion a été l'occasion d'étudier les moyens de renforcer la coopération avec l'UNESCO dans les domaines liés à la transformation numérique et à l'intelligence artificielle. J'ai également souligné, au passage, l'importance que notre pays attache à la numérisation et au renforcement de la présence des technologies modernes dans des champs variés », a déclaré Ghita Mezzour sur Twitter.
Le marché mondial de l’IA connaît une croissance fulgurante. Comme plusieurs pays dans le monde, le Maroc a accéléré le déploiement de cette nouvelle technologie dans plusieurs secteurs. Reposant sur un processus d’imitation de l’intelligence humaine qui se base sur la création et l’application d’algorithmes, l’intelligence artificielle a un avenir prometteur et représente une énorme opportunité pour le pays. Toutefois il est indispensable de préparer le terrain pour l’usage de cette technologie dans tous les domaines voire de participer à son développement aussi bien dans le secteur public que dans le privé.
Avec l’UNESCO, le Maroc travaillera pour promouvoir la transformation numérique et exploiter le potentiel de l'intelligence artificielle dans le pays. L’organisation onusienne s'est engagée également à soutenir le Royaume dans ses efforts visant à promouvoir la recherche, l'innovation et l'utilisation responsable des technologies numériques.
Selon les données de Tratica, un cabinet américain d'information commerciale axé sur l'interaction humaine avec la technologie, l’IA devrait générer près de 90 milliards de dollars de bénéfices dans le monde dès 2025.
Samira Njoya
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La révolution numérique en cours sur le continent africain est une immense opportunité. Cependant, afin de pleinement advenir et d'être source de progrès socio-économique, cet écosystème a besoin d’être développé d’où les partenariats entre les divers pays.
L’Egypte et l’Algérie veulent intensifier leur coopération en vue de développer le secteur numérique dans les deux pays. Le ministre algérien des services postaux et des télécommunications, Karim Bibi Triki (photo, à gauche), et son homologue égyptien, Amr Talaat (photo, à droite), se sont entretenus à cet effet le lundi 19 juin au Caire.
Selon le communiqué publié par le ministère égyptien en charge des TIC, les deux hommes politiques ont discuté des moyens de stimuler la coopération dans le domaine des communications et des technologies de l'information.
« Des discussions approfondies ont également eu lieu sur les moyens de faire progresser la coopération et l'échange d'expériences dans un certain nombre de domaines liés aux services postaux, à l'infrastructure numérique, à la réglementation des télécommunications, à l'industrie des centres de données, au développement de l'industrie des technologies de l'information et au soutien à l'innovation technologique et à l'entrepreneuriat », informe le communiqué.
Les deux pays ont annoncé par la même occasion des projets d'installation de deux nouveaux câbles sous-marins, qui permettraient d'établir une liaison plus solide entre l'Egypte et l'Algérie, et dont l'exploitation débuterait d'ici 2025. Il s’agira ainsi d'arriver à quatre connexions directes par câble sous-marin, leur permettant d’accéder de manière optimale au réseau haut débit.
En s’appuyant sur ce nouveau réseau, les opérateurs des deux pays pourront entre autres développer des gammes de services basés sur le haut débit. A en croire M. Karim Bibi Triki, la nouvelle collaboration vise également à inciter la jeune génération à créer des entreprises.
Samira Njoya
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Avec l’accélération de la transformation numérique sur le continent, les pays africains font face à la problématique de la sécurité numérique. Ils ont entre autres recours à des partenariats pour gérer des situations plus ou moins urgentes.
Ronald Lamola, ministre sud-africain de la Justice, et Catherine Colonna, ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères, ont signé le lundi 19 juin un protocole d’accord dans le but d’améliorer les capacités de l'Unité sud-africaine des enquêtes spéciales (SIU) dans la lutte contre la cybercriminalité. L'accord devrait également déboucher sur la création d'une académie de lutte contre la corruption qui sera sise à Tshwane, une municipalité de la province de Gauteng où se situe la capitale Pretoria.
« Nous allons beaucoup bénéficier de ce processus de formation qui permettra à nos cyber-enquêtes d'être à la hauteur des normes mondiales, car ces types de crimes ne sont plus seulement nationaux, ils sont de nature transnationale […] Ce type de coopération sera d'une grande valeur et nous aidera à améliorer nos compétences et à être en mesure de faire face à la cybercriminalité dans le pays », déclare Ronald Lamola.
Today marked the beginning of a practical implementation of our cooperation with the French Government. Thank you @MinColonna May our cooperation bear fruits of justice. pic.twitter.com/iBX42AhjrH
— Minister of Justice and Correctional Services 🇿🇦 (@RonaldLamola) June 19, 2023
La cybersécurité est devenue un sujet majeur sur lequel les pays africains doivent plus se pencher. Il est en effet indispensable de se protéger des menaces en provenance d’Internet et quelques pays du continent, dont l'Afrique du Sud, ont déjà pris des mesures importantes dans ce sens. En décembre 2022, 18 pays sur 54 avaient déjà élaboré des stratégies nationales de cybersécurité et 22 disposaient d'équipes nationales de réponse aux incidents informatiques (CIRT).
« Depuis le tout début de notre coopération, des membres de la SIU se sont rendus en France et ont eu l'occasion de voir et d'expérimenter l'expertise française dans le domaine des cyber-enquêtes. Grâce à la coopération étroite des experts français, la SIU dispose actuellement de 22 formateurs capables de former d'autres enquêteurs », explique Catherine Colonna.
Outre à la SIU, ladite coopération bénéficiera également à d'autres organismes chargés de l'application de la loi et de la lutte contre la corruption au sein de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et dans les pays membres et non membres du Commonwealth.
Adoni Conrad Quenum
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L’adoption croissante du numérique en Afrique accentue les risques cybercriminels sur le continent
Avec le choc de la pandémie de la Covid-19 qui a bouleversé les modes de travail, accélérer la numérisation à travers l’appui aux innovateurs est plus que jamais une priorité pour éviter les interruptions, fournir des services plus rapides et efficaces en Afrique.
Le ministère du Développement numérique, de la transformation digitale, des Postes et des Télécommunications (MNDPT) et le ministère de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (MICC) ont procédé le vendredi 16 juin au lancement officiel du projet « Miary Digital » à Antananarivo à Madagascar.
Financé par la Banque mondiale, le projet « Miary Digital » a pour but d'accompagner les entrepreneurs locaux et de leur apporter un financement pour leurs projets.
💡⏰ RDV en direct #MAINTENANT sur notre page FB pour le lancement officiel du programme d’appuis aux startups numériques MIARY DIGITAL, appuyé par la Banque Mondiale.
— Banque mondiale Madagascar (@WB_Madagascar) June 16, 2023
🖥️https://t.co/IOb5PprPCo pic.twitter.com/Gb3XemT5LC
« Il y a beaucoup de jeunes Malgaches et 65% d'entre eux ont moins de 25 ans. Ce qui constitue une aubaine pour le secteur du digital à Madagascar. C'est ce qui nous a poussés à soutenir les jeunes qui veulent faire des affaires dans le monde numérique », a expliqué Tiana Michel Razafindramalo, le ministre du développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications.
A Madagascar, les infrastructures limitées, le manque de capital, l’absence de formation et d’esprit entrepreneurial constituent des freins à l’éclosion et à la durée de vie des start-up. Selon le Centre d’excellence en entrepreneuriat (Centre), le taux de réussite des start-up à Madagascar tourne autour de 20 % depuis plusieurs années.
Ainsi, dans le cadre de la phase pilote du projet Miary Digital, 45 start-up de la région d'Analamanga seront sélectionnées. Elles recevront du gouvernement et des partenaires publics et privés à l'instar d'Orange de multiples accompagnements, notamment des formations, des réseautages, des coachings et des financements allant de 5 000 à 15 000 dollars pour les meilleurs projets.
A terme, le projet permettra entre autres de stimuler l'entreprenariat et les investissements privés dans le pays. Il permettra également de créer des emplois, renforcer la gouvernance locale et améliorer les infrastructures.
Samira Njoya
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Madagascar teste l'état civil et l'identité numérique dans la commune urbaine de Toamasina
A Madagascar, le non enregistrement des enfants à la naissance constitue un problème d’envergure nationale. Avec l'aide des nouvelles technologies, le gouvernement du pays s'est donné pour ambition de pallier ce problème dans un bref délai.
Les autorités de la commune urbaine de Toamasina à l'est de Madagascar ont procédé le vendredi 15 juin au lancement de la phase d'essai du système de numérisation de l’état civil et de l’identité.
La nouvelle solution, en préparation depuis deux ans, sera lancée dans les prochains jours à Toamasina et dans plusieurs autres communes du pays d’ici la fin d’année. « C’est dans ce laboratoire que nous organisons les pré-tests. Le lancement officiel est prévu fin juin. La digitalisation des données d’état-civil permet de stocker les informations relatives aux naissances de façon sécurisée pour les préserver des incendies et des pertes », a déclaré Volana Rakotonirina, le directeur général du centre national d’état-civil auprès du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation.
A Madagascar comme dans plusieurs pays d’Afrique, l'identification des individus reste et demeure un réel problème. Selon les données de l’UNICEF, à Madagascar, près d’un quart des enfants de moins de 18 ans n’ont pas d’acte de naissance, soit environ 2,5 millions d’enfants. On estime à 1 million le nombre d’adultes non enregistrés et donc invisibles. Les raisons de ce déficit sont liées en partie à la méconnaissance de la procédure, mais aussi à des problèmes structurels tels que les dysfonctionnements de l’administration.
Grâce au nouveau système, les données au niveau des hôpitaux seront transférées directement dans les communes et les informations seront validées par le secrétaire d’état-civil. Les maternités seront dotées de tablettes connectées à cet effet. L’objectif est d’interconnecter au moins 30 communes d’ici la fin de l’année.
Rappelons que ce projet de numérisation entre dans le cadre du Projet de gouvernance digitale et de gestion de l’identité Malagasy (Prodigy) lancé en 2019 et financé par la Banque mondiale. Le projet vise l’accroissement d’un accès inclusif à l’identité légale pour tous les citoyens malgaches et l’amélioration de l’accès et la qualité de services publics clés.
Samira Njoya
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La course à la transformation numérique bat son plein sur le continent. Les gouvernants optent de plus en plus pour des partenariats pour accélérer la transformation numérique de leur pays.
Mário de Oliveira, le ministre angolais des Télécommunications, des Technologies de l'information et de la Communication sociale, et Felix Mutati, le ministre zambien des Sciences et de la Technologie ont signé le lundi 12 juin un mémorandum d’entente visant à renforcer la coopération des deux pays dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC), rapporte l’Agence angolaise de presse (ANGOP).
ANGOTIC2023: Angola e Zâmbia rubricam memorando para formação de quadros - Leia mais em: https://t.co/kIbqmMUYCf pic.twitter.com/Q4MeiqEFmL
— Agência AngolaPress (@portalangop) June 12, 2023
S’exprimant sur le bien-fondé de cette nouvelle signature, M. Oliveira a fait savoir que les deux pays membres de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) ambitionnent d’unir leurs forces pour saisir les opportunités offertes par le secteur des télécommunications et des technologies de l’information.
« Nous sommes très intéressés par la connexion de la Zambie par fibre optique. Nous sommes reliés à la République démocratique du Congo (RDC) et à la Namibie. D'ici un mois, nous serons reliés au Congo Brazzaville, à partir de la frontière nord de Cabinda », a déclaré Mário de Oliveira
Ainsi, le protocole d'accord permettra de renforcer la coopération dans des domaines tels que la transformation numérique, l'IA et l'établissement d'une connectivité dorsale transfrontalière directe en fibre optique entre les deux pays.
Dans le cadre de cette entente, il est également prévu une coopération en matière de technologie spatiale. La Zambie envisage de s'appuyer sur l'expérience de l'Angola pour mettre en place son propre programme spatial, la formation du personnel et l'échange de connaissances.
Rappelons que le protocole d'accord a été signé en marge de la 3e édition du Forum international des technologies de l'information et de la communication de l'Angola (ANGOTIC) qui s’est tenu du lundi 12 au mercredi 14 juin à Luanda.
Samira Njoya
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Internet est considéré aujourd’hui comme un outil incontournable pour la majeure partie des activités de la vie quotidienne. Le service qui a par ailleurs montré toute son importance lors de la crise de Covid-19 est également considéré comme une menace selon le contexte dans lequel il est utilisé.
La connexion internet fixe et mobile, a été fortement perturbée le dimanche 11 juin sur tout le territoire algérien, en raison du premier jour du baccalauréat session 2023. Les réseaux sociaux, les messageries instantanées et certains sites ont été bloqués afin d’éviter la fraude pendant l’examen.
Comme les années précédentes, les autorités procèdent depuis dimanche à une coupure généralisée de la connexion Internet pendant les jours d’examen et durant les horaires des épreuves.
Cette situation devrait également perdurer jusqu’à la fin des épreuves du baccalauréat, prévue le jeudi 15 juin prochain.
Les coupures de l'Internet mobile touchent plus de 49,45 millions d'abonnés à l'internet fixe et mobile, selon le dernier rapport de l'Autorité de Régulation de la Poste et des Communications Électroniques (ARPCE), soit 91,31% des internautes de l’Algérie, où le service est indispensable pour les taxis, les livreurs, les restaurants, les boutiques en ligne de vêtements, etc.
Il faut dire que la période du baccalauréat suscite toujours des frustrations au regard des restrictions d'accès à Internet et de la nuisance qui en découle sur les activités.
La coupure d'Internet est l'option la plus radicale retenue par le gouvernement après plusieurs tentatives infructueuses pour combattre la tricherie à l'examen. Des années auparavant, le gouvernement avait déjà essayé des mesures moins radicales comme des brouilleurs électroniques installés dans les centres d'examen pour empêcher les candidats d'accéder à Internet.
Certains Algériens de la diaspora se demandent encore si une fouille minutieuse des candidats - pour déceler tout dispositif de communication sans fil - avant l'accès aux salles d'examen et des brouilleurs de secteur ne suffiraient pas amplement pour enrayer la tricherie.
Samira Njoya
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Après le rétablissement de l’Internet mobile le mardi 6 juin, les autorités sénégalaises ont pris une autre décision importante concernant la reprise des cours dans les universités.
Les universités publiques sénégalaises vont adopter l’enseignement en ligne, dans les prochains jours, en attendant un retour à la normale dans les établissements. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Pr Moussa Baldé, l’a annoncé le dimanche 11 juin lors de son passage sur l’émission Grand Jury sur la radio RFM.
« Les universités qui ont été saccagées sont celles de Dakar et de Ziguinchor (sud). Ils [les recteurs, NDLR] vont se réunir pour voir dans quelle mesure les enseignements à distance pourront démarrer avec l'espoir qu’après la Tabaski, le présentiel reprenne. C'est la même chose que pour l'Université de Thiès », a déclaré le Pr Moussa Baldé.
Il y a trois ans, lors de l’avènement de la Covid-19 au Sénégal, les universités du pays avaient déjà testé les enseignements à distance grâce aux plateformes développées par le gouvernement à cet effet. Elles avaient permis aux apprenants de suivre les cours à partir de leurs domiciles sans avoir à se déplacer. C’était aussi une occasion pour les étudiants de se familiariser avec les nouveaux modes d'apprentissage.
Cette décision d’instaurer à nouveau l’enseignement en ligne dans les universités publiques intervient quelques jours après de fortes manifestations liées à la condamnation d’Ousmane Sonko, le président du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (Pastef). Au cours de ces actes de violence, plusieurs universités ont été détruites, dont six facultés de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD).
C’est grâce à des investissements initiés depuis 2013 par le gouvernement que l’enseignement supérieur du Sénégal peut offrir aux étudiants des cours à distance. Le projet Smart Education lancé en 2019 dans le cadre du Plan Sénégal Emergent (2019-2035) - pour déployer des plateformes technologiques pour améliorer l’enseignement et l’apprentissage dans les universités, les écoles élémentaires, les collèges et lycées du Sénégal - continue de renforcer cet investissement au fil du temps.
Samira Njoya
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Le secteur agricole constitue depuis toujours, l'un des piliers de l'économie ivoirienne. 1er producteur mondial de fèves de cacao et de noix de cajou, le pays mène des actions visant à multiplier des partenariats afin de développer davantage le secteur.
La Côte d’Ivoire bénéficiera dans les prochains mois d’une prestigieuse école d’agriculture digitale en faveur des jeunes passionnés par l'AgriTech. L’OCP Africa et l’université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) ont procédé le vendredi 9 juin à Yamoussoukro au lancement des travaux de construction de ladite école.
Baptisée Digital Farming School, la nouvelle école est réalisée en étroite collaboration avec l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPHB-Côte d’Ivoire) et sera la première antenne de l’université Mohammed VI Polytechnique en Afrique subsaharienne.
OCP Africa & @UM6P_officiel posent la 1ère pierre de la #Digital #Farming School à Yamoussoukro, en collaboration avec @inphbpolytech. Avec son approche pédagogique axée sur du Peer Learning et du Learning by farming, cette école, 1ère du genre en Afrique, sera adossée à une… pic.twitter.com/TmOfDxL014
— OCP AFRICA (@OCP_Africa) June 9, 2023
Selon Adama Diawara, le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur, la Digital Farming School permettra de « former une ressource humaine de qualité susceptible de contribuer au développement du pays en apportant des solutions innovantes aux problèmes de la chaîne de valeur agricole, d’améliorer l’employabilité de nos diplômés mais surtout booster l’entrepreneuriat ».
D’une valeur d'environ milliards FCFA (4,9 millions USD), la Digital Farming School ouvrira ses portes dans les 10 à 12 prochains mois. Selon le communiqué d’OCP Africa, la première cohorte sera constituée d'une centaine de jeunes. Ces derniers bénéficieront d’une formation approfondie sur l’utilisation du numérique et des nouvelles technologies dans le domaine agricole. L’école sera adossée à une ferme expérimentale permettant aux apprenants de mettre en pratique les leçons et de partager leurs expériences entre pairs.
La mise en œuvre de cette nouvelle infrastructure s’inscrit dans le cadre des projets importants réalisés par le Maroc en Côte d’Ivoire, conformément aux directives du roi Mohammed VI en faveur d’une coopération mutuelle entre les deux pays.
Pour la Côte d'Ivoire, la Digital Farming School, est l'un des résultats des efforts du gouvernement visant à développer le secteur agricole qui selon les perspectives de la Banque africaine de développement (BAD) pour 2022-2023, devrait enregistrer une croissance pour atteindre 6,7%.
Samira Njoya
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En 2022, le Kenya a établi un cadre juridique pour obliger les multinationales à assumer la responsabilité de la pollution causée par leurs produits électroniques tout au long de leur cycle de vie. Samsung pose des actions concrètes dans ce sens.
Dans le cadre de la journée mondiale de l’environnement des Nations unies, la filiale est-africaine du géant coréen de la téléphonie mobile Samsung a lancé, le lundi 5 juin, un programme de collecte de déchets électroniques à recycler de la marque avec le magasin d'appareils électroménagers Housewife's Paradise. L’objectif est d’encourager la prise de conscience et l'action mondiale pour protéger l’environnement.
Pour recourir au service, il faudra contacter un numéro de téléphone mobile pour fournir à Housewife’s Paradise les heures et la date appropriées pour le passage pour la collecte des déchets. Ils seront ensuite livrés à un partenaire de recyclage officiel de Samsung avant d’être jetés conformément aux normes mondiales établies s’ils ne peuvent être recyclés.
« Nous nous consacrons à la gestion responsable des déchets électroniques depuis quelques années et nous voulons maintenant l'intensifier pour nous assurer que nous minimisons l'impact négatif de nos produits sur l'environnement. Il s'agit notamment d'assumer la responsabilité de la phase de fin de vie de nos produits afin d'éviter toute atteinte à l'environnement. Notre programme de gestion des déchets électroniques et notre programme de recyclage constituent une part importante de cet engagement », a déclaré Ronald Mitei, chef de la division des services chez Samsung.
C’est en 2022 que Samsung Electronics a dévoilé son document de stratégie environnementale dans le but de lutter contre le changement climatique. Ces actions s’inscrivent dans cette lignée. Ronald Mitei explique que la firme coréenne « s'engage fermement à éliminer correctement les déchets électroniques et nous croyons en la protection de notre environnement grâce à une élimination et un recyclage responsables des déchets électroniques, en les transformant de dangereux à bénéfiques ».
Par ailleurs, le service est uniquement présent dans la capitale kényane, Nairobi. Il sera étendu au reste du pays d’ici la fin de l’année. Selon le rapport mondial de surveillance des déchets électroniques paru en 2020, plus de 53,6 millions de tonnes métriques de déchets électroniques sont produites chaque année.
Adoni Conrad Quenum
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La première édition du GITEX s’est tenue du 31 mai au 2 juin à Marrakech au Maroc. Au cours du salon technologique qui a réuni des entreprises tech et start-up, délégations gouvernementales, investisseurs mondiaux, conférenciers internationaux et des dizaines de milliers de cadres technologiques de plus de 100 pays, We Are Tech Africa a échangé avec un conseiller du ministre congolais en charge du Numérique.
WAT : le président Félix Tshisekedi veut faire du numérique un levier d'intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social. Quels sont les principaux projets en cours pour y parvenir ?
Freddy Mpinda : effectivement, la RDC connaît un tournant numérique décisif depuis la venue du président Tshisekedi, c’est lui qui porte la vision de faire du numérique un levier d’intégration, de croissance économique et de bonne gouvernance. Cette vision est traduite dans le Plan National du Numérique (PNN) Horizon 2025 et exécutée dans un programme gouvernemental « le Programme de Transformation Numérique (PTNRDC) » mis en œuvre par le ministère du Numérique. Le PTNRDC porte un focus sur 8 projets prioritaires (Code du Numérique, e-Gouv (e-Citoyen, e-Cadastre), Data Center National, Intranet Gouvernemental, Agrégateur de paiements électroniques, Télé-expertise médicale, e-Education).
Aujourd’hui, nous sommes en plein chantier numérique et nous avons plusieurs projets en cours. Nous avons des projets d’infrastructure parce que nous sommes un grand pays et nous voulons connecter le maximum de Congolais. Nous avons exprimé le besoin d’avoir 50 000 km de fibre optique parce que les récentes études ont démontré que plus de 40 millions de Congolais sur les 100 millions ne sont connectés à rien, car les opérateurs mobiles s’installent dans des régions économiquement rentables et parfois, le monde rural est abandonné. Il faut donc la fibre optique pour connecter le maximum de Congolais. A côté de ça, nous avons des projets d’e-gouv, d’éducation aux métiers du numérique pour la jeunesse, d’accompagnement dans l’entrepreneuriat, de data centers, de déploiement de la plateforme nationale de création et de génération des code à barres au préfixe national 605, etc. Donc, nous sommes en plein chantier et nous essayons de le faire avec plusieurs partenaires.
WAT : le pays s’est doté d’un plan ayant pour horizon l’année 2025. Maintenant, dites-nous à l'heure actuelle, qu’est-ce que le gouvernement espère réaliser à cet horizon 2025 ?
FM : Bon, le plan a pour horizon 2025 car nous avons tiré les leçons des autres pays africains et nous avons voulu un plan limité dans le temps. Et quand vous lisez le PNN, il intègre le fait qu’en 2025, il va être évalué et amendé puis relancé. Nous sommes conscients que les chantiers, notamment l’infrastructure, ne sont pas des chantiers qui ont comme horizon 2025. Par contre, on s'était donné comme principe de lancer le maximum de choses et de faire le point en 2025. Donc, 2025 sera une étape qui va permettre d’évaluer. On va voir ce qui a marché puis, il y aura un nouveau plan qui sera déployé. Le ministère du Numérique a déjà réalisé de grandes choses en très peu de temps, notamment l’adoption du Code du numérique, les normes et standards du numérique en RDC, le Startup Act (loi dédiée aux start-up, riches d’incitation et de facilités, Ndlr), le recrutement des agents de carrière des services publics de l'Etat au secrétariat général au numérique.
WAT : votre pays a signé beaucoup de partenariats ces deux dernières années en l'occurrence avec l'Estonie et la Chine. Qu'est-ce que la RDC a obtenu de ces partenaires et qu'est-ce qu'elle a donné en retour ?
FM : Disons que c'est facile à dire. Qu'est-ce que la RDC a donné en retour ?
La RDC a tout donné en retour et fournit les principaux intrants de la révolution numérique. Nous détenons près de 60 % de cobalt ordinaire du monde ; le Coltan qui est utilisé dans les téléphones mobiles ; le Niobium ; nous avons tous ces métaux-là. La vraie question, c'est de savoir qu’est-ce que la RDC va recevoir en retour parce que ça fait de nombreuses années que nous contribuons par nos minerais à l’éclosion de cette quatrième révolution. Et c'est pour ça d'ailleurs que nous, notre politique est d’être ouvert. Nous discutons autant avec les Chinois, autant avec les Estoniens, qu'avec les Emiratis et aussi avec nos partenaires africains comme les Sud-Africains, les Zambiens, etc. Ce dont nous avons besoin, c'est de transformer en local une partie de nos matières premières qui sont aujourd'hui juste un potentiel de richesse, mais pas une vraie richesse. Et cela passe par des projets communs avec des pays africains, des projets communs avec les pays du monde, mais des projets qui doivent être rentables pour la RDC parce que ça fait 60 ans que nous donnons nos matières premières et que nous recevons très peu. Pour ce qui est de la transformation numérique, le retour d’expérience est une chose capitale pour nous avec les partenaires. Il ne faut pas refaire la roue numérique !
WAT : Justement, principalement sur le numérique, que gagne la RDC ?
FM : le numérique, il faut le voir comme un outil. La preuve, c'est un ministère transversal c'est-à-dire au service de tous. Aujourd’hui, lors du panel du GITEX Africa, j’ai fait remarquer que la priorité est de résoudre les principaux problèmes de l’Afrique. Le numérique est un puissant outil pour résoudre nos problèmes. La priorité des priorités chez nous, d’ailleurs la crise de la Covid-19 l’a démontré, c'est qu'il faut produire notre nourriture au plus près des consommateurs. Donc pour nous, l’agriculture est une priorité. La deuxième priorité, c'est l’éducation. On s'est retrouvé aux mois de mars et avril 2020 avec 18 millions d'écoliers congolais qui étaient obligés de rester à la maison avec zéro possibilité de pouvoir apprendre à distance. Donc pour nous, le numérique doit permettre l’éducation à distance. Idem pour la santé. On s'est retrouvé du jour au lendemain avec une pandémie et il fallait trouver les respirateurs, les masques et autres. Le numérique doit aider à améliorer notre stratégie sanitaire, notamment la stratégie de vaccination. On doit savoir qui est vacciné, qui ne l’est pas. Nous sommes un pays, heureusement, qui avait déjà connu une pandémie avant, Ebola. Le numérique doit être au service de la santé et de la surveillance épidémiologique. Agriculture, Education et Santé sont nos priorités.
WAT : Pour résumer, vous dites que le numérique est un outil qui va permettre à la RDC d'atteindre les objectifs de développement durable et plus. Mais quelle place les compétences numériques, quelle place occupent-elles ?
FM : Les compétences numériques, lorsque vous lisez le plan, vous verrez aisément que nous avons un plan qui se repose sur quatre piliers. L'infrastructure, les contenus, les usages applicatifs et la gouvernance et la régulation. Mais en réalité, nous avons un cinquième pilier qui est l’éducation. Mais on s'est dit non, on ne peut pas faire de l’éducation un pilier parce que dans les infrastructures, on a besoin d'éducation. On a besoin des ingénieurs, on a besoin des techniciens, etc. Dans le volet contenu, ceux qui vont développer des applications, c'est-à-dire des codeurs et tout, on a besoin d'éducation. Dans les usages applicatifs, ceux qui vont travailler pour permettre à l'Etat d'être de plus en plus digital, ont besoin d'éducation. Les fonctionnaires, il faut les mettre à niveau. La régulation et la réglementation de la gouvernance a besoin d'éducation. Donc, l'éducation est partout. En réalité, notre plan, c'est quatre piliers debout et un pilier couché qui est l’éducation. Le ministre du Numérique fait du développement des compétences numériques un axe majeur de son action. Le développement des compétences numériques congolaises est un point qui revient dans le dernier mémorandum d'entente signé en Chine par les deux ministres du numérique.
Propos recueillis par Adoni Conrad Quenum
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